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Le Web des Cheminots

SNCF, et G.Pépy


Invité necroshine

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Invité necroshine

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/...gv/916/0/329248

Guillaume Pepy boit de l'eau minérale au goulot et regarde par la rotonde vitrée de son bureau. « C'est formidable, on voit jusqu'à Orly », se réjouit-il. Son interlocuteur observe que le regard peut plus aisément se porter sur les rails si voisins de la gare Montparnasse. « Oui, reprend le visionnaire, mais on voit aussi Orly . » Guillaume Pepy, 50 ans, est ainsi fait : plus loin, plus fort, plus vite. Trop ? A peine nommé président de l'ingouvernable SNCF au printemps dernier, Pepy décide une action audacieuse. Conscient que l'entreprise publique est malade de son fret, il propose un marché à ses 4 000 conducteurs : vous acceptez de travailler un peu plus chaque jour, en fin de service vous décrochez et raccrochez les wagons ; en échange, vous gagnerez plus. « Travailler plus pour gagner plus » : c'est l'antienne sarkozyste, un peu dévaluée aujourd'hui. A la surprise de la direction, 900 volontaires acceptent. Ce faisant, ils bravent le texte sacré, l'intouchable RH0077, le statut des cheminots, mille feuilles de règlements anachroniques qui plombent la maison depuis des décennies. Ces volontaires sont courageux. Conspués par leurs collègues- « certains se faisaient crever les pneus de leur voiture »-, ils posent avec photo dans le journal interne et endurent une pression syndicale effrayante. Mais tiennent bon. Pepy et sa direction revigorée se frottent les mains. Las, les organisations syndicales flairent le danger, car, si ces conducteurs sont volontaires pour abandonner le statut de cheminot, cela pourrait sonner la fin de leur boutique. Ni une ni deux, SUD Rail et la CGT menacent d'une grève générale des conducteurs en Ile-de-France, une catégorie du personnel et une zone géographique que cet appel au volontariat ne concerne nullement. « Nous avons dû reculer, ce n'était pas mûr. Parfois, il faut savoir éviter de se retrouver dans un corner, coincé pour longtemps », commente Pepy. Les 900 volontaires, plantés là, moqués par leurs pairs, dénoncés comme des traîtres, ont dû, eux, reprendre le chemin de la locomotive. Dans les couloirs du douzième étage de la SNCF, où cogite la direction, on les a baptisés « les harkis ».

La grande réforme

« Guillaume Pepy va-t-il ainsi laisser les choses en place comme ses prédécesseurs ou mettre enfin les pieds dans le plat ? » s'interrogent Sandrine Gorreri et Philippe François, chercheurs à l'Ifrap (Institut français pour la recherche sur les administrations et politiques publiques). L'Elysée se pose la même question. Une partie de la réponse tient dans le résultat des élections professionnelles du 26 mars. SUD Rail, le syndicat anarcho-libertaire à l'origine de la spectaculaire fermeture de la gare Saint-Lazare en février, va-t-il capitaliser sur cette action d'éclat ? Au détriment d'une CGT qui gère la SNCF comme s'il s'agissait de sa filiale ? De l'issue du scrutin dépend un peu la grande réforme, si attendue, qui transformerait l'immense établissement en une entreprise prête à affronter la concurrence. « Nous voulons faire de cette maison une entreprise comme les autres, sans renier son histoire », déclare Jean-Pierre Farandou, directeur général de SNCF Proximités. Voeu pieux ?

Pepy a en quelques mois secoué la maison. Divisé le nombre de directions par deux, rassemblé un comité de sept directeurs. « Il laboure la boîte, il donne du courage aux managers meurtris par l'image que nous avons dans l'opinion », confie l'un d'eux. Les cadres sont plus mobiles, le personnel d'accueil dans les gares n'est plus constitué de « planqués derrière un papier kraft scotché sur la vitre ». Idem pour les commerciaux. « Ils sont devenus les meilleurs vendeurs de France », affirme leur président. « Avec Pepy, il faut bouger, il a deux idées à la minute, sa confiance est exigeante », dit Jean-Pierre Farandou. Même Didier Le Reste, leader de la CGT Cheminots, lui reconnaît quelques mérites : « Il fait des trucs auxquels ses prédécesseurs n'ont jamais pensé. Lorsqu'il me téléphone le dimanche à l'aube pour me prévenir qu'il y a eu deux supporters lillois écrasés par un RER à Saint-Denis, j'apprécie. » Grand communicateur, Pepy, ancien directeur commercial de la maison, vante la grande vitesse et le fameux TGV au Maroc, en Californie et en Russie. Avec la fine fleur du capitalisme italien (le patron de Tod's, Diego Della Valle, celui de Fiat Ferrari, Luca di Montezemolo), il lance le NTV, un nouveau train italien privé à grande vitesse. La SNCF s'exporte.

Chrono bloqué

Parfait. Et paradoxal. Car, pendant qu'elle vend son savoir-faire à l'étranger, elle se bat pour retarder au maximum l'ouverture de son propre marché. Car cette fois, le chrono est bloqué : Bruxelles a fixé au 13 décembre l'ouverture au trafic international. Air France, Veolia, Trenitalia, Deutsche Bahn ou Virgin, tous pourront proposer des Bruxelles-Paris-Rome ou Londres-Paris-Madrid. Pour le trafic national, Bruxelles a vu large, offrant un répit de dix ans. Nos voisins, eux, ont brûlé les étapes. Les Anglais accueillent quelque 180 opérateurs, les Allemands des dizaines, tandis que les Français cadenassent. Ce qui agace souverainement en Europe. La SNCF grignote des parts de marché à l'étranger tout en rendant la contrepartie impossible. C'est de bonne guerre, mais, entre rivaux, le climat devient malsain. On a ainsi vu Pepy s'emporter, laisser publiquement fuser quelques adjectifs peu amènes, accuser une filiale de la Deutsche Bahn de pirater son site Internet. Trois mois plus tard, excuses contrites.

