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Le Web des Cheminots

Les assises du ferroviaire


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C'est évident !

Mais non seulement on oriente la réponse à cette question...

mais qui plus est ,c'est intellectuellement malhonnête, car avec un peu de jugeote on sait,..... qu'économiquement ça n'est pas viable.....

On prend donc le prospect doublement pour un imbécile.....le prospect ne réfléchissant pas lui non plus......

c'est ainsi que l'on peut faire dire n'importe quoi aux sondages..... avec un peu de méthode et d'expérience ! revoltages

Bonne affirmation okok

Fabrice

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C'est évident !

Mais non seulement on oriente la réponse à cette question...

mais qui plus est ,c'est intellectuellement malhonnête, car avec un peu de jugeote on sait,..... qu'économiquement ça n'est pas viable.....

On prend donc le prospect doublement pour un imbécile.....le prospect ne réfléchissant pas lui non plus......

c'est ainsi que l'on peut faire dire n'importe quoi aux sondages..... avec un peu de méthode et d'expérience ! revoltages

On est d'accord....

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Pour ceux qui non pas encore vu , régalez vous ! mdrmdr

Un grand merci à toi oooh grand Guillaume Pepy

http://www.meltybuzz...-actu80080.html

Le pire dans l'affaire, c'est que si Pépy s'en rappelle, c'est peut-être bien parce qu'il avait été avisé personnellement compte tenu du fait qu'une ministre était bloquée dans un train. nonmais

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Invité necroshine

N'empeche que la méthode de NKM est lamentable, a la base on célébrait un concept, on ne le cassait pas...

mais Guillaume Pépy l'a séchée sur place.....

- Morano la semaine derniere sur Canal+, Guaino cette semaine sur France2, NKM lors de la fete du TGV....

Ca mange grave en ce moment les dirigeants de l'UMP....

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N'empeche que la méthode de NKM est lamentable, a la base on célébrait un concept, on ne le cassait pas...

Je ne crois pas qu'il y ait une "méthode" : c'est le "petit journal" qui l'interviewait, elle a voulu faire un bon mot "top à la déconne", et...... PLOUF !

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Je ne crois pas qu'il y ait une "méthode" : c'est le "petit journal" qui l'interviewait, elle a voulu faire un bon mot "top à la déconne", et...... PLOUF !

Ouais , enfin c'était quand même encore un reproche envers la SNCF ....alors sa déconne à elle , je m'en méfie cestachier

Modifié par dav1077
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N'empeche que la méthode de NKM est lamentable, a la base on célébrait un concept, on ne le cassait pas...

mais Guillaume Pépy l'a séchée sur place.....

- Morano la semaine derniere sur Canal+, Guaino cette semaine sur France2, NKM lors de la fete du TGV....

Ca mange grave en ce moment les dirigeants de l'UMP....

salut necroshine, peut être a t'elle confondu avec son habituelle aréonef " bloqué " par la neige qu'elle a pas pu prendre ce jour là et qu'elle a été obligé de prendre le tegeve avec le bon peuple qui se fait bloqué par un suicidaire au bout du rouleau de la politique UM qui Pu! hic! hic! hic!

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Pour ceux qui non pas encore vu , régalez vous ! mdrmdr

Un grand merci à toi oooh grand Guillaume Pepy

http://www.meltybuzz...-actu80080.html

Tout simplement énorme. Comme le dirait l'adage : c'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire une grimace hihihihi

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Pour une fois,une goutte de resistance dans un ocean de collaboration! c'est bon signe pour 2012 on a echappe au :Ah oui je me souviens tres bien ,le conducteur avait 06 heures 24 minutes de travail et n'a pas voulu continuer sa mission...Sur le coup on a eu de la chance et puisque je vous tiens au sujet des assises du ferroviaire nos amis de l'IFRAP nous apportent aujourd'hui leurs gracieuses et liberales solutions afin de nous aider si des plus doués que moi en informatiques peuvent etablir un liens on va pouvoir s'ennerver un peu ce soir!

