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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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Et une p'tite louchette de crise... 50 milliards de dollars...une paille Le scandale Madoff fait trembler les gestionnaires de fortunes en Europe AFP Olivier THIBAULT Deux mois après avoir pâti des effets de la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers, les gestionnaires de fortunes en Europe se remettent à trembler face à la fraude gigantesque du gérant de fonds new-yorkais Bernard Madoff. Selon de premiers décomptes non officiels, les "banques privées", européennes --spécialistes en gestion de fortunes-- et les investisseurs spécialisés dans les placements à risque de type "hedge funds" seraient "exposées" à hauteur de plusieurs milliards de dollars à ce scandale. La société d'investissements de ce courtier célèbre de Wall Street qui a avoué une fraude "pyramidale" de 50 milliards de dollars, attirait "l'aristocratie financière mondiale", souligne dimanche le journal espagnol El Pais. On trouve parmi les clients de la "Bernard L. Madoff Investment Securities LLC", les grandes banques internationales, les plus discrètes "banques privées" et les confidentiels "family offices", sociétés chargées de gérer le patrimoine d'une seule riche famille. Les banquiers suisses, traditionnels spécialistes de la gestion de fortune, pourraient perdre jusqu'à cinq milliards de dollars, selon le journal helvétique Le Temps. Ainsi, l'Union bancaire privée, numéro un mondial des hedge funds "risquerait de perdre au moins un milliard". Un pays de moindre tradition financière comme l'Espagne pourrait être tout aussi durement touché et la Banque d'Espagne a rapidement décidé d'ouvrir une enquête pour déterminer le degré d'implication des établissements espagnols, affirmait dimanche le quotidien El Mundo. Pour l'heure aucune déclaration ou communication officielle n'a été faite sur la place financière de Madrid, mis à part celle du numéro deux bancaire BBVA pour indiquer qu'il n'avait pas commercialisé aucun "produit Madoff". D'après plusieurs journaux, Optimal, un fonds de Santander aurait commercialisé pour plus de 3 milliards de dollars en "fonds Madoff". Santander, numéro un espagnol de la finance et l'une des toutes premières banques européennes, s'est abstenue de tout commentaire. Un autre établissement espagnol, le gérant de fortunes M&B Capital Advisor dirigé par le fils d'Emilio Botin, président de Santander, serait parallèlement exposé pour plusieurs centaines de millions de dollars. Les autorités espagnoles semble prendre très au sérieux ce scandale, selon EL Mundo. La Banque d'Espagne s'est mise au travail dès vendredi pour évaluer l'impact de la fraude et le vice-gouverneur, José Viñals est chargé de coordonner les travaux, selon ce journal. Si les chiffres sont confirmés, cette fraude aurait en Espagne un impact supérieur à la faillite de la grande banque d'affaires américaine, Lehman Brothers pour laquelle les investisseurs espagnols étaient exposés à hauteur de 1,3 à 2,6 milliards d'euros. A Londres, une personnalité de la City, Nicola Horlick, présidente de la société de gestion Bramdean Alternatives, cliente de Bernard Madoff, a dénoncé la "défaillance systémique" des autorités de régulation américaines. "Il est étonnant que cette fraude manifeste ait perduré semble-t-il depuis si longtemps, probablement depuis des décennies (...) Les accusations semblent mettre en évidence une défaillance systémique du dispositif de régulation et des marchés financiers aux Etats-Unis", a-t-elle déclaré. "La portée de l'épisode Madoff ne sera pas mineure", pronostique El Pais. "Alors qu'on avait à peine commencé à digérer les conséquences de la plus grande crise" financière de l'histoire, "l'insuffisance du contrôle" sur le marché financier américain "sème à nouveau l'inquiétude".
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Battu sur le fil ça fait tâche... Raté HiHiHi... ça fait tâche ==>> de gros rouge
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béat ==>>... titude
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Clémentine Autain prône le rassemblement de "l'autre gauche" Reuters Des partisans de "l'autre gauche" française ne renoncent pas à fédérer les différents partis au sein d'une force visant à concurrencer le Parti socialiste. Sur le thème "qui se ressemble s'assemble", beaucoup se sont retrouvés samedi soir à la Défense, à deux pas du congrès du Parti communiste, pour une soirée destinée à "interpeller" les militants de tous bords. Parmi eux, Clémentine Autain, ex-adjointe au maire de Paris, qui participera mercredi au lancement d'une "Fédération pour une alternative sociale et écologique" qui veut agir comme un aiguillon. "C'est un levier pour forcer la main des dirigeants des partis, la politique, c'est un rapport de forces", a-t-elle dit dimanche à Reuters. "La situation actuelle est incompréhensible, ça n'a pas de sens", ajoute-t-elle par allusion à la création du "Parti de Gauche" de Jean-Luc Mélenchon, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot ou du Nouvel espace progressiste (NEP) de l'ex-dirigeant communiste Robert Hue. Pour Clémentine Autain, figure antilibérale, cette "multiplicité soudaine" montre bien "qu'il n'y en a pas un qui va réussir à agréger tout le monde." Les communistes ont toutefois écarté ce week-end toute fusion au sein d'une nouvelle force lors de leur 34e congrès, qui a confirmé la stratégie de leur dirigeante, Marie-George Buffet. Nullement découragée par l'échec d'une candidature antilibérale unique à la présidentielle de 2007, Clémentine Autain estime qu'elle a au contraire "crédibilisé l'idée d'un rassemblement." Après avoir quitté l'exécutif parisien, la jeune femme avait été annoncée au NPA puis y a renoncé. "Olivier Besancenot tient un discours clairement de gauche, sans tortiller, et draine une nouvelle génération militante", a-t-elle récemment expliqué dans Libération. "Mais j'attends davantage d'un parti : qu'il cherche à construire des majorités politiques et donc à travailler et s'allier avec d'autres", a-t-elle ajouté. Pour Clémentine Autain, le départ du PS de Jean-Luc Mélenchon pour fonder le "Parti de gauche" a "relancé l'espoir d'un rassemblement plus large." Gérard Bon, édité par Clément Guillou
