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Actualités Politiques


katamiaw

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Ici en France...

Chômage : la France qui sourit et la France qui pleure

Le Monde

Les moyennes masquent les réalités sociales et le grand écart entre une France qui sourit, épargnée par le chômage, protégée de la crise, et une France en grande souffrance, enkystée dans les difficultés sociales. Une géographie du chômage qui dessine un territoire fracturé avec des taux de chômage qui varient du simple au triple entre les zones d'emploi les plus dynamiques et les territoires de relégation.Le Monde publie un dossier spécial, dans ses éditions datées mardi 8 février et mercredi 9 février, à partir de données inédites publiées par l'Insee sur les 348 zones d'emploi de France métropolitaine.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/02/07/chomage-la-france-qui-sourit-et-la-france-qui-pleure_1476119_3224.html#xtor=AL-32280184

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Les taux de chômage par bassin d'emploi depuis dix ans

Le Monde Infoçgraphie

http://www.lemonde.fr/societe/infographie/2011/02/07/les-taux-de-chomage-par-bassins-d-emploi-depuis-dix-ans_1474281_3224.html#ens_id=1476164

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Egypte. Fillon passe le réveillon aux frais de Moubarak

http://www.letelegra...011-1200931.php

Avion, bateau, logement: l'Egypte a payé les vacances de Noël de Fillon

http://www.liberatio...nt-des-vacances

Et avec ça ... "La révolte des magistrats est excessive..."

Le communiqué de presse du premier ministre avant même la sortie du Canard Enchaîné...

http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20110208/1477089_f064_02.08_cp_-_communique_du_premier_ministre_-_voyage_en_egypte.pdf

Modifié par Dom Le Trappeur
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Invité necroshine

Egypte. Fillon passe le réveillon aux frais de Moubarak

http://www.letelegra...011-1200931.php

Avion, bateau, logement: l'Egypte a payé les vacances de Noël de Fillon

http://www.liberatio...nt-des-vacances

Et avec ça ... "La révolte des magistrats est excessive..."

Apres ça , un seul mot vient a l'esprit....

Mais bon je ne le dirai pas vu que ces "puissants" nous fliquent et portent plainte a la moindre occasion (dixit N.Morano)

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Egypte. Fillon passe le réveillon aux frais de Moubarak

je viens de tomber sur arrêt sur image où j'ai lu ceci

je ne suis pas abonné mais l'introduction dit tout ....

chronique le 08/02/2011 par Daniel Schneidermann

Sidi Bouzid et Nantes

Que faut-il, pour faire une révolution ? Beaucoup de misère n'y suffit pas. Le spectacle de la richesse des puissants n'y suffit pas davantage. Il faut aussi la certitude que cette misère et cette richesse sont injustes. Et surtout le détonateur d'une humiliation délibérée, fût-elle minuscule. Mohammed Bouazizi se fait gifler et cracher à la figure par la fonctionnaire du gouvernorat de Sidi Bouzid, qui lui confisque son stock de fruits et sa balance. La confiscation seule aurait...

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Et au tour de Sarkozy de s'envoyer en l'air...

La discrète escapade new-yorkaise de Nicolas Sarkozy

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/08/la-discrete-escapade-new-yorkaise-de-nicolas-sarkozy_1476701_823448.html

Nouvel épisode dans la saga des avions gouvernementaux : France Inter révèle, mardi 8 février, que le chef de l'Etat est parti, en toute discrétion, à New York le week-end du 5 février. Selon la radio, qui a obtenu confirmation de l'Elysée, Nicolas Sarkozy s'est envolé directement de Bruxelles après le sommet européen de vendredi, pour quarante-huit heures de voyage privé dans la ville américaine où vit une partie de l'année son fils cadet, Louis.

Ah ouai c'est vrai il parait qu'ils payent leur billet d'avion sur leurs deniers personnels...

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Ah ouai c'est vrai il parait qu'ils payent leur billet d'avion sur leurs deniers personnels...

Qui peut être encore assez naïf pour croire ce genre d'affirmation ? cartonrouge

Modifié par ADC01
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Les 24% de bobos qui croient encore en lui! !

Encore 24%,çà fait encore trop revoltages

Modifié par ADC01
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Et pour la SNCF ?