Mais l'on comprend bien pourquoi la SNCF n'est pas pressée de voir la DB proposer dans ses gares des Paris-Lyon ou des Paris-Bordeaux. « Lanterne rouge pour sa productivité au travail, la SNCF affiche des prix de revient de 20 à 30 % plus élevés que ses concurrents malgré des subventions directes et indirectes massives », expliquent Sandrine Gorreri et Philippe François.

Les cheminots français coûtent cher au contribuable. « En prenant en compte les avantages sociaux et les suppléments de retraite, le coût complet d'un salarié de la SNCF est supérieur d'environ 80 % au coût d'un salarié du privé ayant un salaire identique », calcule l'Ifrap. Et cela n'est pas près de changer, même si le non-renouvellement des départs à la retraite des 169 750 cheminots se fait en douceur. Exemple : pour emmener un wagon de marchandises de Lille à Nice, « nous avons besoin de trois conducteurs là où nos concurrents n'en emploient que deux », précise Jean-Pierre Farandou. Malgré ce fardeau, la SNCF gagne de l'argent (575 millions d'euros en 2008). Par quel miracle ? C'est que le mistigri de la dette a été refilé à RFF, Réseau ferré de France, qui gère le réseau ferroviaire. Et puis il y a ce contrat quasi léonin. RFF sous-facture ses prestations (le droit de passer sur les rails), tandis que la SNCF surfacture les siennes : ce sont ses propres cheminots qui vendent leurs services à... RFF ! Un bonneteau comptable, très avantageux pour la SNCF, que Bruxelles observe avec attention.

Tout cela pourrait être supportable si la SNCF offrait un service de qualité à ses usagers. Pour les clients du TGV, tout va bien, sauf quand les caténaires se mettent à flancher. Mais pour les 3 millions de Français qui se déplacent en train pour aller travailler, le service est cauchemardesque. Particulièrement en Ile-de-France, où les lignes sont engorgées, les rails épuisés, les wagons vétustes, les retards incessants et les « mouvements sociaux d'une certaine catégorie de personnel » une chanson matinale trop entendue. « L'Ile-de-France, on s'en occupe. On a mis 2 millions de bénéfice TGV dans la ligne D du RER, on achète 200 trains Bombardier en plus des 173 déjà livrés, on renouvelle ainsi 45 % du parc. Nous investissons en outre 1,2 milliard d'euros jusqu'en 2012 pour ces trains de la vie quotidienne, mais il faut que les autres suivent », commente Pepy. Les autres ? Entendez Réseau ferré de France, responsable du réseau. Malhonnête, réplique RFF ! Le réseau francilien n'est en rien saturé ou trop usagé, il serait juste mal exploité. Et toc ! « Il faudrait oser une gestion moderne, il ne suffit pas de réclamer des boulons et des rails. Seuls 20 % des retards sont dus à l'infrastructure , se défend Jean-Marie Guillemot, de RFF. Pendant ce temps, les politiques invitent les dociles Franciliens qui poireautent tous les matins pour prendre un train qui n'est pas à l'heure à choisir les transports en commun, écologie oblige.

Mettre fin à la « gréviculture ».

Si Guillaume Pepy sait vendre, secouer, communiquer, il doit encore prouver qu'il sait réformer en profondeur. Il n'y parviendra pas sans mettre fin à la « gréviculture ». « Notre problème de fond est que nous ne parvenons pas à moderniser notre relation avec les syndicats », résume Jean-Pierre Farandou. « Il nous consacre du temps, dit Didier Le Reste, de la CGT Cheminots, mais il ne nous écoute pas. » Chez SUD Rail, la litote est britannique : « Disons que Pepy individu n'est pas le centre de notre haine », résume Jean-Marc Fontaine. Le président a, lui, théorisé sa politique de dialogue social. « Je veux que ce qui est négocié ait plus de valeur que ce qui est arraché, et cela, c'est à 180 degrés de la culture cheminot et à 90 degrés de la culture française. » Il crayonne avec son feutre noir des schémas sur un bloc-notes, racontant avec force gestes « comment négocier, comment mettre toutes les noisettes qu'on a en poche d'emblée sur la table et dire : voilà, je n'ai que cela pour toi, si tu vas au conflit, tu n'obtiendras rien de plus, j'ai tout mis là, je n'ai rien d'autre. C'est un discours nouveau et très difficile à tenir ». On attend donc les résultats

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Invité necroshine

Il y a de nombreuses erreur dans cet article...

Mais vous l'avez compris, si la SNCF va mal c'est de la faute des cheminots....

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Il y a de nombreuses erreur dans cet article...

Mais vous l'avez compris, si la SNCF va mal c'est de la faute des cheminots....

ce ne sont pas des erreurs , ce sont des conneries tout simplement. Et un beau récapitulatif de poncifs vus par le trou de la serrure ...

Pour situer l'IFRAP et les rédacteurs de ce torchon, voici ce qu'on lit sur le site

http://www.liberte-cherie.com/a1029-Presen...rte_Cherie.html

Une association reconnue par ses multiples partenaires

Liberté Chérie a de nombreux partenaires : l’IFRAP, Contribuables Associés, Créer son école, l’Institut Turgot, les Cercles Libéraux ou l’ALEPS en France.

