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Religion : Danger ou pas !


Invité Gnafron 1er

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Des militantes «Ni putes ni soumises» en burqa devant le siège du PSLe Parisien (AFP)

Une quinzaine de militantes de l'Association Ni Putes ni Soumises vêtues de burqas noires ont manifesté lundi matin devant le siège du PS pour réclamer leur soutien à « une loi ou une disposition législative » contre le port du voile intégral, alors que le parti de Martine Aubry est opposé à une «loi de circonstance».

Brandissant des pancartes «Ils veulent nous mettre la Burqa» ou «Reviens Marianne, ils sont devenus fous», les militantes de l'association ont défilé, en silence, durant un quart d'heure, devant les grilles de la rue de Solférino, avant un point de presse du PS.

Ni Putes ni Soumise veut une loi pour interdire la burqa

La présidente de l'Association, Sihem Habchi, a ensuite déposé une rose avant de lancer, devant un attroupement de journalistes: «Je suis là, devant le deuxième parti de France, pour les interpeller et leur demander de prendre position, d'avoir ce courage politique», «il faut condamner la burqa, mais il faut aussi agir».

«Nous avons besoin d'une loi ou d'une disposition législative et pas d'un débat politicien», a-t-elle ajouté.

«Je demande au PS à la fois qu'il condamne» la burqa «et qu'il soutienne la mise en place d'une loi ou d'une disposition législative pour que les femmes puissent être libérées de ce cercueil», a-t-elle dit.

Mme Hachi a appelé «toutes les forces progressistes, tous les partis politiques, tous ceux qui se disent républicains à prendre leurs responsabilités et à entendre celles qui veulent simplement une main tendue».

Le porte-parole du PS dénonce l'instrumentalisation politique

De son côté, le porte-parole du PS Benoît Hamon, qui devait recevoir une délégation de l'association, a affirmé lors du point de presse : « j'espère qu'elles sont devant l'UMP ».

«Je trouverais curieux, pour ne pas dire scandaleux, qu'elles réservent cette manifestation au seul Parti socialiste, c'est-à-dire au plus grand parti laïc de France». «Sauf à ce que cette association, ne soit que l'instrument du pouvoir politique, notamment à la veille des élections régionales», a ajouté M. Hamon, rappelant que Ni Pute ni Soumises a été «fondée par Fadela Amara», secrétaire d'Etat à la politique de la Ville.

Le porte-parole a rappelé que le PS est «totalement opposé au port de la burqa» mais aussi «opposé à une loi de circonstance» alors que, selon lui, le sujet fait objet d'une «surenchère à droite» avant les régionales.

Modifié par MarcM
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Le porte-parole du PS dénonce l'instrumentalisation politique

Le porte-parole a rappelé que le PS est «totalement opposé au port de la burqa» mais aussi «opposé à une loi de circonstance» alors que, selon lui, le sujet fait objet d'une «surenchère à droite» avant les régionales.

les spécialistes du grand écart sous prétexte que le fond du débat n'est pas là :

Besancenot ce matin sur France-Inter, MGB, sur le site du PCF (désavouant donc son camarade Gérin) :

Le PCF tient à réaffirmer son opposition très claire à tout ce qui conduit à l’enfermement des femmes et des jeunes filles, à leur mise en retrait de la vie sociale, à leur isolement de l’ensemble de notre société, au recul des principes de mixité, d’égalité et de libre disposition de son corps.l

Il est nécessaire d’associer à ce débat toutes les femmes et les jeunes filles, notamment dans le monde de l’éducation, dans les quartiers, et aussi dans le monde du travail, toutes les familles, toutes les associations, tous les syndicats, tous les élus intéressés à ces enjeux.

Loin de répondre à ce besoin, une loi contre le port de la burqa ne ferait que stigmatiser une communauté dont les femmes seraient encore celles par qui le mal arrive .

revoltagesrevoltages

Quelle communanuté serait stigmatisée ? Celle de ces tarés qui font régner leur obscurantisme ?

on s'oppose on s'oppose ... mais on les laisse faire ....

en oubliant combien de jeunes filles qui ne voulaient pas porter le voile ont été aidées par son interdition au lycée ?

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Des militantes «Ni putes ni soumises» en burqa devant le siège du PSLe Parisien (AFP)

...

Le porte-parole du PS dénonce l'instrumentalisation politique

De son côté, le porte-parole du PS Benoît Hamon, qui devait recevoir une délégation de l'association, a affirmé lors du point de presse : « j'espère qu'elles sont devant l'UMP ».

«Je trouverais curieux, pour ne pas dire scandaleux, qu'elles réservent cette manifestation au seul Parti socialiste, c'est-à-dire au plus grand parti laïc de France». «Sauf à ce que cette association, ne soit que l'instrument du pouvoir politique, notamment à la veille des élections régionales», a ajouté M. Hamon, rappelant que Ni Pute ni Soumises a été «fondée par Fadela Amara», secrétaire d'Etat à la politique de la Ville.

Le porte-parole a rappelé que le PS est «totalement opposé au port de la burqa» mais aussi «opposé à une loi de circonstance» alors que, selon lui, le sujet fait objet d'une «surenchère à droite» avant les régionales.

L'attitude du PS est désolante.

Je conseille à tous de relire le livre de Ionesco "Rhinocéros"

D'ailleurs même sur ce forum, on a des surprises pour les pub (voir pièce jointe)

Allez, bismila

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Au fait : y-a-t-il encore en France des couvents et monastères ?

Oui......................de moins en moins par la résistances des laics (ou/et athé, agnotiques etc...).

Comme moi , tu as dû noter que de plus en plus , les moines ou "bonnes soeurs " se promènent en "civil" .

La derniière que , j'ai vu une bonne soeur avec sa tenue , c'est dans le film : "un curé chez les nudistes " .... !

Sans rire , j'ose espérer que l'on est encore capable de faire la différence entre une femme qui choisit d'épouser la religion

et une "en-burqée" .

A ma connaissance , une fille n'est plus enfermée dans un couvent depuis.....que la laicité a pris le pas sur la (ou les )religions . En plus , le port de la burqa ne correspond à aucun précepte de la religion musulmane mais est une tradition d'une secte particulière .....

On est devenu un pays a peu près laic , je ne concevrais pas un retour en arrière....et c'est ce qui semble se tramer.