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J'appelle Aldo à l'aide, nous risquons ce soir d'avoir besoin de l'assistance d'un medecin:

Chaleur inhabituelle, soif, fin de soirée, apéro, sujet IFRAP... On est bon pour de gros coup de sang, voire plus...mdrmdr mdrmdr

Kerguel, ta mission ce soir, si tu l'acceptes, consistera à detendre l'atmosphére avec des sujets legers, voir trés legers bigbisous c'est de salubrité publique..( Marthe Richard n'est pas inscrite ici...lotrela )

Fabrice

Modifié par Fabr
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Tenez y'à jamais besoin d'attendre bien longtemps :

Le 3 octobre 2011 par Philippe François

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Ouverture de la SNCF à la concurrence

Après les commissions, les colloques et les rapports, voici les assises du transport ferroviaire

Ouverture de la SNCF à la concurrence

Plus de 10 milliards d’euros de subvention par an à la SNCF, des salariés désabusés, des grèves à répétition, des clients mécontents, des Régions convaincues de ne pas en avoir pour leur argent, une direction exigeant toujours plus de subventions… Quelle méthode pour sortir de cette impasse ? Ouvrir la SNCF à la concurrence ? Ou multiplier encore les rapports et autres colloques, comme les "Assises du transport ferroviaire" ?

Méthode A : ouvrir à la concurrence

Exemple : ouverture à la concurrence du Fret ferroviaire en 2006

Résultats :

- Plusieurs nouvelles entreprises de Fret ferroviaire entrent sur ce marché

- Elles prennent rapidement une part significative du marché (20%)

- Certaines abandonnent (Veolia), d’autres se développent (Deutsche Bahn)

- Des concurrents inattendus se manifestent (Eurotunnel)

- Les nouvelles entreprises et les syndicats signent une nouvelle convention collective

- La SNCF réorganise son offre mais perd toujours des parts de marché et de l’argent

- Les salariés, les syndicats et la direction de la SNCF prennent conscience de la réalité de leur sous-performance et constatent une mesure objective de l’écart : 30%

Prochains résultats attendus :

- Normalisation des relations de RFF et SNCF avec les opérateurs de Fret non SNCF

- Réforme de la convention collective des salariés de Fret SNCF

- Redressement de Fret SNCF

- Croissance du trafic total de Fret

La méthode A amène la SNCF et ses salariés à constater, en voyant faire leurs concurrents, qu’améliorer la productivité et la qualité du service est faisable tout en respectant les règles de sécurité et en assurant des conditions de travail et d’emploi satisfaisantes. C’est la méthode pragmatique où l’on apprend en faisant, et où les plus réticents sont convaincus par l’exemple des concurrents.

Les Français massivement favorables à l’ouverture du transport ferroviaire à la concurrence

Le sondage iFOP, réalisé en septembre 2011 à l’occasion des assises du transport ferroviaire, plébiscite l’ouverture à la conccurence dans ce domaine. A la question : "Diriez-vous que l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire des voyageurs en France aura un impact plutôt positif ou plutôt négatif sur les éléments suivants ?", les Français répondent "oui, plutôt positif à" :

71 % pour Le nombre de services offerts aux voyageurs

71 % pour Le prix des billets

70 % pour La qualité des services offerts aux voyageurs

68 % pour Le confort des trains

64 % pour La ponctualité des trains

57 % pour La desserte du territoire (nombre de gares et d’arrêts desservis)

56 % pour La sécurité des voyageurs dans les trains

52 % pour L’entretien du matériel et des infrastructures

Méthode B : rapports, commissions, colloques, assises

Exemple : ouverture à la concurrence des Trains Express Régionaux

PDF - 803.4 ko

Les assises du ferroviaire (septembre-décembre 2011)

- 1994 Rapport du Sénateur Hubert Haenel

- 2004 Rapport du Député Hervé Mariton

- 2009 1ères rencontres parlementaires sur le transport ferroviaire régional de voyageurs

- 2011 Colloque « L’ouverture à la concurrence des marchés ferroviaires »

- 2011 Rapport du Sénateur Francis Grignon

- 2011 Rapport du Député Hervé Mariton

- 2011 Rapport du Sénateur Louis Nègre

- 2011 Colloque du Conseil Économique, Social et Environnemental : Libéralisation du transport ferroviaire régional

