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Le Web des Cheminots

Les assises du ferroviaire


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Invité Gnafron 1er

Il y a eu les Conti, les Molex...

Bosch aussi qui a juré la main sur le coeur que, si les employés ne revenaient pas a 39h payés 35,

l'usine serait fermée, car Bosch n'avait plus les moyens.....

L'accord signé, 3 mois après, Bosch annonçait des bénéfices historiques....

C'est bien en cela qu'il ne faut pas entrer dans ce système .

J'ai un bon pote qui travaillait dans une boite où il avait tout gravi sans diplomes particulier .Le patron a proposé de travailler 39h pour payer 35 h .Ils ont accepté .Ensuite ...35h payées 35h ....Ensuite, moins d'heures supp ...Ensuite, baisse de salaires ...Tout cela sur 4 ans . Lorsqu'il s'est pointé aux ASSEDIC et qu'il a compris sur qoui allait être calculé ses indemnités .....Aufinal , sur la moitié de ce qu'il touchait au départ (avant les divers réducs ).

Et chomedu depuis 2 ans ...car ses qualifs internes et ses 50 balais .....les autres patrons s'en foutent .

Je lui avait dit qu'il allait se faire avoir, qu'il vaalit qu'il cherche ailleurs ou qu'il négocie son départ le temps qu'il était bien payé etc....

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Il y a eu les Conti, les Molex...

Bosch aussi qui a juré la main sur le coeur que, si les employés ne revenaient pas a 39h payés 35,

l'usine serait fermée, car Bosch n'avait plus les moyens.....

L'accord signé, 3 mois après, Bosch annonçait des bénéfices historiques....

Et n'a pas fermé l'usine , en plus ?

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Invité necroshine

Lire ces 2 documents :

NKM disait que le systeme RFF / SNCF etait arrivé a un point de non retour, et,

cette fois ci, elle veut que ce systeme perdure, avec.... un tricosteril sur une jambe de bois...

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quand le Fig prend ses lecteurs pour des analphatrèsbêtes :

en bas de la colonne de gauche :

un embrouillamini coûteux et inefficace

légende sous la photo pour ceux qui n'ont pas le courage de se farcir le pensum :

séparer l'exploitation et la gestion de l'infra ferroviaire pour garantir la transparence

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Invité Gnafron 1er

Article dans "les Echos "

La SNCF devrait verser 230 millions d'euros de dividendes à l'Etat en 2012

L'entreprise prévoit dans le projet de budget 2012 examiné demain en conseil d'administration le versement d'un dividende record à l'Etat. Selon la règle utilisée depuis 2007, ce dividende correspond à 30 % du résultat net récurrent de l'entreprise, hors résultats exceptionnels.

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Alors que les assises du ferroviaire qui se sont achevées la semaine dernière ont mis en lumière les difficultés financières du rail français, la SNCF devrait afficher un très bel exercice 2011. En témoignent les dividendes en forte hausse que l'entreprise s'apprête à verser à l'Etat.

Selon les informations recueillies par « Les Echos », le projet de budget 2012 de l'entreprise, qui doit être examiné en conseil d'administration demain, prévoit le versement d'un dividende de près de 230 millions d'euros à la puissance publique au titre de l'exercice 2011, un montant record depuis l'instauration de cette pratique sur l'exercice 2007.

La règle utilisée depuis cette date consiste à verser à ce titre 30 % du résultat net récurrent de l'entreprise (hors résultats exceptionnels). Cela laisse à penser que celui-ci a été estimé, sur la base des neuf premiers mois de l'année, aux alentours de 700 millions d'euros. Ce chiffre sera sans doute ajusté, pour tenir compte notamment des trois derniers mois de l'année, mais il témoigne néanmoins d'une très bonne tenue de ce résultat net récurrent, atteignant lui aussi un niveau exceptionnel. La direction de la SNCF ne devrait pas manquer de s'appuyer sur ce résultat pour revendiquer une place centrale dans la réorganisation du système ferroviaire dans les mois à venir. Il conviendra toutefois de vérifier ce que ces bons chiffres doivent à l'évolution des investissements, s'ils sont accompagnés d'une maîtrise de l'endettement (9,6 milliards dans le budget de 2011) et si des éléments comptables exceptionnels (une dépréciation d'actifs concernant des rames TGV serait envisagée selon certaines sources) ne viendront pas in fine noircir un peu ce bilan.