Ne jamais oublier qu'il n'y a pas que des extrémistes du côté des cathos ........qu'on a réussi à cantonner entre les 4 murs de leurs chapelles.Mais , ils sont prêts à ressortir à chaque instants ....Cela vaut pour toutes les religions .Elles comportent toutes des tendances exrêmes!

Sauf qu'il y a une différence ...de taille entre "les cathos " et les autres religions !

Que l'on soit catho modéré ou athée , on sait rapidement reconnaitre un language , un comportement de la part d'un religieu catholique proche de l'extreme droite.car , on nous l'a enseigné , on a lu , on a appris un minimum de notre histoire .Mais connait-on toutes les tendances , tous les courants des autres religions .Sommes nous capables en tant que guignol "lambda " , de déterminer un juif ou un musulman modéré ou extrémiste ??????Moi , jusqu'à récemment = Non !

Je tiens aussi à faire remarquer :

- Le combat du peuple français pour que la France soit laique , a permi à des jeunes de ne plus être enfermer d'office dans des couvents .Notre histoire est pleine de cas .

- La loi française interdisant le voile à l'école * a permi à des jeunes filles d'origine musulmanes de s'émanciper.

* = plus d'affaire "foulard , d'ailleurs

- Cette loi sur la Burqa est un début .Mais est -elle suffisante pour ces femmes ?

Modifié par MarcM
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Et la démocratie ?

Le PS, PC , NPA etc...vont-ils appeller à amnisfester pour soutenir cet Immam ?

Je suis curieux de voir !

Un "commando" islamiste menace l'imam de Drancy, selon son entourage(AFP) – Il y a 2 heures

PARIS — Un "commando islamiste" a fait irruption dans la mosquée de Drancy, lundi soir, où il a proféré des menaces à l'égard de l'imam Hassen Chalghoumi, connu pour ses bonnes relations avec la communauté juive, a-t-on appris auprès d'un conseiller de la Conférence des imams, présidée par M. Chalghoumi.

Selon le récit de ce conseiller, "un commando de quatre-vingt personnes, le visage non masqué, a fait irruption dans la mosquée où se trouvaient quelque 200 fidèles, ils ont forcé le passage et se sont emparés du micro après une bousculade. Ils ont alors adressé des menaces et des anathèmes à l'adresse de l'imam, le traitant de +mécréant+, d'+apostat+ et affirmant: +on va liquider son cas+ à cet imam des Juifs+".

L'imam de Drancy (Seine-Saint-Denis), Hassen Chalghoumi, s'est dernièrement déclaré favorable à une loi interdisant la burqa en France, mais en l'assortissant d'un travail pédagogique. Il entretient de bonnes relations avec les représentants de la communauté juive, ce dont le commando lui a fait grief.

Alors que l'imam poursuit un dialogue avec les autres religions, "certains ne lui pardonnent pas d'accoir accueilli dans sa mosquée, chaussures enlevées, le président du Crif" Richard Prasquier, a ajouté ce conseiller.

Selon ce conseiller, l'imam a aussi été l'objet récemment d'une "provocation", voyant entrer, pour la première fois dans sa mosquée, "trois personnes entièrement voilées auxquelles il a posé des questions mais qui n'ont pas répondu, de sorte qu'il s'est demandé s'il avait à faire à des femmes ou à des hommes".

Evoquant les "anathèmes" portés contre l'imam Chalghoumi, le conseiller a ajouté: "Il n'y a pas besoin de faire bac+5 pour comprendre que les termes employés équivalent à une fatwa" et le dépôt d'une plainte est "à l'étude".

Il a mis en cause les Frères musulmans, affirmant que le commando appartenait à "un groupuscule nommé +Cheikh Yassine+ (fondateur du Hamas tué en 2004 dans un raid israélien, ndlr), sous obédience des Frères musulmans, manipulé par l'UOIF" (Union des organisations islamiques de France).

Fouad Alaoui, président de l'UOIF, interrogé par l'AFP a démenti toute implication, s'interrogeant sur "ce qui permet à l'entourage de l'imam" de porter ses accusations.

M. Alaoui "condamne l'agression contre l'imam de Drancy", tout en estimant que ce qu'il s'est passé "n'est pas très étonnant: nous l'avons mis en garde à plusieurs reprises pour qu'il équilibre ses paroles parce qu'il risquait d'attirer les réactions des extrémistes", a confié M. Alaoui.

De leurs côtés, le Conseil des communautés juives du 93 et le conseil des communautés juives d'Ile-de-France ont exprimé "leur émotion" et "leur solidarité" à l'imam, parlant de "faits graves et inquiétants".

Ils demandent au ministère de l'Intérieur et au préfet d'"identifier rapidement les auteurs" et de procéder à la "dissolution" de leur groupe.

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hahaha ça me fait bien marrer tout ça !!!! :

controleursncf

<h1 class="t12">Drancy : l'imam anti-burqa s'est-il vraiment fait agresser ?</h1> Hassen Chalghoumi, favorable à une loi anti-burqa, affirme avoir été menacé de mort par un " commando de quatre-vingt islamistes ", qui aurait fait irruption dans la mosquée de Drancy lundi soir. Il a porté plainte, tout comme... les mis en cause, qui l'attaquent pour diffamation. Ils l'accusent d'avoir inventé son agression.

"Ils souhaitent ma mort, quelqu'un peut me liquider". Depuis plusieurs jours, l'imam de Drancy s'estime menacé. La semaine dernière, l'homme fait parler de lui. Il est le premier responsable musulman à affirmer publiquement être favorable à une loi contre la burqa. "Une citoyenne de confession musulmane qui porte la burqa, elle choque les autres citoyens, elle montre une mauvaise image. Une femme qui a le droit de vote depuis 1945, qui a le droit de vivre librement, elle ne peut pas accepter ou comprendre ce phénomène", avait notamment expliqué sur i>Télé, vendredi dernier, Hassen Chalghoumi, l'imam de Drancy, en Seine-Saint-Denis.

Trois jours plus tard, mardi matin, son entourage révèle à l'AFP que suite à ses propos, il est victime d'une expédition punitive : "un commando de quatre-vingt personnes a fait irruption dans la mosquée (...) ils ont forcé le passage et se sont emparés du micro après une bousculade; Ils ont alors adressé des menaces et des anathèmes à l'adresse de l'imam, le traitant de mécréant, d'apostat et affirmant : on va liquider son cas, à cet imam des Juifs". Hassen Chalghoumi renchérit : "Ils sont arrivés nombreux et étaient rentrés par la porte pour envahir la mosquée. Ils ont pris le micro, ils ont commencé à crier 'Allah akbar' 'Dieu est le plus grand', à m'insulter, à insulter la mosquée, la communauté juive, la République."