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cautérisation ==>> caténairisation
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PCF : courants électriques... Marie-George Buffet réélue pour un quatrième mandat à la tête du PCF AFP Marie-George Buffet, 59 ans, a été réélue dimanche à 67,72% pour un quatrième mandat à la tête du Parti communiste français, après le vote des quelque 800 délégués réunis lors du 34e Congrès du PCF à La Défense. Mme Buffet avait obtenu 91 % des voix en 2006. Trois listes "alternatives" étaient soumises au vote. Marie-Pierre Vieu, élue des Hautes-Pyrénées, soutenue par les "communistes unitaires" a obtenu 16,38% des voix. Le député-maire "orthodoxe" de Vénissieux (Rhône) André Gerin et Nicolas Marchand, un "identitaire", ont respectivement obtenu 10,26% et 5,62%. Ces listes seront représentées proportionnellement au sein du Conseil national (parlement) du PCF, aux côtés des 178 membres de la liste Buffet. Mme Buffet, élue secrétaire nationale en 2001 dans le cadre d'une direction bicéphale avec Robert Hue, avait pris la tête du parti seule en 2002. Elle a été réélue en 2003, puis 2006, où elle avait obtenu 91% des voix. Elle a déjà annoncé que le parti serait géré par une direction collégiale de six à dix membres, qui doit être désignée mercredi lors de la première réunion du nouveau Conseil national (parlement) du PCF. La numéro un communiste a plusieurs fois répété qu'elle n'irait pas jusqu'au bout de son mandat de trois ans, et pourrait céder sa place d'ici un an ou deux. "Il n'y pas dans cette salle des hommes et des femmes qui seraient du côté de la diversité en présentant des listes alternatives, et des hommes et des femmes qui seraient représentants de la fermeture et l'immobilisme en étant sur la liste présentée par le Conseil national", a déclaré Mme Buffet dans la matinée, sous les applaudissements. "Nous devons travailler ensemble", a-t-elle lancé. Elle a également assuré qu'elle mettrait "toutes (s)es forces dans les mois qui viennent pour faire en sorte que ce Conseil national soit une équipe au service des communistes et du combat communiste". Pour Pierre Laurent, qui devrait co-animer la direction collégiale du parti, il s'agit d'"ouvrir grandes les portes du PCF, rajeunir le PCF à tous les niveaux". "La priorité est d'ouvrir le PCF à tous ceux qui veulent un parti combattif contre Sarkozy et un parti rassembleur à gauche pour créer une majorité", a-t-il déclaré. Des ex-partisans de l'ancien leader communiste Robert Hue, comme Daniel Cirera, figurent sur la liste de la secrétaire nationale. Ils n'ont pas suivi l'initiative du sénateur du Val d'Oise de lancer un "nouvel espace progressiste". Estimant que sa liste "alternative" était un "signe d'espoir, de crédibilité pour l'extérieur", Mme Vieu a assuré que ses partisans étaient "élus dans la direction, pas contre la direction". M. Gerin, dont l'offre de figurer sur la liste de Mme Buffet a été rejetée par la secrétaire nationale, a dénoncé "un coup de Jarnac" mais, a-t-il dit, "on va s'en remettre, on va s'occuper de la reconquête du PCF dans les trois années qui viennent". Lors du vote des motions par les militants dans le cadre de la préparation du Congrès fin octobre, il avait obtenu 24% des voix. M. Marchand avait également présenté une liste alternative, ayant été écarté de la liste de Mme Buffet.
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coupure ==>> brûlure
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L'éclatement d'un groupuscule ? Congrès du PCF: trois listes "alternatives" face à celle défendue par Buffet AFP Trois listes "alternatives" pour la direction du PCF se présentent face à celle défendue par la secrétaire nationale sortante Marie-George Buffet, les délégués devant trancher dimanche lors du 34e Congrès du Parti communiste français. Mme Buffet, 59 ans, première signataire d'une liste de 178 membres pour intégrer le nouveau Conseil national (parlement) du parti, devrait être reconduite par le vote des quelque 800 délégués réunis à La Défense. Son texte d'orientation avait obtenu samedi 68,7% des votes des délégués. Des ex-partisans de l'ancien leader communiste Robert Hue, comme Daniel Cirera, figurent sur la liste de la secrétaire nationale sortante. Marie-Pierre Vieu, 40 ans, élue des Hautes-Pyrénées, conduit une liste "alternative" qui rassemble, outre ses partisans, les "communistes unitaires", proches des antilibéraux. Le député-maire de Vénissieux (Rhône), partisan de l'identité communiste, André Gerin, 62 ans, mène une autre liste, sa proposition d'entrer dans la liste de Mme Buffet ayant été refusée. Nicolas Marchand, 59 ans, un "identitaire" a également décidé de maintenir sa liste "alternative", ayant été éconduit par Mme Buffet.
