Christophe

Bonsoir ! Vos propos me surprennent. Selon mes observations : - trains (TER, TGV), 100% de masqués dans les trains (les gares ça dépend : par exemple 50% de masqués à Thionville, 90% à Metz) ; - transports en commun, 100% de masqués ; - magasins et supermarché, 95% de masqués (ce samedi au supermarché j'étais LE passager clandestin) ; - bar, ce dimanche, celui que j'ai fréquenté : 100% de masqués (pour se déplacer dans l'établissement, pas pour boire !). Si nécessaire, les masques étaient vendus 50 centimes l'unité par la barmaid (sinon on n'entrait pas) ; - rue, 30% de masqués (60% il y a une semaine). Je ne dis pas que les masques sont super bien portés ou changés selon les normes hospitalières. Je reconnais également que les distances étaient respectées dans le bar où je suis allé, alors que l'agencement des terrasses vu ici et là donne l'impression que les limonadiers ont compris qu'il fallait 1 mètre d'axe de table à axe de table. De nombreuses terrasses sont comme avant. Bonsoir ADC, je reprends -selon mes souvenirs- les propos de Mme Bachelot il y a 1 mois environ sur France Inter : "j'espère que le gouvernement a déjà réservé des vaccins -médicaments- auprès des laboratoires parce que s'il attend l'annonce officielle d'un traitement efficace, il n'aura jamais ledit traitement car ce sera "la guerre" entre pays acheteurs, ce fût ainsi pour les masques et traitement contre le H1N1 à l'époque". Au travail, certains syndicats se sont réveillés avec le déconfinement et exigent les marquages et affichages en tout genre (règlementaires, certes), sauf qu'ils ont oublié qu'on a travaillé (presque) sans rien pendant toute la crise et que donc le personnel n'en a rien à branler des mesures exigées... Bref, c'était bien plus cool pendant le confinement. Les DPx ne nous font pas la leçon, ils savent qu'on continue à veiller à notre sécurité (et celle des autres), par contre ils craignent -le mot est faible- le contrôle d'un représentant du CSE ou de l'inspection du travail (une flèche ou une affiche oubliée...) ; ridicule !

Bonsoir Capelanbrest, Ta boulangère utilisait une pince pour servir le pain ? Car je ne vois pas comment faire autrement qu’avec les mains (et nettoyage entre chaque client ou alors pour les grosses boutiques la traditionnelle préposée à la caisse qui ne manipule pas la marchandise). Ce qui m’avait épaté, c’est que très rapidement les boulangers ont protégé les produits et la boutique (porte ouverte pour ventiler et film transparent du sol au plafond -ou au moins sur les produits posés sur le comptoir- qui est moche mais ça marche !) Concernant le facing, je connais et je me suis sûrement mal exprimé. Je suis surpris par le manque de produits (dans plusieurs enseignes) alors que pendant le confinement on trouvait tout, pas forcément sa marque préférée mais tout (sauf le papier toilette !). Tu as oublié que les packs d’eau ne passent plus dans les mains des caissières, ni les bouteilles de bière (sauf, dans ce dernier cas, la première, puis elle « type » le nombre annoncé). Et puis soulever un pack ou de la fonte... (...) puis se fait tancer suffisamment fort par le cafetier pour que la moitié des clients se retourne (vécu ; le type, qui s'était servi sur le comptoir, s’est bien fait charrier). Bon, c’est dans un établissement qui sert les amuse-bouches client-table par client-table parce que même sans pissou ces choses là ne devraient pas traîner en continu sur le comptoir...

Bonsoir Greg, 50% de porteurs du masques en supermarché c’est beaucoup comparé au nombre de clients porteurs de masques pendant le confinement (5% peut-être). Dans mon coin ça tourne actuellement à 90-95% de clients masqués au supermarché. Au sujet de la distanciation, il est des rayons où elle n’a jamais été respectée (celui auquel je pense en premier est les fruits et légumes). Pour le reste je ne saurais dire (mais c’est vrai que l’attente aux caisses avait disparu). Toutefois, une caissière m’a dit que les clients qui reviennent ne comprennent pas que ce ne soit plus comme avant le confinement. Enfin, si ça ne se remarque pas au premier coup d’œil, il manque des produits (divers articles dans 3 enseignes différentes).Avant on laissait un trou en rayon maintenant c’est bien masqué par étalement (sauf la semaine dernière, le papier toilette chez U : rayon complètement vide. Mystère, préparation de la deuxième vague ? Moi qui pensais que beaucoup avaient acheté de quoi tenir jusqu’à nouvel an). Comme on peut le lire plus haut dans ce fil, je n’utilise pas les drives. Bonsoir ADC, Exact, depuis Bachelot et H1N1 on nous répète les risques liés aux sèche-mains. Quant au modèle type Dyson, leurs concepteurs les ont dimensionnés pour des mains d’enfants ou alors ne se lavent jamais les paumes et poignets tant il est facile d’entrer en contact avec la flaque d’eau qui stagne au bas de l’appareil si on ne replie pas les doigts au fur et à mesure qu’on plonge ses mains dans l’appareil. Bon, on est hors-sujet avec les sèche-mains, Pascal 45 va nous tomber dessus...

