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Le Web des Cheminots

Un certain 15 décembre 1840........!


Invité Gnafron 1er

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Le 15 décembre 1840 , les cendres de Napoléon sont de retour en France après moults tractations .

En effet , à l'époque , les politiques craignaient que le retour du corps de l'ex- Empereur soit un motif de soulévement populaire .

Témoignage

Victor Hugo a assisté au Retour des Cendres. Voici ce qu'il écrit dans Choses vues:

"Tout à coup le canon éclate à la fois à trois points différents de l'horizon. Ce triple bruit simultané enferme l'oreille dans une sorte de triangle formidable et superbe. Des tambours éloignés battent aux champs.

Le char de l'Empereur apparaît.

Le soleil, voilé jusqu'à ce moment, reparaît en même temps. L'effet est prodigieux.

On voit au loin, dans la valeur et dans le soleil, sur le fond gris et roux des arbres des Champs-Elysées, à travers de grandes statues blanches qui ressemblent à des fantômes, se mouvoir lentement une espèce de montagne d'or. On n'en distingue encore rien qu'une sorte de scintillement lumineux qui fait étinceler sur toute la surface du char tantôt des étoiles, tantôt des éclairs. Une immense rumeur enveloppe cette apparition.

On dirait que ce char traîne après lui l'acclamation de toute la ville comme une torche traîne sa fumée.

Au moment de tourner dans l'avenue de l'Esplanade, il reste quelques instants arrêté par quelque hasard du chemin devant une statue qui fait l'angle de l'avenue et du quai. J'ai vérifié depuis que cette statue était celle du maréchal Ney.

Au moment où le char-catafalque a paru, il était une heure et demie.

Le cortège se remet en marche.

Le char avance lentement. On commence à en distinguer la forme.

Voici les chevaux de selle des maréchaux et des généraux qui tiennent le cordon du poêle impérial.

Voici les quatre-vingt-six sous-officiers légionnaires portant les bannières des quatre-vingt-six départements. Rien de plus beau que ce carré, au-dessus duquel frissonne une forêt de drapeaux. On croirait voir marcher un champ de dahlias gigantesques.

Voici un cheval blanc couvert de la tête aux pieds d'un crêpe violet, accompagné d'un chambellan bleu ciel brodé d'argent et conduit par deux valets de pied vêtus de vert et galonnés d'or. C'est la livrée de l'Empereur. Frémissement dans la foule: « C'est le cheval de bataille de Napoléon! » La plupart le croyaient fortement. Pour peu que le cheval eût servi deux ans à l'Empereur, il aurait trente ans, ce qui est un bel âge pour un cheval.

Le fait est que ce palefroi est un bon vieux cheval-comparse qui remplit depuis une dizaine d'années l'emploi de cheval de

bataille dans tous les enterrements militaires auxquels préside l'administration des pompes funèbres.

Ce coursier de paille porte sur son dos la vraie selle de Bonaparte à Marengo. Une selle de velours cramoisi à double galon d'or - assez usée.

Après le cheval viennent en lignes sévères et pressées les cinq cents marins de la Belle-Poule, jeunes visages pour la plupart, en tenue de combat, en veste ronde, le chapeau rond verni sur la tête, les pistolets à la ceinture, la hache d'abordage à la main et le sabre au côté, un sabre court à large poignée de fer poli.

Les salves continuent.

En ce moment on raconte dans la foule que ce matin le premier coup de canon tiré aux Invalides a coupé les deux cuisses d'un garde municipal. On avait oublié de déboucher la pièce. On ajoute qu'un homme a glissé, place Louis-XV, sous les roues du char et a été écrasé.

Le char est maintenant très près. Il est précédé presque immédiatement de l'état-major de la Belle-Poule, commandé par M. le prince de Joinville à cheval. M. le prince de Joinville a le visage couvert de barbe, ce qui me paraît contraire aux règlements de la marine militaire. II porte pour la première fois le grand cordon de la Légion d'honneur. Jusqu'ici il ne figurait sur le livre de la Légion que comme simple chevalier.

Arrivé précisément en face de moi, je ne sais quel obstacle momentané se présente. Le char s'arrête. II fait une station de quelques minutes entre la statue de Jeanne d'Arc et la statue de Charles V.