- 2011 Assises du ferroviaire

Résultats :

- Aucun

La méthode B ne sert visiblement qu’à perdre du temps. Les "Assises du transport ferroviaire" organisées du 1er juillet 2011 au 1er février 2012 vont à nouveau agiter des sujets déjà ressassés. Toute décision aura été gelée pendant ces 7 mois - et beaucoup plus avec les élections de 2012. Tant que l’ouverture à la concurrence n’est pas faite, chacun reste sur ses positions. La SNCF n’améliore pas sa productivité et ne se prépare pas à une ouverture générale à la concurrence qui est pourtant inévitable. Les Régions et les clients paient le prix du statu quo en euros et en qualité de service insuffisante. Et les pays étrangers s’irritent de voir les entreprises françaises (dont la SNCF) venir les concurrencer chez eux alors que leurs propres entreprises ne peuvent pas répondre aux appels d’offre en France.

L’exemple d’Air France

La création d’une « base » décentralisée d’Air France à Marseille, avant celles de Nice, Toulouse et Bordeaux est une révolution pour cette entreprise. Qui peut croire que sans l’exemple et la concurrence d’autres compagnies (Easy Jet, Ryan Air …), Air France et ses personnels se seraient remis en question, auraient négocié de nouvelles conditions de travail et ouvert depuis Marseille des vols "low-cost" vers 13 nouvelles destinations : Bâle-Mulhouse, Biarritz, Brest, Athènes, Copenhague, Düsseldorf, Eindhoven, Milan-Malpensa, Moscou, Prague, Beyrouth et Istanbul, Casablanca ?

Ce qui manque à la SNCF, ce sont des concurrents.

Le gouvernement dispose d’un moyen simple pour motiver le personnel de la SNCF : l’ouverture du transport ferroviaire et des lignes régulières d’autocars à la concurrence. Il n’acceptera un changement de statut que quand il sera convaincu que le choix est entre "s’adapter ou disparaître". L’objectif est d’améliorer la performance économique de notre pays grâce à des transports ferroviaires performants et de réduire à terme le niveau de subvention à la SNCF. Pour le Fret et l’International, c’est fait. Encore un effort, il ne reste plus que les traffics régionaux, inter-régionaux et nationaux de voyageurs. La méthode a marché pour Air France et pour France Telecom. Face au soutien massif des Français pour cette ouverture, qu’attend le gouvernement ?

Modifié par SATANAS
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Invité necroshine

Le gouvernement dispose d’un moyen simple pour motiver le personnel de la SNCF : l’ouverture du transport ferroviaire et des lignes régulières d’autocars à la concurrence. Il n’acceptera un changement de statut que quand il sera convaincu que le choix est entre "s’adapter ou disparaître". L’objectif est d’améliorer la performance économique de notre pays grâce à des transports ferroviaires performants et de réduire à terme le niveau de subvention à la SNCF. Pour le Fret et l’International, c’est fait. Encore un effort, il ne reste plus que les traffics régionaux, inter-régionaux et nationaux de voyageurs. La méthode a marché pour Air France et pour France Telecom. Face au soutien massif des Français pour cette ouverture, qu’attend le gouvernement ?

Les cheminots sont des manches a couilles !!!

Il faut les motiver !!!!

La prose gerbante de l'IFRAP !!! faites un don !!!

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  • 2 mois plus tard...

La FNAUT s'exprime sur WK-Transport-Logistique : http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/47356/assises-du-ferroviaire-la-fnaut-veut-promouvoir-le-rail-avant-tout-transfert-sur-route.html

Assises du ferroviaire : la Fnaut veut promouvoir le rail avant tout transfert sur route

À l'approche de la fin des Assises du ferroviaire, la Fédération nationale des usagers de transport (Fnaut) fait part de ses préconisations. Critique envers la SNCF, elle souhaite que tout soit fait pour valoriser le rail, de préférence à l'autocar.