A l’étranger : le Lisbon Council, le CNE et l’Institut Economique Molinari en Belgique, Vision en Italie, l’IEDM au Canada, le Hayek Institute en Autriche, le Cato Institute, l’ISIL ou encore l’American Enterprise Institute (USA), qui nous a récemment invité à débattre à Washington contre un sénateur américain démocrate défendant le modèle social européen

et ça :

http://ifrap-2012.org/Qui-sommes-nous.html

Présentation de l'iFRAP-2012

iFRAP 2012 est né en 2006 comme mouvement politique iFRAP 2007 avec comme objectif de faire passer dans les partis politiques les réformes préconisées par l’Institut iFRAP.

Notre mouvement est parvenu à faire inscrire dans le programme de l’UMP des mesures fiscales notamment la déduction d’ISF pour multiplier les Business Angels, qui ont abouti à la loi TEPA d’août 2007 et ses compléments de décembre 2007.Il y a aussi le principe du renforcement des moyens de contrôle de la dépense publique par le Parlement, réforme non encore concrétisée.

C’est cette action que le mouvement politique entend poursuivre sous le nom d’iFRAP-2012 au moyen de campagnes sur des thèmes ciblés, du lobbying auprès des politiques et une préparation de nos représentants aux élections de 2012.

ça situe le niveau non ?

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Je vais demander au "point" de faire un éloge sur moi pour mon enterrement car franchement, ils sont doués pour dresser un portrait totalement positif de quelqu'un.

Beaucoup de vérités là dedans mais gâchées par une vision trop parcellaire de la gestion d'entreprise.

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Un document tout de même intéressant... Quand à l'IFRAP rien à ajouter, cette très mystérieuse officine privée dont on se demande bien comment elle est financée passe son temps à pondre des rapports et autres communiqués de presse pour gerber à longueur d'année sur les cheminots, les agents EDF et les fonctionnaires... Un sous-marin de l'UMP ?

Mais cet article en dit long sur l'état d'esprit de Pépy et de sa bande !

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Vu les résultats des élections ils ont pas fini d'en baver à la direction.

L'article du point est de bonne guerre; les gens de droite ne veulent pas d'entreprise sociale et démocratique. Il veulent des salariés au garde-à-vous, en concurrence les uns avec les autres. A nous cheminots de nous battre pour que la boîte gagne sur la concurrence en conservant un haut niveau social. il ne faudra pas compter sur nos cadres qui seront d'ailleurs les premiers à sauter lors des futures restructurations de l'entreprise.

Mais regardez ce qui se passe à GDF; une entreprise qui marchait bien, qu'ils ont privatisé et dont les dirigeants essayent maintenant de s'en foutre plein les fouilles.

Cela se passera comme ça chez nous si on ne se défend pas. Laissez la droite parler. Leur modèle social est en train de s'effondrer de toute façon.

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Je vais demander au "point" de faire un éloge sur moi pour mon enterrement car franchement, ils sont doués pour dresser un portrait totalement positif de quelqu'un.

Beaucoup de vérités là dedans mais gâchées par une vision trop parcellaire de la gestion d'entreprise.

On va encore attendre un peu :cool:

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http://www.lepoint.fr/actualites-economie/...gv/916/0/329248

Guillaume Pepy boit de l'eau minérale au goulot et regarde par la rotonde vitrée de son bureau. « C'est formidable, on voit jusqu'à Orly », se réjouit-il. Son interlocuteur observe que le regard peut plus aisément se porter sur les rails si voisins de la gare Montparnasse. « Oui, reprend le visionnaire, mais on voit aussi Orly . » Guillaume Pepy, 50 ans, est ainsi fait : plus loin, plus fort, plus vite. Trop ? A peine nommé président de l'ingouvernable SNCF au printemps dernier, Pepy décide une action audacieuse. Conscient que l'entreprise publique est malade de son fret, il propose un marché à ses 4 000 conducteurs : vous acceptez de travailler un peu plus chaque jour, en fin de service vous décrochez et raccrochez les wagons ; en échange, vous gagnerez plus. « Travailler plus pour gagner plus » : c'est l'antienne sarkozyste, un peu dévaluée aujourd'hui. A la surprise de la direction, 900 volontaires acceptent. Ce faisant, ils bravent le texte sacré, l'intouchable RH0077, le statut des cheminots, mille feuilles de règlements anachroniques qui plombent la maison depuis des décennies. Ces volontaires sont courageux. Conspués par leurs collègues- « certains se faisaient crever les pneus de leur voiture »-, ils posent avec photo dans le journal interne et endurent une pression syndicale effrayante. Mais tiennent bon. Pepy et sa direction revigorée se frottent les mains. Las, les organisations syndicales flairent le danger, car, si ces conducteurs sont volontaires pour abandonner le statut de cheminot, cela pourrait sonner la fin de leur boutique. Ni une ni deux, SUD Rail et la CGT menacent d'une grève générale des conducteurs en Ile-de-France, une catégorie du personnel et une zone géographique que cet appel au volontariat ne concerne nullement. « Nous avons dû reculer, ce n'était pas mûr. Parfois, il faut savoir éviter de se retrouver dans un corner, coincé pour longtemps », commente Pepy. Les 900 volontaires, plantés là, moqués par leurs pairs, dénoncés comme des traîtres, ont dû, eux, reprendre le chemin de la locomotive. Dans les couloirs du douzième étage de la SNCF, où cogite la direction, on les a baptisés « les harkis ».

