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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Une vallée canadienne souhaite être privée de téléphone portable Reuters - Samedi 21 juillet, 09h36VANCOUVER, Canada (Reuters) - Les autorités d'une zone rurale de Colombie britannique espèrent, en bannissant les relais de téléphonie mobile, attirer de nombreux visiteurs en quête de calme. "Le fait que nous n'ayons pas de service de téléphonie mobile signifie que nous pouvons profiter de la vie sans le bruit incessant des sonneries suivi immédiatement par une conversation à voix haute", a déclaré vendredi Bill Roberts, de la Commission de développement économique de la vallée de Slocan. Un groupe d'habitants de cette vallée du sud-est de la Colombie britannique, au Canada, a demandé à l'entreprise Telus de ne pas construire le relais de téléphonie mobile qui était prévu à New Denver, une ancienne ville minière qui compte aujourd'hui environ 600 habitants. Si Telus décide de ne pas édifier ce relais, le groupe de développement local compte promouvoir le label "sans portable" de la vallée pour encourager le tourisme, a fait savoir Roberts. Il affirme que loin d'être hostile à la technologie moderne, la vallée est en train de construire un système qui permettra aux habitants d'avoir accès à l'internet à haut débit en wifi. Roberts possède lui-même un portable qu'il utilise quand il se déplace. "Je suis assez heureux qu'il ne fonctionne pas à New Denver", a-t-il dit. "J'ai été enchaîné à un téléphone portable."
  2. A ma connaissance : ZERO D'ailleurs il est significatif que dans le texte de loi voté par la droite au sénat, il n'y ait "aucune notification (déclenchement) de négociations à l'initiative de l'employeur" (sauf erreur de ma part)
  3. Je t'avais prévenu : on met le fer à repasser autour du cou uniquement si il est froid (et on le débranche avant de préférence...) Allez un peu de pommade... okok
  4. Poursuivie pour avoir laissé une trace de rouge à lèvres sur une toile blanche de Twombly AFP - Samedi 21 juillet, 09h49AVIGNON (AFP) - Une jeune femme est poursuivie pour avoir embrassé une toile du peintre américain Cy Twombly exposée à la collection Lambert à Avignon, y imprimant la trace de ses lèvres fardées, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. La toile sans titre de trois mètres sur deux, d'une blancheur immaculée exceptée désormais la trace de rouge à lèvres, est évaluée à deux millions d'euros. Elle appartient à la fondation Lambert qui consacre une exposition intitulée "Blooming" à Cy Twombly du 10 juillet au 30 septembre. Jeudi, la femme, âgée de 30 ans et habitant Martigues (Bouches-du-Rhône), s'est rendue à Avignon avec un ami pour voir l'exposition de l'artiste américain qu'elle admire, a-t-elle confié à un correspondant de l'AFP. Lors de la visite, émue par ce qu'elle venait de contempler, elle est tombée en arrêt devant la toile blanche, s'en est approchée au plus près pour poser les bras écartés dans sa robe écarlate pour son ami. C'est à ce moment-là qu'elle y a déposé un baiser. "Je me suis reculée. J'ai trouvé le tableau encore plus beau", a dit la jeune femme, elle-même artiste peintre. "L'artiste a laissé ce blanc pour moi", a-t-elle ajouté. Le personnel de la collection Lambert, qui se dit sous le choc, en a jugé autrement, appelant la police qui a interpellé la jeune femme alors qu'elle quittait l'exposition. Elle a été placée en garde à vue jusqu'à vendredi midi et a été convoquée devant le tribunal correctionnel d'Avignon le 16 août pour être jugée pour dégradation d'oeuvre d'art.
  5. question subsidiaire l'accord "dialogue social" à la SNCF (2004/2005) a-t-il réellement amélioré le dialogue (ou malaise, mal-être) social à la sncf tant sur le fond que sur la forme ?