Se faire entendre, la Fnaut en a l'habitude. Aussi, alors que les Assises du ferroviaire touchent à leur fin, la fédération représentante des usagers de transport a organisé une conférence de presse pour présenter ses réflexions.

Des paroles qui ne devraient pas nécessairement rester en l'air, car la Fnaut est représentée au sein des commissions "Europe et concurrence" et "modèle économique du rail".

Péages urbains, taxe sur le transport aérien intérieur..

Quelle pierre la Fnaut a-t-elle apporté au débat ? Rien de très neuf, il faut le reconnaître, mais le discours prôné par la fédération reste teinté de bon sens. Ainsi, Jean Sivardière, président de la Fédération souhaiterait que "le kérosène consommé par les avions soit taxé comme les autres produits pétroliers au nom d'une équité concurrentielle entre les différents modes".

La Fnaut pense que des sources de financement mériteraient d'être exploitées ou réévaluées telles : une hausse de la taxe sur les péages autoroutiers et de la TIPP, la taxation du transport aérien intérieur ou encore l'introduction du péage urbain dans toutes les agglomérations, sans contraintes imposées par l'État.

Par ailleurs, la Fnaut ne tarit pas de critiques envers la SNCF, accusée de la plus grande frilosité. "La SNCF est toujours sur la défensive. Elle supprime les trains peu rentables sans même chercher d'alternatives commerciales qui permettraient de redynamiser leur fréquentation", déplore Jean Sivardière.

Un "oui mais" pour l'autocar

À la Fnaut, on préfère visiblement se trouver sur les rails que sur le bord de la route. Aussi, la fédération se montre peu enthousiaste face à l'ouverture des lignes d'autocar inter-régionales. "Nous reconnaissons tout de même que l'initiative d'Eurolines répond à une demande de voyageurs, qui pour des raisons économiques acceptent des trajets plus longs avec un confort moindre que dans le TGV, souligne Jean Sivardière.

Mais le président déplore surtout le souhait de la SNCF de se mettre dans la roue d'Eurolines avec le projet Speed. "Elle devrait plutôt renforcer son offre de trains d'équilibre du territoire (TET) et tenter d'attirer la clientèle modeste avec des tarifs attractifs. Elle pourrait notamment étendre l'utilisation de la carte Enfant-Famille à ce type de trains", ajoute-t-il.

La Fnaut estime que le développement d'une offre low-cost par autocar pourrait capter 10 à 15% de la clientèle des TET. La Fnaut serait-elle hostile à l'autocar ? Jean Sivardière s'en défend : "L'autocar est indispensable aux territoires dépourvus de voies ferrées. Mais si le train est présent, il doit être valorisé avant tout transfert sur route".

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Fin de la première phase des Assises Ferroviaires selon Ville Rail et Transport : http://www.ville-rai....com/node/16796

Assises du ferroviaire : l’heure des choix

• Concurrence : faut-il devancer l’appel ?

• Gouvernance : où loger le gestionnaire d’infrastructure réunifié ?

• Economie : 9 000 km de lignes en question

• Industrie : faut-il adopter le modèle aéronautique ?

Le jeudi 15 décembre, doit se terminer la première phase des Assises du ferroviaire, avec les recommandations que vont faire aux ministres les présidents des quatre commissions. Selon nos informations, Gilles Savary (commission Europe et concurrence) devrait préconiser un changement rapide de la loi, afin de préparer l’ouverture inéluctable à la concurrence des transports ferroviaires intérieurs de voyageurs. La commission que préside Véronique Morali (gouvernance) a été saisie d’une demande de l’UTP (Union des transports publics, qui regroupe tous les opérateurs ferroviaires, SNCF et nouveaux entrants) : celle d’une réunification opérationnelle du gestionnaire d’infrastructure. L’UTP demande précisément « le regroupement de la conception et de l’exécution des travaux d’infrastructure (entretien du réseau, développement et renouvellement) d’une part, unification ou regroupement de la conception et de la gestion des circulations d’autre part. Outre les horairistes, sont concernés les métiers de la gestion des circulations (agents de circulation, aiguilleurs, régulateurs, etc.). De surcroît, pendant la période intense de travaux, la gestion des circulations et des plages-travaux doit être sous une direction unique ». Ces recommandations semblent faire l’unanimité au-delà des opérateurs. Mais il reste à régler la question essentielle de l’endroit où on loge le GI réunifié : RFF ou SNCF ? C’est l’enjeu du débat, et on voit mal une indispensable loi être votée sur le sujet avant la présidentielle et les législatives.