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Sur Rue 89, la carte de France de la crise sociale
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Brin de causette
http://cestlacrise.tumblr.com/ C'est la crise http://cestlacrise.tumblr.com/tagged/france C'est la crise en France -
Sur Rue 89, la carte de France de la crise sociale
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Sur Rue 89, la carte de France de la crise sociale http://eco.rue89.com/2008/11/19/avec-vous-...a-crise-sociale -
Ecoutes : ce qui est possible avec votre téléphone portable
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Enquête Ecoutes : ce qui est possible avec votre téléphone portable Par David Servenay Rue89 13/12/2008 http://www.rue89.com/2008/12/13/ecoutes-ce...ephone-portable Même éteint, un mobile peut servir de micro ambiant. Le point sur les questions techniques liées à la pratique des écoutes. Ce n'est rien de le dire: la question de savoir comment on peut écouter des téléphones portables vous passionne. Surtout lorsqu'on apprend qu'un mobile peut être transformé en micro ambiant, même s'il est fermé et en veille. L'information a de quoi aviver bien des fantasmes orwelliens! L'article de Philippe Madelin a déclenché une avalanche de réactions irritées. Irritées par le ton "blogueur" de son auteur, alors que celui-ci faisait preuve d'une grande prudence dans les informations rapportées par sa source anonyme. Nous avons donc décidé d'approfondir l'enquête. Commençons par faire le point sur les questions techniques liées à la pratique des écoutes, puis nous reviendrons, dans un second article, sur l'usage de ces écoutes, véritable enjeu pour les libertés publiques. Téléphone ouvert, en communication L'écoute est bien sûr possible. Comment ça marche? A l'ère du numérique, fini le bon vieux branchement avec des pinces crocodiles et un magnétophone. Pour faire simple: une communication de portable passe par des ondes, de différents types (GSM, satellite, Wifi...), qu'il s'agit d'intercepter. La norme la plus répandue est celle du GSM (Global System for Mobile Communications), dite de "seconde génération". En France, elle fait l'objet d'un chiffrement systématique. En clair, l'onde entre la station de base et votre récepteur est cryptée par un algorithme, l'Etat ayant le monopole de l'utilisation des systèmes de cryptage. Deux méthodes sont possibles pour écouter un portable: 1. Lorsqu'une écoute officielle a lieu (quel que soit le cadre, légal par la police ou illégal par les services de renseignements), elle requiert l'aide des opérateurs, qui ont pour obligation de conserver toutes les données de communication pendant deux ans. L'Etat écoute directement les communications en étant « branché » directement par les opérateurs. 2. Seconde méthode: l'écoute mobile. "A l'aide d'un matériel léger, mais sophistiqué, explique Rismarth un riverain spécialiste des questions de sécurité, il est possible de se faire passer pour une station de base, à la place de la vraie station (mettons SFR). C'est compliqué -il faut une antenne, des logiciels spécifiques et un expert-, mais pas impossible. La méthode est utilisée par les services de police, lorsqu'ils veulent écouter un individu dont ils n'ont pas le numéro de portable." Téléphone actif, ouvert en veille Là aussi, l'expert anonyme de Philippe Madelin a raison: l'écoute d'un portable en veille est possible. Exactement par le même chemin qu'emprunte les SMS ou les configurations Internet pour les mobiles. Le message ("ouvre ton micro, c'est un ordre, mais sans déclencher la sonnerie ou allumer l'écran") arrive à la carte SIM qui l'exécute. "Il faut que la carte SIM et le téléphone aient été prévus pour, commente Rismarth. C'est un acte délicat, techniquement parlant, surtout si les manufacturiers ne sont pas dans le coup. Cette information, si elle concernait tous les fabricants du monde, n'aurait pas pu rester confidentielle très longtemps." Cela rejoint le constat d'un autre professionnel du secteur: "Nous savons tous qu'il y a un soft sous Symbian (l'OS des smartphones de Nokia), qui permet effectivement de transformer le téléphone en micro d'ambiance. Mais encore faut-il que ce soft soit installé sur le mobile, et il n'est possible de le faire que si la personne malveillante a pu avoir le téléphone en main quelques instants. Impossible actuellement de le faire en furtif “over the air”." Car il y a bien une seconde méthode pour transformer de nombreux téléphones en espion. Elle consiste à pirater le logiciel du téléphone lui-même. Explications de Rismarth: "Chaque appel de l'utilisateur déclenche un appel vers un autre utilisateur, en simultané. Il faut pour cela piquer le téléphone, le modifier (cela prend trois à quatre minutes dans les cas les plus simples). Attention: un tel acte est pénalement répréhensible." D'ailleurs, les sociétés qui proposent ce genre de kits, comme celle-ci, sont juridiquement basées dans des Etats où elles ne peuvent être contrôlées, comme le Delaware aux Etats-Unis. Téléphone fermé et inactif, mais avec sa batterie en place Là encore, même réponse que précédemment. Malgré les très nombreuses critiques -d'une virulence qui nous a surpris-, il faut se rendre à l'évidence: l'écoute d'un portable éteint, avec sa batterie, est possible, sous certaines conditions. Au passage, plusieurs sources dans les services de renseignements nous ont indiqué que lors de leurs stages de formation, il est chaudement recommandé aux apprentis espions d'enlever la batterie de leur portable pour éviter les écoutes. Pourquoi? Tout simplement, parce que la batterie continue de fournir de l'énergie pour des fonctions essentielles (horloge interne, alarme ou la fameuse carte SIM). Il faudrait par contre "un accord implicite de l'opérateur téléphonique", souligne Rismarth, pour contrôler les APDU (Application Protocol Data Unit, les paquets de