  6. Petit résumé La ou les OS doivent notifier par écrit à l'employeur les motifs pour lesquels ils envisagent un éventuel dépot de préavis l'employeur doit convoquer les signataires de la note dans les trois jours Il doit y avoir "négociation" : un délai de 8 jours maxi est prévu il doit y avoir un relevé de conclusion avec la position de l'employeur et de la ou les OS (points d'accord et de désaccord) le relevé de conclusion est diffusé aux salariés si désaccord la ou les OS peuvent déposer un préavis de grève dans les délais prévus actuellement au code du travail (5 jours francs entre le dépôt et le début éventuel de la grève) Il devrait donc y avoir nouvelle négociation entre enployeur et OS dans le cadre du préavis mais quand (+ ou - de 48 heures avant la fin du préavis...) 48 heures avant le début envisgé de la grève , chaque salarié doit informé l'employeur de son intention d'y participer... (quelle est la définition du mot intention ? si tous les salariés déclarent leur intention de participer, le salarié a-t-il la possibilité de dire "je sais pas ... ni oui ni non ...peut être, ... pas sûr...) Début de la grève (éventualité... car les signataires du préavis ne sont pas obligés d'appeler à la grève, ils peuvent suspendre ou lever le préavis, et relancer une notification...case départ?) les OS et l'employeur peuvent désigner un médiateur (pourquoi seulement à ce moment là, pourquoi pas au moment du dépôt du préavis soit 6 jours avant ? Au bout de 8 jours de grève : le médiateur, l'employeur ou la /les OS peuvent demander un vote à bulletin secret des salariés concernés par le préavis mais le droit de grève reste garanti... Quelle usine à gaz... A quel moment avec un tel système est-il possible de parler calmement et sérieusement du fond des sujets (projets de l'employeurs, revendications des salariés) sans aller à l'affrontement, chacun risquant de camper sur ses positions ?
  7. Pour la postérité : le texte complet voté par la majorité de droite au sénat J'ai mis en couleurs les aspects les plus spécifique de ce texte : dialogue social préavis de grève 48h vote après 8 jours de grève médiateur ainsi que la référence au texte sur l'accord dialogue social à la SNCF... ********************************************************************* PROJET DE LOI adopté le 19 juillet 2007 N° 112 SÉNAT SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2006-2007 ATTENTION DOCUMENT PROVISOIRE Seule l’impression définitive a valeur de texte authentique PROJET DE LOI adopté par le sénat après déclaration d’urgence sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs. Le Sénat a adopté, en première lecture après déclaration d’urgence, le projet de loi, dont la teneur suit : Voir les numéros : Sénat : 363 et 385 (2006-2007). TITRE IER CHAMP D'APPLICATION Article 1er La présente loi est applicable aux services publics de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique. Ces services sont essentiels à la population car ils permettent la mise en œuvre des principes constitutionnels suivants : – la liberté d'aller et venir ; – la liberté d'accès aux services publics, notamment sanitaires, sociaux et d'enseignement ; – la liberté du travail ; – la liberté du commerce et de l'industrie. Pour l'application de la présente loi, on entend par : 1° « Entreprise de transport » : toute entreprise ou toute régie, chargée d'une mission de service public de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique ; 2° « Autorité organisatrice de transport » : toute collectivité publique, groupement de collectivités ou établissement public compétent, directement ou par délégation, pour l'institution et l'organisation d'un service public de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique. TITRE II DIALOGUE SOCIAL ET PRÉVENTION DES CONFLITS DANS LES ENTREPRISES DE TRANSPORT Article 2 I. – Dans les entreprises de transport mentionnées à l'article 1er, l'employeur et les organisations syndicales représentatives engagent des négociations en vue de la signature, avant le 1er janvier 2008, d'un accord-cadre organisant une procédure de prévention des conflits et tendant à développer le dialogue social. Dans ces entreprises, le dépôt d'un préavis de grève ne peut intervenir qu'après une négociation préalable entre l'employeur et les organisations syndicales représentatives qui envisagent de déposer le préavis, dans les conditions prévues par l'accord-cadre. Des négociations sont également engagées au niveau de la branche en vue de la signature, avant le 1er janvier 2008, d'un accord organisant une procédure de prévention des conflits et tendant à développer le dialogue social. Les accords de branche qui prévoient des règles d'organisation ou de déroulement de