La commission sur l’économie (Nicolas Baverez) se penche notamment sur l’entretien du réseau : 9 000 km de voies fort peu utilisés sont en balance, avec trois options : soit on ferme, soit les régions les reprennent, soit ce sont les opérateurs de fret de proximité (OFP). Enfin, la commission chargée de la filière industrielle (Bruno Angles) s’intéresse à une réorganisation sur le mode du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales). Après cette première phase, Nathalie Kosciusko-Morizet et Thierry Mariani vont procéder en janvier 2012 à une consultation élargie du public sur la base des recommandations. Les conclusions des Assises seront remises aux ministres en février.

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http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/15/coup-d-envoi-de-la-liberalisation-du-transport-ferroviaire_1619402_3234.html#xtor=RSS-3208

L'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire s'accélère. Jeudi 15 décembre, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre des transports, a annoncé la mise en place d'"une expérimentation" visant à ouvrir le marché des trains express régionaux (TER) et des trains d'équilibre du territoire (TET), plus connus sous les marques Téoz, Corail ou autres Lunéa, à partir de 2014.

Cette expérimentation devrait dans un premier temps uniquement concerner quelques TET et TER, "pour les régions qui le souhaitent", a précisé la ministre, dans son discours de clotûre des assises du ferroviaire.

L'entrée de nouveaux acteurs dans le secteur ferroviaire sera précédé par le "développement d'un cadre social harmonisé" pour les employés du ferroviaire, a-t-elle ajouté."En termes social, il faut absolument éviter ce qui a été fait dans le fret, donc nous allons nous organiser autrement", a-t-elle assuré. Pour le transport de marchandises, libéralisé en 2006, une convention collective a été établie pour les entreprises privées au fil des ans, concurrentes de la SNCF. Mais il existe toujours une distorsion entre les agents œuvrant pour la SNCF et les autres, travaillant dans le privé.

Ces négociations sociales, visant à établir des règles communes à tous les acteurs du transport ferroviaire, sont potentiellement explosives. Notamment à la SNCF. Réagissant à la publication d'un rapport publié par le centre d'analyse stratégique du gouvernement (CAS), en octobre dernier, Alain Prouvencq, de la CGT-cheminot, avait laissé entendre que les négociations seraient difficiles et houleuses, réclamant une "harmonisation par le haut" entre actuels employés de la SNCF et futurs personnels des autres opérateurs.

A propos de la question de la gouvernance du système ferroviaire, et notamment le partage des rôles et des compétences entre l'opérateur historique SNCF et le propriétaire du réseau (RFF), Mme Kosciusko-Morizet a estimé, sans donner plus de précisions, que le "statu quo n'est plus possible".

En octobre, le CAS jugeait inéluctable l'ouverture du transport ferroviaire à la concurrence, notamment pour les petites lignes. En annonçant une "expérimentation" au premier chef pour les petites lignes, la ministre du développement durable semble suivre les recommandations du rapport.

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L'article sur le sujet des Assises Ferroviaires d'Anne Rousseau, journaliste spécialiste en transport de Challenges, vient de paraître. Attention les yeux

http://www.challenges.fr/entreprise/20111215.CHA8388/ces-scenarios-qui-bouleversent-la-sncf.html

Ces scénarios qui bouleversent la SNCF

Depuis la mi-septembre, quatre commissions travaillent sur l’avenir du ferroviaire français au sein des "Assises du Ferroviaire". Elles viennent de rendre leurs conclusions. En voici les plus importantes.