Je puis le regarder à mon aise. L'ensemble a de la grandeur. C'est une énorme masse, dorée entièrement, dont les étages vont pyramidant au-dessus des quatre grosses roues dorées qui la portent. Sous le crêpe violet semé d'abeilles, qui le recouvre du haut en bas, on distingue d'assez beaux détails: les aigles effarés du soubassement, les quatorze Victoires du couronnement portant sur une table d'or un simulacre de cercueil. Le vrai cercueil est invisible. On l'a déposé dans la cave du soubassement, ce qui diminue l'émotion.

C'est là le grave défaut de ce char. Il cache ce qu'on voudrait voir, ce que la France a réclamé, ce que le peuple attend, ce que tous les yeux cherchent, le cercueil de Napoléon.

Sur le faux sarcophage on a déposé les insignes de l'Empereur, la couronne, l'épée, le sceptre et le manteau. Dans la gorge dorée qui sépare les Victoires du faîte des aigles du soubassement, on voit distinctement, malgré la dorure déjà à demi écaillée, les lignes de suture des planches de sapin. Autre défaut. Cet or n'est qu'en apparence. Sapin et carton-pierre, voilà la réalité. J'aurais voulu pour le char de l'Empereur une magnificence qui fût sincère."

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Il est possible que le corps rapatrié ne soit pas celui du petit corse (une histoire de taille dans le cercueil): un livre délirant en parle en ce moment...

Hello , Kris , tu boudes ?

Il s'est passé presque 2 décénnies entre l'enterrement et le retour donc effectivement le corps avait qlq peu changé , logiqie .D'ailleurs ,il est questions de "restes mortels "..............Donc , la dimension du cercueil ne peut être parfaitement conforme à la taille de l'Empereur .

Le retour des Cendres

- 2/5 -

C'est ainsi que le 7 Juillet suivant, la frégate La belle-Poule et la corvette La Favorite levèrent l'ancre de Toulon pour l'île de Sainte-Hélène où elles accostèrent le 8 Octobre. Un protocole rigoureux avait été défini au préalable par les autorités françaises et anglaises et chacun s'employa à n'en point déroger. Le 9, toute la troupe française rend visite au gouverneur britannique de l'île, lord-général Middlemore qui leur apprend que [b]"les restes mortels de l'Empereur Napoléon leur seront remis le jeudi 15 octobre."

A la suite de cette courte entrevue, la Mission se rend dans la vallée des géraniums où se trouve la sépulture de l'Empereur. Bientôt, la tombe s'offre à leurs yeux, gardée par un vieux sergent anglais. Une grille de fer forgé entoure la dalle épaisse surplombant le caveau. Arrivé à proximité, l'abbé coquereau s'agenouille, les serviteurs en font autant. Le prince de Joinville ôte son couvre-chef. Chacun se laisse gagner par l'émotion et les souvenirs. A travers les yeux embués du baron Gourgaud, c'est toute l'épopée qui réapparaît, avec son cortège de batailles, de victoires, de gloire, de distinctions, mais aussi de trahisons. Se souvient-il à cet instant, que vingt-six ans plus tôt, pendant la Campagne de France, lors de la bataille de Brienne, il sauva la vie de l'Empereur en abattant un cosaque qui tentait de le transpercer de sa lance ?

Un grand calme règne. Le silence est simplement troublé par quelques clapotis en provenance de la source située à quelques pas et où l'Empereur aimait à s'y désaltérer.

Après quelques minutes de recueillement, la mission se dirige sur le plateau de Longwood, là où se situe la maison qu'avait occupé l'Empereur jusqu'à sa mort. Un spectacle affligeant les y attend. En effet, le jardin qu'avait façonné l'Empereur a disparu. Des moutons y paissent. La maison a été transformée en ferme et ses mûrs sont lézardés. Les fenêtres sont sans vitres et claquent au vent. A l'intérieur, la désolation est totale : on a entreposé du fumier à même le plancher, lui-même rongé par la pourriture. En pénétrant dans le petit salon, où l'empereur rendit l'âme, se trouve un moulin à blé, le plafond a été défoncé et les portes ont disparu. Son cabinet et sa chambre ont été aménagés ...en écurie. L'indignation est générale. Les anciens compagnons pleurent... - Quelle honte ! s'écrie le grand-maréchal Bertrand, il est temps de sortir l'Empereur de cette île maudite !

