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Michel Chevalet s'en mêle, aïe...

Vous savez, dans ce genre de catastrophe les familles des victimes veulent connaître la vérité le plus vite possible et ne demandent pas qu'on les plaigne en silence. Les condoléances ne font pas le deuil, la vérité y contribue beaucoup.

Les journalistes répètent (et déforment) les informations qui proviennent des services de presse et des communicants de la sncf et des autorités, ils n'ont ni le temps ni l'envie d'apprendre la technique ferroviaire pour couvrir une actualité de crise. Si on leur dit que ce sont des trains vétustes, alors ce sont des trains vétustes. Si on leur dit que le tgv n'aurait pas déraillé, ni le régiolis exemple par, alors ils le répèteront.

Vous avez l'esprit de contradiction dirait-on, ce qui va surement enrichir le débat. Il est manifeste que la dernière voiture est sur la voie 3. Il est manifeste que l'avant-dernière voiture est partiellement sur la voie 3. Il est manifeste que l'antépénultième voiture à rencontré de nombreux obstacles sur son flanc, qui sont compatibles avec les dégâts sur le quai, mais je vous accorde qu'on ne peut pas affirmer péremptoirement que cette voiture était sur la voie 3. Tout celà reste une hypothèse, mais certainement plus sérieuse que certaines affirmations diffusées par des médias très ignorants de la chose ferroviaire.

Non, c'est beaucoup plus simple, je regarde les images aériennes, avec une locomotive voie 1 et la dernière voiture voie 3, les images sont péremptoires mais je n'y suis pour rien.

Les voies 1 et 2 sont dédiées aux rapides sans arrêt, le 3657 roulait voie 1 sauf ses 3 dernières voitures qui roulaient... voie 3. Il n'est pas difficile d'imaginer ce qui a pu se passer. D'ailleurs, les enquêteurs s'intéressent à un aiguillage situé un peu avant la gare.