la négociation préalable mentionnée au premier alinéa s'appliquent dans les entreprises de transport où aucun accord-cadre n'a pu être signé. L'accord-cadre régulièrement négocié s'applique, dès sa signature, en lieu et place de l'accord de branche. Un décret en Conseil d'État fixe les règles d'organisation et de déroulement de la négociation préalable mentionnée au premier alinéa dans les entreprises de transport où, à la date du 1er janvier 2008, aucun accord-cadre n'a pu être signé et aucun accord de branche ne s'applique. Les règles d'organisation et de déroulement ainsi prévues respectent les conditions posées au II. L'accord de branche ou l'accord-cadre régulièrement négocié après cette date s'applique, dès sa signature, en lieu et place de ce décret. II. – L'accord-cadre prévu au premier alinéa du I détermine notamment : 1° Les conditions dans lesquelles une organisation syndicale représentative procède à la notification à l'employeur des motifs pour lesquels elle envisage de déposer le préavis de grève prévu à l'article L. 521-3 du code du travail ; 2° Le délai dans lequel, à compter de cette notification, l'employeur est tenu de réunir les organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification. Ce délai ne peut dépasser trois jours ; 3° La durée dont l'employeur et les organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification disposent pour conduire la négociation préalable mentionnée au I. Cette durée ne peut excéder huit jours à compter de cette notification ; 4° Les informations qui doivent être transmises par l'employeur aux organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification en vue de favoriser la réussite du processus de négociation, ainsi que le délai dans lequel ces informations doivent être fournies ; 5° Les conditions dans lesquelles la négociation préalable entre les organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification et l'employeur se déroule ; 6° Les modalités d'élaboration du relevé de conclusions de la négociation préalable, ainsi que les informations qui doivent y figurer ; 7° Les conditions dans lesquelles les salariés sont informés des motifs du conflit, de la position de l'employeur, de la position des organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification, ainsi que les conditions dans lesquelles ils reçoivent communication du relevé de conclusions de la négociation préalable. III. – Les accords-cadres signés les 30 mai 1996 et 23 octobre 2001 à la Régie autonome des transports parisiens et le 28 octobre 2004 à la Société nationale des chemins de fer français, ainsi que les accords relatifs à la prévention des conflits conclus dans les entreprises de transport avant le 1er juillet 2007 demeurent applicables jusqu'à la conclusion de nouveaux accords qui seront soumis aux dispositions du présent article et, au plus tard, jusqu'au 1er janvier 2009. Article 3 Lorsqu'un préavis a été déposé dans les conditions prévues à l'article L. 521-3 du code du travail par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives, un nouveau préavis ne peut être déposé par la ou les mêmes organisations et pour les mêmes motifs avant l'échéance du préavis en cours et avant que la procédure prévue à l'article 2 n'ait été mise en œuvre. TITRE III ORGANISATION DE LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC EN CAS DE PERTURBATION PRÉVISIBLE DU TRAFIC OU DE GRÈVE Article 4 I. – Après consultation des représentants des usagers et dès lors qu'existent une ou plusieurs structures représentatives, l'autorité organisatrice de transport définit les dessertes à assurer qui concernent en priorité les déplacements quotidiens de la population en cas de perturbation prévisible du trafic. Sont réputées prévisibles les perturbations qui résultent : – de grèves ; – d'incidents techniques, dès lors qu'un délai de trente-six heures s'est écoulé depuis leur survenance ; – d'aléas climatiques, dès lors qu'un délai de trente-six heures s'est écoulé depuis le déclenchement d'une alerte météorologique ; – de tout événement dont l'existence a été portée à la connaissance de l'entreprise de transport par le représentant de l'État, l'autorité organisatrice ou le gestionnaire de l'infrastructure depuis trente-six heures. Pour assurer les dessertes prioritaires, l'autorité organisatrice de transport détermine différents niveaux de service en fonction de l'importance de la perturbation. Pour chaque niveau de service, elle fixe les fréquences et les plages horaires. Le niveau minimal de service doit permettre d'éviter que soit portée une atteinte disproportionnée à la liberté d'aller et venir, à la liberté d'accès aux services publics, à la liberté du travail, à la liberté du commerce et