Re-bonjour, Ci-après un extrait du règlement de 1941 : On y lit "[...] la nuit, ou s'il s'agit d'un signal lumineux, [...]", en lisant cela je me demande si cette phrase ne s'est pas transformée par erreur en "la nuit... et s'il s'agit d'un signal lumineux..." . Pourquoi ? Parce que les illustrations du règlement sont assez exhaustives or, que ce soit dans le règlement de 1941, 1951 ou plus récent, la ligne verticale n'est jamais représentée sur une cible.

Bonjour Vérane, Je n'ai pas d'exemple à te donner mais, dans ce message de jackv, on voit qu'en signalisation lumineuse le disque n'était pas forcément placé sur une cible circulaire. Peut-être que la phrase du règlement n'a jamais été modifiée car personne ne sait s'il existe encore un disque qui présente ses feux sur une ligne verticale et n'ose donc rectifier le texte...

Bonjour, 2D : Développement Durable.

J'ai souligné la modification :

Bonsoir, Si, les déclarations sont différentes (à peine mais différentes). Je ne sais pas si aux yeux des forces de l'ordre il est vraiment important d'avoir la bonne version du document.

On dira que j’ai mal compris... Et puis non, ce sont les autres qui croivent (sic) que le masque supprime les gestes barrières qui n’ont rien compris !

Bonjour Assouan, En attendant la réponse des médecins du forum : OUI tu as raison, le masque ne remplace pas les gestes barrières. Le lien qui confirme cela.

En même temps on voit des images de stations calmes et de rames peu remplies, apparement la cohue était limitée dans l’espace et le temps. Au travail, de nouvelles affiches de prévention et d’autres règles sont apparues dans les foyers et différents sites ou en gare. C’est assez bizarre de vivre ce « réveil » lorsqu’on a travaillé pendant tout le confinement et que la vie professionnelle au temps du virus est déjà une vieille routine. Les collègues qui reprennent le travail ne connaîtront pas les hésitations, contre-ordres et autres avatars du confinement, ils peuvent profiter de l’expérience acquise durant les 2 mois qui sont passés.

Bonjour, Question aux spécialistes de l’aviation : existe t’il une espèce de droit de pavillon dans l’aérien ? Je m’explique : une compagnie aérienne peut-elle, par exemple, se soustraire au décret cité par Williamcau sous prétexte que son avion est immatriculé à l’étranger et, de fait, n’appliquer que les règles dudit pays d’immatriculation ? «Mon avion est immatriculé en XXX où la distanciation sociale ne s’applique pas, je peux donc utiliser tous les sièges disponibles même au départ de Paris». Je n’ai pas cherché dans les textes et l’IATA n’impose pas de distanciation entre voyageurs assis.