Deux versions

Mais sur place, devant la mosquée, c'est une toute autre version qui nous est racontée. A l'unanimité, les fidèles présents lundi soir nous affirment que l'imam de Drancy n'a pas été agressé ce soir-là puisqu'il n'était pas présent. D'ailleurs, devant les questions pressantes des journalistes, M. Chalgoumi finit par reconnaître qu'il n'était effectivement pas là. "Mais c'était bien moi qui était visé, se défend-il. Si j'avais été présent, c'est à moi qu'ils auraient fait du mal".

D'autre part, les fidèles assurent qu'en aucun cas, "un commando islamiste de quatre-vingt personnes" n'a fait "irruption" dans la mosquée. En revanche, un débat sur la burqa avait bien été organisé. A cette occasion, une dizaine de responsables religieux avaient été invités à prendre la parole. "Tout est resté pacifique, assure Abdel Labichi, habitué de la mosquée de Drancy, qui semble tomber des nues en apprenant les propos de Hassen Chalghoumi. Il n'y a pas eu de fatwa. On n'est quand même pas en Afghanistan, ici !"

Même le second imam de Drancy, Yassine Aouidet, qui dirigeait la prière ce soir-là, ne comprend pas "C'est une invention complète. Personne ne m'a arraché le micro des mains. Après la prière, j'ai simplement invité différents responsables religieux, une dizaine, tout au plus, à donner leur point de vue sur l'interdiction de la burqa. En aucun cas, il n'y a eu menace physique ou verbale contre quiconque".

Deux plaintes déposées

Mardi soir, deux plaintes ont été déposées. L'une, pour menaces de mort de la part de Hassen Chalghoumi. L'autre, pour diffamation, de la part des responsables musulmans présents lundi soir.

Qui dit vrai ?«
Cette histoire d'agression, c'est la seule chose qu'il ait trouvé pour faire parler de lui
» assure un fidèle rencontré près de la mosquée, soulignant que l'imam de Drancy doit sortir un ouvrage sur l'islam le 4 mars prochain.

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Site de la commission sur le port de la Burqa

A une époque ,la République française avait eu à débattre sur les sectes.....

La Burqa prônée par les Salafistes qui sont considérés comme une secte dans les pays du Maghreb et d'autres pays musulmans :

site de la commission sur les sectes = pas eu tous ces remous.Certaines sectes interdites avaient moins de 50 "adhérents"

Modifié par MarcM
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Site de la commission sur le port de la Burqa

A une époque ,la République française avait eu à débattre sur les sectes.....

La Burqa prônée par les Salafistes qui sont considérés comme une secte dans les pays du Maghreb et d'autres pays musulmans :

site de la commission sur les sectes = pas eu tous ces remous.Certaines sectes interdites avaient moins de 50 "adhérents"

:Smiley_53:

Et chez nous, nos courageux hommes politiques, surtout à gauche, protègent cette secte qui embrigade les esprits faibles.

Maintenant je ne vois pas pourquoi on emmerde autant la scientologie.

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:Smiley_53:

Et chez nous, nos courageux hommes politiques, surtout à gauche, protègent cette secte qui embrigade les esprits faibles.

Maintenant je ne vois pas pourquoi on emmerde autant la scientologie.

Bon , faut quand même continuer à les emmerder ....en ce moment d'ailleurs , ils ciblent Haiti .Ils ont affrété un avion , :Smiley_12: !

Mais il est vrai que la gauche ne joue pas son rôle , ni la gauche radicale d'ailleurs , ni le NPA .

Notre pays a fait reculer l'intégrisme catholique par les luttes et ...par la législation .Pour arriver à une séparation de l'état et de l'église assez potable , il a fallu que la Gauche , les syndicats , les associations "ferraillent dur " !

Et maintenant , ils sont mollasson pour des raisons obscurs

Mais sous prétexte que cela vient de la droite...ils font mauvaise mine .Le plus regrettable , c'est que ces partis ne jouent pas leur rôle = défendre la laicité !La France est laique et indivisible etc......

Sauf que ces M'sieurs'dames , en ne voulant pas approuvé cette loi , se retrouvent dans le camp du FN ....

En effet , Jean Marie Le Pen est contre une loi sur la Burqa !

Etonnant ?

Pas temps que cela......les extémistes (religieux ou politiques )arrivent tjrs à s'entendre .

D'ailleurs le référemdum sur les minarets en Suisse , l'histoire a commençé ainsi .

Volonté de construire un minaret dans un patelin suisse.

Sauf que cette demande émanait d'une tendance d'extreme droite d'origine turque .....

Pourtant , la gauche de tous poils a joué les vierges éffarouchées .

Modifié par MarcM
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hahaha ça me fait bien marrer tout ça !!!! :

bigbisous

<h1 class="t12">Drancy : l'imam anti-burqa s'est-il vraiment fait agresser ?</h1> Hassen Chalghoumi, favorable à une loi anti-burqa, affirme avoir été menacé de mort par un " commando de quatre-vingt islamistes ", qui aurait fait irruption dans la mosquée de Drancy lundi soir. Il a porté plainte, tout comme... les mis en cause, qui l'attaquent pour diffamation. Ils l'accusent d'avoir inventé son agression.

"Ils souhaitent ma mort, quelqu'un peut me liquider". Depuis plusieurs jours, l'imam de Drancy s'estime menacé. La semaine dernière, l'homme fait parler de lui. Il est le premier responsable musulman à affirmer publiquement être favorable à une loi contre la burqa. "Une citoyenne de confession musulmane qui porte la burqa, elle choque les autres citoyens, elle montre une mauvaise image. Une femme qui a le droit de vote depuis 1945, qui a le droit de vivre librement, elle ne peut pas accepter ou comprendre ce phénomène", avait notamment expliqué sur i>Télé, vendredi dernier, Hassen Chalghoumi, l'imam de Drancy, en Seine-Saint-Denis.

Trois jours plus tard, mardi matin, son entourage révèle à l'AFP que suite à ses propos, il est victime d'une expédition punitive : "un commando de quatre-vingt personnes a fait irruption dans la mosquée (...) ils ont forcé le passage et se sont emparés du micro après une bousculade; Ils ont alors adressé des menaces et des anathèmes à l'adresse de l'imam, le traitant de mécréant, d'apostat et affirmant : on va liquider son cas, à cet imam des Juifs". Hassen Chalghoumi renchérit : "Ils sont arrivés nombreux et étaient rentrés par la porte pour envahir la mosquée. Ils ont pris le micro, ils ont commencé à crier 'Allah akbar' 'Dieu est le plus grand', à m'insulter, à insulter la mosquée, la communauté juive, la République."

