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PN407

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  1. (1) 8,7 millions pour l'un, et 7,7 pour l'autre. Restent 31,2 millions qui n'ont rien à voir avec le résultat du Tour 1. (2) C'est comme çà que fonctionne la notre. Les règles du jeu sont telles qu'elles sont. J'y peux rien. Comme déjà dit, je constate que ceux qui avaient le pouvoir de le faire n'ont pas changé ces règles, pourtant dénoncées dès 1964 par F Mitterrand comme rappelé précédemment. Celui qui aura le plus de voix sera élu, c'est écrit dans la constitution, OK (3) Pas d'énervement : c'est pas "mes miens", et je peux très calmement d'une part me dire pourquoi et l'expliquer, et d'autre part accepter le verdict final d'autres que moi. On me demande d'être l'un des 47 millions de juges des 2 candidats, je les colle à l'examen tous les deux. Chacun de nous décidera : y aura quelqu'un dans le fauteuil, çà se sera fait sans moi, mais je comprends que d'autres fassent un choix différent. (4) "voter pour le moins pire" n'est pas une obligation écrite dans la constitution :-) (5) Tu n'as pas signalé parmi les possibilités l'abstention ou le vote blanc ou nul, un émargement de la liste électorale suivi d'un vote blanc ou nul permettant d'affirmer que ceux qui font ce choix ne sont pas satisfaits par l'une ou l'autre des candidats subsistants, ce qui sera après totalisation un signe pour l'élu et pour le "reste du monde" français et international. J'exclus MLP, pour des raisons partagées avec bien d'autres, c'est pour çà que j'en dis pas plus, mais je considère comme dangereux le "fonctionnement" et les propositions institutionnelles d'EM, qui pour moi portent de nombreux signes d'autoritarisme". Nous savons, en regardant qui sont ceux qui l'aident actuellement au plus près, qu'il bénéficiera de l'appui de nombreux membres du "haut appareil de l'Etat" et de ses "voisins culturels" (c'était le danger signalé par F Mitterrand dans Le coup d'Etat permanent). Un exemple de ce que je considère comme un danger potentiel pour les libertés publiques et la démocratie, tiré de son programme que je viens de revérifier : "Nous créerons une cellule spéciale du renseignement anti-Daech, permanente, de 50 à 100 agents, associant les principaux services de renseignement, placée auprès du Président de la République. Deux commentaires : (a) qui est le "nous" dans "nous créerons" ? Pas plutôt un "moi" ? Apparemment, çà ne se discutera avec personne, on achète avec le "paquet global". Problème général : qui est le "nous" qui revient si souvent dans le discours EM ? (b) cellule placée auprès du PR, donc non contrôlée par qui que ce soit (donc sans vérification que la cellule ne s'occupera que de Daech, et ne verra pas son champ élargi avec le temps) dans un domaine que je trouve extrêmement sensible pour les libertés, et où les exemples historiques de dérives ne manquent pas.
  2. Chacun a son histoire familiale et personnelle. Certaines sont plus compliquées que d'autres de ce point de vue. Si celle que tu as épousée est celle avec qui tu as fait du vélo sur des sentiers forestiers balisés en commun par les communes de 2 pays et où la frontière n'est plus physiquement marquée (sauf par les tombes et restes de défenses militaires des guerres précédentes), du théâtre en Allemagne, de la piscine en France, du ciné, du bistro, du supermarché c'est selon, elle n'a aucune raison de changer de nationalité, toi non plus. Tu élis un président côté français, elle observe avec intérêt. Vous travaillez chacun là où il y a du boulot pour vous, peut-être loin de la frontière ou à l'étranger. Vous faites des enfants : scolarisés Molière et Goethe ou Molière ou Goethe ? Les nombres, les 4 opérations, les premières histoires et autres choses basiques de l'enfance, en quelle langue ? Les berceuses sont toujours dans la langue de maman dans les familles que je connais. etc. etc. Vous inventez au fur et à mesure, mais vous et vos parents trouvez çà mieux que les grand-pères et arrières grand-pères qui sont sur le monument aux morts, d'un côté ou de l'autre de la frontière actuelle (qui est au cadastre). En plus, côté Alsacien, il y a eu avant 1945 des familles où sur 5 générations l'enfant n'est pas né avec la nationalité que son père avait à sa propre naissance. Plus maintenant, les résultats des stages ou du travail à l'étranger de longue durée : fifille va peut-être te ramener un brésilien rencontré en Chine. Administrativement, on sait où est la frontière. Rien ne t'empêche d'acheter à la limite des pays le pavillon d'un côté et le pré qui devient jardin de l'autre :-) Mon but n'est pas de t'énerver, mais de te faire comprendre que les choses ne sont pas simples :-)
  3. Et puis il faudra savoir où la mettre : où est la frontière (s'il y en a une) ? :-)
  4. Je ne pense pas qu'il y ait une serrure. Ni physique (personnes et biens), ni informatique. Qui ici a un ordi ou un smartphone français ?