de l'industrie et à l'organisation des transports scolaires. Il correspond à la couverture des besoins essentiels de la population. Il doit également garantir l'accès au service public de l'enseignement les jours d'examens nationaux. Les priorités de desserte et les différents niveaux de service sont rendus publics. II. – L'entreprise de transport élabore : – un plan de transport adapté aux priorités de desserte et aux niveaux de service définis par l'autorité organisatrice, qui précise pour chaque niveau de service les plages horaires et les fréquences à assurer ; – un plan d'information des usagers conforme aux dispositions de l'article 7 de la présente loi. Après consultation des institutions représentatives du personnel, elle soumet ces plans à l'approbation de l'autorité organisatrice. III. – Les plans visés au II sont intégrés aux conventions d'exploitation conclues par les autorités organisatrices de transport avec les entreprises de transport. Les conventions en cours sont modifiées en ce sens avant le 1er janvier 2008. IV. – Le représentant de l'État est tenu informé par l'autorité organisatrice de transport de la définition des dessertes prioritaires et des niveaux de service attendus, ainsi que de l'élaboration des plans visés au II et de leur intégration aux conventions d'exploitation. En cas de carence de l'autorité organisatrice, et après une mise en demeure, le représentant de l'État arrête les priorités de desserte ou approuve les plans visés au II. Article 5 I. – Dans les entreprises de transport, l'employeur et les organisations syndicales représentatives engagent des négociations en vue de la signature, avant le 1er janvier 2008, d'un accord collectif de prévisibilité du service applicable en cas de perturbation prévisible du trafic ou de grève. L'accord collectif de prévisibilité du service recense, par métier, fonction et niveau de compétence ou de qualification, les catégories d'agents et leurs effectifs, ainsi que les moyens matériels, indispensables à l'exécution, conformément aux règles de sécurité en vigueur, de chacun des niveaux de service prévus dans le plan de transport adapté. Il fixe les conditions dans lesquelles, en cas de perturbation prévisible, l'organisation du travail est révisée et les personnels disponibles réaffectés afin de permettre la mise en œuvre du plan de transport adapté. En cas de grève, les personnels disponibles sont les personnels non grévistes. À défaut d'accord, un plan de prévisibilité est défini par l'entreprise. L'accord ou le plan est notifié au représentant de l'État et à l'autorité organisatrice de transport. II. – En cas de grève, les salariés relevant des catégories d'agents mentionnées au I informent, au plus tard quarante-huit heures avant l'heure mentionnée dans le préavis pour le début de la grève, le chef d'entreprise ou la personne désignée par lui de leur intention d'y participer. Les informations issues de ces déclarations individuelles ne peuvent être utilisées que pour l'organisation du service durant la grève. Elles sont couvertes par le secret professionnel. Leur utilisation à d'autres fins ou leur communication à toute personne autre que celles désignées par le chef d'entreprise comme étant chargées de l'organisation du service est passible des peines prévues à l'article 226-13 du code pénal. Est passible d'une sanction disciplinaire le salarié qui n'a pas informé son employeur de son intention de participer à la grève dans les conditions prévues au premier alinéa du présent II. Article 6 I. – Dès le début de la grève, les parties au conflit peuvent décider de désigner un médiateur, choisi d'un commun accord, aux fins de favoriser le règlement amiable de leurs différends. Le médiateur dispose, pour exercer sa mission, des pouvoirs mentionnés à l'article L. 524-2 du code du travail. Il veille à la loyauté et à la sincérité de la consultation éventuellement organisée en application du II du présent article. II. – Au-delà de huit jours de grève, l'employeur, une organisation syndicale représentative ou le médiateur éventuellement désigné par les parties peut décider l'organisation par l'entreprise d'une consultation sur la poursuite de la grève, ouverte aux salariés concernés par les motifs mentionnés dans le préavis. Les conditions du vote sont définies, par l'entreprise, dans les vingt-quatre heures qui suivent la décision d'organiser la consultation. L'entreprise en informe l'inspecteur du travail. La consultation est assurée dans des conditions garantissant le secret du vote. Son résultat n'affecte pas l'exercice du droit de grève. Article 7 En cas de perturbation du trafic, tout usager a le droit de disposer d'une information précise et fiable sur le service assuré. Le