Deux versions

Mais sur place, devant la mosquée, c'est une toute autre version qui nous est racontée. A l'unanimité, les fidèles présents lundi soir nous affirment que l'imam de Drancy n'a pas été agressé ce soir-là puisqu'il n'était pas présent. D'ailleurs, devant les questions pressantes des journalistes, M. Chalgoumi finit par reconnaître qu'il n'était effectivement pas là. "Mais c'était bien moi qui était visé, se défend-il. Si j'avais été présent, c'est à moi qu'ils auraient fait du mal".

D'autre part, les fidèles assurent qu'en aucun cas, "un commando islamiste de quatre-vingt personnes" n'a fait "irruption" dans la mosquée. En revanche, un débat sur la burqa avait bien été organisé. A cette occasion, une dizaine de responsables religieux avaient été invités à prendre la parole. "Tout est resté pacifique, assure Abdel Labichi, habitué de la mosquée de Drancy, qui semble tomber des nues en apprenant les propos de Hassen Chalghoumi. Il n'y a pas eu de fatwa. On n'est quand même pas en Afghanistan, ici !"

Même le second imam de Drancy, Yassine Aouidet, qui dirigeait la prière ce soir-là, ne comprend pas "C'est une invention complète. Personne ne m'a arraché le micro des mains. Après la prière, j'ai simplement invité différents responsables religieux, une dizaine, tout au plus, à donner leur point de vue sur l'interdiction de la burqa. En aucun cas, il n'y a eu menace physique ou verbale contre quiconque".

Deux plaintes déposées

Mardi soir, deux plaintes ont été déposées. L'une, pour menaces de mort de la part de Hassen Chalghoumi. L'autre, pour diffamation, de la part des responsables musulmans présents lundi soir.

Qui dit vrai ?«
Cette histoire d'agression, c'est la seule chose qu'il ait trouvé pour faire parler de lui
» assure un fidèle rencontré près de la mosquée, soulignant que l'imam de Drancy doit sortir un ouvrage sur l'islam le 4 mars prochain.

Il n'est pas à exclure que cette personne ait ressenti cette intrusion "d'inconnus " comme une agression surtout quand ton domicile a déjà été sacagé suite à tes propos d'apaisement lors d'une cérémonie "souvenir" au camp de Drancy

L'imam de Drancy prône l'ouverture

Cécilia Gabizon ,Le Figaro

27/03/2009

«Je ne porte pas la barbe, je serre les mains des femmes et mes enfants sont dans le privé catholique», souligne Hassen Chalghoumi, qui organise des rencontres entre juifs et musulmans.

PORTRAIT - Installé à Drancy, Hassen Chalghoumi s'investit dans le rapprochement des religions et le dialogue entre islam et judaïsme. Un engagement qui lui vaut le soutien de beaucoup, y compris celui du président de la République, mais qui ne plaît pas à tout le monde. Ce Tunisien a été visé à plusieurs reprises par de mystérieuses représailles.

Camp de Drancy. Mai 2006. Un imam inconnu, costume élégant, français hésitant, demande la parole : «À quelques mètres d'ici, des personnes innocentes ont souffert d'une injustice sans égale, avant d'être déportées à Auschwitz, juste car elles étaient juives.» Tous les regards se tournent vers Hassen Chalghoumi lorsqu'il poursuit : «Nous repartirons de cette cérémonie le cœur lourd, mais le travail ne sera pas terminé pour autant : nous devons transmettre à notre entourage ce que nous avons retenu afin de revenir plus nombreux la prochaine fois. Je terminerai en affirmant avec certitude et amitié, qu'issus de la même famille, enfants d'Israël et d'Ismaël sont des cousins, et ce encore aujourd'hui.»

Le lendemain, la maison du jeune imam de Drancy est saccagée. Les auteurs de ce cambriolage à l'allure de représailles ne seront pas identifiés. Pour avoir reconnu publiquement la singularité de la Shoah, Hassen Chalghoumi est devenu «l'imam du rapprochement». Reçu à l'Élysée en janvier. Invité au dîner du Crif en mars. Félicité par Nicolas Sarkozy. Mais parfois décrié dans sa communauté, où ses détracteurs l'appellent «l'imam des Juifs». Soupçonné de trahison, Chalghoumi est mis à l'index dans certaines mosquées.

«Ce n'est pas très confortable», reconnaît-il. «Mais avec le temps, on y arrivera, regardez la France et l'Allemagne», répète-t-il, tout empreint d'un messianisme réconciliateur, que son parcours ne laissait pas présager. Tunisien de 35 ans, formé à l'islam en Syrie et au Pakistan, Chalghoumi arrive en France en 1996. Il rencontre celle qui deviendra sa femme, s'installe, prêche à mi-temps dans la salle de prière d'un foyer situé à Bobigny. Un lieu surveillé par les Renseignements généraux, qui soupçonnent une dérive radicale. L'autre imam fera l'objet d'une procédure d'expulsion en 2003, enrayée par les associations musulmanes de Seine-Saint-Denis. Chalghoumi intrigue les policiers. «Je n'ai pourtant jamais été un fondamentaliste», assure-t-il. «J'ai pris un crédit pour acheter ma maison (ce que réprouve l'islam), je ne porte pas la barbe, je serre les mains des femmes et mes enfants sont dans le privé catholique», résume-t-il. Il s'établit à Drancy avec ses cinq enfants, monte une société de sécurité. Il s'instaure médiateur dans son quartier.

Lorsque le maire centriste, Jean-Christophe Lagarde, rencontre les associations musulmanes qui souhaitent édifier un lieu de culte, Chalghoumi est l'imam pressenti. Le maire décide d'avancer l'argent, 1,8 million, pour construire «cet équipement municipal, qui peut être reconverti. C'était la solution pragmatique et légale pour permettre aux musulmans de pratiquer dignement» , justifie Jean-Christophe Lagarde. Très vite, la mosquée rassemble des milliers de personnes chaque semaine, des enfants, les mercredi, samedi et dimanche, et les 4 000 euros de loyer sont dûment versés. La «mosquée municipale» fonctionne… avec un imam taillé sur mesure pour une ville symbole comme Drancy. «Je n'ai donné aucune consigne», assure le maire, avant de concéder : «si ce n'est l'ouverture aux autres religions».