  5. La France n'est pas le vaste monde, et les frontières ne sont fermées ni aux personnes, ni à l'argent, ni aux marchandises
  6. Je ne pense pas qu'il y ait une feuille de route mondiale écrite. Les Etats existent, les organisations d'Etats aussi, les organisations non étatiques (entreprises, ONG, organisations terroristes) etc. Tout çà, çà bouge en permanence, dans une série infinie d'actions-réactions qu'aucune entité ou aucun "responsable" ne maîtrise, sans parler des catastrophes naturelles imprévisibles ou non combattues d'avance. Je décide, tu me contournes, et le résultat pour moi sera peut-être pire que si je n'avais rien décidé. Exemple dans le domaine de ce forum : l'Etat français "sauve" Alstom France, Siemens et Bombardier vont peut-être s'allier, les entreprises chinoises arrivent...Chacun joue son jeu, chacun réagit
  7. Bien d'accord :-) Chaque électeur se détermine librement selon ses propres critères de "convenance" : un candidat convient à certains (8,7 millions au 1er tour), une candidate à d'autres (7,7 million au 1er tour), d'autres candidats, ou pas un candidat, convenaient au reste du corps électoral (47,6-8,7-7,7 = 31,2 millions au 1er tour). Chacun est évidemment libre de déplacer son choix au second tour, mais il n'y a pas d'obligation :-) Sur l'appréciation du "danger Marine" : ----si c'est sur le fait de donner à MLP les pouvoirs propres constitutionnels du Président, je ne considère pas acceptable que les appels au danger viennent de politiciens qui ont soutenu des présidents et gouvernements très divers depuis 1969 (démission du président de Gaulle), mais dont aucun n'a envisagé de supprimer par exemple l'article 16, ou d'autres. ----si c'est sur le fond de son programme, un ex-dirigeant est un citoyen comme un autre, et les citoyens qui perçoivent ce programme pour un "danger" (dont ma pomme) n'ont à mon avis pas besoin de tant de "professeurs" pour s'en persuader eux-mêmes Sur l'appréciation du "danger Macron", on parle moins (mais on en parle) du danger représenté par : ----les caractéristiques personnelles de l'individu (ses idées, mais aussi son "fonctionnement", ses réactions) face aux pouvoirs présidentiels à exercer dans d'éventuelles situations stressantes et potentiellement coûteuses en vies humaines ----sa vision concernant le fonctionnement des institutions, très "autoritaire", manifestée par de multiples signes, tant dans le fonctionnement interne de son mouvement que dans son programme, par exemple réduire le nombre de parlementaires d'un tiers "pour plus d'efficacité et de transparence". Pouvoir faire vite ce que le Chef et un petit groupe intellectuellement consanguin a décidé de faire, lui seul SAIT : ne perdons pas de temps, il y a urgence et c'est pour le bien commun tel que le Chef le voit, du haut de ses 18% de soutiens explicites. Comme je l'ai dit hier, je pense qu'on est face à un danger de "pronunciamento" d'un représentant de la haute fonction publique et de ses "voisins culturels" (F. Mitterrand l'a dit ci-dessus mieux que moi), incapable d'imaginer qu'on puisse ne pas être d'accord avec elle. Excuse déjà entendue de la part de ce milieu : "on n'a pas assez fait de pédagogie". Je réponds : non, on n'a pas commencé par chercher ensemble un énoncé commun du problème à résoudre, puis mené un débat sur les solutions, ce qui est à mon avis l'essence de la démocratie, depuis l'agora d'Athènes, l'arbre à palabres du village africain et le parlement des démocraties libres occidentales. En conclusion, je suis dans la catégorie que tu cites : "si aucun candidat ne convient soit on vote blanc, soit on s'abstient" J'admets tout à fait que d'autres voient les choses autrement : je tiens trop à ma liberté de choix pour ne pas respecter la leur :-)
  8. Réponse NON (en plus, à cette étape, je ne lis pas les programmes des 2 restants sur autre chose que les pouvoirs propres du Président, çà gagne beaucoup de temps :-) Les 4 thèmes que j'ai choisis, volontairement variés, n'avaient pour but que d'illustrer l'impossibilité de contenter tout le monde avec un programme unique. J'ai seulement voulu montrer que sur 4 sujets seulement, pris dans des domaines très différents, il y a déjà 81 combinaisons d'opinions "brutes" possibles, plus les "amendements". Des centaines de sujets sont abordés dans les programmes..
