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TGV en panne à Nîmes


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MONTPELLIER (AFP) - Les passagers d'un TGV Montpellier-Paris, en panne pendant plus de quatre heures au sud de Nîmes, ont pu regagner Nîmes mardi soir puis prendre un nouveau train vers Paris, a-t-on appris auprès de la direction régionale de la SNCF à Montpellier.

Le convoi était tombé en panne mardi à Manduel, au sud de Nîmes, vers 18H00. Ses quelque 300 passagers, ramenés à petite vitesse sur Nîmes, sont finalement repartis vers Paris vers 22H10 dans un autre train, selon la direction régionale.

Les moteurs d'une des deux rames du convoi ont lâché, à hauteur de Manduel, alors que le train ne roulait pas encore à grande vitesse. Les passagers, tenus informés des avaries, selon la SNCF, ont pu se restaurer en gare de Nîmes.

Selon l'un des passagers joint par l'AFP, la plupart des passagers bloqués à Manduel, "tous sans eau et sans climatisation", sont parvenus à descendre sur la voie, côté talus, après avoir déplombé les portes pour les ouvrir.

Certains, selon ce témoin, ont démonté des sièges pour s'installer plus confortablement sur le ballast. La SNCF a formellement démenti ce témoignage, assurant qu'il était impossible de démonter des sièges sans matériel.

Le passager a raconté que le train qui devait quitter Nîmes à destination de Paris à 16h50, avait en fait démarré à 17h44, à la suite d'un premier problème technique annoncé par la SNCF, pour s'arrêter dix minutes plus tard au km 23. C'est à 22H10 que les voyageurs sont repartis de Nîmes vers la capitale, soit avec plus de cinq heures de retard.

Modifié par CRL COOL
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Au moins quatre heures de retard à prévoir pour un TGV Montpellier-Paris

MONTPELLIER, 24 juin 2008 (AFP) - Un TGV Montpellier-Paris va accuser mardi soir un retard d'au moins quatre heures environ à son arrivée dans la capitale, après que l'ensemble des blocs moteurs d'une de ses rames eut lâché au sud de Nîmes, a-t-on appris auprès de la direction régionale de la SNCF. Ce TGV était constitué de deux rames. La première a vu deux de ses quatre blocs moteurs casser à Montpellier. La SNCF a pris la décision de coupler cette rame avec une seconde, arrivant plus tard à Montpellier et effectuant le même trajet. Les passagers de la première rame en étaient quitte à ce moment-là pour une heure de retard. L'ensemble a pris la direction de Paris. Mais à hauteur de Manduel, au sud de Nîmes, au moment de passer en grande vitesse, les deux derniers blocs moteur de la première rame ont eux aussi lâché. La SNCF a décidé de rapatrier le tout à Nîmes, à petite vitesse. Là, les deux rames devaient être détachées et les passagers de la deuxième rame repartir normalement sur Paris. En revanche, il est prévu que ceux de la première rame descendent de leur train et attendent l'arrivée d'un TGV Paris-Montpellier qui sera stoppé à Nîmes. Ces passagers arrivant de la capitale descendront et attendront un train pour Montpellier qui suit à une dizaine de minutes. Les passagers de la première rame prendront alors leur place et repartiront vers Paris. Pour eux, le retard sera d'au moins quatre heures à l'arrivée, selon la SNCF. Un des passagers, Dominique, a expliqué qu'après la panne, la plupart des passagers, "tous sans eau et sans climatisation", sont parvenus à descendre sur la voie, côté talus, après avoir déplombé les portes pour les ouvrir. Certains ont même démonté des sièges pour s'installer plus confortablement sur le ballast. La SNCF a formellement démenti ce témoignage, assurant qu'il était impossible de démonter des sièges sans matériel. La SNCF a indiqué peu avant 21H00 que la rame allait être remorquée incessamment vers la gare de Nîmes.

Bref, encore du bricolage, mettre en UM une rame saine et une rame avariée, en espérant que ça tienne jusqu'à PLY.

Pour arriver à démonter des sièges sans outillage adapté dans une rame Duplex ou PSE Rénov 1 effectivement c'est certainement un peu exagéré à mon avis...

Désastreux pour l'image de marque ce genre de mésaventure, espérons que les galériens du rail seront intégralement remboursés !!!

Après les déboires de l'Eurostar, ça fait beaucoup en peu de temps : Il suffit de peu pour gripper la cash machine VFE qui fait tourner au maxi les rames TGV et en particulier les Duplex....

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Bonjour,

Si démontage des sièges il y a eu, je pense plus à la dépose sauvage des assises ou dossiers que de l'ensemble. Les pièces détachées qui trainent le long des voies le prouvent.

L'outillage n'est pas un problème, il y a toujours quelqu'un pour se balader avec une pince ou une clef, si, si ! La stabilité d'un siège non vissé posé dans le ballast et la manœuvre pour sortir par contre...

La question reste toujours la même, qui a débloqué les portes ? Les voyageurs ou le personnel de la rame après accord puis encadrement des voyageurs (Autant que possible) pour éviter que toute la troupe s'égaie sur les voies. Il est évident que l'ouverture des seules impostes est insuffisant pour ventiler suffisamment une remorque.

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