C'est dans le froid et sous une pluie battante que les travaux d'exhumation commencent, peu après minuit le 15 octobre, à la lumière des lampes à huile. Le prince de Joinville a jugé plus convenable de rester à quai avec son état-major, afin d'y accueillir le cercueil de l'Empereur. Toute la troupe française et anglaise est présente. Plusieurs tentes sont dressées à proximité du tombeau. La plus grande étant destinée à recevoir le cercueil de l'Empereur. L'Angleterre, craignant sans doute qu'une expédition hardie ne vinsse voler le corps du proscrit, avait, dix-neuf années plus tôt, rendu la tombe quasiment inviolable de telle sorte qu'il faut consentir plus de 9 heures 30 de travaux pénibles avant que n'apparaisse enfin le cercueil impérial. L'abbé Coquereau, revêtu des habits liturgiques, portant la croix, se porte à la tête de la tombe, suivis par les enfants de choeur. Tous prient... Dix soldats anglais, aidés de cordages, parviennent à extraire le lourd cercueil d'acajou, épais de deux centimètres qui est ensuite porté sous la grande tente où on le scie. Apparaît alors, celui de plomb que l'on place dans la bière d'ébène apportée par la mission et qu'un ex-officier de la Grande Armée, reconverti en ébéniste, avait fabriqué avec tout l'amour que l'on devine. Le cercueil de plomb est ouvert à son tour et fait place à une caisse de bois renfermant le dernier cercueil de fer blanc soudé. Il est presque 1 heure de l'après-midi lorsque l'on soulève le couvercle.

L'assistance ne forme plus alors qu'un seul coeur palpitant d'émotion, tel un jeune tambour s'avançant à l'ennemi. Le capitonnage de satin blanc s'est affaissé sur le corps et en épouse la forme. Sitôt ôté, l'Empereur apparaît. Le Grand-Maréchal Bertrand ne peut contenir un brusque écart provoqué par cette vision soudaine et magnifique du grand homme. Des sanglots s'échappent de la poitrine de ses vieux compagnons. Des larmes roulent sur les joues... C'est bien lui ! c'est bien Napoléon le Grand, là, devant eux ! La mort a épargné son corps. Son visage, quoique légèrement émacié, a gardé les traits du fougueux Bonaparte. La peau des membres a été entièrement préservée. Son uniforme des Chasseurs de la Garde ainsi que le Grand Cordon de la légion d'honneur ont gardé leur teinte d'origine. Les ongles ont poussé. Seules les coutures des bottes ont cédé et laissent apparaître quelques orteils. On découvre entre les jambes, son chapeau et les deux vases d'argent remplis de vinaigre, dans lesquels le Dr Antommarchi, dix-neuf années auparavant, avait placé le coeur et l'estomac.

Le Dr Guillard craint que l'air n'active la décomposition du corps. On s'empresse alors de tout refermer. Les différentes caisses sont déposéees dans un nouveau cercueil de plomb comportant une plaque gravée en lettres d'or de l'épitaphe suivante : « Napoléon, empereur et roi, mort à Sainte-Hélène le V mai MDCCCXXI ». On place le tout, dans le sarcophage d'ébène apporté de France que l'on recouvre délicatement d'une étoffe de velours violet, brodée d'aigles d'or, parsemée d'abeilles et d'étoiles. Une croix d'argent est dessinée en son centre. Après une dernière bénédiction par l'abbé, le sarcophage qui pèse près de 1200 kg, est transporté par quarante trois artilleurs anglais jusqu'au char funèbre, tiré par quatre chevaux harnachés de noir.

Il est alors 3 heures 30. La descente vers le port de Jamestown commence. La pluie ne cesse de tomber. Près de cinq cent soldats et miliciens de Sainte-Hélène se sont portés à l'avant du cortège qui s'élance majestueusement aux sons des tambours et des trompettes. Derrière eux, l'abbé coquereau, tenant la croix levée vers le ciel, est entouré des enfants de choeur. Derrière le char funèbre se trouvent les membres de la Mission, compagnons et serviteurs. Les autorités civiles et militaires ferment la marche. Au loin, le canon gronde de minute en minute. Après vingt-cinq années, l'Angleterre rend les honneurs à son pire ennemi.