L'imam prend contact avec l'église et la synagogue voisines. Invite les responsables juifs dans sa mosquée, favorise les rencontres entre fidèles. Dans un crissement de dents : «Certains croyants n'étaient pas contents, raconte Chalghoumi. Je leur ai dit, faites connaissance et on verra.» Quelques mois plus tard, le maire assure que «les relations entre communautés se sont grandement améliorées». Localement, le bouillonnant Chalghoumi a réussi son pari. Mais ne s'arrête pas là. «Il en fait trop», susurrent ces opposants, qui lui prêtent une ambition exacerbée. «Dès que l'on agit, on est accusé d'être à la solde du maire, des Juifs, de Sarkozy», rétorque l'imam.

À l'automne, il intervient dans le XIXe arrondissement de Paris, après l'agression du jeune Rudy, laissé presque mort après une rixe entre bandes communautaires. Lorsque débute l'offensive israélienne à Gaza, fin décembre, Chalghoumi s'inquiète de voir les actes antisémites se multiplier. Il prône le contrôle des manifestations pro-palestiniennes craignant que «les radicaux ne détournent l'émotion légitime» vers la haine. «Les citoyens français juifs doivent pouvoir vivre en paix.» Ses fidèles de Drancy l'appuient. Mais ses positions agacent ailleurs. Sa voiture est recouverte d'huile de vidange. Il reçoit insultes et menaces téléphoniques. Et le soutien chaque jour plus explicite des organisations juives.

«C'est un homme sincère et indépendant», défend Samy Gozlan, du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. «Lui n'est pas influencé par des autorités étrangères.» Le ministère de l'Intérieur et des Cultes, en peine avec son Conseil français du culte musulman, l'observe avec circonspection. «Il est isolé, glisse-t-on, n'a pas vraiment d'influence.»

Chalghoumi sait d'ailleurs, que seul, il s'épuisera. «Beaucoup d'imams veulent tendre la main aux juifs mais craignent d'être mal vus. Il faut se regrouper», répète-t-il. À l'occasion d'un dîner débat organisé par le Conseil des communautés juives du Val-de-Marne, il annonce en mars la création d'une association des imams de France. «Avec une trentaine d'imams venus principalement d'Ile-de-France et de l'Est, nous voulons échanger des expériences de terrain dans une dimension interreligieuse et citoyenne», explique-t-il. Parmi les convives, la ministre du Logement, Christine Boutin, le Grand Rabbin, Gilles Bernheim, les présidents du Consistoire et du Crif, l'évêque de Créteil, Mgr Michel Santier, et plusieurs imams du département. Mais point de Lhaj Thami Breze, le président du Conseil régional du conseil des musulmans d'Ile-de-France. Ce proche des Frères musulmans a été désinvité après ses attaques virulentes contre «la barbarie israélienne» à Gaza. Entre le Crif et l'UOIF, la guerre est ouverte désormais. Mais la relation n'est guère plus florissante avec la Mosquée de Paris. Son représentant, Djelloul Seddiki, a quitté le groupe d'amitié judéo-musulmane pendant l'opération «Plomb durci». Désormais, sur les terres brûlées du rapprochement, il ne reste que Chalghoumi. La semaine dernière, il était en Israël et à Gaza, avec un prêtre et un rabbin. Pour un nouvel exercice d'équilibriste qui force l'admiration. Sans toujours convaincre.

Modifié par MarcM
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Interdiction du voile intégral: Fillon saisit le Conseil d'Etat

Le Parisien

Dans une lettre adressée à Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d'Etat, François Fillon a demandé au tribunal administratif suprême de lui soumettre, en vue d'un projet de loi, ses solutions juridiques «permettant de parvenir à une interdiction du voile intégral», «la plus large et effective possible».

Trois jours après les conclusions de la mission parlementaire sur la burqa et le niqab, le Premier ministre demande au tribunal administratif suprême d'apporter «son concours au gouvernement pour lui permettre d'arbitrer la traduction juridique des préoccupations exprimées par la représentation nationale et de soumettre rapidement au parlement un projet de loi sur ce sujet».

«Vous étudierez donc les solutions juridiques permettant de parvenir à une interdiction du port du voile intégral que je souhaite la plus large et la plus effective possible», ajoute le chef de gouvernement. Ces conclusions, ajoute-t-il, devront lui être adressées «avant la fin du mois de mars».

« Le port du voile intégral n'est pas acceptable dans notre République »

Il souligne auparavant que «le gouvernement a la conviction que le port du voile intégral n'est pas acceptable dans notre République, parce que signe d'un repli communautariste, il est contraire au principe d'égalité entre les hommes et les femmes, ainsi qu'à notre conception de la dignité humaine». Cette idée «pourrait être affirmée dans le cadre d'une résolution parlementaire», relève-t-il. Cette résolution - sans pouvoir contraignant - fait partie des préconisations de la commission parlementaire présidée par le PCF André Gérin. Au contraire de Jean-François Copé qui souhaite une loi.

«La nature et les enjeux de ce débat rendent souhaitable la recherche d'un consensus républicain sur ce cadre juridique». «En outre, il est essentiel de mener la réflexion dans des conditions prévenant tout risque d'interprétation qui blesserait nos compatriotes de confession musulmane», poursuit M.Fillon.

Le 12 janvier, devant les députés UMP, François Fillon avait annoncé que l'interdiction du voile intégral devait passer par une résolution parlementaire mais aussi «un texte de loi et des règlements pour appliquer les principes» fixés par la résolution.

Trois semaines plus tôt, le patron des députés UMP, Jean-François Copé, avait pris de vitesse son camp en dévoilant le contenu d'une proposition de loi avant même que soient connues les conclusions de la mission d'information parlementaire qui venait de plancher six mois sur le sujet. Il s'était attiré des reproches au sein de l'UMP et du gouvernement.

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Que va apporter une interdiction de la burqa?

Les femmes qui auront choisi de la porter de leur plein gré vont se sentir brimées dans leur liberté vestimentaire tandis que celles qui sont contraintes à la porter ne sortiront plus.