plan d'information des usagers visé à l'article 4 doit permettre le plein exercice de ce droit. En cas de perturbation prévisible, l'information aux usagers doit être délivrée au plus tard vingt-quatre heures avant le début de la perturbation. L'entreprise informe immédiatement l'autorité organisatrice de toute perturbation ou risque de perturbation. Article 7 bis (nouveau) L'entreprise de transport établit et communique à l'autorité organisatrice un bilan détaillé annuel de l'exécution du plan de transport adapté et du plan d'information des usagers, permettant d'apprécier leur conformité avec les moyens en personnel non gréviste ou disponible. Article 8 En cas de défaut d'exécution dans la mise en œuvre du plan de transport adapté ou du plan d'information des usagers prévus à l'article 4, l'autorité organisatrice de transport impose à l'entreprise de transport, quand celle-ci est directement responsable du défaut d'exécution, un remboursement total des titres de transport aux usagers en fonction de la durée d'inexécution de ces plans. L'autorité organisatrice de transport détermine par convention avec l'entreprise de transport les modalités pratiques de ce remboursement selon les catégories d'usagers. L'usager qui n'a pu utiliser le moyen de transport pour lequel il a contracté un abonnement ou acheté un billet a droit à la prolongation de la validité de cet abonnement pour une durée équivalente à la période d'utilisation dont il a été privé, ou à l'échange ou au remboursement du billet non utilisé. Le remboursement est effectué par l'autorité ou l'entreprise qui lui a délivré l'abonnement ou le billet dont il est le possesseur. Lorsque des pénalités pour non-réalisation du plan de transport adapté sont par ailleurs prévues, l'autorité organisatrice de transport peut décider de les affecter au financement du remboursement des usagers. Article 9 L'article L. 521-6 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Les versements effectués par les entreprises aux salariés, visant à compenser directement ou indirectement la retenue du traitement ou du salaire prévue au premier alinéa, sont réputés sans cause. » Article 10 (nouveau) Avant le 1er octobre 2008, un rapport d'évaluation sur l'application de la présente loi est adressé par le Gouvernement au Parlement. Ce rapport présente notamment le bilan : – des accords-cadres et accords de branche signés avant le 1er janvier 2008 ; – des procédures de dialogue social mises en œuvre et de leur impact au regard de l'objectif de prévention des conflits ; – des actions de substitution du représentant de l'État éventuellement intervenues en application de l'article 4 ; – des plans de transport adapté et des plans d'information des usagers élaborés par les entreprises de transport ; – des accords collectifs de prévisibilité mis en place par ces entreprises ; – du remboursement des titres de transport aux usagers, tel que prévu à l'article 8. Au vu de ce bilan, le rapport examine l'opportunité d'étendre le dispositif de la présente loi aux autres modes de transport public de voyageurs. Article 11 (nouveau) Les autorités organisatrices des transports doivent incorporer dans les contrats qu'elles passent avec les opérateurs des critères de qualité de services (sociaux et environnementaux), afin d'élever la fiabilité et la prévisibilité des services et par conséquent permettre une meilleure continuité du service public. Délibéré en séance publique, à Paris, le 19 juillet 2007. Le Président, Signé : Christian PONCELET
  8. Tu me déçois Vinces. J'essaie d'avoir une vue lucide de la situation et un sens critique réel. Je constate que tu fais porter la responsabilité sur les cheminots et leurs syndicats. A aucun moment cela veut dire que je les exonère de leur part de responsabilité. C'est TON propos que je critique. D'ailleurs si je te rappelle l'existence de la direction et du pouvoir c'est parce que tu n'y fais pas référence. Pourtant ils existent bien et j'ai précisé qu'ils soient de droite et de gauche... Quand aux syndicats, mon seul propos un peu plus haut prouve que je suis critique à leur égard et que je souhaite une évolution réelle et urgente de leur fonctionnement et de leur positionnement. mais je sais où je me place dans les rapports de production économique : je suis un salarié et je vis de mon salaire, et pour gagner mon salaire je suis obligé de bosser. A partir de là je dois défendre mes intérêts (salaires, conditions de travail, protection sociale, retraite...) et je pense que cela passe par un rapport de force collectif à créer d'où mon souhait qu'il n'y ait qu'une seule organisation syndicale puissante. Maintenant que les conditions ne soit pas actuellement réunies c'est une évidence !