Après la cérémonie officielle de remise du corps de l'Empereur par les autorités anglaises aux autorités françaises sur le quai du port, le cercueil est déposé dans une chaloupe et vogue vers La Belle-Poule. A 5 heures 45, on le hisse à bord de la frégate où une chapelle ardente est dressée dans l'entrepont. Enfin ! l'Empereur est de nouveau sous la protection du drapeau français.

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Salut Marc,

Quand tu seras à la retraite, faut que tu passes à Boulogne/mer, tu serais ravi de pouvoir admirer la colonne d'où Napoléon tourne le dos aux rosbeefs et surtout, tu pourrais voir les grognards revivrent l'espace de quelques jours lors du Camp Napoléonien, c'est très joli, surtout quand ils défilent et qu'il font retentir le canon. Tu pourrais aussi visiter les trois forts construits pour abriter la grande armée :Smiley_33:

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Salut Marc,

Quand tu seras à la retraite, faut que tu passes à Boulogne/mer, tu serais ravi de pouvoir admirer la colonne d'où Napoléon tourne le dos aux rosbeefs et surtout, tu pourrais voir les grognards revivrent l'espace de quelques jours lors du Camp Napoléonien, c'est très joli, surtout quand ils défilent et qu'il font retentir le canon. Tu pourrais aussi visiter les trois forts construits pour abriter la grande armée bigbisous

Régulièrement , je fais déjà "mon " pélerinage sur la route Napoléon..............quand il est revenu de l'ile d'Elbe .Certe , bonne idée ! :Smiley_33:

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Scusez-moi mais je découvre plein de textes passionnants dans ce sujet, qui me posent une colle : pourquoi parle-t-on toujours des "cendres de Napoléon" alors ???

Je ne suis pas du tout un connaisseur de cette partie de l'histoire mais je croiyais que les anglais (qui en avait la garde) avait fait disparaitre le corps de Napoleon, notement pour eviter toute autopsie ??

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Scusez-moi mais je découvre plein de textes passionnants dans ce sujet, qui me posent une colle : pourquoi parle-t-on toujours des "cendres de Napoléon" alors ???

Bonne question .je vois que tu as lu .Simplement , il s'agissait d'un voeu de l'Empereur . Lorsqu'il lorsqu'il parlait de sa mort , Napoléon disait toujours à,ceux qui l'ont suivi jusqu'au dernier jour :

Je veux que mes cendres soient jettées dans la Seine auprès du peuple français que j'ai tant aimé

Donc en respect aux voeux de l'Empereur ( et surtout , la frousse de la ferveur populaire ), le terme

"cendre " a été utilisé . Et cela :

- ne trahisait pas trop la réalité car après 19 ans , le coprs était en piteux état

- évitait que le peuple puisse imaginer le corps de l'Empereur en décomposition .Il ne fallait pas réveiller "l'esprit " Napoléonien encore très fort dans les couches populaires.

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Je ne suis pas du tout un connaisseur de cette partie de l'histoire mais je croiyais que les anglais (qui en avait la garde) avait fait disparaitre le corps de Napoleon

Non , le corps de Napoléon a été préparé etentérré par ses derniers proches resté jusqu'au dernier jour sur l'ile de St Hélène .

, notamment pour eviter toute autopsie ??

propos de journaleux et de pseudos écrivains pour vendre du papiers .Il est vrai que les Anglais ne savait que faire de tombeau.......donc ça laisse place à l'imagination.

Les anglais ne pouvaient craindre une autopsie car il avait 2 valets à ses côtés qui surveillaient tout dans les moindre détails .

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Scusez-moi mais je découvre plein de textes passionnants dans ce sujet, qui me posent une colle : pourquoi parle-t-on toujours des "cendres de Napoléon" alors ???

Salut à vous!

Merci Marc pour ces textes très intéressants. Pour les cendres il peut y avoir confusion aussi avec le retour des cendres de l'Aiglon (Napoléon II) rendues par Hitler en 1940 et transférées à Paris au cours d'une cérémonie sans la moindre présence de grands dignitaires français mais en présence de Otto Abetz, "l'ambassadeur" d'Allemagne en France.

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Salut à vous!

Merci Marc pour ces textes très intéressants. Pour les cendres il peut y avoir confusion aussi avec le retour des cendres de l'Aiglon (Napoléon II) rendues par Hitler en 1940 et transférées à Paris au cours d'une cérémonie sans la moindre présence de grands dignitaires français mais en présence de Otto Abetz, "l'ambassadeur" d'Allemagne en France.

effectivement , on pourrait le comprendre ainsi .....