La grande réforme

« Guillaume Pepy va-t-il ainsi laisser les choses en place comme ses prédécesseurs ou mettre enfin les pieds dans le plat ? » s'interrogent Sandrine Gorreri et Philippe François, chercheurs à l'Ifrap (Institut français pour la recherche sur les administrations et politiques publiques). L'Elysée se pose la même question. Une partie de la réponse tient dans le résultat des élections professionnelles du 26 mars. SUD Rail, le syndicat anarcho-libertaire à l'origine de la spectaculaire fermeture de la gare Saint-Lazare en février, va-t-il capitaliser sur cette action d'éclat ? Au détriment d'une CGT qui gère la SNCF comme s'il s'agissait de sa filiale ? De l'issue du scrutin dépend un peu la grande réforme, si attendue, qui transformerait l'immense établissement en une entreprise prête à affronter la concurrence. « Nous voulons faire de cette maison une entreprise comme les autres, sans renier son histoire », déclare Jean-Pierre Farandou, directeur général de SNCF Proximités. Voeu pieux ?

Pepy a en quelques mois secoué la maison. Divisé le nombre de directions par deux, rassemblé un comité de sept directeurs. « Il laboure la boîte, il donne du courage aux managers meurtris par l'image que nous avons dans l'opinion », confie l'un d'eux. Les cadres sont plus mobiles, le personnel d'accueil dans les gares n'est plus constitué de « planqués derrière un papier kraft scotché sur la vitre ». Idem pour les commerciaux. « Ils sont devenus les meilleurs vendeurs de France », affirme leur président. « Avec Pepy, il faut bouger, il a deux idées à la minute, sa confiance est exigeante », dit Jean-Pierre Farandou. Même Didier Le Reste, leader de la CGT Cheminots, lui reconnaît quelques mérites : « Il fait des trucs auxquels ses prédécesseurs n'ont jamais pensé. Lorsqu'il me téléphone le dimanche à l'aube pour me prévenir qu'il y a eu deux supporters lillois écrasés par un RER à Saint-Denis, j'apprécie. » Grand communicateur, Pepy, ancien directeur commercial de la maison, vante la grande vitesse et le fameux TGV au Maroc, en Californie et en Russie. Avec la fine fleur du capitalisme italien (le patron de Tod's, Diego Della Valle, celui de Fiat Ferrari, Luca di Montezemolo), il lance le NTV, un nouveau train italien privé à grande vitesse. La SNCF s'exporte.

Chrono bloqué

Parfait. Et paradoxal. Car, pendant qu'elle vend son savoir-faire à l'étranger, elle se bat pour retarder au maximum l'ouverture de son propre marché. Car cette fois, le chrono est bloqué : Bruxelles a fixé au 13 décembre l'ouverture au trafic international. Air France, Veolia, Trenitalia, Deutsche Bahn ou Virgin, tous pourront proposer des Bruxelles-Paris-Rome ou Londres-Paris-Madrid. Pour le trafic national, Bruxelles a vu large, offrant un répit de dix ans. Nos voisins, eux, ont brûlé les étapes. Les Anglais accueillent quelque 180 opérateurs, les Allemands des dizaines, tandis que les Français cadenassent. Ce qui agace souverainement en Europe. La SNCF grignote des parts de marché à l'étranger tout en rendant la contrepartie impossible. C'est de bonne guerre, mais, entre rivaux, le climat devient malsain. On a ainsi vu Pepy s'emporter, laisser publiquement fuser quelques adjectifs peu amènes, accuser une filiale de la Deutsche Bahn de pirater son site Internet. Trois mois plus tard, excuses contrites.

Mais l'on comprend bien pourquoi la SNCF n'est pas pressée de voir la DB proposer dans ses gares des Paris-Lyon ou des Paris-Bordeaux. « Lanterne rouge pour sa productivité au travail, la SNCF affiche des prix de revient de 20 à 30 % plus élevés que ses concurrents malgré des subventions directes et indirectes massives », expliquent Sandrine Gorreri et Philippe François.

Les cheminots français coûtent cher au contribuable. « En prenant en compte les avantages sociaux et les suppléments de retraite, le coût complet d'un salarié de la SNCF est supérieur d'environ 80 % au coût d'un salarié du privé ayant un salaire identique », calcule l'Ifrap. Et cela n'est pas près de changer, même si le non-renouvellement des départs à la retraite des 169 750 cheminots se fait en douceur. Exemple : pour emmener un wagon de marchandises de Lille à Nice, « nous avons besoin de trois conducteurs là où nos concurrents n'en emploient que deux », précise Jean-Pierre Farandou. Malgré ce fardeau, la SNCF gagne de l'argent (575 millions d'euros en 2008). Par quel miracle ? C'est que le mistigri de la dette a été refilé à RFF, Réseau ferré de France, qui gère le réseau ferroviaire. Et puis il y a ce contrat quasi léonin. RFF sous-facture ses prestations (le droit de passer sur les rails), tandis que la SNCF surfacture les siennes : ce sont ses propres cheminots qui vendent leurs services à... RFF ! Un bonneteau comptable, très avantageux pour la SNCF, que Bruxelles observe avec attention.

Tout cela pourrait être supportable si la SNCF offrait un service de qualité à ses usagers. Pour les clients du TGV, tout va bien, sauf quand les caténaires se mettent à flancher. Mais pour les 3 millions de Français qui se déplacent en train pour aller travailler, le service est cauchemardesque. Particulièrement en Ile-de-France, où les lignes sont engorgées, les rails épuisés, les wagons vétustes, les retards incessants et les « mouvements sociaux d'une certaine catégorie de personnel » une chanson matinale trop entendue. « L'Ile-de-France, on s'en occupe. On a mis 2 millions de bénéfice TGV dans la ligne D du RER, on achète 200 trains Bombardier en plus des 173 déjà livrés, on renouvelle ainsi 45 % du parc. Nous investissons en outre 1,2 milliard d'euros jusqu'en 2012 pour ces trains de la vie quotidienne, mais il faut que les autres suivent », commente Pepy. Les autres ? Entendez Réseau ferré de France, responsable du réseau. Malhonnête, réplique RFF ! Le réseau francilien n'est en rien saturé ou trop usagé, il serait juste mal exploité. Et toc ! « Il faudrait oser une gestion moderne, il ne suffit pas de réclamer des boulons et des rails. Seuls 20 % des retards sont dus à l'infrastructure , se défend Jean-Marie Guillemot, de RFF. Pendant ce temps, les politiques invitent les dociles Franciliens qui poireautent tous les matins pour prendre un train qui n'est pas à l'heure à choisir les transports en commun, écologie oblige.