Le fondamentalisme religieux qui amène à des extrêmes comme la burqa trouve son terreau dans la misère et dans la concentration de populations émigrées dans des cités à l'écart du reste de la population. Les populations émigrées vont alors créer des communautés qui vont se tourner vers des valeurs et des cultures communes. De plus, la pauvreté aidant, ils vont se tourner en masse vers la religion qui leur donnera un espoir de vie meilleure et une fois endoctrinés, ils seront à la merci de n'importe quel illuminé.

Avant de légiférer sur la burqa, qui est loin de représenter une majorité des femmes musulmanes, ne devrait on pas d'abord s'attaquer aux problèmes d'insertions des populations immigrées, qui ont été parquées dans des cités misérables, ouvrir ces cités vers l'extérieur et mélanger un peu plus les différentes populations?

Ensuite, il faudrait se pencher sur l'éducation qui, si elle ne dissout pas la religion, atténue fortement son emprise. Et la burqa disparaitra...

Mais de nos jours, la mode est non pas à la résolution des problèmes mais à la suppression de leurs conséquences...

Un peu comme si le voyant du niveau d'huile de la voiture s'allumait; une personne sensée remettrait de l'huile. Et bien non, eux ils démontent l'ampoule du voyant... et finiront pas couler un bielle, mais à quel prix?

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Que va apporter une interdiction de la burqa?

Les femmes qui auront choisi de la porter de leur plein gré vont se sentir brimées dans leur liberté vestimentaire tandis que celles qui sont contraintes à la porter ne sortiront plus.

France = pays laique repris dans sa constitution !

Tu parles de celles qui le porte de leur plein gré...mais les autres !

Pourquoi ne sortirait -elle plus ? Donc , il faudrait revenir sur cette notion de laicité pour cela ....

Elle devront sortir pour allé chercher leur mome à l'école , aller aux courses etc.....

Y a t-il eu ce genre de question lorsqu'il y a eu à légiférer sur les sectes ?Non !

Le fondamentalisme religieux qui amène à des extrêmes comme la burqa trouve son terreau dans la misère et dans la concentration de populations émigrées dans des cités à l'écart du reste de la population. Les populations émigrées vont alors créer des communautés qui vont se tourner vers des valeurs et des cultures communes. De plus, la pauvreté aidant, ils vont se tourner en masse vers la religion qui leur donnera un espoir de vie meilleure et une fois endoctrinés, ils seront à la merci de n'importe quel illuminé.

Les communautés existent déjà ...et le voile en crée .

Tu admet donc qu'il s'agit d'un extrémisme .......

Or , perso , je suis pour que l'on combatte ces extrémismes

Exemple : Certain symboles extremes sont interdit et on trouve cela juste.Il en va de même pour la burqa.

Avant qu'il ne deviennent "illumimées " , il faut justement légiférer...............

Cet un extrémisme dangereux ...comme d'autres (d'ailleurs ils sont assez proche contrairement aux apparences)

Avant de légiférer sur la burqa, qui est loin de représenter une majorité des femmes musulmanes,

Des sectes de 50 membres ont été interdites ....

ne devrait on pas d'abord s'attaquer aux problèmes d'insertions des populations immigrées, qui ont été parquées dans des cités misérables,

Il ne s'agit pas forcément de femmes récemment arrivé sur notre sol ....ni spécialement en misère sociale.Et ne concerne pas quexclusivement des femmes miséreuse .Le croire , c'est faire fausse route .

ouvrir ces cités vers l'extérieur et mélanger un peu plus les différentes populations?

Ensuite, il faudrait se pencher sur l'éducation qui, si elle ne dissout pas la religion, atténue fortement son emprise. Et la burqa disparaitra...

La burqa ne disparaitra pas ...ce sera considéré comme une victoire .

Mélanger les population etc.......Gérin ,ex- Maire de Vénissieux sait de quoi , il parle .Du social , il en a fait.....Des mesures , il en a prise ..............

Mais de nos jours, la mode est non pas à la résolution des problèmes mais à la suppression de leurs conséquences...

Un peu comme si le voyant du niveau d'huile de la voiture s'allumait; une personne sensée remettrait de l'huile. Et bien non, eux ils démontent l'ampoule du voyant... et finiront pas couler un bielle, mais à quel prix?

Le voile à l'école , donc , c'était démonter l'ampoule .Interdire certaines sectes aussi .Interdire un signe comme les croix gammées , c'était juste pour "débattre ".............. !

Problème de cheminot :

Un controleur controle un train .Dans une voiture , une personne en-burqée est assise ."contrôle des billets "M'sieur-dames

dit notre collègue .Or , présentation d'une carte de réduc ....Comment fait -il ?

Il ne peut obliger la personne burqé lui faire lever sa panoplie....d'ailleurs sans texte législatif , il sera considéré comme un raciste ou un xénophobe car la religion impose que si "cette " cagoule " doit être levé , il faudra que ce soit fait dans un endroit discret et par une autre femme....

Quand on aura répondu à cette question ......

Même situation lors d'un contrôle routier , aux aéroports etc....

Faudrait que la République (si chérement acquise) se mettent à genoux devant l'intégrisme religieu sous prétexte quel prétexte déjà ?

Je vais aussi me permettre :

- Quand , j'allais en Discothèque , on ne me laissait entrer que lorsque j'étais en "tenue correct" .....Personne n'a jamais rien dit ......parfois , ça me gonflait mais je m'y soumettait car c'était une règle du proprio

- Quand je vais en vacance , dans certains magasin , il est interdit d'être torse nu....je ne m'en offusque pas !

- Quand , je vais qlq part , je m'adapte au lieu où je suis , à la tradition etc.....

Il est même arrivé qu'on impose un foulard à ma femme ...hé bien malgré la chaleur , elle l'a fait sans rechigner ....

Ne jamais oublié que parfois les extrémistes religieux sont proches des extrémistes politiques, car ils ont une même cause à défendre (ou à ????) ............Cette cause n'est pas la nôtre (enfin la mienne)Je le rappelle Jean Marie Le Pen est contre une loi interdisant le port de la Burqa...tiens tiens ? Il prend le pretexte que l'on doit déjà appliqué ce qui existe.Mais si vous associez cette position avec son grand ami artiste comiquo-fasciste, vous avez un début de réponse .J'ai pas mal d'ami musulman qui sont opposés au port de la burqa......pour cette raison entre autre .......