Mais ce dont parle Assouan concerne le document d'époque qui parle de "restitution du corps " et de retour des cendres .Celui-ci bien antérieur a ce que tu expose ...

Les politiques étaient absent car ils prenaient l'excuse (et très louable ) du fait qu'il s'agissait d'une idée d'hitler .

Hitler voulait amadouer les masses populaires françaises et parisiennes .Car il savait qu'encore à cette époque que Napoléon avait une excellente image dans le coeur des Français .Donc , déjà de la com !

D'ailleurs , il est à noter que Napoléon est bien plus commémoré à l'étranger ( Pologne , Italie ,GB, PB... par ex ) qu'en france .Tout cela parce que les z'hommes politiques traditionnels ont toujours craints

, même après sa mort , la résurgeance d'un mouvement Bonapartiste.

Son retour d'exil de l'ile d'Elbe leur a foutu la trouille .Le peuple se retournant spontanément contre les dirigeants politiques locaux de l'époque sur chaque lieu de son passage les ont tellement choqué

qu'ils ont tjrs eu cette crainte .

Modifié par MarcM
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effectivement , on pourrait le comprendre ainsi .....

Mais ce dont parle Assouan concerne le document d'époque qui parle de "restitution du corps " et de retour des cendres .Celui-ci bien antérieur a ce que tu expose ...

Les politiques étaient absent car ils prenaient l'excuse (et très louable ) du fait qu'il s'agissait d'une idée d'hitler .

Hitler voulait amadouer les masses populaires françaises et parisiennes .Car il savait qu'encore à cette époque que Napoléon avait une excellente image dans le coeur des Français .Donc , déjà de la com !

D'ailleurs , il est à noter que Napoléon est bien plus commémoré à l'étranger ( Pologne , Italie ,GB, PB... par ex ) qu'en france .Tout cela parce que les z'hommes politiques traditionnels ont toujours craints

, même après sa mort , la résurgeance d'un mouvement Bonapartiste.

Son retour d'exil de l'ile d'Elbe leur a foutu la trouille .Le peuple se retournant spontanément contre les dirigeants politiques locaux de l'époque sur chaque lieu de son passage les ont tellement choqué

qu'ils ont tjrs eu cette crainte .

Merci Marc M pour ces petits rappels historiques très instructifs...on en apprend beaucoup sur des moments glorieux ou douloureux (la catastrophe de St Jean de Maurienne dont je n'avait jamais entendu parlé).

Pour en revenir à Napoléon, il faut se souvenir qu'il y a à peine 3 ans, les pouvoirs publiques n'avait pas jugé bon de commémorer la glorieuse bataille d'Austerlitz, sans doute par peur du politiquement correct (certes, Napoléon avait ses parts d'ombre mais quand même). Et pourtant, le premier ministre de l'époque était un spécialiste et un admirateur de l'Empereur...

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Merci Marc M pour ces petits rappels historiques très instructifs...on en apprend beaucoup sur des moments glorieux ou douloureux (la catastrophe de St Jean de Maurienne dont je n'avait jamais entendu parlé).

Pour en revenir à Napoléon, il faut se souvenir qu'il y a à peine 3 ans, les pouvoirs publiques n'avait pas jugé bon de commémorer la glorieuse bataille d'Austerlitz, sans doute par peur du politiquement correct (certes, Napoléon avait ses parts d'ombre mais quand même). Et pourtant, le premier ministre de l'époque était un spécialiste et un admirateur de l'Empereur...

Surtout que ce sont "les politiques " qui sont allés cherchés Napoléon pour sauver la république qui était assaillie de toute par les autres pays européens sous dominance royaliste !

Et je pense que beaucoup de politique ne veulent pas commémorer Napoléon car ils paraissent petits à côté de lui .......;;; !

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Surtout que ce sont "les politiques " qui sont allés cherchés Napoléon pour sauver la république qui était assaillie de toute par les autres pays européens sous dominance royaliste !

Et je pense que beaucoup de politique ne veulent pas commémorer Napoléon car ils paraissent petits à côté de lui .......;;; !

tu as l'air d'un passionné par cette époque.

Que penses-tu de Napoléon III qui est mal aimé, oublié des français?