données envoyées sur la carte SIM). Autrement dit, l'ordre qui va indiquer à la carte SIM de mettre le micro en marche. "Lorsque l'utilisateur compose son code PIN, alors la clef secrète de cryptage se met en marche. C'est un écueil important, puisque cette clef de cryptage est personnelle et change tout le temps. Portable éteint, il faut donc que tout le monde soit dans la combine, fabricants et opérateurs." Téléphone coupé, batterie retirée Dernier point, sur lequel Philippe Madelin s'est montré réservé, contrairement aux allégations de certains riverains. Rappelons sa phrase: Si vous voulez éviter l’écoute sauvage, précise mon interlocuteur, il faut retirer la batterie de l’appareil. Et même dans ces conditions il y a probablement un moyen de vous suivre à la trace! Probablement... autrement dit, c'est une hypothèse qui n'est pas exclue. Et Philippe parle bien de "suivre à la trace", pas d'écouter. En fait, la contrainte est alors celle de la source d'énergie. Si vous enlevez la batterie de votre portable, l'horloge interne continue de fonctionner. Il y a donc bien d'autres sources d'énergie dans un téléphone. La difficulté est qu'une écoute consomme beaucoup d'énergie. La technologie des puces RFID (Radio Frequency Identification) permet bien de tracer quelqu'un, comme avec le passe Navigo du métro parisien. Mais cela suppose de passer à proximité d'un détecteur. Quant à faire passer de la voix par la RFID, dit notre professionnel anonyme, cela semble "impossible" aujourd'hui. Pour Rismarth, cette hypothèse est irréaliste: "Il n'y a pas de telle technologie dans les téléphones actuels." Dernier point: la géolocalisation. Elle peut être très précise, en fonction de la finesse du maillage des bornes relais. Le principe, bien connu des marins, est celui de la triangulation. Comme l'explique un espion en activité: "A Paris, la précision est grande car vous avez une borne tous les cent mètres. Dans les grandes plaines en Afghanistan, la localisation est beaucoup plus aléatoire." A quoi cela sert-il? Comment est-ce utilisé? Faut-il s'en inquiéter ? Suite au prochain épisode. ► Lire aussi: Même fermé, votre téléphone portable peut être écouté. -
Grèves sur le Transilien dimanche et lundi
Dom Le Trappeur a répondu à edel79 situé dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Sauf que du cadencement ça fait bien 35 ans qu'on en fait voir plus... bon la direction rajoute quelques trains en heures creuses , les samedis et dimanches soit elle en supprime aussi parfois en heure de pointe... mais surtout elle réduit les temps de parcours, elle réduit les temps de crochet (arrivée départ avec changement de bout dans un terminus les roulements rames sont de plus en plus tirés sans que pour autant l'entretien du matos soit amélioré... les roulements conducteurs sont aux taquets de la réglementation etc...etc... et surtout la direction refuse de discuter de ces projets et des revendications des personnels... -
Web du cheminot - Préavis de grève
Dom Le Trappeur a répondu à kerguel situé dans Le site www.cheminots.net
Bon ben moi j'ai plus qu'à poser mes pièges pour voir ce que je vais y attraper... :ph34r: -
Un militant dénonce la publicité : la SNCF contre attaque
Dom Le Trappeur a répondu à michael02 situé dans Brin de causette
Résistance Anti-Pub RAP http://www.antipub.org/ -
CMGA ,cpr ,agence famille ?
Dom Le Trappeur a répondu à guithorinx situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Egalement à voir prendre une mutuelle pour couvrir toute la famille : Pour l'agent CP forfait journalier en cas d'hospitalisation dent et optique médecin libre choix si tu choisis un médecin hors secteur CPR médicaments différence 100% et remboursement CP Pour le conjoint et les enfants : ticket modérateur (différence entre le 100% et le remboursement sécu (de 35% à 75%) médicaments, dents, optiques etc... Pour la mutuelle comme il a été dit plus haut comparer mutuelle d'entreprise de ton épouse, autre mutuelle (mutualité française) mutuelles sncf voir ci-dessous liens : http://www.e-convergence.asso.fr/converge/annu.htm -
CMGA ,cpr ,agence famille ?
Dom Le Trappeur a répondu à guithorinx situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Maintenant on parle de la CPR : Caisse de Prévoyance et de Retraite -
Stéphane Gatignon (Maire PCF de Sevran -tendance Communistes Unitaires): "Le mythique Parti communiste est mort" LeMonde.fr Lors d'un chat sur Le Monde.fr, le maire (PCF) de Sevran, auteur de A ceux que la gauche désespère,(Cherche-Midi), revient sur les enjeux du congrès du Parti communiste,qui s'ouvre jeudi 11 décembre, dans un climat de division. Michel : Quand un parti ne représente plus que 2 % du corps électoral ne peut-on envisager qu'il cherche à se regrouper avec d'autres partis de gauche ? Stéphane Gatignon : Quel est le problème ? Un parti qui a 2 % a-t-il une raison d'être ? Ou n'a-t-il pas le droit de se regrouper en coalition ? Si c'est se regrouper avec d'autres, même un parti à 2 % peut le faire. La question est de savoir pourquoi on se regrouperait avec d'autres. Karim : Pourquoi le Parti communiste ne réussit pas à s'allier avec l'extrême gauche ? Stéphane Gatignon : Qu'est-ce qu'on entend par extrême gauche ? Le rôle et l'histoire du Parti communiste et des communistes est de transformer la société. S'allier à l'extrême gauche uniquement dans un vision de contestation ne règle nullement cette question. Une vision uniquement de "pureté révolutionnaire" nous conduirait tout droit à ce que Lénine définissait dans son ouvrage La maladie infantile du communisme : le gauchisme. Je vous conseille de le relire. Hibou garni : Le PCF n'est-il pas complètement sous perfusion du Parti socialiste ? A-t-il un avenir tout seul ? Stéphane Gatignon : Oui, dans son alliance de type union de la gauche, le Parti communiste est sous perfusion du Parti socialiste. Le nombre d'élus communistes