J'ajouterai que cet "habit " est une tradition du salafisme .or , rappellez vous :

"Abdelkader Bouziane, imam à Vénissieux. Partisan des châtiments corporels à l'encontre des femmes adultères - le mari «peut frapper fort pour faire peur à sa femme pour qu'elle ne recommence plus»,

Bon , il été expulsé .....Mais a t-il fait des petits ?

un lien sur le salafisme : l'expresse.......;

Modifié par MarcM
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J'ajouterai que cet "habit " est une tradition du salafisme .or , rappellez vous :

"Abdelkader Bouziane, imam à Vénissieux. Partisan des châtiments corporels à l'encontre des femmes adultères - le mari «peut frapper fort pour faire peur à sa femme pour qu'elle ne recommence plus»,

Bon , il été expulsé .....Mais a t-il fait des petits ?

un lien sur le salafisme : l'expresse.......;

A moins que je me sois mal exprimé (vu l'heure à laquelle j'ai écrit...) mais l'article rejoint en plusieurs points ce que je pense.

En tous cas, ce n'est pas en interdisant la burqa qu'un va étouffer l'extrémisme religieux.

Lorsqu'on a interdit les sectes, ce n'est pas seulement le port de signe d'appartenance qui a été interdit.

Dans ma comparaison avec la voiture, si tu remets de l'huile dans le moteur (c'est à dire limiter les extrémismes, religieux ou pas) tu peux aussi démonter l'ampoule qui n'aura plus de raison de s'allumer...

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A moins que je me sois mal exprimé (vu l'heure à laquelle j'ai écrit...) mais l'article rejoint en plusieurs points ce que je pense.

En tous cas, ce n'est pas en interdisant la burqa qu'un va étouffer l'extrémisme religieux.

On débat donc =pas de problème .... okok

C'est pourtant comme cela qu'on a étouffé l'extrémisme catholique en France .

Sinon , le divorce , l'IVG, la capote etc...seraient bannis de notre pays

Lorsqu'on a interdit les sectes, ce n'est pas seulement le port de signe d'appartenance qui a été interdit.

On est d'accord , on est allé au delà du simple signe religieu ..... lotrela

Dans ma comparaison avec la voiture, si tu remets de l'huile dans le moteur (c'est à dire limiter les extrémismes, religieux ou pas) tu peux aussi démonter l'ampoule qui n'aura plus de raison de s'allumer...

Oui , j'avais compris ..... lotrela

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Plusieurs pays interdisent ou réglementent la burqa

La burqa est le plus souvent interdite par des arrêtés locaux, au nom de la nécessité de voir les visages. Mais le simple voile, qui ne dissimule pas le visage, est largement accepté dans le monde

Interdire la burqa ? Presque tous les pays d’Europe l’ont envisagé. Et ont pris des mesures visant à réglementer strictement le port de ce vêtement couvrant complètement la tête et le corps des femmes, un grillage dissimulant leurs yeux.

LES PAYS QUI INTERDISENT

Les Pays-Bas ont été les premiers à adopter une loi, au printemps 2007, qui interdit le voile intégral dans les écoles et les transports publics. Environ 6 % des Néerlandais sont musulmans, mais la burqa ne concerne que quelques centaines de femmes. Récemment, l’interdiction a été élargie aux universités. « On doit s’assurer d’une vraie communication et pouvoir regarder une personne dans les yeux », a justifié la députée Margot Kraneveldt. La Suède et l’Italie ont également interdit la burqa dans les lieux publics.

LES DÉCISIONS LOCALES

En Belgique, aucune loi fédérale n’interdit le port de la burqa. La question est du ressort des communes, et plusieurs ont adopté des règlements interdisant de se couvrir le visage au point de rendre l’identification impossible. Les textes ne font aucune référence explicite à la burqa, mais ils ont été pris en particulier dans des communes de la région bruxelloise où vivent d’importantes populations musulmanes, comme à Schaerbeek ou à Molenbeek, ainsi qu’à Anvers.

Enfreindre ce règlement de police locale est puni d’une amende d’environ 75 €, les carnavals faisant exception. L’islam est la première religion pratiquée à Bruxelles, qui compte autour de 80 mosquées. Les personnes se disant musulmanes y sont évaluées à 17 %.

SANS RÉGLEMENTER, ILS ENCADRENT

Des pays européens qui ont toujours eu une tradition de liberté vestimentaire, Allemagne et Royaume-Uni, confrontés à leur tour à la question de la burqa, ont adopté une approche commune visant à l’encadrer. Ainsi, la Grande-Bretagne, longtemps très tolérante à l’égard des signes religieux, change depuis 2006. Un an après les attentats de Londres, Jack Straw, aujourd’hui ministre de la justice, avait dénoncé le voile intégral comme étant une « déclaration visible de séparation ». Depuis, il demande aux femmes qui le portent et viennent le voir à sa permanence électorale dans sa circonscription de le retirer.

Il faut dire que le voile intégral noir est relativement courant dans certains quartiers britanniques. À l’est de Londres, de nombreuses femmes, souvent jeunes, le portent dans leur vie quotidienne, faisant leurs courses, enfants à la main. La presse populaire a soutenu avec vigueur, la semaine dernière, les déclarations de Nicolas Sarkozy. « Bannissons la burqa ici, au Royaume-Uni. Même les musulmans n’en veulent pas », a titré le quotidien Daily Express. « Ceux qui choisissent de vivre selon les règles des talibans n’ont rien à faire ici », a ajouté le Daily Mail.

En Allemagne, l’interdiction du port de la burqa dans les rues serait considérée avant tout comme contraire aux droits des minorités religieuses. Un projet pilote, le Burkini, vient même d’être lancé dans une piscine berlinoise, pour faciliter son accès aux femmes musulmanes. Le costume de bain laisse le visage, les pieds et les mains à l’air libre. D’où son nom, mélange de burqa et de bikini…

Mais ces tentatives d’intégration suscitent un vif débat, relayé par l’écrivain Ralph Giordano qui, dès 2007, avait surnommé « pingouins humains » les femmes portant la burqa. Juif allemand, ayant échappé à la mort lorsqu’il était adolescent en se cachant avec sa famille dans une cave à Hambourg, Ralph Giordano, 84 ans, s’était alors attiré les félicitations des néo-nazis qu’il avait évidemment repoussées avec vigueur.

L’Allemagne, désormais, prend elle aussi des mesures. Ainsi à Bonn, deux élèves de terminale avaient été exclues de leur lycée en 2006 parce qu’elles s’étaient présentées sous la tenue imposée aux femmes en Afghanistan. Le proviseur avait justifié leur renvoi en expliquant que les professeurs « veulent voir les visages de leurs élèves ». Les deux jeunes filles ne pouvaient suivre ni les cours de sport ni les travaux pratiques.