  9. A mon avis, oui, l'agonie d'un régime où le politicien "montait" par élections successives. Une agonie où, pour "survivre", les représentants du monde ancien s'adaptent vite au nouveau "pronunciamento" mené par la "Haute fonction publique" et ses voisins culturels. La langue italienne a un mot pour çà, "gattopardismo". Tiré du roman "Il Gattopardo / Le Guépard", où se trouve la célèbre réplique prononcée par Tancrède, le neveu du Prince de vieille famille, neveu ouvert aux idées politiques nouvelles et que son oncle le Prince laissera épouser la fille du parvenu : "Se vogliamo che tutto rimanga come è, bisogna che tutto cambi" / "Si nous voulons que rien ne change, il faut que tout change". Dans le film, c'est le Prince qui prononce la phrase. Quant au paysan sicilien,...il lui reste l'Amérique
  10. Dans beaucoup de pays dont tu parles, ce n'est pas le chef de l'Etat qui forme les coalitions pour gouverner. Il se borne tout au plus à faire émerger (parfois difficilement) un accord entre différents partis, dont aucun ne recueille une majorité de sièges, accord permettant la désignation formelle d'un gouvernement pouvant gouverner et de son chef. A mon avis, le problème insoluble de notre système, c'est qu'il pousse chaque candidat, au-delà de la fourniture d'éléments de jugement sur sa capacité à assumer les "pouvoirs constitutionnels propres" du Président (aspect très peu évoqué en priorité dans leurs discours), à proposer un "programme", parfois très détaillé, de "super premier ministre". Or il est impossible, par un programme unique, de contenter 47 581 117 personnes électrices + 1 :-) Chaque électeur a ses domaines prioritaires (priorités variant au cours de notre vie), et, de plus, beaucoup de domaines sont indépendants les uns des autres. Par exemple, 81 combinaisons d'opinions "abruptes" (pour, contre, pas d'avis) sont possibles sur les 4 sujets suivants : gestation pour autrui, équilibre actuel des taxations respectives des entreprises et des particuliers, suppression des départements, intervention au Mali, plus ensuite les nuances : "plutôt pour/contre, mais…". Changer le système…on verra, mais (1) c'est pas en notre pouvoir direct, (2) pas le temps d'ici le 7 mai J, et (3) on retrouvera le problème de définir un nouveau système acceptable par 47 581 118 personnes, dans une société aussi complexe et divisée que la nôtre. "Société divisée" n'est pas pour moi péjoratif, c'est juste constater le déclin de l'influence des "maîtres à penser" et des institutions "généralistes et fabricantes de synthèses" (partis, syndicats, églises, etc.), au profit d'opinions individuelles sujet par sujet. Pour l'instant, le problème immédiat pour chacun des "citoyens de base" que nous sommes ici, est de faire un choix de vote le 7 mai dans le cadre du système en vigueur. Certains peuvent de plus être militants politiques actifs ou élus, leur solidarité avec un groupe et un rôle éventuel de porteur d'une parole collective rend leur situation différente, pour moi tout à fait respectable. Revenons donc à notre avant-2ème tour. J'en remets une couche de contribution : le texte a 53 ans, mais, à mon avis, on s'y croirait :-) François Mitterrand, Le coup d'Etat permanent (1964) Extraits (suite et fin) La compétition des barons pour la possession des fiefs en déshérence fait rage. L'un d'entre eux, le technocrate, a pris de l'avance sur les autres [JJJ]. Au sein de l'administration il connaît ses plus belles heures. La camaraderie de promotion préférée à l'esprit d'obéissance, un réseau d'ambitions toutes neuves enserre la vie nationale. Une affaire que ne parviennent pas à régler entre eux les ministres ou les super-préfets, leurs chefs de cabinet, s'ils proviennent de l'E.N.A., la résolvent au téléphone. La technocratie administrative s'est ralliée à la victoire gaulliste mais ne s'est ralliée qu'à la victoire. Elle supporte, elle subit, elle accepte, elle exécute, elle profite mais elle n'aime pas. Ce qu'elle aime, c'est l'Etat, un Etat-symbole dont elle assume la fonction. En quête de l'Etat elle se figure qu'aux lieu et place des hommes et des partis politiques qui se querellent et s'annulent, du Parlement qui se soumet, des complots qui se trament, elle seule représente l'absent. Elle est comme le régent d'un royaume dont l'héritier mineur ne grandira jamais. Gardienne d'un principe, elle ne prépare l'avènement de personne [sauf d'un de ses représentants, terme ultime …que nous avons déjà vécu 3 fois au moins, mais évidemment après 1964 et la rédaction du livre par F.Mitterrand]. Et peu à peu elle s'invente un monde imaginaire où les individus sont