élus grâce au PS est là pour en attester. La question aujourd'hui n'est pas de savoir si c'est une alliance avec le Parti socialiste qu'il faut, mais de savoir à quoi peut servir le Parti communiste, donc de quel projet de société il est porteur. Steven_Latch_1 : Que peut-on attendre concrètement de ce congrès ? Marie-Georges Buffet parlait ce matin de "solutions du XXIe siècle". Or le discours du PCF, les solutions qu'il propose, sont les mêmes depuis des décennies. Qu'en pensez-vous ? Stéphane Gatignon : Toute la discussion du congrès a montré que le parti vivait hors la société. Son texte de résolutions ne part pas des problèmes que nous vivons aujourd'hui : la crise du système libéral, et des problèmes de société qu'elle génère. Concrètement, je n'attends pas grand-chose du congrès, d'autant plus que la direction a décidé d'écarter ceux qui n'étaient pas d'accord avec elle et de passer un accord avec les plus orthodoxes des communistes en France. Si la solution du XXIe siècle est dans une vision passéiste des choses, ce congrès est mal parti. Rosa_Luxemburg : Camarade, tes positions - le parti est foutu - sont connues à l'intérieur du parti, donc es-tu le mieux placé pour répondre à la question "Le PCF a-t-il un avenir ? " Stéphane Gatignon : La crise actuelle nous fait passer, violemment, du XXe siècle au XXIe siècle. Les communistes doivent être acteurs de ce XXIe siècle. Pour cela, ils doivent travailler un nouveau projet qui propose une nouvelle société. Le parti en tant qu'outil n'est pas une fin en soi pour répondre à la question : "socialisme ou barbarie ?" Erka : Etes-vous d'accord avec l'option unitaire des "communistes unitaires", à savoir le rassemblement de la gauche antilibérale ? Que proposez-vous ? Stéphane Gatignon : La question qui nous est posée aujourd'hui est bien plus importante qu'un simple rassemblement de courants ou de partis. La question qui nous est posée aujourd'hui est celle de la société que l'on construit demain. La droite et le Medef ont une vision de société pour l'avenir, la gauche dans sa globalité n'en a pas. Le rôle des communistes est donc de travailler à l'émergence de cette nouvelle société. En résumé, ce qui est plus important aujourd'hui, c'est le projet et non la structure. Biloute2 : Marie-Georges Buffet dit que les opposants internes feraient mieux de lutter à l'intérieur du parti... vous en pensez quoi ? Stéphane Gatignon : Depuis 1920, et même du temps de Hue, ceux qui n'étaient pas d'accord n'avaient pas voix en interne. Aujourd'hui même, l'épuration idéologique menée par la direction montre que le parti est incapable de gérer une démocratie interne. J'entends par "épuration idéologique" le fait que lors des conférences fédérales, ceux qui n'étaient pas d'accord, notamment les communistes unitaires, ont été écartés des instances dans les départements et au niveau national. Plok : Pensez-vous que le PCF devrait renouer avec les principes marxistes ou bien les abandonner définitivement ? Stéphane Gatignon : Pour moi, ce n'est pas une question de renouer ou d'abandonner, mais de penser autrement que de façon dogmatique. J'entends par là l'utilisation du marxisme-léninisme comme catéchisme. C'est la vision stalinienne qui a fait que le marxisme est devenu un dogme. Jackdo : Franchement, n'est pas temps pour le parti communiste de changer de nom ? Stéphane Gatignon : Il ne suffit pas de changer de nom, il faut changer la structure, le mode de fonctionnement, et se mettre à travailler sur le fond. Il est absolument nécessaire aujourd'hui de travailler sur le fond avant de créer la structure. Jindo : Que pensez-vous du parti de Mélenchon ? Stéphane Gatignon : C'est une réponse de la gauche de gouvernement à la question Besancenot. L'alliance PC-PG est là pour prendre des voix au NPA, c'est son utilité pour le Parti socialiste. Pinardier : Le libéralisme social prôné par les jeunes du PCF (adoption par les couples gay, réforme de la législation des drogues, régularisation des clandestins...) n'est-il pas en contradiction avec l'opinion des militants plus âgés et la base ouvrière ? Stéphane Gatignon : Il y a un problème de générations, comme dans toute la société. Les nouvelles questions sociétales peuvent heurter les plus anciens. Il faut débattre de tout ça pour faire avancer l'ensemble des communistes. On en revient là à la question du projet. Yoyo : On a l'impression que le PCF ne se bat plus pour le communisme mais contre le système libéral. A quand le retour aux sources ? Stéphane Gatignon : "Le communisme, qui boira le lait de sa rivière ?" (Maïakovski) Les communistes, avec d'autres, doivent participer à l'émergence d'un nouveau projet de société, doivent donc travailler dans un premier temps à l'analyse de la société dans laquelle nous vivons pour proposer ce projet. Il n'y a qu'ainsi que nous pourrons être "pour" autre chose. La direction du PC nous conduit à l'impasse d'être contre tout. Maigre : En quoi consiste, pour le parti, le travail de fond que vous évoquez ? Stéphane Gatignon : 1) Analyser la société dans laquelle nous vivons. 2) Dans cette analyse, ne pas oublier les affres du socialisme réel. 3) Construire un nouveau projet en ayant un autre rapport au mouvement social que la simple vision de courroie de transmission. Ainsi, politiques, syndicalistes, élus, associatifs, universitaires pourront travailler ensemble à la constitution de ce projet. 