Mettre fin à la « gréviculture ».

Si Guillaume Pepy sait vendre, secouer, communiquer, il doit encore prouver qu'il sait réformer en profondeur. Il n'y parviendra pas sans mettre fin à la « gréviculture ». « Notre problème de fond est que nous ne parvenons pas à moderniser notre relation avec les syndicats », résume Jean-Pierre Farandou. « Il nous consacre du temps, dit Didier Le Reste, de la CGT Cheminots, mais il ne nous écoute pas. » Chez SUD Rail, la litote est britannique : « Disons que Pepy individu n'est pas le centre de notre haine », résume Jean-Marc Fontaine. Le président a, lui, théorisé sa politique de dialogue social. « Je veux que ce qui est négocié ait plus de valeur que ce qui est arraché, et cela, c'est à 180 degrés de la culture cheminot et à 90 degrés de la culture française. » Il crayonne avec son feutre noir des schémas sur un bloc-notes, racontant avec force gestes « comment négocier, comment mettre toutes les noisettes qu'on a en poche d'emblée sur la table et dire : voilà, je n'ai que cela pour toi, si tu vas au conflit, tu n'obtiendras rien de plus, j'ai tout mis là, je n'ai rien d'autre. C'est un discours nouveau et très difficile à tenir ». On attend donc les résultats

président de la sncf,président de la république=même incompétence plus ils en font moins ça va :cool:

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http://www.lepoint.fr/actualites-economie/...gv/916/0/329248

Guillaume Pepy boit de l'eau minérale au goulot et regarde par la rotonde vitrée de son bureau. « C'est formidable, on voit jusqu'à Orly », se réjouit-il. Son interlocuteur observe que le regard peut plus aisément se porter sur les rails si voisins de la gare Montparnasse. « Oui, reprend le visionnaire, mais on voit aussi Orly . » Guillaume Pepy, 50 ans, est ainsi fait : plus loin, plus fort, plus vite. Trop ? A peine nommé président de l'ingouvernable SNCF au printemps dernier, Pepy décide une action audacieuse. Conscient que l'entreprise publique est malade de son fret, il propose un marché à ses 4 000 conducteurs : vous acceptez de travailler un peu plus chaque jour, en fin de service vous décrochez et raccrochez les wagons ; en échange, vous gagnerez plus. « Travailler plus pour gagner plus » : c'est l'antienne sarkozyste, un peu dévaluée aujourd'hui. A la surprise de la direction, 900 volontaires acceptent. Ce faisant, ils bravent le texte sacré, l'intouchable RH0077, le statut des cheminots, mille feuilles de règlements anachroniques qui plombent la maison depuis des décennies. Ces volontaires sont courageux. Conspués par leurs collègues- « certains se faisaient crever les pneus de leur voiture »-, ils posent avec photo dans le journal interne et endurent une pression syndicale effrayante. Mais tiennent bon. Pepy et sa direction revigorée se frottent les mains. Las, les organisations syndicales flairent le danger, car, si ces conducteurs sont volontaires pour abandonner le statut de cheminot, cela pourrait sonner la fin de leur boutique. Ni une ni deux, SUD Rail et la CGT menacent d'une grève générale des conducteurs en Ile-de-France, une catégorie du personnel et une zone géographique que cet appel au volontariat ne concerne nullement. « Nous avons dû reculer, ce n'était pas mûr. Parfois, il faut savoir éviter de se retrouver dans un corner, coincé pour longtemps », commente Pepy. Les 900 volontaires, plantés là, moqués par leurs pairs, dénoncés comme des traîtres, ont dû, eux, reprendre le chemin de la locomotive. Dans les couloirs du douzième étage de la SNCF, où cogite la direction, on les a baptisés « les harkis ».

La grande réforme

« Guillaume Pepy va-t-il ainsi laisser les choses en place comme ses prédécesseurs ou mettre enfin les pieds dans le plat ? » s'interrogent Sandrine Gorreri et Philippe François, chercheurs à l'Ifrap (Institut français pour la recherche sur les administrations et politiques publiques). L'Elysée se pose la même question. Une partie de la réponse tient dans le résultat des élections professionnelles du 26 mars. SUD Rail, le syndicat anarcho-libertaire à l'origine de la spectaculaire fermeture de la gare Saint-Lazare en février, va-t-il capitaliser sur cette action d'éclat ? Au détriment d'une CGT qui gère la SNCF comme s'il s'agissait de sa filiale ? De l'issue du scrutin dépend un peu la grande réforme, si attendue, qui transformerait l'immense établissement en une entreprise prête à affronter la concurrence. « Nous voulons faire de cette maison une entreprise comme les autres, sans renier son histoire », déclare Jean-Pierre Farandou, directeur général de SNCF Proximités. Voeu pieux ?