contribuables, automobilistes, piétons, assujettis à la Sécurité sociale, usagers du métro, visiteurs de musée ou de zoo, jamais citoyens responsables, où le peuple n'est que la toile de fond d'une scène sur laquelle parlent et bougent, meneurs de jeu, les initiés. Pour l'heure, le gaullisme, qui ne l'a pas séduite, lui convient. En substituant l'infaillibilité du chef à la responsabilité de la représentation nationale, le général de Gaulle concentre sur lui l'intérêt, la curiosité, les passions de la Nation et dépolitise le reste. Or, la technocratie administrative déteste et jalouse la politique, vierge folle qui court et musarde hors du logis, tandis qu'elle, vierge sage, tient la maison. (p58) …… La Ve République n'est pas sûre des fonctionnaires installés par sa devancière mais ne les remplace que prudemment. Même à la tête des grandes directions de la police, Sûreté nationale ou Préfecture de police, se trouvent encore des hommes de naguère. De Gaulle sait qu'il n'obtiendra d'eux qu'un service passif, indifférent, attentif seulement aux variations de la conjoncture politique. Il les conservera tant qu’ils lui seront utiles et les mutera dès qu'il aura formé ses propres cadres.(p58) …… Un régime obtient de ses fonctionnaires la fidélité qu’il mérite. L’administration qui, par sa permanence, a longtemps suppléé l'instabilité gouvernementale profite plus encore de la concentration jalouse des pouvoirs sur la seule personne du chef de l'Etat. Personne ne lui dispute l'entière disposition de la France quotidienne…La boulimie gaulliste l'a, par nécessité, épargnée. Les fonctionnaires sélectionnés à leur premier diplôme par les grands corps de l'Etat possèdent désormais dans leur serviette un brevet de ministre [et de Président de la République pour certains, passés ou à venir]. Sortis le plus souvent du peuple mais séparés de lui par l'épaisseur d'un monde définitivement clos, ils franchiront les étapes de la carrière jusqu'aux sommets secrètement espérés sans avoir à connaître les exigences vulgaires qui épuisent, de dimanche en dimanche, le praticien de la politique villageoise. Une machine électronique tâte pour leur compte le pouls de la France. Ils tranchent, ils décident, ils décrètent avec un mépris affiché des habitudes démocratiques qui leur paraissent contemporaines du fumier devant la porte des fermiers lorrains.(p60) …… Mais la technocratie administrative est cousine germaine de celle qui, également issue des écuries de l'Etat, «pantoufle» au service du grand capital. Et, bien que l'une ait gros appétit tandis que l'autre reste insensible aux sortilèges de l'argent, on les voit respecter d'un commun accord les règles d'un jeu quasi familial et qui veut qu'entre responsables du secteur public et dirigeants du secteur privé on se comprenne à demi-mot.(p60)
  11. Bien d'accord avec toi : effets potentiels de cette monarchisation aggravés à mon avis par la très faible décentralisation de l'organisation et des pouvoirs politiques en France. Dans 15 jours environ, des "pouvoirs propres" très importants seront exercés par une personne "positivement" choisie "en premier choix" par 16 ou 18% au plus du corps électoral. Les 82 à 84 % autres ???!!! Sur les dangers potentiels de la Constitution de la 5e République, citations ci-dessous extraites d'une critique qui a été faite en 1964 par un Monsieur nommé François Mitterrand (pour les plus jeunes de ce forum, homme politique français qui a vécu entre Vercingétorix --voir programme de CE2 actuel ou Wikipédia-- et François Hollande). Président de la République de 1981 à 1995, il n'a rien changé pendant cette période aux règles fondamentales d'un dispositif qu'il dénonçait avec virulence et clairvoyance une vingtaine d'années avant d'être élu. Sujet de rédaction : "De l'influence sur le cerveau d'avoir un certain fauteuil sous les fesses" -:) REMARQUE de pure honnêteté intellectuelle (mais si, mais si :-) : le livre était un pamphlet, écrit par un opposant majeur au Général de Gaulle, les extraits ci-dessous ont été choisis par moi, et les commentaires entre crochets sont de moi. Texte complet disponible et téléchargeable gratos à l'adresse : http://www.geocities.ws/jupiau/coudeta.pdf François Mitterrand, Le coup d'Etat permanent (1964) Extraits "J'appelle le régime gaulliste dictature parce que, tout compte fait, c'est à cela qu’il ressemble le plus, parce que c'est vers un renforcement continu du pouvoir personnel qu'inéluctablement il tend, parce qu'il ne dépend plus de lui de changer de cap. Je veux bien que cette dictature s'instaure en dépit de de Gaulle. Je veux bien, par complaisance, appeler ce dictateur d'un nom