  9. Et oui les entreprises privées ferroviaires sont concernées aussi ainsi que celles du transport routier terrestre en attendant que celles du reste des transports le soient puis toutes les entreprises de France et de Navarre... Mais au fait es tu concerné ? Tu envisages de faire grève prochainement ?
  10. La Fonction Publique est constitué de trois domaines : - la fonction publique d'état environ 2,5 millions de salariés dont 1 millions d'enseignants, l'armée, la police, les personnels des DDE, des ministères - la fonction publique territoriale 1,5 millions de salariés : régions, départements, communes et assimilés - La fonction publique hospitalière 1 millions de salariés soit 5 millions de salariés soit 20% des salariés français ( 25 millions) (source : Le Monde d'il y a juste quelques jours) Les cheminots ne font pas partis de la fonction publique. Ils sont salariés d'une Entreprise Publique Industrielle et Commerciale EPIC qui s'appellent la SNCF. dont l'actionnaire principal est l'Etat comme EDF, la RATP etc... Ils bénéficient d'un statut (convention collective) particulier qui n'a rien à voir avec celui de la fonction public.
  11. Et c'est pourtant cette même SNCF qui depuis 1970 nous assure qu'il n'était pas possible de faire de fret dans Paris intra-muros, que le fret ferroviaire n'avait aucun avenir...
  12. J'adore tes réponses : toujours à côté de la plaque mais toujours un coup de louche supplémentaire pour faire supporter aux cheminots et aux organisations syndicales la responsabilité pleine et entière de la situation actuelle. Pas un mot sur les responsabilités de la direction et des pouvoirs successifs (y compris ceux de gauche avec ou sans ministre communiste) Concernant les grèves dites de 24 heures : en faire effectivement la liste démontrerait qu'en fait il n'y en a pas tant que ça et qu'il y en a même de moins en moins d'année en année. En témoigne aussi les propres statistiques de la direction sur le nombre de préavis, de préavis de grève effectivement suivis d'un arrêt de travail, de la participation aux conflits, du nombre de jours d'arrêts par agent etc... Pour ma part j'aimerai une réelle amélioration du dialogue sociale dans l'entreprise. J'ai déjà beaucoup écrit à ce sujet sur le forum pour donner ma vision des choses (une seule organisation syndicale sur la base d'un nouveau mode de fonctionnement interne, un taux de syndicalisation plus élevé, une culture de la négociation basée sur les revendications élaborées par les cheminots, des propositions économiques et sociales cohérentes, des modes d'actions nouveaux...) Concernant le projet de loi actuellement soumis devant les parlementaires: chacun est à même de constater qu'il y a trois points essentiels : - le dialogue social : le texte est complètement creux à ce sujet alors même qu'il existe au moins à la sncf un accord signé en 2004/2005 -y compris par la CGT...- sur le dialogue social. - le droit de grève : le texte impose des mesures plus dures, plus limitatives (dépôt du préavis, déclaration 48h avant le début du conflit du choix de l'agent, vote à bulletin secret au bout de 8 jours de grève...)... Mais comme la nature a horreur du vide, chacun s'adaptera à cette situation comme les cheminots et leurs organisations se sont adaptés à la mise en oeuvre du préavis de grève en 1963... En 40 ans même la justice a donné raison aux salariés et aux syndicats sur le droit de grève face aux lectures restrictives des directions et du pouvoir... Et quand les salariés sont décidés à ne pas se laisser faire, ils n'ont que faire d'un préavis... - le service minimum de transport un jour de grève : là encore le texte est creux et il renvoie aux autorités organisatrices des transports les décisions sur les priorités. On le voit donc, il s'agit d'un texte avant tout idéologique. La droite depuis très longtemps (y compris en 