4) Cela doit permettre de créer un mouvement en rassemblant autour du projet. Ainsi, nous romprons avec l'immobilisme et pourrons partir à la conquête du pouvoir. Clement_1 : Y a-t-il un parallèle à faire entre le congrès de Reims du PS et la situation du PC ? Qu'arrive-t-il à la gauche ? Stéphane Gatignon : Oui, parce que la gauche est globalement en crise. Là encore, c'est le XXe siècle qui tourne sa page. La social-démocratie est en crise parce qu'elle n'offre plus de perspectives à la société. Le Parti communiste est en crise parce que dans la même situation, avec de surcroît la fin du socialisme réel. Le trotskisme est en crise parce que le stalinisme est mort et que cette mort n'a pas conduit à des nouvelles sociétés "d'un communisme idéal". Toute l'analyse théorique et politique de ces formations est donc en échec. Kalamar31 : Ne devons-nous pas profiter de cet espace politique laissé par le PS sur sa gauche ? Stéphane Gatignon : Oui, mais là encore, l'enjeu est de travailler à l'émergence d'un projet de société. Parce que la place laissée par le PS ne peut être simplement comblée structurellement, elle doit l'être politiquement. BOBODGOCHE : Après les échecs des sociétés communistes (URSS, Chine, Cuba, etc.) pourquoi continuer à vouloir garder le nom "communiste". L'idéal que ce nom représentait à l'origine a été bafoué par tous les crimes d'Etat des pays qui s'en réclamaient. Alors pourquoi conserver ce terme ? Stéphane Gatignon : Ce terme ne recouvre pas que les millions de morts de "Staline" ou de Mao. C'est également une vision de la société, de la mise en commun des choses qui est essentielle pour l'avenir de l'humanité. Europe_Inside : Que pensez-vous de l'incapacité du Parti communiste à atteindre à nouveau le chiffre fatidique des 5 % de l'électorat français ? Stéphane Gatignon : Le mythique Parti communiste est mort. Pour le Parti communiste, être un groupuscule n'est pas dans ses gènes. Le Parti communiste en France, son histoire, sa culture, en font un parti de participation à la gestion, qu'elle soit locale ou nationale. En France, le Parti communiste a toujours géré sa fonction tribunicienne avec sa fonction de gestionnaire. Christophe_1 : Peut-on dire, à suivre les derniers mouvements internes que la tradition stalinienne du centralisme démocratique puisse encore avoir de la crédibilité ? Stéphane Gatignon : Cette tradition est une culture, chez nous. L'enjeu aujourd'hui est de savoir si le parti est capable d'évoluer, de se transformer, bref, de se dépasser. C'est un enjeu central pour la gauche en France, parce que les communistes ont encore un rôle à jouer. Ainsi, je parlais tout à l'heure de projet et de dynamique sociale et collective à créer autour de ce projet. On peut garder l'espoir en voyant ce qui s'est passé en Amérique latine, avec des regroupements politiques autour de projets de société qui ont permis la création de dynamique sociale et collective regroupant des militants politiques (communistes, sociaux-démocrates, trotskistes...), syndicalistes, et surtout des minorités-majorités ethniques (les Indiens) tenues jusqu'alors à l'écart de la société et qui se sont engagées et ont permis les victoires électorales en Bolivie, en Equateur ou au Brésil. C'est pour ça que je garde espoir ! Bernelle_Portard : Ne pensez-vous pas que le parti ait vocation à ne plus vivre que localement et puisse à terme devenir une composante du PS ? Stéphane Gatignon : Aujourd'hui, le Parti communiste joue ce rôle-là. Notre souci, localement, c'est que nous n'avons pas de réponse aux problèmes auxquels tant les élus que les citoyens sont confrontés. Les inégalités de territoire n'ont jamais été aussi importantes ; les problèmes économiques et sociaux de même ; et aucune impulsion n'est donnée au travail sur une question centrale pour l'avenir : la culture commune. Il nous faut donc travailler un projet, organiser la bataille des idées à gauche pour qu'une gauche de transformation sociale émerge et gagne cette bataille des idées. C'est la seule issue aujourd'hui pour battre Sarkozy. Nous ne battrons pas Sarkozy par un simple vote contre ce personnage. Nous battrons Sarkozy par un projet et l'émergence d'une dynamique collective autour de ce projet. C'est pourquoi j'ai proposé que la gauche organise des primaires. Dans ces primaires, toutes les sensibilités et les cultures de gauche pourront s'affronter. Il n'y a que comme ça qu'une gauche de transformation sociale peut battre une vision plus sociale-libérale. Il n'y a que comme ça que nous battrons Sarkozy. Nous devons tout faire pour que cette gauche de transformation sociale devienne hégémonique culturellement et victorieuse politiquement !
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Les voitures corail ne sont pas l'avenir du rail... On se dirige quasiment partout (et pas qu'en France) vers des rames auto-tractées Toutefois les rames à voitures corail existantes ont encore du temps à faire en fonction de leur niveau d'amortissement financier et de leur état... et tant qu'il restera des pièces de rechange disponibles (prises sur le matériel usagé ou accidenté) La preuve : travaux actuellement en gare de Rambouillet pour allonger le quai de la voie 1 pour recevoir les rames corail entièrement à quai ... A noter que les rames corail sont également tributaires des négociations et contrats avec la région Pays de Loire (Le Mans) et pas seulement la région centre. Pour le futur cela dépendra des investissements décidés tant par ces deux régions que par la SNCF et RFF en terme de matériel roulant mais aussi d'infrastructures au sol. Pour l'instant le problème c'est que le matériel existant est insuffisant pour faire face aux besoins dès le moindre incident mais aussi dans la période septembre /décembre qui voit la régularité s'effondrer de 10 à 15 points en raison des conditions climatiques et des effets mécaniques (essieux, moteurs, climatisations, portes, chauffage...et autres informatiques embarquées qui souffrent aussi du froid ...) C'est entre autre pourquoi les rames auto-tractées type TR2N, Z5300 tournent en Unité Simple US au lieu d'être en Unité Multiple UM. Dans les cas extrêmes une rame corail peu être remplacée par un matériel automoteur type TR2N voir Z53OO sûrement plus à cause d'un problème locomotive que voitures corail (suffit d'enlever ou remplacer une voiture, il y a de la réserve )...