Que va faire l'Etat ?

L'autre question est désormais de savoir ce que l'Etat fera de ces dividendes, alors que les assises du ferroviaire ont acté la nécessité de dégager au moins 1 milliard de ressources supplémentaires par an pour assurer la viabilité économique du réseau existant. La commission qui planchait sur ce thème, présidée par Nicolas Baverez, préconisait notamment de réinvestir les dividendes susceptibles d'être versés dans la rénovation du réseau, en les versant à Réseau Ferré de France, le gestionnaire des infrastructures. Mais cette attitude vertueuse semble loin d'être acquise, au moment où le gouvernement explore toutes les mesures pour tenir ses objectifs budgétaires globaux. Au total, la SNCF aura versé à l'Etat plus de 600 millions sur les cinq dernières années.

Par ailleurs, le projet de budget doit également entériner une poursuite de la baisse des effectifs dans la branche fret (- 1.232 postes), avec au total une diminution de 700 postes par rapport à 2011. L'effectif moyen envisagé en 2012 serait de 149.752 cheminots contre 176.500 il y a dix ans.

LIONEL STEINMANN

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Article dans "les Echos "

La SNCF devrait verser 230 millions d'euros de dividendes à l'Etat en 2012

L'entreprise prévoit dans le projet de budget 2012 examiné demain en conseil d'administration le versement d'un dividende record à l'Etat. Selon la règle utilisée depuis 2007, ce dividende correspond à 30 % du résultat net récurrent de l'entreprise, hors résultats exceptionnels.

Alors que les assises du ferroviaire qui se sont achevées la semaine dernière ont mis en lumière les difficultés financières du rail français, la SNCF devrait afficher un très bel exercice 2011. En témoignent les dividendes en forte hausse que l'entreprise s'apprête à verser à l'Etat.

Selon les informations recueillies par « Les Echos », le projet de budget 2012 de l'entreprise, qui doit être examiné en conseil d'administration demain, prévoit le versement d'un dividende de près de 230 millions d'euros à la puissance publique au titre de l'exercice 2011, un montant record depuis l'instauration de cette pratique sur l'exercice 2007.

La règle utilisée depuis cette date consiste à verser à ce titre 30 % du résultat net récurrent de l'entreprise (hors résultats exceptionnels). Cela laisse à penser que celui-ci a été estimé, sur la base des neuf premiers mois de l'année, aux alentours de 700 millions d'euros. Ce chiffre sera sans doute ajusté, pour tenir compte notamment des trois derniers mois de l'année, mais il témoigne néanmoins d'une très bonne tenue de ce résultat net récurrent, atteignant lui aussi un niveau exceptionnel. La direction de la SNCF ne devrait pas manquer de s'appuyer sur ce résultat pour revendiquer une place centrale dans la réorganisation du système ferroviaire dans les mois à venir. Il conviendra toutefois de vérifier ce que ces bons chiffres doivent à l'évolution des investissements, s'ils sont accompagnés d'une maîtrise de l'endettement (9,6 milliards dans le budget de 2011) et si des éléments comptables exceptionnels (une dépréciation d'actifs concernant des rames TGV serait envisagée selon certaines sources) ne viendront pas in fine noircir un peu ce bilan.

Que va faire l'Etat ? Les dépenser, quelle question ?

L'autre question est désormais de savoir ce que l'Etat fera de ces dividendes, alors que les assises du ferroviaire ont acté la nécessité de dégager au moins 1 milliard de ressources supplémentaires par an pour assurer la viabilité économique du réseau existant. La commission qui planchait sur ce thème, présidée par Nicolas Baverez, préconisait notamment de réinvestir les dividendes susceptibles d'être versés dans la rénovation du réseau, en les versant à Réseau Ferré de France, le gestionnaire des infrastructures. Mais cette attitude vertueuse semble loin d'être acquise, au moment où le gouvernement explore toutes les mesures pour tenir ses objectifs budgétaires globaux. Au total, la SNCF aura versé à l'Etat plus de 600 millions sur les cinq dernières années.

Par ailleurs, le projet de budget doit également entériner une poursuite de la baisse des effectifs dans la branche fret (- 1.232 postes), avec au total une diminution de 700 postes par rapport à 2011. L'effectif moyen envisagé en 2012 serait de 149.752 cheminots contre 176.500 il y a dix ans.