1986 et 1995) mène cette bataille idéologique : il faut supprimer toute forme de résistance à ses stratégies économiques et sociales. Mais où est la volonté réelle - du pouvoir, de la droite, du patronat, de la direction sncf - d'ouverture, de dialogue sur les domaines économiques et sociaux, la stratégie d'entreprise, l'emploi, les salaires, le droit du travail, les droits sociaux ? Quand à nos "clients" voyageurs ou marchandises, y compris maintenant les autres opérateurs ferroviaires -Faut bien que dans mes postes d'aiguillages, je leur trace l'itinéraire pour les faire passer...), ce qu'ils subissent avant tout ce sont des incidents dont les causes à 98% ressortent de problèmes matériel (locomotives en panne, incidents ferroviaires...) et infrastructures (sigaux, aiguillages, voies, caténaires, pannes informatiques dans les postes...), manque de personnel en particulier pour assurer les trains (conducteurs, agents de trains, agents de manoeuvre, désorganisation du service dans les ateliers du matériel...), d'éléments extérieurs (conditions climatiques, accidents PN, accidents de personnes, suicides, signaux d'alarmes, alerte aux colis piégés...) Les suppressions et retards de trains dus à des mouvements de grèves représentent 2% des causes d'incidents... Mais je le répète, les français sont aujourd'hui soumis à un bombardement idéologique sans précédent mené par la droite, le patronat, le pouvoir mais aussi par une partie de la gauche (la campagne électorale a été significative à ce sujet) , campagne relayée par des médias puissants et la rumeur permanente, insidieuse faite de fausses informations mais aussi de peurs quasi ancestrales présentées sous une couche de vernis moderne à laquelle tu participes sur ce forum mon Cher Vinces sans à priori trop te poser de question, les oreilles dans le sens du vent et le petit doigt sur la couture du pantalon...
  13. Vinces : va falloir que tu nous dresses la liste "des grèves répétitives" depuis disons le début des années 1990... (juste 17 années de recherches...) avec les OS concernées... Eventuellement tu mettras le motif revendicatif... Eventuellement également tu mettras les statistiques régularité et incident et leurs causes.
  14. Encore un truc à déclencher un futur conflit social.... nonmais
  15. Le contrat film vidéo 9 minutes http://leweb2zero.tv/video/terpacific_33464974c1579ef sur Karl Zéro 2 web-tv
  16. Bravo à toi ! Envoie donc ton témoignage à l'AFP , au Parisien ou France soir... En fait plutôt à Libé ou l'Huma ...
  17. PARIS (Reuters) - Le trafic SNCF est revenu à la normale sur le réseau ferré de l'ouest de la France après les perturbations de la nuit dues aux orages, a-t-on appris auprès de la SNCF. Il y a un retour à la normale ce matin. Les derniers trains sont arrivés à destination vers 05h00", a déclaré une porte-parole de l'entreprise. Plus de 1.800 passagers ont été bloqués une partie de la nuit à bord de quatre TGV en raison des orages qui ont endommagé le réseau. Lundi soir vers 18h40, la foudre est tombée sur les caténaires à hauteur de Montsurs et Changé (Mayenne), entraînant une coupure de courant sur les deux voies, précise la SNCF dans un communiqué. Quatre trains à grande vitesse - deux en provenance de Paris et deux à destination de la capitale - ont été immobilisés en pleine voie pendant une durée allant d'une heure trente à quatre heures. Une dizaine d'autres convois ont été détournés via Nantes. Des pompiers et des agents SNCF sont venus à la rencontre des passagers bloqués, à qui des sandwiches et des bouteilles d'eau ont été distribués. Ils seront intégralement remboursés. En fait il semblerait que le retour à la normale de la circulation ait eu lieu localement vers 2h30/3h00 du matin pour les 4 trains soit donc environ 8 h de stationnement ce qui serait compatible avec des arrivées à Paris vers 4/5h du matin.