plus aimable : consul, podestat, roi sans couronne, sans chrême et sans ancêtres. Alors, elle m'apparaît plus redoutable encore. (p29) …… On le devine désireux d'exercer sur ses concitoyens une magistrature paternelle [fraternelle quand l'âge manque :-)], un consulat éclairé. A la condition préalable et nécessaire toutefois que les Français s'abandonnent à lui pour le meilleur et pour le pire, …. Et si les Français renâclent, on fera leur bonheur malgré eux. On rétorquera : «Mais les Français ne renâclent pas, ou du moins, pas encore. De Gaulle dictateur? Tout au plus un père qui gourmande, qui corrige, qui châtie, non un bourreau d'enfants. Un père qui pense à tout, qui pense pour tout le monde, n'est-ce pas commode pour tout le monde même si c'est commode pour de Gaulle? Cessez ce paradoxe et ne reprochez plus à de Gaulle d'opprimer un peuple qui l'acclame» (pp29-30) …… Non seulement, par tempérament, par inclination, par goût, il évite le conseil et s'éloigne des représentants élus de la Nation, non seulement par méthode et pour maintenir son prestige hors d'atteinte, pour affûter le réflexe des masses naturellement portées à se tourner à l'heure du péril vers l’homme qui n'a dévoilé ni les ressources de sa pensée ni les ressorts de son action, il use du silence et de la solitude, mais encore il pressent que tout pouvoir qui ne lui est pas soumis se transforme fatalement en pouvoir ennemi, que toute parcelle du pouvoir qui lui échappe pourrit, comme une gangrène, le pouvoir entier, qu'il n'y a pas de no man’s land entre ses adversaires et lui, qu'une place qu’il n'occupe pas est déjà une place perdue. Et il ne peut pas en être autrement. (p30) …… …..un coup d'Etat permanent suppose une extraordinaire mobilisation d'énergies, l'investissement radical de l’Etat jusqu'en ses infimes rouages, l'enracinement du parti [du "mouvement" ?] majoritaire jusqu'à ce qu'il ressemble comme un frère à un parti unique. Un plan de si vaste envergure suppose, au départ, le secret. Car il convient d'anesthésier les réflexes et d'endormir la suspicion de ceux qui pourraient en contrecarrer le déroulement. (p30) ………. Il y a en France des ministres. On murmure même qu'il y a encore un Premier Ministre. Mais il n'y a plus de gouvernement. Seul le président de la République ordonne et décide. Certes les ministres sont appelés rituellement à lui fournir assistance et conseils. Mais comme les chérubins de l'Ancien Testament, ils n'occupent qu'un rang modeste dans la hiérarchie des serviteurs élus et ne remplissent leur auguste office qu'après avoir attendu qu'on les sonne. (p33) ………. Ainsi va la France «personnalisée». Je connais des Français qui s'en émerveillent, qui ne sont pas choqués de voir leur Patrie réduite aux dimensions d'un homme, fût-il de belle envergure, et qui se réjouissent d'avoir renoncé à exercer pleinement leurs droits de citoyens responsables. (p36) ….. Pour la défense de ses libertés le peuple ne prend jamais trop de précautions. (p43) …… Entreprendrai-je la défense du Parlement en un temps où il est de bon ton de le moquer? Je le ferai dans la mesure où l'existence d'un Parlement digne de ce nom garantit les libertés des citoyens et le règne de la loi. (p46)" A suivre…peut-être :-)
  12. Il y a à mon avis l'autoritarisme et le culte du chef, manifeste dans l'organisation de son mouvement et les citations glanées dans divers articles et interviews : "pas de frondeurs", c'est le chef qui fixe "la" ligne, "on fait des notes pour Emmanuel, et c'est lui qui décide", modalités de désignation des futurs candidats députés par un groupe super-restreint, Le Drian et le chef du Raid l'intéressent, 49.3 et toutes les possibilités de la Constitution. ....J'entends souvent "je" et "nous", je vois beaucoup "je" sur les vidéos et photos, on n'a pas souvent de vidéos ou photos du "conseil des Nous", s'il existe, ni de liste nominative de ce conseil, et ni d'apparitions publiques montrant l'activité et la responsabilité individuelle de chacun de ses membres. "L'entourage" ne semble pas beaucoup comprendre beaucoup de membres de la "société civile" non issus d'une aristocratie du diplôme ou du milieu social, etc. J'ai pas vu l'équivalent des Fiterman, Gayssot, ou Bérégovoy. Pas identique au Docteur Salazar, bien sûr, mais des indices de quelque chose qui a plu dans les années 1930 à des gens comme Raoul Dautry et à un certain "catholicisme social" (EM a été membre du comité de rédaction de la revue jésuite "Esprit"). Comme disait Louis-Napoléon Bonaparte avant de devenir Napoléon III, "le propre de la démocratie est de s'incarner dans un homme". D'autres pensent que la démocratie est avant tout la préparation des décisions par un échange collectif entre égaux en droits :-)