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Souriez Vous êtes fichés... Fichier Edvige : le Retour ? Fichiers policiers: un rapport, et puis quoi ? le criminologue Alain Bauer a remis à la ministre de l'Intérieur un rapport contenant 26 propositions pour encadrer les multiples fichiers de la police. Michèle Alliot-Marie se donne un mois pour se prononcer. MARIE PIQUEMAL Libération Opération transparence. Hier, comme prévu, le criminologue Alain Bauer a remis en grande pompe son rapport sur le contrôle des fichiers policiers à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. En prenant soin de convier les journalistes, histoire de ne pas faire d’impair. Car depuis le tollé suscité par le fichier Edvige, la ministre soigne sa com’. «Nous n’avons rien à cacher» répète-t-on place Beauvau. En septembre dernier, Michèle Alliot-Marie a réactivé le groupe de travail chargé «d’examiner les conditions de mise en œuvre des fichiers de police judiciaire et administrative» pour, précise-t-elle dans sa lettre de mission, «renforcer l’acceptabilité des fichiers au sein de la population». Elle l'a répété ce matin, l'objectif est «de faire un effort de pédagogie pour éviter des polémiques inutiles ou reposant sur des inexactitudes.» Ce matin, en remettant son rapport, Alain Bauer a souligné avoir mis la main sur deux ou trois fichiers oubliés, et sans base juridique. «Ils s’agit, à vrai dire, de sous-fichiers tombés en désuétude et qui devraient être supprimés.» Exemple: le fichier de la Batellerie chargé d’assurer le suivi des bateaux affectés au transport fluvial de marchandises. Outre la description de tous les fichiers existants, le rapport présente 26 propositions. Et aucune de franchement révolutionnaire. D’abord, parce que ces recommandations sont le résultat d’un consensus entre des membres de la commission de milieux très différents: des associations (la Halde, SOS racisme...), des représentants de l’administration (police, gendarmerie, magistrature) mais aussi des syndicats. Ensuite, parce qu’il ne s’agit là que de recommandations et que rien n’indique que la ministre en tiendra compte. Elle a d’ailleurs précisé ce matin, qu’elle se prononcerait sur ce sujet dans un mois. Les principales propositions A la lecture des 150 pages du rapport, en ligne sur le site du Ministère, certaines propositions de la Commission Bauer semblent relever du bon sens. Au point où l’on s’étonne qu’elles ne soient pas déjà en vigueur. Que penser par exemple de ces recommandations relevant du contrôle de l’utilisation des fichiers ? «En cas de mutation, de changement d’affectation ou de départ à la retraite, les droits d’accès de la personne (le fonctionnaire habilité à consulter les fichiers, ndlr) devront être automatiquement revus ou supprimés» (proposition n°9). Autre recommandation: garantir (enfin) le droit d’information des personnes acquittées qui restent fichées. «Aujourd’hui, il faut le savoir, le procureur peut prescrire leur maintien dans les fichiers. Nous demandons que les personnes intéressées soient averties de cette décision. Car pour le moment, ce droit à l’information, qui nous semble essentiel, n’est pas garanti» précise Alain Bauer, qui voit dans cette proposition «un préalable à un possible recours». Le groupe propose aussi un contrôle renforcé des mineurs fichés tous les deux ans et à leur majorité. «Quel que soit l’âge retenu pour collecter des informations, il nous semble important de renforcer les garanties pour les plus jeunes» justifie Alain Bauer. On notera aussi, comme prévu, un «meilleur encadrement» des fichiers classés secret défense, qui échappent à tout contrôle, y compris de la CNIL. L'idée serait de créer une sorte de commission indépendante, présidée par un magistrat habilité à consulter ces bases de données afin d’éviter les abus. Reste pour finir des sujets «qui ont suscité d’importants débats mais qui n’ont pas abouti à un consensus ». Comme les critères utilisés pour décrire les personnes recherchées en matière criminelle. A défaut de position commune, la classification existante, basée sur «des types», sera maintenue. On continuera donc à parler de type «méditerranéen, caucasien, africain/antillais, métis et autres, maghrébin, moyen-oriental, asiatique, indo-pakistanais, latino-américain, polynésien, mélanésien». La qualification «Gitan» devrait, en revanche, être abandonnée. D'ailleurs, sur ce point, SOS racisme qui fait partie du groupe Bauer, regrette «le maintien des catégories ethno-raciales (...) d'un autre âge» tandis que pour la Licra «cette typologie est une déviance inquiétante en ce qui concerne le respect des libertés publiques».
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Réaction FGRCF sur son site... Elections au CA de la Caisse de Prévoyance et de Retraite : Forte participation (71,5 %). Bonne résistance de la FGRCF (29,2 %) qui conserve 1 siège derrière la CGT (38,5 %. 1 siège) et loin devant tous les autres syndicats (de 7,5 à 2,5 %). Notons que c'est la première fois que les retraités élisaient leurs représentants au CA de la CPR Auparavant les deux représentants FGRCF étaient désignés par l'Etat sur décret... Quand aux origines de la FGRCF, ce sont d'anciens dirigeants des Chemins de Fer qui l'ont créés pour s'opposer à la force que représentait la CGT de l'épôque...
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Sabotages caténaires............