Bonjour, Les contributeurs cités le sont car leurs messages englobent de nombreux points intéressants, il ne s'agit pas de réponses individuelles. Dans mon coin, les artisans ne se sont jamais vraiment arrêtés (surtout le BTP, le gros et second d'ɶuvre pour les particuliers). J'ai été surpris par la reprise des chantiers issus de la commande publique (route, réseaux...) dès cette semaine. Un cas pas représentatif du tout : un membre de ma famille qui a travaillé normalement pendant tout le confinement va se retrouver à mi-temps parce que le carnet de commande de l'entreprise s'est vidé ! Il me semble que les règles de distanciation sociale s'appliquent toujours, c'est à chacun de prendre ses responsabilités... Que n'aurait t'on pas entendu si le gouvernement avait édité un tableau reprenant le nombre maximal de personnes admissibles selon la surface de la pièce (loi Carrez ou pas ?). Oui, ça va vraiment être compliqué dans les transports publics en particulier en Région Parisienne. Il est probable qu'en province le choix premier soit l'auto (dommage c'était bien ces routes presque vides). De ce que j'entends dans mon entourage, le télétravail restera la règle pour beaucoup. Pour certains, il s'agit même de justifier sa volonté de revenir en entreprise et, si le retour au bureau est autorisé, les règles que le salarié met en place pour protéger les autres. La plupart des commerçants limitera l'accès à leur magasin, ils pourront également obliger au port du masque (certains le font déjà). Justement, parce que c'est l'espace privé. 8, 12 ou 15, c'est comme les 100 km, on aurait pu dire 75, ou 125. "Aille bosser" : oui. Retrouver une vie normale, je n'ai pas entendu ce discours dans la bouche du Président ou des membres du Gouvernement (mais je n'écoute pas Sibeth ! ). En a t'il jamais été autrement ? On voyait la Gendarmerie et la Police "en vrai" mais les contrôles uniquement à la télévision. Je rappelle que j'ai travaillé, et continue à travailler, durant le confinement avec découchés, trajets en trains, taxis, marche... Avec de multiples raisons de me faire contrôler (idem pour les collègues). Il est vrai que depuis une petite dizaine de jours on ne voit plus d'uniformes du tout, seuls les soldats de Sentinelle restent visibles. Point 1 : oh oui ! Point 2 : mais comment prouver que tu es malade à cause des transports en commun ? Et les attestation de l'employeur ne furent pas prêtes à temps (en outre, les .pdf sur tablette/téléphone étaient interdits). N'oublions pas qu'au quotidien la différence entre verts et rouges se limitera à l'accès aux parcs et l'ouverture des collèges. Comme je l'ai exprimé il y a quelque temps dans cette conversation, je crains que pour de nombreux confinés le 11 mai signifie la disparition des contraintes et de la maladie ; mais, au fur et à mesure que l'échéance approche, on remarque et entend également les interrogations et peurs des uns et des autres c'est pourquoi mon opinion a quelque peu évolué. Ceux qui n'en avaient rien à faire pendant le confinement continueront ainsi mais beaucoup semblent finalement disposés à maintenir des règles (bon, les premiers jours seront probablement "folklo"). On verra et en particulier dans la durée...

Bonjour, À la question «100km à vol d'oiseau ou par la route ?», Jean Castex -coordinateur national à la stratégie de déconfinement- a déclaré ce matin au Sénat que la distance s'entendait à vol d'oiseau. L'audition du 06 mai 2020 de M. Castex au Sénat.

On prépare les gares à l’après 11 mai, des marquages pour gérer les flux de voyageurs sont peints au sol (lignes, flèches...) et les distances de sécurité sont repérées par des autocollants sur les bancs (selon les gares sont repérées les places autorisés ou celles interdites).

Bonjour Fabrice, Il y a 700 mètres environ entre l'extrémité de la piste (je ne compte pas la zone anti-souffle) et la voie ferrée. De plus les avions décollent généralement en direction de Bâle, il y a donc plus de risques de voir un avion se rater dans l'enceinte de l'aéroport ou s'écraser sur les habitations proches que de glisser sur les rails. Les TER passeront plus près de la piste si la liaison ferroviaire de l'Euroairport est réalisée (c'est mal parti pour l'instant, écologistes et riverains s'y opposent et la crise actuelle change quelque peu la donne). J'arrête là le hors-sujet. Bonsoir Assouan, Le Frêteux que je suis n'a pas remarqué de mauvais changements de comportement des différents usagers (moins nombreux aussi) aux PN, mais il est vrai que c'est un risque à ne pas négliger.

Au passage, Michelin produit réellement des masques (voir ce communiqué de presse). Le masque OcovⓇ cité dans le communiqué ci-dessus est une espèce de groin (voir l'article de la Montagne).

Il convient également de rappeler que les masques avec valve ne protègent que leur porteur et, de fait, ils ne répondent pas à la doctrine qui, depuis le début de l'épidémie, consiste à protéger les autres de son éventuelle maladie (puis, à défaut, se protéger). En période de Vigipirate -sécurité renforcée risque attentat- on peut dire que c'est hardi (même si, j'en conviens, les forces de l'ordre sont peu présentes ces derniers temps).