  13. C'est déjà vrai sous la 5e, et c'est ce que chacun de nous aura à faire au 2e tour, c'est comme tu le dis sa responsabilité personnelle. Le sujet pour "le citoyen de base" qui n'a voté ni Macron ni Le Pen (aujourd'hui, 66% des inscrits sur les listes électorales) ce sera, comme c'est déjà arrivé : donner ou non mon vote à quelqu'un qui suscite en moi de (très) fortes réserves. On le voit bien : yen a qui disent "l'un est moins pire", d'autres qui disent "je ne contribuerai à la diffusion ni de la peste, ni du choléra". A chacun de décider, en refusant de se laisser mettre la pression, comme tu nous le rappelles...fortement :-) Le "dirigeant" de parti ou de partie de parti n'a pas le même problème que le "citoyen de base" : beaucoup attendent qu'il parle, et il espère que proclamer son choix influencera, tout en sachant bien qu'il n'est propriétaire d'aucune voix, encore plus vrai aujourd'hui qu'hier. Et en plus, il a peut-être été personnellement acteur d'une suite de décisions (ou de non décisions) politiques qui a conduit parfaitement légalement au choix aujourd'hui proposé par l'application de la constitution et des lois en vigueur. Un exemple : l'article 16 sur les "pleins pouvoirs" présidentiels date de 1958, il a été dénoncé comme dangereux dès cette époque. Le pays a eu 59 ans pour le changer, avec des élus de personnalités et de "bords" divers au fil des ans, plus les évolutions de la société au fil des générations (ceux qui on pu voter au référendum sur la constitution de 1958 ont dans les 80ans au moins :-)
  14. Ben non, pas toute l'Ile de France : ya des immigrés qui, eux et leurs enfants, même s'ils ont conservé leur couleur de peau et leur nom et prénom venus d'ailleurs, sont devenus Français, et même, dans certaines communes concentrant "ce type de population", élus municipaux majoritaires et donc maire. Grâce à la confiance des électeurs qu'ils ont gagnée année après année, ils ont une action sur le vote de leur commune, même si la non-inscription sur les listes électorales, l'abstention et le découragement guettent chaque jour leurs administrés, pour un motif commun avec les communes à fort résultat FN ("on est des oubliés, on peut pas s'en sortir tout seuls, et personne ne vient nous donner durablement la main"). Bien sûr, quand les ex-immigrés représentent une bonne partie de la population communale, ce que nous a dit Pascal 45 prend tout son sens…et çà donne des résultats électoraux "exprimés" bien différents à Lens et à Stains, qui n'est pas seulement une Bif ferroviaire :-) Lens (Pas de Calais) Stains (Seine St Denis) National % inscrits % votants % inscrits % votants % inscrits % votants Inscrits 23 278 16424 Abstentions 7 503 32,2 5768 35,1 22,2 Votants 15 775 67,8 10656 64,9 77,8 Blancs 294 1,3 1,9 436 2,7 4,1 1,4 1,8 Nuls 167 0,7 1,1 0 0,0 0,0 0,6 0,8 Exprimés 15 314 65,8 97,1 10220 62,2 95,9 75,8 97,5 Résultats (ordre du classement national) M. Emmanuel MACRON 2 588 11,1 16,9 2271 13,8 22,2 18,2 24,0 Mme Marine LE PEN 5 621 24,2 36,7 1497 9,1 14,7 16,1 21,3 M. François FILLON 1 529 6,6 10,0 837 5,1 8,2 15,2 20,0 M. Jean-Luc MÉLENCHON 3 479 15,0 22,7 4214 25,7 41,2 14,8 19,6 M. Benoît HAMON 1 020 4,4 6,7 730 4,4 7,1 4,8 6,4 M. Nicolas DUPONT-AIGNAN 505 2,2 3,3 204 1,2 2,0 3,6 4,7 M. Jean LASSALLE 74 0,3 0,5 42 0,3 0,4 0,9 1,2 M. Philippe POUTOU 180 0,8 1,2 122 0,7 1,2 0,8 1,1 M. François ASSELINEAU 132 0,6 0,9 215 1,3 2,1 0,7 0,9 Mme Nathalie ARTHAUD 160 0,7 1,0 68 0,4 0,7 0,5 0,6 M. Jacques CHEMINADE 26 0,1 0,2 20 0,1 0,2 0,1 0,2
  15. Enclenchements Vignier : utilisation du système initial sur le réseau du MIDI (suite) Le MIDI a apporté des modifications spécifiques au système Vignier initial. A titre d'illustration, photo de verrous Vignier courbes type MIDI, avec tringlerie "enclencheuse" en dénivelé par rapport à la tringlerie enclenchée, permettant de créer un enclenchement entre deux leviers non contigus dans le poste. Photo prise à Béziers (source Alain Gernigon, Histoire de la signalisation ferroviaire française, p238, crédit photo la Vie du Rail)
  16. Tu peux poser ta question à l'équipe support : le contact est prévu. Comme dit dans "A propos" : "Cette démarche est l’occasion de libérer la créativité des développeurs, chercheurs, startups, data scientistes, et entreprises qui travaillent sur les nouveaux challenges de la mobilité" : tout le monde est chercheur de ce qu'il ne sait pas encore :-) C'est comme aller à la bibliothèque, on se fait rarement rembarrer, mais çà peut être indisponible sous la forme souhaitée.