Pepy a en quelques mois secoué la maison. Divisé le nombre de directions par deux, rassemblé un comité de sept directeurs. « Il laboure la boîte, il donne du courage aux managers meurtris par l'image que nous avons dans l'opinion », confie l'un d'eux. Les cadres sont plus mobiles, le personnel d'accueil dans les gares n'est plus constitué de « planqués derrière un papier kraft scotché sur la vitre ». Idem pour les commerciaux. « Ils sont devenus les meilleurs vendeurs de France », affirme leur président. « Avec Pepy, il faut bouger, il a deux idées à la minute, sa confiance est exigeante », dit Jean-Pierre Farandou. Même Didier Le Reste, leader de la CGT Cheminots, lui reconnaît quelques mérites : « Il fait des trucs auxquels ses prédécesseurs n'ont jamais pensé. Lorsqu'il me téléphone le dimanche à l'aube pour me prévenir qu'il y a eu deux supporters lillois écrasés par un RER à Saint-Denis, j'apprécie. » Grand communicateur, Pepy, ancien directeur commercial de la maison, vante la grande vitesse et le fameux TGV au Maroc, en Californie et en Russie. Avec la fine fleur du capitalisme italien (le patron de Tod's, Diego Della Valle, celui de Fiat Ferrari, Luca di Montezemolo), il lance le NTV, un nouveau train italien privé à grande vitesse. La SNCF s'exporte.

Chrono bloqué

Parfait. Et paradoxal. Car, pendant qu'elle vend son savoir-faire à l'étranger, elle se bat pour retarder au maximum l'ouverture de son propre marché. Car cette fois, le chrono est bloqué : Bruxelles a fixé au 13 décembre l'ouverture au trafic international. Air France, Veolia, Trenitalia, Deutsche Bahn ou Virgin, tous pourront proposer des Bruxelles-Paris-Rome ou Londres-Paris-Madrid. Pour le trafic national, Bruxelles a vu large, offrant un répit de dix ans. Nos voisins, eux, ont brûlé les étapes. Les Anglais accueillent quelque 180 opérateurs, les Allemands des dizaines, tandis que les Français cadenassent. Ce qui agace souverainement en Europe. La SNCF grignote des parts de marché à l'étranger tout en rendant la contrepartie impossible. C'est de bonne guerre, mais, entre rivaux, le climat devient malsain. On a ainsi vu Pepy s'emporter, laisser publiquement fuser quelques adjectifs peu amènes, accuser une filiale de la Deutsche Bahn de pirater son site Internet. Trois mois plus tard, excuses contrites.

Mais l'on comprend bien pourquoi la SNCF n'est pas pressée de voir la DB proposer dans ses gares des Paris-Lyon ou des Paris-Bordeaux. « Lanterne rouge pour sa productivité au travail, la SNCF affiche des prix de revient de 20 à 30 % plus élevés que ses concurrents malgré des subventions directes et indirectes massives », expliquent Sandrine Gorreri et Philippe François.

Les cheminots français coûtent cher au contribuable. « En prenant en compte les avantages sociaux et les suppléments de retraite, le coût complet d'un salarié de la SNCF est supérieur d'environ 80 % au coût d'un salarié du privé ayant un salaire identique », calcule l'Ifrap. Et cela n'est pas près de changer, même si le non-renouvellement des départs à la retraite des 169 750 cheminots se fait en douceur. Exemple : pour emmener un wagon de marchandises de Lille à Nice, « nous avons besoin de trois conducteurs là où nos concurrents n'en emploient que deux », précise Jean-Pierre Farandou. Malgré ce fardeau, la SNCF gagne de l'argent (575 millions d'euros en 2008). Par quel miracle ? C'est que le mistigri de la dette a été refilé à RFF, Réseau ferré de France, qui gère le réseau ferroviaire. Et puis il y a ce contrat quasi léonin. RFF sous-facture ses prestations (le droit de passer sur les rails), tandis que la SNCF surfacture les siennes : ce sont ses propres cheminots qui vendent leurs services à... RFF ! Un bonneteau comptable, très avantageux pour la SNCF, que Bruxelles observe avec attention.

Tout cela pourrait être supportable si la SNCF offrait un service de qualité à ses usagers. Pour les clients du TGV, tout va bien, sauf quand les caténaires se mettent à flancher. Mais pour les 3 millions de Français qui se déplacent en train pour aller travailler, le service est cauchemardesque. Particulièrement en Ile-de-France, où les lignes sont engorgées, les rails épuisés, les wagons vétustes, les retards incessants et les « mouvements sociaux d'une certaine catégorie de personnel » une chanson matinale trop entendue. « L'Ile-de-France, on s'en occupe. On a mis 2 millions de bénéfice TGV dans la ligne D du RER, on achète 200 trains Bombardier en plus des 173 déjà livrés, on renouvelle ainsi 45 % du parc. Nous investissons en outre 1,2 milliard d'euros jusqu'en 2012 pour ces trains de la vie quotidienne, mais il faut que les autres suivent », commente Pepy. Les autres ? Entendez Réseau ferré de France, responsable du réseau. Malhonnête, réplique RFF ! Le réseau francilien n'est en rien saturé ou trop usagé, il serait juste mal exploité. Et toc ! « Il faudrait oser une gestion moderne, il ne suffit pas de réclamer des boulons et des rails. Seuls 20 % des retards sont dus à l'infrastructure , se défend Jean-Marie Guillemot, de RFF. Pendant ce temps, les politiques invitent les dociles Franciliens qui poireautent tous les matins pour prendre un train qui n'est pas à l'heure à choisir les transports en commun, écologie oblige.

Mettre fin à la « gréviculture ».