Pas d'affiche de la pièce "Le Banier de crabes" dans le métro : "C'est de la censure"

http://www.lepost.fr...tml#xtor=AL-277

Modifié par Dom Le Trappeur
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Ici en france...

Bernard Thibault : « La voix des syndicats porte loin dans la société »

Jeudi et vendredi derniers, la CGT réunissait son comité confédéral national (CCN). Lors de cette première réunion après le conflit sur les retraites, le parlement cégétiste a adopté deux résolutions à l’unanimité. Elles appellent à des actions unitaires tous azimuts et à accélérer l’évolution des structures du syndicat.

Tensions internes, durcissement de la ligne, rumeurs de démission… Depuis le début de l’année, la CGT et son secrétaire général font l’objet d’une attention particulière dans les médias. À la sortie de la réunion du comité confédéral national, Bernard Thibault s’est confié à l’Humanité.

Après les rumeurs sur votre départ, avez-vous ouvert devant le comité confédéral national (CCN) 
la succession du secrétaire général de la CGT ?

Bernard Thibault. Non, parce qu’il n’y a aucune raison de le faire. Nous avons tenu un congrès, fin 2009, les textes ont été très largement approuvés et la direction confédérale a été élue confortablement. Loin de remettre en question la démarche ou la direction confédérale, le conflit des retraites nous a confortés. Bien que nous n’ayons pas réussi à obliger le président de la République à retirer son texte, nous sommes parvenus à imposer un débat dans le pays et, au bout du compte, les critiques s’adressent au président de la République, pas aux syndicats et à la CGT. Le CCN a adopté ses deux résolutions à l’unanimité : il n’y a pas de tensions au sein de la CGT.

Qu’est-ce qui a bougé dans le conflit des retraites ?

Bernard Thibault. Il a fait la démonstration que, malgré la faible syndicalisation en France, la voix des syndicats portait loin dans la société et qu’il était possible de mobiliser. C’est un élément de confiance. En même temps, lucidement, nous sommes obligés de constater qu’il y a des limites à cette mobilisation qui sont très directement liées à l’implantation syndicale dans les entreprises. C’est pourquoi les travaux du CCN étaient en grande partie consacrés à cette question. Si nous voulons obtenir des succès significatifs, il nous faut élargir notre implantation syndicale.

Mais ça fait longtemps 
que vous avez pointé ces questions. 
Qu’est-ce qui coince ?

Bernard Thibault. Nous sommes sur une pente positive puisque nous enregistrons une progression en 2010 de 4% des cotisations. Mais il y a des facteurs défavorables. Les nouvelles adhésions ne compensent pas les pertes, principalement à cause d’une mobilité professionnelle qui bouscule tous les syndicats. Dans l’industrie, les emplois détruits, les fermetures d’entreprises pèsent. Dans le commerce, 2millions de salariés, il y a moins de 1% de syndiqués. Dans certaines enseignes, la durée moyenne des contrats de travail est de huit mois, dans certains secteurs, 80% des embauches sont des étudiants salariés. C’est évident que la syndicalisation dans ces secteurs précarisés ne peut pas se faire dans les mêmes conditions que dans ceux où le CDI domine. On ne peut pas avoir les mêmes ambitions revendicatives quand on a 3% de syndiqués dans un secteur ou 30%. Il faut ajouter la répression antisyndicale. Les sanctions lourdes, les condamnations, les gardes à vue de syndicalistes durant ce conflit sont autant de signaux délivrés aux salariés pour les dissuader de s’engager. On peut faire des adhésions à la CGT telle qu’elle est aujourd’hui. Je considère que la CGT a le potentiel de développement le plus important, par sa démarche, par les revendications qu’elle porte et parce qu’elle est unitaire. Mais il faut se structurer autrement. Il y a un éclatement des collectifs de travail, parfois autant de conventions collectives que de métiers dans une même entreprise. C’est pourquoi nous avons l’objectif d’un nouveau statut du travail salarié, d’une sécurité sociale professionnelle. Il faut construire une cohérence d’organisation des salariés, quels que soient leur statut, leur employeur et la taille de leur entreprise.

Est-ce que vous ne vous êtes pas surtout heurté à un pouvoir 
qui a eu la volonté, et les moyens, 
de ne rien céder ?