BURQA NON, VOILE OUI

Le port du voile est autorisé pour les élèves en Allemagne, tout en étant interdit pour les enseignantes ou les fonctionnaires. Alors qu’il est interdit dans les écoles françaises depuis 2004. Une rigueur qu’en Allemagne on attribue aux traditions fortes de la laïcité à la française. Et qui fait figure d’exception en Europe. Ainsi, un récent sondage Gallup indique que les deux tiers des Français non musulmans pensent que le port du simple foulard est contraire à l’intégration dans la société, contre seulement un tiers des Britanniques et des Allemands.

« Le public français ne fait pas de différence entre le foulard et le voile intégral, tandis que les Britanniques tracent une ligne claire entre les deux », analyste Dalia Mogahed, auteur de l’étude. Au Royaume-Uni, il est courant de voir des femmes portant le foulard dans l’exercice de leur métier : enseignantes, avocates, réceptionnistes… C’est vrai également pour les élèves, parfois dès l’école primaire.

La Belgique essaie aussi d’aménager la question du voile. Si le port de signes religieux est interdit pour les fonctionnaires en contact avec le public (guichet), une note interne au ministère fédéral de la justice, datant du mois de mars, recommande de tolérer les signes religieux ailleurs dans l’administration. Au Parlement fédéral, le règlement intérieur vient d’être modifié pour laisser aux femmes voilées l’accès aux tribunes du public.

La Turquie, en tant que république laïque, a elle aussi des règles strictes. Impossible pour une femme voilée d’étudier dans une université publique, de devenir fonctionnaire ou avocate. De même pour celles qui portent le carsaf (l’équivalent turc de la burqa). Il est vrai que ces dernières sont généralement peu désireuses de participer à la vie sociale et économique du pays, même si certaines s’aventurent un peu plus désormais hors de leur foyer.

À Istanbul, c’est dans le quartier de Carsamba que l’on croise le plus de musulmanes au corps entièrement recouvert. « Dans le passé, certaines femmes ajoutaient un fin voile noir sur les yeux, explique Binnaz Toprak, de l’université du Bosphore. Mais cela ne se voit plus. Le phénomène du carsaf est lui aussi anecdotique. » Cette universitaire a publié en 2006 une recherche montrant une baisse du port du foulard et du carsaf.

En 2006, 1,1 % des Turques disaient porter le voile intégral, contre 3,4 % en 1999, un phénomène plus répandu à la campagne qu’en ville. « Les femmes qui portent le carsaf ne sont pas un enjeu politique », ajoute Binnaz Toprak. En cela, elles diffèrent des jeunes militantes qui, depuis les années 1990, se battent pour obtenir le droit d’entrer à l’université avec leur foulard.

LA POSITION AMÉRICAINE

Aux États-Unis, la non-ingérence de l’État et la liberté de culte sont inscrites et garanties dans le premier amendement de la Constitution. Afficher son appartenance est courant dans un pays qui compte une immense variété religieuse et dont 80 % de la population s’affirme croyante. Barack Obama l’a rappelé clairement sur les plages du Débarquement le 6 juin.

« Aux États-Unis, notre attitude n’est pas de dire aux citoyens ce qu’ils peuvent porter (…). La façon la plus efficace d’intégrer toutes les personnes, toutes confessions confondues, ce n’est pas de les empêcher de porter des vêtements traditionnels ou autres. » Chez les six à huit millions de musulmans du pays, le port de la burqa reste marginal, même dans des États à forte population musulmane (Illinois, Washington, Houston et Californie du Sud).

Cependant les obligations légales s’imposent aux femmes qui la portent. Ainsi, en Floride, en 2003, un juge a refusé de traiter la plainte d’une femme en burqa au motif qu’il ne pouvait pas lire sur son visage si elle était sincère. Plus récemment, une femme n’a pu obtenir son permis de conduire car elle n’était pas tête nue, comme la loi l’exige pour toutes les photos d’identité.

La Croix .

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"Extrait :

" la dégradation de la situation économique du pays est à 94,7% due aux femmes à burqa.............."

Le motif d'ue éventuelle loi est le respect de la laicité .....donc même avec ironie ,, ce site fait fausse route sur son argumentation .Mais , ils rejoingnent Jean Marie Le Pen .... !

Sur certains sujets , il y a des rapprochements étonnant :

"Notamment : Parc autorisé aux enfants -Interdit aux Juifs ".....

Posez vous la question de savoir justement dans quel camp , certains extrémistes religieux seraient dans la période ddont la photo fait référence ....Alors , vous verrez la burqa autrement .

Le rapport n'est pas la caricature qu'il en est fait .

Problème de Cheminot ....tjrs resté sans réponse à ce jour :

Un controleur controle un train .Dans une voiture , une personne en-burqée est assise ."contrôle des billets "M'sieur-dames

dit notre collègue .Or , présentation d'une carte de réduc ....Comment fait -il ?

Il ne peut obliger la personne burqé lui faire lever sa panoplie....d'ailleurs sans texte législatif , il sera considéré comme un raciste ou un xénophobe car la religion impose que si "cette " cagoule " doit être levé , il faudra que ce soit fait dans un endroit discret et par une autre femme....

Quand on aura répondu à cette question ......

Même situation lors d'un contrôle routier , aux aéroports etc....

D'ailleurs , question sérieuse , ont-ils "des consignes " sur le sujet ?

Ou éventualité = ces femmes n'ont pas le droit de prendre le train .

Donc , quelle solution préconisez vous à ce collègue:

- il ne la contrôle pas ...mais les autres voyageurs????Le lendemain , tous en burqa ... !

- il la contrôle au risque si elle est accompagnée de se faire maltraité

- il appelle les flics....pour lire quoi dans les journaux le lendemain ?Un cheminot xénophobe etc....

- il lui met "une prune " mais , en pratique , il fait comment ?

- ou il fait mine de pas la voir ....mais à sa FS , il demande de ne plus passer sur cette ligne car les habitué(e)s s'en souviendrons.................

Bref , les arguments qu'avaient soulevé Gérin reviennent , auront-ils une réponse .Mais 2 catégories existent :

- laisser comme cela, c'est à dire l'autruche .....on verra après .Mais après quoi ??????Après que les vrais problèmes se posent

- ou légiférer pendant que c'est un épiphénoméne

Modifié par MarcM
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