Bonsoir Bruno, Effectivement, le port du masque c’est penser à son prochain en évitant de le contaminer. Il m’arrive parfois de continuer à le porter alors que je suis seul parce que les conditions de son retrait ne sont pas réunies (les mains propres...) ou parce que peu après je vais être dans une situation nécessitant de nouveau le port du masque. Par contre j’ai vraiment du mal avec citoyens qui portent des gants, j’ai observé (à tort ?) qu’ils semblent être moins attentifs à leur environnement et à l’hygiène de leur accessoire. C’est dommage parce certains magasins d’alimentation obligent désormais de se désinfecter les mains avec du gel hydroalcoolique (mis à disposition et sous surveillance d’un vigile) avant d’y entrer. Au sujet du déconfinement, moi et les collègues qui nous déplaçons fréquemment pour le travail, pensons que la « période dangereuse » commencera le 11 mai. Nous craignons que ceux qui ont vécu de manière monacale durant ces 2 mois se lâchent et confondent libération des personnes et disparition de la maladie. Bien qu’étant classé parmi les pas stressés par la maladie je respecte au mieux le confinement (même si, comme tant d’autres, cela me pèse parfois) mais serais vraiment de méchante humeur s’il fallait recommencer ! On verra bien...

Bonjour, Le foin permet l’abrasion des dents du lapin qui sont à croissance continue. À défaut, les incisives risquent de se chevaucher (malocclusion dentaire). L’herbe limite ce risque et le pain dur est inadapté.

Bonjour, La gestion de la documentation, de la création d’un texte à son archivage ou son passage au pilon, est décrite dans un Référentiel d’Appui interne et commun à l’ensemble du groupe SNCF. Plusieurs préconisations et guides complètent le document principal. Un modèle de traitement de texte est mis à disposition des rédacteurs pour respecter la charte graphique de la documentation SNCF. Je ne donne pas les références de ces documents car ils sont estampillés « Interne SNCF », si nécessaire, ils se trouvent facilement sur Digidoc ou le GDoc de votre établissement saura vous renseigner.

Bonjour Bruno, À la lecture des réseaux sociaux (par exemple le compte des urgences de l'hôpital le plus proche), le personnel hospitalier est submergé (j'utilise le mot à bon escient) de sucreries, pâtisseries, pizzas, chocolats de Pâques (cela donne l'impression que tous les invendus sont partis à l'hôpital), plats préparés par les restaurateurs, paniers garnis du supermarché... Comment vos foies tiennent-ils le choc ? Au début de la crise il n'y avait pratiquement que des photos d'EPI donnés par les entreprises locales.

Oui, cela dépend vraiment des endroits, la pire queue que j'ai eu à faire a duré 15 minutes (je regarde parce que je n'aime pas attendre). Chez mon boulanger, il y a des moments sans attente et d'autres avec une file de 50 m (30 personnes environ qui attendent et 1 client max. dans la boulangerie). Enfin, les clients d'un certain âge -ce n'est pas mon cas- bénéficient souvent d'horaires spécifiques au supermarché (apparement sans queue). Je précise que je ne fais valoir aucune carte professionnelle et que je respecte le confinement -et les gestes barrières- à la lettre (ma balance peut en témoigner !) mais que je n'ai aucune appréhension à aller travailler ou faire les courses.

Je continue à faire mes courses de manière classique, allées vides, rayons plutôt fournis -bien mieux qu'au début du confinement, sauf les oeufs-, pas de queue aux caisses (avec personnel ou automatiques). Je reconnais que pour cela il faut éviter les veilles et lendemains de week-end (sauf à vouloir absolument pratiquer la mithridatisation).

Oui, les plus optimistes estiment qu'il faudra au minimum une année pour remettre l'économie en marche. J'ai bien écrit remettre en marche, pas que tout tourne («comme avant»). Les faillites et le chômage vont augmenter (je n'ai plus les premières estimations en tête), de plus je ne serai pas surpris que des entreprises choisissent de s'installer dans les pays qui ont mieux «absorbé» l'épidémie. Tout le monde ici a, je pense, au moins un membre de la famille ou un ami à qui on a déjà annoncé un possible licenciement ou fermeture d'entreprise. Le ministre des finances du Baden-Württemberg a déclaré à ses concitoyens (sous la forme : préparez-vous à serrer la ceinture) qu'une dizaine d'années sera nécessaire pour rétablir les finances du Land. Pour revenir au prix des carburants, les premiers indicateurs du déconfinement de Wuhan indiquent que l'utilisation des transports en commun à baissé au profit de la voiture et des 2 roues. Peut-être en sera t'il de même en France mais je ne suis pas sûr que les prix à la pompe vont flamber. Je préfère un discours politique «on en chie et ça ne s'arrêtera pas avec la réduction de la maladie» (c.f. l'exemple allemand cité plus haut) que le traditionnel discours français des lendemains qui chantent. Même si, à l'avenir, l'État soutenait à bout de bras les entreprises et limitait la crise économique en France, il y aura bien dans un premier temps une période difficile à vivre. Il en serait de même si le «système» venait à changer. Cela n'empêche pas l'espoir...