Bernard Thibault. Tout le monde attribue le résultat de ce conflit à l’intransigeance du président de la République. Ce pouvoir est jugé insupportable par ceux qui se sont mobilisés. C’est pourquoi ce mouvement n’est pas vécu comme un échec.

Mais s’agissant du contexte politique, on vous sent désarmés…

Bernard Thibault. Nous sommes un syndicat, notre mission est de défendre au mieux, dans le contexte politique qui nous est imposé, les revendications des salariés. La CGT avait très largement alerté sur les risques pour le monde du travail de l’approche du candidat Nicolas Sarkozy. Les salariés qui avaient été séduits par le slogan «Travailler plus pour gagner plus» ont vu ce qu’il en était. Cela dit, nous ne sommes pas de ceux qui demanderont aux salariés d’être patients en attendant l’échéance de l’élection présidentielle car l’urgence sociale s’accroît.

Les élections professionnelles 
qui ont suivi le conflit n’ont pas été bonnes pour la CGT. 
Est-ce lié au mouvement ?

Bernard Thibault. Pas une des fédérations confrontées à ces résultats décevants dans certaines entreprises publiques ne les met sur le compte du conflit. Les nouvelles règles de représentativité amènent chaque organisation syndicale à conduire de fortes campagnes et peut-être, dans certains secteurs, a-t-on cru pouvoir se reposer sur des acquis. Cela renvoie aussi à la qualité de l’activité menée sur chaque lieu de travail. Il n’y a jamais de bons résultats acquis par avance et c’est plus délicat, pour le premier syndicat, de maintenir en permanence une influence à un haut niveau. Si on considère l’ensemble des élections, il n’y a pas de tendance générale à la baisse ou à la hausse d’un syndicat en particulier.

On parle aujourd’hui 
d’un «durcissement» de la CGT. 
Est-ce que le CCN confirme 
cette appréciation ?

Bernard Thibault. Il n’y a pas d’inflexion de notre démarche, ni dans un sens ni dans un autre. Nous avons parlé de «syndicalisme rassemblé» et certains y ont vu une CGT qui tomberait dans le « réformisme », une CGT qui y perdrait son âme. Ils se sont trompés. Le conflit des retraites a montré qu’il ne servait à rien de classer les syndicats a priori dans le camp dit «contestataire» ou «réformiste». Tous les syndicats ont été sur une position contestataire.

Vous avez refusé les invitations 
aux vœux présidentiels, 
vous ne voulez pas participer à toutes 
les négociations avec le Medef…

Bernard Thibault. Ce n’est pas une posture car ce qui s’est passé en 2010 est tout sauf une parenthèse. En ne nous rendant pas aux vœux du président de la République, nous avons refusé de nous prêter à une mascarade après la fin de non-recevoir qu’il a adressée à la majorité du pays. Nous allons continuer notre campagne sur les retraites. Après trois séances de négociations sur les retraites complémentaires, le patronat n’a toujours rien dévoilé de ses intentions et nous sommes persuadés qu’il veut diminuer les pensions des régimes complémentaires. Aussi, le 24février, nous allons organiser des rassemblements devant les chambres patronales. Le 8mars, nous allons généraliser des initiatives pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, un sujet qui a pris de l’intensité avec la loi sur les retraites. Enfin, nous avons retenu la date du 28avril, journée mondiale de la reconnaissance des accidents du travail, pour organiser une journée nationale de la reconnaissance de la pénibilité des métiers. Nous allons soumettre ces initiatives à la réflexion de l’intersyndicale.

À ce propos, que pense la CGT 
du conflit dans les ports ?

Bernard Thibault. Le gouvernement porte la totale responsabilité de ce conflit. Il y a eu négociation entre les employeurs et les syndicats pour organiser et financer des départs anticipés à la retraite. Le gouvernement avait donné son accord. Il explique après le remaniement qu’il n’en est plus question, au motif de l’application de la loi sur les retraites. Pour lui, accepter la reconnaissance de la pénibilité dans les ports serait un mauvais exemple pour les autres branches.