Pourtant grace au 2e empire, la France s'est modernisée, industrialisée (chemin de fer) et Paris est devenu ce joyau architectural unique.

Modifié par 2D2
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tu as l'air d'un passionné par cette époque.

Que penses-tu de Napoléon III qui est mal aimé, oublié des français?

Pourtant grace au 2e empire, la France s'est modernisée, industrialisée (chemin de fer) et Paris est devenu ce joyau architectural unique.

je suis en plein dedans .Je bouquine un livre qui lui est consacré . Comme tu le dis , mal aimé car comme son oncle , les Bonaparte impressionnaient les z'hommes politiques .

On attribut tjrs l'idée "européenne " à Maurice Schumann .Or , Napoléon III préconisait déjà en 1854 une confédération d'europe qui regrouperait

tous les grands pays européens .

Il réclamait déjà , lors de son règne , la création d'un tribunal international pour certains criminels .On a attendu la 2 ème guerre mondiale pour voir cela .

L'industrie balbutiait.En france , ce n'était qu'un embryon .Le système du salariat ne lui convenait pas .Lors de son exil , il avait été choqué de la manière dont les "maitres " traitaient les ouvrier (il parle d'esclavage ) .Donc , il écrit :

"lorsque le salariat industriel se dévellopera , il faudra procéder à de nouvelles règles .L'empire devra instituer des "prud'hommes " dans chaque usine , dans chaque atelier . Les "prud'hommes " seront élus par les ouvriers , ils auront mission de représenter les ouvrier auprès des maitres , de les défendre si ils défaillent et régler les litiges entre chaque partenaires . Il avait donc inventé les délégués du personnel mais avec des pouvoir élargi .Il préconisait un "prud'homme " pour dix salariés qui aurait aussi la fonction de chef ......!

On oublie aussi de dire aussi que l'europe a cette physionomie (découpe des pays ) grâce à lui .Il a permi l'unification de l'Italie .Son oncle avait déjà créer le drapeau italien .Lui a poursuivi le boulot .Il a su réunifier l'italie tout en maintenant la représentativité du pape au sein de Rome .

Et que contrairement à nos z'hommes politiques d'aujourd'hui , il maitrisaient énormément bien les langues étranfgères : il parlait allemand , italien , anglais et farnnçais .Et il conversait avec chaque représentant étranger de ces pays par leur langue maternelle .

Et vis à vis des guerres , il écrit :

"je souhaite de tout mon coeurqu'un jour vienne où les grandes questions qui divisent les gvts et les peuples pourront être réglées dans la paix par un tribunal .cette grande pensée ne peut - elle pas devenir une réalité "

Ne s'agit -il pas de l'ONU ????

Modifié par MarcM
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  • 1 année plus tard...

Il faut absolument lire "Les mémoires du sergent Bourgogne".

Ecrit par un grognard de la garde et racontant la campagne de Russie, bouleversant.

Et "Voyage dans la Basse et Haute-Égypte pendant les campagnes du général Bonaparte" de Vivant Denon.

http://www.amazon.fr...e/dp/2869591438

Modifié par aldo500
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Invité Gnafron 1er

Il faut absolument lire "Les mémoires du sergent Bourgogne".

Ecrit par un grognard de la garde et racontant la campagne de Russie, bouleversant.

Et "Voyage dans la Basse et Haute-Égypte pendant les campagnes du général Bonaparte" de Vivant Denon.

http://www.amazon.fr...e/dp/2869591438

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Il faut que je me le fasse offrir pour Noel ... !

Ils sont arrivés dans un Moscou ....désert !

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Son retour d'exil de l'ile d'Elbe leur a foutu la trouille .Le peuple se retournant spontanément contre les dirigeants politiques locaux de l'époque sur chaque lieu de son passage les ont tellement choqué

qu'ils ont tjrs eu cette crainte .

Il a surtout évité la Provence et la basse vallée du Rhone, car il se souvenait très bien qu'à l'aller, il avait évité le lynchage de peu à Orgon (13).

Donc prudemment au retour, il est passé par les Alpes où la population lui était plus favorable.

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Invité Gnafron 1er

Il a surtout évité la Provence et la basse vallée du Rhone, car il se souvenait très bien qu'à l'aller, il avait évité le lynchage de peu à Orgon (13).

Donc prudemment au retour, il est passé par les Alpes où la population lui était plus favorable.

Exact .... !

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