Dom Le Trappeur a répondu à antoine situé dans Actualité ferroviaire générale
Aux sources de l’affaire Tarnac Enquête . Un voyage de Julien C. et Yldune L. à New York au cœur du dossier. GAËL COGNÉ ET GUILLAUME DASQUIÉ Libération Des documents versés à l’enquête préliminaire menée par la section antiterroriste du parquet de Paris sur le groupe Tarnac, et dont Libération a pris connaissance, éclairent les conditions dans lesquelles ce dossier judiciaire a été ouvert. Il prend son origine dans un courrier de deux pages daté du 11 avril et adressé au procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, par la sous-direction antiterroriste de la direction centrale de la police judiciaire du ministère de l’Intérieur. Dans cette lettre, dont le cabinet du ministre de l’Intérieur a reçu copie, les policiers demandent l’ouverture d’une enquête préliminaire, en écrivant dès le premier paragraphe et au conditionnel : «Il existerait sur le territoire national une structure clandestine anarcho-autonome entretenant des relations conspiratives avec des militants implantés à l’étranger et projetant de commettre des actions violentes.» Ils ne citent que deux personnes susceptibles d’animer cette cellule, Julien C. et Yldune L. Débats. A l’appui de leurs suspicions, ils rapportent une information émanant d’Ottawa relative à un déplacement irrégulier de ces deux Français à la frontière entre le Canada et les Etats-Unis le 31 janvier. Le courrier indique qu’ils l’ont franchi «clandestinement à pied». Des déclarations officielles, peu après le placement en garde à vue du groupe de Tarnac, laissaient entendre que le FBI avait alerté ses homologues français sur cet épisode. Les détails, rapportés ici au procureur, semblent d’une facture plus banale. Les éléments de la sous-direction antiterroriste proviennent d’échanges administratifs entre la gendarmerie royale du Canada et la Direction centrale des renseignements généraux à Paris, puis réinterprétés par des fonctionnaires en charge de l’antiterrorisme. Plus loin, le courrier met ainsi en relation l’explosion d’une grenade contre un centre de recrutement de l’armée dans le quartier de Time Square à New York, le 6 mars, et la participation de Julien et Yldune à des réunions entre le 10 et le 15 janvier, à New York. Il s’agirait de débats organisés par des mouvements anarchistes, dont certains sont connus pour leur antimilitarisme forcené. Sac à dos. Interrogé par Libération le 27 novembre, le père d’Yldune se souvenait des impressions de sa fille. «Elle m’a raconté qu’il y avait des réunions. C’était pas drôle, c’est pas une fan d’anglais. Elle a préféré visiter les musées.» Pour établir un lien de causalité entre les deux événements (la grenade contre le centre de recrutement de l’armée et ces réunions), les policiers notent que leurs collègues canadiens ont trouvé un sac à dos appartenant à Julien et Yldune. Avec, à l’intérieur, selon eux, des «écrits subversifs en langue anglaise» et surtout des «photographies de Time Square». Dans leur lettre, les policiers écrivent qu’il s’agit de clichés de ce site, l’un des plus touristiques de New York, et non pas de clichés du centre de recrutement de l’armée aménagé dans ce même quartier. Contactés par Libération pour réagir à ces découvertes, les avocats des membres du groupe de Tarnac ont «refusé de commenter des données figurant dans le dossier d’instruction». -
A l’Elysée, la peur du dérapage L’entourage du Président surveille de près les conflits, surtout chez les lycéens. ANTOINE GUIRAL Libération La crise n’en est qu’à ses prémices. Nicolas Sarkozy ne cesse de le répéter à tous ses interlocuteurs, expliquant que le pic en matière de dégâts sociaux (chômage de masse, plans sociaux) est pour 2009. S’attend-il pour autant à des lendemains violents ? A l’affût. Il y a trois semaines, il a pris connaissance d’une note évoquant ce sujet. Ce que son conseiller pour la communication, Franck Louvrier dément, mais que confirme l’auteur du texte. Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, qui a fait toute sa carrière dans la police, est à l’affût de tout ce qui peut remonter chaque jour des services de renseignement sur le durcissement des conflits. Mais aujourd’hui, c’est davantage du côté des défilés des lycéens ponctués d’incidents violents que l’Elysée regarde. Mal encadrées, suspectées par le pouvoir d’être instrumentalisées par des «éléments ou des organisations gauchistes», comme l’expliquait hier à Libération Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy, ces manifestations peuvent à tout moment déraper. En France, comme ce fut le cas en Grèce, la moindre victime pourrait mettre le feu aux poudres. «On a connu en France ce qui se passe en Grèce avec les émeutes en banlieue de l’hiver 2005. Aujourd’hui nous ne sommes pas du tout dans cette situation», note un autre conseiller du chef de l’Etat qui était au ministère de l’Intérieur avec Nicolas Sarkozy. Le même ne croit pas non plus que des mouvements sociaux liés à la crise puissent «s’agréger avec les revendications lycéennes». Cyclone. A l’Elysée, la théorie en cours veut que c’est à l’issue de la période de crise que la situation sociale risque de se tendre. «Lorsque l’on est dans l’œil du cyclone de la crise et qu’il n’y a rien à distribuer, les tensions ne s’expriment pas de manière brutale», veut croire un conseiller. Une théorie qui a d’abord le mérite d’être rassurante. Mais Raymond Soubie précise que «la météorologie sociale est une science très imprécise. Tous les conflits et les troubles les plus forts que nous ayons connus ces dix dernières années étaient imprévus». C’est bien ce qui ennuie Sarkozy. Dans son plan de relance annoncé la semaine dernière, il a pris soin de «lâcher» une prime de 200 euros aux 3,8 millions de travailleurs pauvres et allocataires du RMI. On est jamais trop prudent.