On assiste à une offensive sur la compétitivité des entreprises françaises : le coût du travail serait excessif…

Bernard Thibault. Cette campagne a lieu dans un climat revendicatif qui est loin d’être atone, avec des conflits sur les salaires dans de nombreuses entreprises. L’offensive sur le coût du travail n’a rien d’original, c’est le message qu’entendent les syndicalistes dans tous les pays d’Europe. Le gouvernement roumain demande une diminution du salaire minimal et du niveau des pensions jugés trop importants ! La Commission européenne enjoint tous les États, quels que soient leurs niveaux sociaux, de réviser la législation ou les conventions collectives sur le temps de travail, de contenir le montant des salaires, de revoir les conditions de départ en retraite, de remettre en question les budgets publics. C’est pourquoi un nouveau rendez-vous européen de mobilisations syndicales est en train de se construire, il pourrait y avoir une initiative le 9 avril, veille du sommet des chefs d’État.

L’intersyndicale était votre 
point fort et vous paraissez 
plus en retrait aujourd’hui.

Bernard Thibault. La CGT n’est pas moins unitaire ! Ce serait changer notre démarche. Il n’y a pas eu de remise en question là-dessus au CCN. Par contre, nous avons fait une évaluation de la situation parce que, avec nos homologues, nous voyons bien que nous ne partageons pas tous la même analyse sur la situation, les possibilités de mobiliser les salariés. Dans une intersyndicale qui s’est réduite à cinq, nous nous étions fixé l’objectif de rédiger une plate-forme revendicative. C’était peut-être trop ambitieux. Nous proposons aujourd’hui aux autres organisations syndicales de nous réunir tous autour de la table. La situation sociale le nécessite. Essayons d’identifier les revendications sur lesquelles nous pouvons ensemble prendre des initiatives, organiser l’action, créer un cadre où les salariés puissent être plus forts face aux employeurs et au gouvernement.

On entre dans une période préélectorale. Craignez-vous de ne pas parvenir à faire entendre votre voix, les revendications sociales ?

Bernard Thibault. Les candidats qui ignoreraient les problèmes sociaux et économiques seraient mal inspirés, ces questions vont occuper une place grandissante. Du côté de l’actuel président, on sent une volonté de s’en dégager et de placer le débat sur des faits de société avec un accent très populiste sur le sécuritaire, l’immigration. Notre responsabilité est de continuer à porter les revendications et d’apporter notre concours au débat public. La CGT s’exprimera bien évidemment dans la campagne. Nous le ferons au début de l’année 2012. Nous ne resterons pas neutres sur un certain nombre de sujets qui touchent aux bilans comme aux projets.

Votre discours sur le président 
de la République est sévère…

Bernard Thibault. Oui, mais rappelez-vous que la CGT a été la seule organisation syndicale sifflée dans les meetings électoraux du candidat Nicolas Sarkozy. Il nous accusait de faire à son égard un procès d’intention. Aujourd’hui, on voit que la condition des salariés, depuis quatre ans, s’est largement détériorée, pas seulement à cause de la crise internationale, mais du fait de choix de politique intérieure.

Tunisie, Égypte... 
qu’en pense la CGT ?

Bernard Thibault. La Confédération syndicale internationale a décidé d’une journée de solidarité mardi 8 février avec des rassemblements devant toutes les ambassades d’Égypte dans le monde. Il y aura un rassemblement à Paris, à 17 h 30. Nous avons des informations sur la violence qui confirment que les processus engagés contre les dictatures ne sont pas irréversibles. En Tunisie, des locaux syndicaux sont incendiés, des militants de l’UGTT menacés. Moubarak en Égypte a recruté des brigands pour les habiller en partisans de son régime. Je note que les agences de notation financière viennent de déclasser la Tunisie et l’Égypte. C’est scandaleux et révélateur. Cela veut dire que les peuples en quête de démocratie devront en payer le prix. Le monde des affaires préfère les dictatures à la démocratie. Quelle dérive effrayante du système ! Mais je remarque surtout que le mot «révolution» redevient d’actualité. L’ordre établi n’est pas intangible.

Entretien réalisé 
par Olivier Mayer - L'Humanité

http://humanite.fr/06_02_2011-bernard-thibault

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Suggestion : on devrait peut être renommer ce sujet en "Actualité politique, en vrac", ou un truc du genre ? Ca devient un peu fourre tout ici...