LIONEL STEINMANN

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Invité necroshine

http://www.challenges.fr/entreprise/20111220.CHA8543/la-reunification-de-la-sncf-et-de-rff-n-est-pas-a-l-ordre-du-jour.html

La réunification de la SNCF et de RFF n'est pas à l'ordre du jour

Le ministre des Transports, Thierry Mariani, souhaite le maintien de la séparation entre l'opérateur ferroviaire et le gestionnaire du réseau contrairement aux souhaits émis par les experts lors des Assises du ferroviaire.

La proposition émise par la commission Morali, lors des Assise du ferroviaire aura fait long feu. Le gouvernement refuse que RFF (Réseau Ferré de France) et la SNCF ne fasse à nouveau plus qu'un. Le ministre des Transports, Thierry Mariani, a estimé mardi 20 décembre que la gouvernance du secteur ferroviaire français s'orientait vers une poursuite de la "séparation" entre l'opérateur historique et le gestionnaire du réseau.

"On est plutôt dans une optique où tout ce qui relève de RFF doit se retrouver sous la tutelle de RFF et continuer cette séparation entre l'opérateur et un gestionnaire de réseau" a expliqué Thierry Mariani sur la chaîne de télévision BFM Business.

Une loi de 1997 a séparé la gestion des infrastructures, attribuée à RFF, de l'exploitation du réseau dévolue aux entreprises ferroviaires (l'opérateur historique SNCF, et les nouveaux entrants).

Deux branches opérationnelles aux mains de la SNCF

Mais des branches de l'opérateur national, comme SNCF Infra et la Direction de la circulation ferroviaire (DCF), travaillent pour le compte de RFF tout en étant aux mains d'agents de la SNCF et hébergés dans ses locaux.

Sur cette épineuse question, source de tensions entre SNCF et RFF, la ministre de l'Ecologie et des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet avait, elle, estimé jeudi lors de la séance de clôture des Assises, que le "statu quo n'était plus possible".

Des propositions attendues au printemps

Une position adoptée depuis plusieurs mois par les patrons de la SNCF Guillaume Pepy et de RFF Hubert du Mesnil, ainsi que par l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf). Nathalie Kosciusko-Morizet a demandé "aux services de l'Etat, à la SNCF et à RFF de remettre, au printemps, un calendrier et des propositions".

la ministre avait expliqué que l'Etat avait pris "la décision d'unifier le gestionnaire d'infrastructures" en réunissant "en un seul lieu, SNCF Infra, DCF" et RFF.

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"On est plutôt dans une optique où tout ce qui relève de RFF doit se retrouver sous la tutelle de RFF et continuer cette séparation entre l'opérateur et un gestionnaire de réseau" a expliqué Thierry Mariani sur la chaîne de télévision BFM Business

La ministre avait expliqué que l'Etat avait pris "la décision d'unifier le gestionnaire d'infrastructures" en réunissant "en un seul lieu, SNCF Infra, DCF et RFF ".

Et ben ...

Modifié par michael02
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"On est plutôt dans une optique où tout ce qui relève de RFF doit se retrouver sous la tutelle de RFF et continuer cette séparation entre l'opérateur et un gestionnaire de réseau"

tout ça pour ça ...

a expliqué Thierry Mariani sur la chaîne de télévision BFM Business

ou pour ça ?

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le gouvernement actuel ne reviendra pas en arrière car il se déjugerait.

C'est Mr PONS ministre des transport (RPR) de l'époque qui avait mis en place RFF.

de plus , en France, nos élites sont incapables de reconnaître leurs torts et de faire machine arrière. Elles préfèrent toujours persévérer dans leurs erreurs.

cela doit être l’Orgueil mal placé de nous autres français.

la commission européenne a toujours simplement demandé une séparation comptable entre ce qui dépend de l'infrastructure et ce qui dépend de l'activité du transport.

Mais la droite française ne voit que par le dogme du libéralisme.

et comme le PS pense presque pareil, nous avons de quoi nous inquiéter

  • J'adore 1
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le gouvernement actuel ne reviendra pas en arrière car il se déjugerait.

C'est Mr PONS ministre des transport (RPR) de l'époque qui avait mis en place RFF.

de plus , en France, nos élites sont incapables de reconnaître leurs torts et de faire machine arrière. Elles préfèrent toujours persévérer dans leurs erreurs.

cela doit être l’Orgueil mal placé de nous autres français.

la commission européenne a toujours simplement demandé une séparation comptable entre ce qui dépend de l'infrastructure et ce qui dépend de l'activité du transport.