Sur la concurrence

Le marché va être entièrement libéralisé, c’est confirmé. Dès 2014 pour les trains Corail (que l’on appelle aujourd’hui Trains d’Aménagement du Territoire), un peu plus tard pour le trafic régional – mais ce sera aux Régions d’en décider, encore après pour le trafic national, pour ne pas mettre trop en danger les comptes de la SNCF. Seule exception, l’Ile-de-France. La mise en concurrence y est exclue : l’urgent est de désaturer et moderniser le réseau.

Le statut des cheminots va disparaître. On peut le dire de toutes les manières que l’on veut, mais l’essentiel est là. A la place, une convention collective de branche va être négociée, "avec des éléments du statut".

Selon nos informations, parmi ces éléments se trouvent le maintien du régime de retraite, la garantie contre tout licenciement économique et le droit à l’avancement. En contrepartie, les cheminots seront plus polyvalents. Les cheminots actuellement sous statut le restent.

Sur la dette

Toujours optimiste, l’économiste Nicolas Baverez, en charge de cette commission, a réussi à placer l’adjectif sinistre une demi-douzaine de fois dans son discours. Il n’en reste pas moins qu’il propose des changements très profonds. La dette, qui approche les 40 milliards d’euros en tout (SNCF + RFF), ne sera pas reprise par l’Etat : "c’est inenvisageable".

En améliorant la productivité du travail, en limitant la hausse des salaires à 2% (au lieu de 2,5%), en recrutant hors statut et en rendant les cheminots polyvalents, en optimisant le matériel roulant, l’économiste chiffre les économies possibles de l’ordre de 1 à 1,5 milliards d’euros par an. Avec une augmentation de "l’effort financier du contribuable, national et local, et le renforcement de la fiscalité écologique", le déséquilibre structurel pourrait être résorbé.

La SNCF doit désormais respecter la règle d’or et limiter sa dette au montant de la marge bénéficiaire (elle ne peut plus s’endetter au-delà de ce qu’elle gagne).

Sur l’organisation du système ferroviaire

C’est dans cette commission que ce sont affrontés la SNCF et RFF : RFF poussait pour être beaucoup plus indépendant, en récupérant les cheminots qui s’occupent des horaires et de l’attribution des sillons. La SNCF, elle, soutenait la réunification du rail et des trains. Selon Véronique Morali, qui marchait sur des œufs et a malencontreusement fait un impair de langage, ce sera une "réunification. Pardon ! Une unification sous conditions".

C’est donc le modèle allemand, actuellement remis en cause par l’Union européenne qui le juge non-conforme au droit européen, qui a convaincu cette commission. Une holding serait créée, avec la SNCF d’un côté, RFF de l’autre, et une forte autorité de contrôle au milieu.

Mais la Ministre, Nathalie Koscuisko-Morizet, a souligné que cette conclusion, tirée de trois mois de débats entre les experts et les acteurs de tout le secteur, n’était qu’une proposition.

Sur la filière industrielle

La filière, aujourd’hui, travaille peu et mal ensemble. Les entreprises exportent très bien seules, mais pas groupées. Sur le principe du Gifas dans l’aéronautique, la Commission propose la création, dès le 12 février prochain, de "Fer de France", réunissant les industriels, les opérateurs, les autorités organisatrices et les gestionnaires d’infrastructures. Selon nos informations, un "industriel retraité" présidera cette structure: les noms de Louis Gallois, Jean-François Dehecq et Denis Ranque sont évoqués.

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Louis Gallois est retraité ?

Ranque viré de Thalès (ex Thomson CSF) se cherche une planque grassement payée ?

Quand à Baverez, quand on connaît le parcours de ce monsieur, nulle surprise à la lecture de ses propositions !

Bref, au final une grosse opération de com qui n'aura servi à rien, mis à part à valider les propositions très libérales imaginées par le pouvoir en place.

La suite à la rentrée 2012, après l'élection présidentielle !

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Louis Gallois est retraité ?

70 ans en 2014, il sera mis en retraite d'office

L'article sur le sujet des Assises Ferroviaires d'Anne Rousseau, journaliste spécialiste en transport de Challenges, vient de paraître. Attention les yeux

http://www.challenge...nt-la-sncf.html

Pour le statut, ils nous font ce qu'ils ont fait à France Télécom

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