  18. Les 100 meilleurs logiciels gratuits de l'été http://www.infos-du-net.com/actualite/doss...s-gratuits.html
  19. Gratuité ou facilités de circulation... ? That is the question... Attention à l'utilisation des formules... "facilités de circulation" pour les cheminots et ayants droits ne veut pas dire obligatoirement gratuité...
  20. Il y a des recettes et des dépenses... normalement le budget devrait être équilibré Mais il est présenté en déficit ce qui augmente la ligne de dépenses de la "charge financière de la dette de l'état" grossièrement : pour financer un achat, tu prends un crédit donc tu rembourses le montant de ton crédit (capital) + les intérêts le tout sur un temps donné. l'Etat fait à peu près la même chose comme la sncf d'ailleurs avec une dette qui s'étale sur plusieurs dizaines d'années. Qui profite de cette situation : les marchés financiers, les fonds de pensions jusqu'à celui qui a quelque sous à la banque et qui les place sur ce type d'emprunt plus que garantie. Côté dépenses on peut toujours faire des économies mais les investissements de l'état et des collectivités, des entreprises publiques constituent un poumon économique Côté recettes il y a aussi les exonérations... et depuis quelques années ces exonérations augmentent de manière exponentielle et une exonération c'est tout simplement de l'argent qui ne rentre pas dans les caisses sans parler de l'argent des impots (revenus, taxes professionnelles, TVA, cotisations sociales... : fraude ou incapacité de paiement) qui ne rentrent pas du tout... mais reste bien dans les poches de quelqu'un, et une recette à un moment T peut constituer ensuite un trou énorme dans les rentrées financières c'est le cas de certaines privatisations comme les autoroutes par exemples qui apportaient des recettes d'exploitation importantes à l'état et qui étaient affectées à l'entretien du réseau routier... Bon après n'oublions pas que c'est toujours le petit qui finit par payer en dernier. koiquesse
  21. C'est dit dans l'article de Libération au dessus : il aurait suffit de faire le lien entre prix de la maison ou appartement ET revenus de la personne (salaire - pension) pour règler le problème... Là la mesure permet de s'appliquer aux gros patrimoines ... le problème qui en découle : où est-ce que le gouvernement va aller chercher les recettes fiscales nécessaires à la couverture des dépenses collectives : TVA sociale ? c'est à dire principalement dans la poche des salariés et des pensionnés (nous avons l'expérience de la CSG-CRDS)
  22. C'est vrai qu'il existe encore quelques lois datant de Pétain... Et l'autre jour il a été fait référence à une loi de 1880...
  23. Vinces : lors des débats parlementaires, les associations de toutes natures, les syndicats, les groupements professionnels, le Medef et autres syndicats patronaux, ... présentent aux groupes parlementaires des propositions d'amendements ou de modifications du texte initial... N'oublions pas également que les sujets en questions ont également été abordés dans d'autres instances (Conseil économique et social, commissions ...) C'est le débat démocratique et citoyen. Il est donc normal que les syndicats et donc dans ce cas précis la CGT fassent des propositions d'amendements... ceci étant c'est souvent aussi la vie réelle qui pèse vraiment sur la mise en oeuvre de la loi même adoptée par le parlement. Ainsi il y a des lois qui ne sont jamais appliquée (CPE par exemple) ou qui ne sont jamais suivies d'un seul décret d'application (certains loi sur la sécurité signées Sarkozy quand il était Ministre de l'Intérieur...). Et n'oublions pas que ce que peut faire une loi, une autre loi peut le défaire ...
  24. Ce matin 7h20 - France 2 revue de presse télé matin citant un journal de l'est de la France je crois.
  25. Et le frère de la dame passe en justice pour une histoire de stup... mais que fait Sarko ? bigbisous
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