Gom

C'est un peu vrai

mais ce fil vient de dépasser les 100.000 visites...

mais j'aime bien quand même le titre de ce fil

"encore une petite du Karcher Nain"

Peut être ajouter un sous titre

"L'actualité du jour en Sarkozie"

Modifié par Dom Le Trappeur
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Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature (SM, gauche)

"Le monde judiciaire n'attend plus grand-chose de Nicolas Sarkozy"

Questions-réponses sur le site du Monde

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/02/09/le-monde-judiciaire-n-attend-plus-grand-chose-de-nicolas-sarkozy_1477612_3224.html#xtor=AL-32280184

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Les strauss-kahniens décortiquent le «signe» envoyée par Anne Sinclair

ça les occupe !!

Ils n’ont évidemment pas manqué de décoder le message. Le souhait d’Anne Sinclair de ne pas voir son mari rempiler pour un second mandat au FMI - confidence qu’elle fait au Point à paraître jeudi -, c’est, pour les strauss-kahniens, un pas de plus vers une candidature de DSK à la primaire PS en vue de 2012. Mais pour l’heure son silence rime toujours avec leur prudence...

Proche de Dominique Strauss-Kahn, Jean-Marie Le Guen veut croire «que c’est un signal fort qu’elle envoie». L’ancienne journaliste de télévision n’étant pas seulement «épouse de Dominique» mais «analyste politique de talent», argue-t-il. Il suffisait d’un «signe» également pour Pierre Moscovici, qui dirait même plus: «un signe très fort», «sûrement un signe autorisé». Sur RMC et BFM TV, vantant un patron du FMI aujourd’hui «totalement à sa tâche», il avertit tout de même: «Tant que l’annonce n’est pas faite, ne faisons pas comme s’il y avait une certitude».

«Un signe n’est pas un oracle, mais c’est quand même un signe», décortique, quant à lui, François Kalfon, délégué général aux études d’opinion du PS tandis que Marisol Touraine freine: un «signe» est «envoyé», mais «ne construisons pas d’échaufadage improbable sur des signes».

Joint par l’AFP à Dakar où il accompagne la première secrétaire du PS, Martine Aubry, Jean-Christophe Cambadélis estime, sans se mouiller non plus, que la «confidence» d’Anne Sinclair, «démontre» qu’un retour de DSK à la politique française pour 2012 n’est «pas impossible».

«Du buzz»

Du côté des autres socialistes pourtant, les réactions sont partagées. Aussi au Forum social mondial, David Assouline relativise la portée de la petite phrase d’Anne Sinclair: «C’est du buzz. D’ici, par rapport aux problèmes qui nous préoccupent, ça renforce l’idée que ce n’est franchement pas ce qu’on attend des socialistes.» Proche de Ségolène Royal, Gaëtan Gorce presse, lui, le favori des sondages - malgré une récente chute de popularité - d’accélérer sa réflexion sous peine de susciter «une irritation dans l’opinion»: «Donner des signes, c’est utile et sympathique mais il faut aller au-delà très vite. Si Dominique Strauss Kahn veut être candidat, qu’il le dise le plus vite possible.»

Quant à François Hollande, l’ex-numéro un socialiste s’agace visiblement de ce mode de communication par procuration: «chacun s’exprime comme il l’entend, par qui il l’entend» mais «moi, je m’exprime par moi-même et je suis clair sur mes intentions», lâche celui qui se prépare à la primaire... sans se déclarer encore officiellement candidat.

A l’UMP, Jean-François Copé ironise carrément sur «un événement considérable» et «le suspense insoutenable» du feuilleton DSK-ira-ira pas: «aujourd’hui l’événement absolu c’est de savoir ce que l’on doit penser de la petite phrase d’Anne Sinclair.»

il se prend pour dieu ,l'affameur des états !!!

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Le pire c'est qu'il risque de se prendre une tôle aux primaires du parti socialiste... où des gens de droite pourront voter , bon c'est vrai, faudra qu'ils allongent 10 euros...

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L'adresse du Parti de Gauche (PG) de jean-Luc Mélenchon au Nouveau Parti Anti-Capitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot...

Et le congrès de la Gauche Unitaire qui se positionne pour la candidature de JL Mélenchon pour le Front de Gauche

http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/3451-declarations-picquet-buffet-melenchon-congres-gauche-unitaire

Adresse au NPA.pdf

Modifié par Dom Le Trappeur
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Elysée Productions et TF1 présentent "Sarko-show", ce soir à 20h30

Les conseillers du président ont mis leur patte sur le format de l'émission.