  17. Merci pour l'info sur la disponibilité du site. Côté données Infra, on peut "jouer avec" de multiples façons. Par exemple, à propos de l'enchevêtrement des voies 1 et 2 sur le pont du Tech au sud de Perpignan, compléter au mètre près les indications de fby (j'ai mis sur le fil Signalisation férroviaire en France, impressions personnelles). Je pense que les postes d'aiguillages apparaissent dans un répertoire des bâtiments de tous types, non publié (j'ai pas vérifié l'ensemble des fichiers mis à dispo). Pour l'avenir, leur localisation géographique perd de son intérêt : hangar au fin fond d'une zone industrielle peu chère dans une zone où il y a des primes à la création d'emplois, comme dans certains pays étrangers. Comme pour le lancement de drones, on peut aussi imaginer qu'on travaillera un jour depuis chez soi ou proche de chez soi, avec les collègues de l'équipe de service en hologrammes dans le salon :-)
  18. Enchevêtrement du Tech : données complémentaires issues de SNCF Open Data dont la disponibilité a été signalée vendredi dernier par Bauvilla (fil Site SNCF Open DATA: La source programme du nouveau Riho? en rubrique Informatique). On voit que 2 zones isolées sont communes aux quatre files de rails V1 et V2. Excuses pour mes erreurs éventuelles dans le regroupement de données issues de différents tableaux. Je n'ai pas reporté les profils en long et surtout en courbe des 2 voies, également disponibles sur SNCF Open Data. Pour les cartographes simulateurs (et les explorateurs sur le terrain :-), les données de localisation sont fournies sur SNCF OD dans 3 systèmes de données.
  19. Enclenchements Vignier : utilisation du système initial sur le réseau du MIDI Le système Vignier initial a été en particulier utilisé sur le réseau du MIDI pour enclencher l'un avec l'autre les deux disques d'entrée situés de part et d'autre des gares de voie unique, interdisant ainsi l'accès direct simultané en gare de deux trains croiseurs. La photo de la gare de Belvezet, sur la ligne de Mende à La Bastide, illustre la disposition des deux leviers, perpendiculaires l'un à l'autre pour simplifier la réalisation pratique de l'enclenchement entre tiges liées aux leviers. On remarque aussi sur la photo les départs en aérien des transmissions filaires vers les disques (gare de montagne située dans un secteur souvent violemment enneigé).
  20. :-) Enclenchements Vignier : le système initial Le système d'enclenchement de type Vignier est le premier système d'enclenchement apparu en France. Il est de conception entièrement française. A ma connaissance, la première description du système initial d'enclenchement du type Vignier figure dans le rapport n°139 établi par M Hérard, ingénieur des Ponts et Chaussées, le 18 novembre 1855, et publié dans les Annales des Ponts et Chaussées, 1856, 1er semestre, pp168-172 (5pages) http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408485w/f171.image Le rapport mentionne la première application du système à la bifurcation de la ligne d'Auteuil, environ un an avant sa rédaction. Monsieur Vignier y est nommé Vignières, et il est présenté comme "conducteur principal des travaux d'entretien de la ligne de Saint-Germain". Le système est présenté comme "très ingénieux", participant à la recherche des moyens de diminuer le nombre des accidents de chemin de fer, "en diminuant les chances de rencontre aux points de croisement des voies". Le rapport se conclut par les phrases suivantes : "Si l'on considère que cette invention a pour résultat de préserver la vie des voyageurs, peut-être y aurait-il lieu d'accorder à M. Vignières une marque d'encouragement qui montrerait que l'administration, si elle poursuit les agents négligents qui manquent à leurs devoirs, se plaît aussi à récompenser les employés actifs, qui recherchent avec intelligence les moyens d'accroître la sécurité du public sur les chemins de fer." Il est à souligner que Monsieur Vignier, bien qu'autorisé par sa compagnie, n'a jamais voulu déposer un brevet, et donc être rémunéré, pour son invention. Malheureusement, les illustrations utiles à la compréhension du rapport Hérard n'ont pas été scannées sur Gallica. Pour exposer brièvement le principe du dispositif, on s'appuiera donc ci-dessous sur l'ouvrage de M Edouard Brame, Etude sur les signaux de chemin de fer à double voie, 1867, pp63-65 (3pages), http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6218231p/f79.image texte illustré par des dessins tirés de la Planche X de l'atlas annexe à cet ouvrage [désolé, la qualité des dessins ci-dessous ne peut être supérieure à celle offerte sur Gallica] http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6203772h/f37.image Le cœur du système est une tige T1 solidaire du levier enclencheur L1, qui pénètre comme un verrou dans un orifice ménagé dans une autre tige T2, solidaire du levier enclenché L2. Tant que T1 est dans l'orifice de T2, le levier L2 est immobilisé par T1. La manœuvre du levier L1 enclencheur fait sortir T1 de l'orifice de T2, et rend donc possible la manœuvre du levier L2. Mais alors, le déplacement de la tige T2 lié à la manœuvre de L2 fait que le trou de T2 n'est plus en face de la tige T1, ce qui empêche de replacer L1 dans sa position initiale tant que L2 ne l'a pas été préalablement. Le texte de Gallica explicite le système sur l'exemple de la bifurcation de Colombes, entre les futurs Groupes III et V de Saint-Lazare (de Paris vers St Germain et Le Havre).