Mais la droite française ne voit que par le dogme du libéralisme.

et comme le PS pense presque pareil, nous avons de quoi nous inquiéter

Et quand on sait que les décisions prises aujourd'hui , c'est ce qu'on vivra demain ..........

Je me dis qu'ils n'en ont un peu rien à faire du pays (et de ces habitants) ces nases....... -ok , pas besoin de ça pour le savoir-

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le gouvernement actuel ne reviendra pas en arrière car il se déjugerait.

C'est Mr PONS ministre des transport (RPR) de l'époque qui avait mis en place RFF.

de plus , en France, nos élites sont incapables de reconnaître leurs torts et de faire machine arrière. Elles préfèrent toujours persévérer dans leurs erreurs.

cela doit être l’Orgueil mal placé de nous autres français.

la commission européenne a toujours simplement demandé une séparation comptable entre ce qui dépend de l'infrastructure et ce qui dépend de l'activité du transport.

Mais la droite française ne voit que par le dogme du libéralisme.

et comme le PS pense presque pareil, nous avons de quoi nous inquiéter

Ce qui est surtout triste c'est que les gouvernements aillent contre le travail de commissions parlementaires (à mon avis).

Parce que c'est du grand n'importe quoi là ! Sur le thème de la commission n°2 chargée de la "gouvernance du système ferroviaire" (en gros qu'est ce que l'on fait pour arrêter le merdier entre Rff /Dcf/Sncf) :

- la commission est pour un regroupement dans "un groupe pivot" qui serait la Sncf

- NKM annonce qu'elle abonde dans ce sens

- le ministre des Transports (qui dépend de NKM) annonce le contraire

- rien ne sera réglé avant... les élections

:Smiley_36:

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Ce qui est surtout triste c'est que les gouvernements aillent contre le travail de commissions parlementaires (à mon avis).

Lire ce document présent sur le site de RFF (section communiqués de Presse novembre 2011)

DP_20121.pdf

Ce document est intéressant, notamment la page 9 : RFF, en novembre, s'auto définit comme le "pivot" du système ferroviaire. Cette communication est de toute évidence bénie par l'Etat.

Les conclusions de la Commission 2 des Assises du Ferroviaire ne correspondent pas à cette volonté politique : la commission préconise l'orientation préconisée par G.Pépy et D.Azema, le gouvernement penche pour le schéma mis en avant par M.du Mesnil...

Rappelons que MM.du Mesnil et Azema ont été les artisans de la Réforme de 97. D.Azema en est revenu, M.du Mesnil s'y est installé.

Modifié par michael02
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Invité Gnafron 1er

Ce qui est surtout triste c'est que les gouvernements aillent contre le travail de commissions parlementaires (à mon avis).

Parce que c'est du grand n'importe quoi là ! Sur le thème de la commission n°2 chargée de la "gouvernance du système ferroviaire" (en gros qu'est ce que l'on fait pour arrêter le merdier entre Rff /Dcf/Sncf) :

- la commission est pour un regroupement dans "un groupe pivot" qui serait la Sncf

- NKM annonce qu'elle abonde dans ce sens

- le ministre des Transports (qui dépend de NKM) annonce le contraire

- rien ne sera réglé avant... les élections

:Smiley_36:

Ni après si ce sont les mêmes charlots.............vvahourf

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- rien ne sera réglé avant... les élections

On peut craindre cependant des décisions rapides qui seraient irréversibles : même en cas d'alternance politique, il n'est pas acquis que la gauche ait une doctrine forte à ce sujet qui entraine un changement de tendance radical...

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la commission européenne a toujours simplement demandé une séparation comptable entre ce qui dépend de l'infrastructure et ce qui dépend de l'activité du transport.
Celà eut été alors une eniéme "activité" de plus, parmi les autres.... L'experience Infra Transport n'avait pas eu lieu, "etait ce du lard ou du cochon " ??? et l'ouverture devait se faire..... On ne créé par RFF, par pur hasard et phobie.

De là à partir sur une bonne idée, puis lui sabrer tous ses moyens financiers, c'est aussi un beau probléme...

Fabrice

Modifié par Fabr
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