Si Guillaume Pepy sait vendre, secouer, communiquer, il doit encore prouver qu'il sait réformer en profondeur. Il n'y parviendra pas sans mettre fin à la « gréviculture ». « Notre problème de fond est que nous ne parvenons pas à moderniser notre relation avec les syndicats », résume Jean-Pierre Farandou. « Il nous consacre du temps, dit Didier Le Reste, de la CGT Cheminots, mais il ne nous écoute pas. » Chez SUD Rail, la litote est britannique : « Disons que Pepy individu n'est pas le centre de notre haine », résume Jean-Marc Fontaine. Le président a, lui, théorisé sa politique de dialogue social. « Je veux que ce qui est négocié ait plus de valeur que ce qui est arraché, et cela, c'est à 180 degrés de la culture cheminot et à 90 degrés de la culture française. » Il crayonne avec son feutre noir des schémas sur un bloc-notes, racontant avec force gestes « comment négocier, comment mettre toutes les noisettes qu'on a en poche d'emblée sur la table et dire : voilà, je n'ai que cela pour toi, si tu vas au conflit, tu n'obtiendras rien de plus, j'ai tout mis là, je n'ai rien d'autre. C'est un discours nouveau et très difficile à tenir ». On attend donc les résultats

bof !

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président de la sncf,président de la république=même incompétence plus ils en font moins ça va okok

Voila encore un commentaire que je trouve passionnant...

Et à part se passer les nerfs ? On peut avoir un argumentaire ?

Sérieux quoi... on peut lacher ce genre de choses sur tous les sujets : ça n'enrichit pas le débat.

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Voila encore un commentaire que je trouve passionnant...

Et à part se passer les nerfs ? On peut avoir un argumentaire ?

Sérieux quoi... on peut lacher ce genre de choses sur tous les sujets : ça n'enrichit pas le débat.

Pas plus que les remarques à deux balles de l'IFRAP,ou les commentaires du journaliste sur les "pseudo pestiferés volontaires" ne le font,il me semble....

Et pourtant la direction n'apporte pas de dementi,pas plus que sur l'article de CAPITAL truffé de conneries....

Donc tu m'excuses,mais quand on laisse dire et ecrire des conneries pareilles sur ses salariés,on montre son vrai visage,à savoir qu'on est à la botte de l'elysée,et qu'on essaie un peu plus de donner à l'opinion publique une image detestable de ses salariés,histoire une fois de plus de l'avoir contre nous et surtout de dire que si on se fait bouffer,c'est à cause de nous et pas de la structure qui nous plombe....

Apres en interne tu peux avoir le discours que tu veux,te trimballer avec un T shirt "j'aime le FRET" ou un pin's "J'aime la SNCF",faire de la com,la vérité elle est là...Et comme il veut garder une image lisse,ce qui fache en plus il le fait dire à JP FARANDOU ...(qui est juste là pour qu'on le deteste...)

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Faire le procès de pepy à propos de cet article c'est à mon avis se tromper de cible :

L'auteur de l'article n'est pas pepy a ce que je sache et je doute qu'il ait demandé un droit de relecture et correction avant sa parution donc si y'a à taper, faut regarder vers le point sur ce coup.

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Et pourtant la direction n'apporte pas de dementi,pas plus que sur l'article de CAPITAL truffé de conneries....

Donc tu m'excuses,mais quand on laisse dire et ecrire des conneries pareilles sur ses salariés,on montre son vrai visage,à savoir qu'on est à la botte de l'elysée,et qu'on essaie un peu plus de donner à l'opinion publique une image detestable de ses salariés,histoire une fois de plus de l'avoir contre nous et surtout de dire que si on se fait bouffer,c'est à cause de nous et pas de la structure qui nous plombe....

Faire le procès de pepy à propos de cet article c'est à mon avis se tromper de cible :

L'auteur de l'article n'est pas pepy a ce que je sache et je doute qu'il ait demandé un droit de relecture et correction avant sa parution donc si y'a à taper, faut regarder vers le point sur ce coup.

Quelle est la marge de manoeuvre du Président de la SNCF par rapport à la pression de l'Etat sur les "réformes", l'ouverture à la concurrence au dela même des accords européens et par rapport au lobbying libéral de l'UTP... ?

Certes, s'il est en désaccord, il pourrait se démettre... Serait-ce un plus pour les cheminots et pour les clients/usagers ?

Une bonne partie des enjeux se joue ici : au Parlement

Sur les arguments journalistiques au ras des paquerettes, c'est à eux qu'il faut le dire.

Si le débat interne était plus serein, ce ne serait pas plus mal ....

Modifié par michael02
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Faire le procès de pepy à propos de cet article c'est à mon avis se tromper de cible :

L'auteur de l'article n'est pas pepy a ce que je sache et je doute qu'il ait demandé un droit de relecture et correction avant sa parution donc si y'a à taper, faut regarder vers le point sur ce coup.

Pardon????

Tu suggeres donc que les propos de JP FARANDOU ne sont pas la vision exacte de ce que pense le president mais qu'il n'ose pas dire de lui meme????

Tu suggeres donc que lorsqu'ils sont interrogés par un journal,nos dirigeants ne verifient pas que leurs propos ne sont pas déformés????

Ou est le dementi où le droit de reponse alors???? (de meme que sur l'article de Capital)

Arretons un peu d'etre naifs;c'est de la com pure et dure!!!!

Le boss veut que l'opinion publique soit contre nous pour justifier ses actes,et il se sert d'un cadre à l'image detestable aupres des agents depuis ses differentes interventions se rapportant à notre travail pour le faire afin de garder son image de chantre du dialogue social...c'est tout...

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Invité JLChauvin

Voila encore un commentaire que je trouve passionnant...

Et à part se passer les nerfs ? On peut avoir un argumentaire ?

Sérieux quoi... on peut lacher ce genre de choses sur tous les sujets : ça n'enrichit pas le débat.