Paroles de Français, épisode 2, c'est comme l'épisode 1, mais en mieux... pour l'Elysée.

Le casting a été revu (par TF1): exit les syndicalistes et les grandes gueules,

on a pris des personnes "monothèmes".

Une pharmacienne braquée pour causer insécurité,

un conjoint de personne dépendante pour parler dépendance

(ça tombe bien, Nicolas Sarkozy a lancé ce grand chantier il n'y a pas 2 jours),

un retraité pour parler retraites...

Ô Maître Gnafron...ce ne serait pas toi l'invité surprise, surprise...

http://www.lepost.fr...tml#xtor=AL-235

Modifié par Dom Le Trappeur
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Nicolas Sarkozy souligne les «racines juives» de la France

si le chef de l'État n'a pas choisi le registre de la «repentance», il n'en était pas très éloigné, quand il a évoqué les épisodes les plus douloureux de la relation de la France avec les juifs,

je croyais qu'il en avait marre de la repentance !!! lèche cul ...vas .... cartonrouge

Le chef de l'État s'exprimait mercredi soir lors du 26e dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France.

C'était la deuxième fois depuis son élection que Nicolas Sarkozy participait mercredi soir au 26e dîner annuel du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Et si le chef de l'État n'a pas choisi le registre de la «repentance», il n'en était pas très éloigné, quand il a évoqué les épisodes les plus douloureux de la relation de la France avec les juifs, français ou d'ailleurs. «Si la France a des racines chrétiennes, elle a aussi des racines juives», a-t-il affirmé en préambule de son rappel historique. Avant de poursuivre: «La présence du judaïsme est attestée en France avant même que la France ne soit la France, avant même qu'elle ne soit christianisée.»

«C'est ainsi, a déclaré Nicolas Sarkozy, qu'il existe en France des bains rituels juifs contemporains de nos églises romanes et des synagogues aussi ornées que des chapelles baroques. Oui le judaïsme fait partie des racines de la France et chaque Français, quelle que soit sa confession ou son origine, peut en être fier.»

«Pour autant, je n'oublie pas la période sombre de la collaboration qui vit la loi mise au service d'une politique antisémite odieuse. Je n'oublie rien de tout cela mais ma France, notre France n'est pas celle-là. Notre histoire de France, c'est l'histoire que nous avons construite ensemble, une histoire qui nous est commune et que personne ne peut venir nous contester. Devant l'histoire de notre pays, il n'existe pas de communauté ou de minorité», a poursuivi le chef de l'État, avant de mêler dans un même hommage Émile Zola et Marcel Proust, «la France de Robert Badinter et de l'abolition de la peine de mort» et «la France de Simone Veil et de la liberté des femmes à disposer d'elles-mêmes».

«La prière n'offense personne»

Le président de la République a aussi souligné que «toute atteinte contre un lieu de culte ou une sépulture doit être regardée comme une atteinte à la République». «Pour nous Français, la liberté religieuse n'est pas négociable», a lancé le chef de l'État. «Ceux qui croient, ceux qui prient dans le respect des lois de la République, ont le droit au respect et à la protection de la République. C'est cela la laïcité», a-t-il ajouté.

«La prière est silencieuse, la prière n'offense personne, la prière n'agresse personne. En revanche, toute atteinte contre un lieu de culte ou une sépulture doit être regardée comme une atteinte à la République et à ses valeurs fondamentales», a-t-il insisté.

«Car c'est alors une forme de sacrilège non plus contre une religion en particulier, mais contre toutes les religions, contre toutes les croyances, et au fond, contre l'humanité (…) Ces attaques ne sont d'ailleurs pas réservées à la seule communauté juive: mosquées, chapelles, cimetières catholiques ou musulmans ne sont pas épargnés par ce vandalisme religieux», a encore souligné Nicolas Sarkozy.

Le chef de l'État a par ailleurs jugé «positif » le mouvement enclenché dans le monde arabe par les manifestations de Tunisie et d'Égypte et jugé du devoir des démocraties de soutenir ce «début de printemps des peuples». « Le peuple tunisien et le peuple égyptien, avec une audace qui les a surpris eux-mêmes, ont dit avec force qu'ils voulaient vivre autrement », a-t-il estimé. «Nul n'a le droit de les condamner pour ce qu'ils ont eu le courage de dire.»

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