  21. Le calage et le verrouillage sont deux dispositifs d'immobilisation des appareils de voie. Le verrouillage, comme son nom l'indique, suppose l'existence d'un "verrou", pièce qui pénètre dans une encoche (ou équivalent) et assure une immobilisation "positive" indépendante des efforts latéraux exercés sur les deux aiguilles** (celle qui est au contact "collé", et celle qui est libre). [**parfois appelées "lames d'aiguille"]. Le verrouillage est une contrainte règlementaire qui en France s'applique aux appareils susceptibles d'être pris en pointe à une vitesse supérieure à 40km/h. Historiquement, le verrou a commencé par être commandé par un levier différent de celui commandant l'appareil de voie. Dans ce cas, il s'engage dans une encoche ménagée dans une des "tringles d'écartement" reliant les deux aiguilles de l'aiguillage. Sont apparus ensuite des systèmes assurant par un même levier et successivement (1) le déverrouillage depuis la position de départ de l'appareil de voie (par exemple, aiguille de gauche collée), (2) la translation des aiguilles et (3) le verrouillage dans la position d'arrivée de l'appareil (dans l'exemple, aiguille de droite collée). Illustration d'un tel système (ici, le "Verrou Carter Coussinet" utilisé notamment sur SNCF Réseau) dans la brochure Vossloh-Cogifer donnée en lien http://www.vossloh-cogifer.com/media/downloads/pdfs/products_brochures/VCC_FR.pdf
  22. Bonne mémoire :-) On le voit sur gogol streetview à Chemillé-Meley D+A côté Nord visible depuis le PN 6 de la rue Jean Monnet (photo 2016) S vers le Nord depuis le PN de la rue de la Broderie (2016) S vers le sud et TIV40 mobile d'entrée de gare depuis le pont de la route de Saint-Lézin (2013)
  23. Le conteneur est l'unité de base au départ de l'usine de production. Regroupement au port ou au centre de logistique ferroviaire (Yiwu, Wuhan, etc.). Le sujet pour la Chine est d'éviter pour ses exportations vers l'Europe les risques de la Mer de Chine et du détroit de Malacca (piraterie, risques politiques face aux USA et à leurs alliés locaux). En volume, un train est bien sûr microscopique par rapport à un porte-conteneur moderne (Jules Verne 16000 Equivalents Vingt Pieds). Mais...chacun apprend ainsi à faire fonctionner vers Allemagne (2012), Espagne, France et maintenant Grande Bretagne. Et en plus, des entreprises chinoises peuvent même gagner de l'argent sur la partie transport, moins dépendante des transporteurs maritimes "occidentaux". Sans oublier le "soft power" lié au marquage des conteneurs comme le montre la photo de DidierD. Cà fait du bien au Chinois qui regarde sa télé : comme dirait le président d'un autre grand pays, "China is back again" :-) PS : vu de Chine, c'est l'Europe qui est au fin fond du continent eurasiatique :-) Ils ont réfléchi à une représentation cartographique centrée sur Shanghai pour aider à leur réflexion
  24. Postes Vignier Une description du système d'enclenchement imaginé par M Vignier, tirée du livre de Louis Galine, Exploitation technique des chemins de fer (1901), est consultable et téléchargeable sur le site du Conservatoire Numérique des Arts et Métiers, à l'adresse suivante (pp289-296,8pages) http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?8LE314/295/100/709/0023/0686 Ya plein de choses sur Gallica sur le développement géographique du système Vignier. Les recherches sont un peu compliquées par le fait que le mot enclenchement s'est écrit à l'origine enclanchement et que M Vignier a été parfois orthographié Viguier. Une larme nostalgique sur les leviers courbes du poste de Millau : bon, leur remplacement par plus moderne n'a rien fait perdre à la ligne
  25. (1) Pas de choix, les officiers ont conduit l'embarquement :-) selon les témoignages recueillis lors des enquêtes, le refus des passagers explique la faible occupation des premiers canots (effet de la pub sur le caractère insubmersible du Titanic, intervalle entre bord et canot, hauteur de descente du canot dans l'eau d'une vingtaine de mètres) "evidence of Captain Rostron of the "Carpathia." He says that after those who were saved got on board his ship, he was told by some of them that when the boats first left the "Titanic" the people "really would not be put in the boats; they did not want to go in." There was a large body of evidence from the "Titanic" to the same effect, L'effet "premier canot du Titanic" (très faibles départs spontanés au tout début) est bien connu dans de nombreux cas semblables : cf. premiers juifs ayant quitté l'Allemagne dès l'élection de Hitler,, premiers pieds-noirs ayant quitté l'Algérie dès 1954-56, Syriens encore vivants aujourd'hui car ayant quitté les premiers leur pays...par avion de ligne, etc.) (2) En plus de l'orchestre, le bar et les bons vins français...en commençant par les plus chers j'espère ! Foutu pour foutu...en 1ère classe évidemment Fin du hors sujet pour moi :-)
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