Tu oublie que ces gens là laissent colporter d'énormes contre-vérités à propos du statut, des retraites, des conditions de travail et de la rémunération de leurs employés, quand ils n'en sont pas eux-même les instigateurs. Ces langue de vipère cherchent à camoufler leurs forfaitures derrière le paravent d'une sois-disant honorabilité. C'est le syndrome du dirigeant pris la main dans le sac, salir la masse des "gueux" pour masquer ses propres carences.

Je suis de ceux qui ne demande qu'à enrichir le débat, encore faut il qu'il y ait débat...

Es-tu d'accord pour te laisser trainer dans la boue par les "aristocrates" qui nous dirigent? Je ne crois pas, mais je reconnais qu'il est difficile d'accepter la triste réalité des choses.

Et je suis sérieux, pour des trucs comme çà :blush: . C'est vrai que je suis très dur envers eux, mais ils nous méprisent tellement... et ils nous ont tellement fait de mal en nous faisant passer pour la plaie de la société!

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Pardon????

Tu suggeres donc que les propos de JP FARANDOU ne sont pas la vision exacte de ce que pense le president mais qu'il n'ose pas dire de lui meme????

Tu suggeres donc que lorsqu'ils sont interrogés par un journal,nos dirigeants ne verifient pas que leurs propos ne sont pas déformés????

Ou est le dementi où le droit de reponse alors???? (de meme que sur l'article de Capital)

Arretons un peu d'etre naifs;c'est de la com pure et dure!!!!

Le boss veut que l'opinion publique soit contre nous pour justifier ses actes,et il se sert d'un cadre à l'image detestable aupres des agents depuis ses differentes interventions se rapportant à notre travail pour le faire afin de garder son image de chantre du dialogue social...c'est tout...

Oh oh oh, faut se calmer et chercher à comprendre avant de s'offusquer :

J'ai dis dès le départ que je trouvais que cet article disait beaucoup de vérité mais que dans sa forme, il n'était que parcellaire car ne donnait qu'un angle de vue des problèmes.

Donc bien entendu les propos attribués à l'un ou l'autre sont réels, et ce n'est pas ce que je réfute.

Non, je parle bien de la mise en forme de tout ça de façon à en tirer un portait "disney" d'une direction alors que tout dirigeants qu'ils sont, ils sont humains et donc se trompent parfois.

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Pardon????

Tu suggeres donc que les propos de JP FARANDOU ne sont pas la vision exacte de ce que pense le president mais qu'il n'ose pas dire de lui meme????

Tu suggeres donc que lorsqu'ils sont interrogés par un journal,nos dirigeants ne verifient pas que leurs propos ne sont pas déformés????

Ou est le dementi où le droit de reponse alors???? (de meme que sur l'article de Capital)

Arretons un peu d'etre naifs;c'est de la com pure et dure!!!!

Le boss veut que l'opinion publique soit contre nous pour justifier ses actes,et il se sert d'un cadre à l'image detestable aupres des agents depuis ses differentes interventions se rapportant à notre travail pour le faire afin de garder son image de chantre du dialogue social...c'est tout...

Eh bien je vais encore être traitée d'idéaliste, de rêveuse tout debout, de cadre et de "groupie" mais non ... en aucun cas je ne crois que Guillaume Pepy souhaite que l'opinion publique soit contre nous...

J'ai encore confiance dans cet homme même si les projets qui lui ont été confiés ne me plaisent pas du tout. Je ne sens pas un "ennemi" des cheminots...

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Bien sur que Guillaume Pépy est l'adversaire irréductible des cheminots.

C'est le PDG qui veut flinguer le RH077, en commencant par les copains qui travaillent au FRET. C'est le PDG dont la garde rapprochée intervient à la télévision pour expliquer qu'on "travaille 1 jour sur 2" ou dans les gares pour expliquer qu'on est "trop souvent malade", sans oublier les déclarations dans la presse de PACA pour expliquer qu'on est des "fainéants saboteurs du service public".

C'est également le PDG qui tente de mettre en place la destruction de nos facilités de circulation, en tandem avec le gouvernement et l'URSSAF.

Si Nicolas Sarkozy, ennemi avoué et déclaré depuis belle lurette des cheminots à nommé ce monsieur à la tête de la SNCF, ce n'est pas pour rien.

Bien sur, ces deux monsieurs peuvent jouer les matadores dans les médias, ils ne peuvent rien contre des cheminots mobilisés et determinés à ne pas se laisser faire, comme par exemple sur la question du RH077 où sur ce qu'il s'est passé à Saint-Lazare ou à Nice.

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Tu peux rajouter que c'est le PDG qui s'est augmenté de 33% avec quelques uns de ses proches collaborateurs en 2008 pendant que toi on te dit qu'il faut "flinguer le RH parce qu'on est trop cher.....

Assouan,j'ai bien peur que comme tu le dis tu sois trop idealiste.... :Smiley_04:

Le reveil n'en sera que plus dur....

Modifié par CHRIS 13
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Oh oh oh, faut se calmer et chercher à comprendre avant de s'offusquer :

J'ai dis dès le départ que je trouvais que cet article disait beaucoup de vérité mais que dans sa forme, il n'était que parcellaire car ne donnait qu'un angle de vue des problèmes.

Donc bien entendu les propos attribués à l'un ou l'autre sont réels, et ce n'est pas ce que je réfute.

Non, je parle bien de la mise en forme de tout ça de façon à en tirer un portait "disney" d'une direction alors que tout dirigeants qu'ils sont, ils sont humains et donc se trompent parfois.

tu veux surement dire "tres souvent"....et comme par hasard toujours à notre désaventage....

Quand à "l'humanité" d'un type comme Farandou qui n'a de cesse que de nous cracher à la figure,tu m'excuseras de n'avoir pas la meme définition que toi de mot humain....

Modifié par CHRIS 13
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