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Le Web des Cheminots

moi mon colon celle que je prefere c'est celle de 14/18


Invité jackv

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petite pose quelques semaines (trêve de noël) cependant j'ai oublié de faire mention des combats plus a l'Est vers l'Alsace ,Meuse , Meurthe et Moselle ou le front a tenu mais ou les pertes sont aussi élevées..

l'alsace

attachicon.gifalsace 17.jpg

attachicon.gifalsace a17.jpg

attachicon.giffevrier 16.jpg

pont a mousson ,les enfants essaient des masques a gaz février 16

attachicon.gifpont a mou 02 16.jpg

ravitaillement dans les Ardennes

attachicon.gifSPA-3-J-284.jpg

autre type de transport

attachicon.gifSPA-114-M-2415.jpg

Deuxième photo, on reconnait la " Grosse Bertha " en version camouflage !

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Le Front des VOSGES

http://www.ecpad.fr/pour-la-defense-du-sol-lorrain

La première offensive française (7 au 13 août 1914) : occupation de Mulhouse (8 août) et contre attaque allemande qui entraîne le repli français sur la frontière.

La seconde offensive française (14 au 22 août) : la constitution de l’Armée d'Alsace permet une double offensive à partir des Vosges et en Haute-Alsace sur Mulhouse et Colmar. Mais l'échec de la bataille des frontières entraîne la dissolution de l'Armée d’Alsace et le terrain conquis est à nouveau abandonné (24 août 1914).

La lente stabilisation du front (septembre à décembre 1914)

Depuis la frontière suisse jusqu'à la mer du Nord en passant par les Hautes-Vosges, le front se stabilise et s'organise progressivement, avec la construction de tranchées continues (carte d'ensemble du front, du front alsacien, autres…).
Contrairement aux autres champs de bataille de la Grande Guerre, la spécificité du massif des Vosges est d'avoir été le seul front 14-18 de montagne, sur le sol français, présentant des infrastructures et technologies de logistique et de transport, des impacts paysagers et des enjeux stratégiques liés à des contraintes climatiques et géographiques -

hartmannswillerkopf

La bataille se déroule dans les derniers contreforts du sud des Vosges. On trouve d'Ouest en Est, le sommet du Molkenrain d'altitude 1125 mètres occupé par les Français à partir de décembre 1914, puis le col de Silberlock et enfin le massif de l'Hartmannswillerkopf. Ce dernier débouche sur la plaine d'Alsace par plusieurs avancées, on trouve du Nord au Sud, une première avancée appelée « cuisse gauche », puis la « cuisse droite » ou « Aussichtfelsen » (rocher panorama) et le « Rehfelsen ».

Ces trois avancées se rejoignent sur l'Hartmannswillerkopf haut de 956 mètres.
Plus au Sud se trouve le sommet de l'Hirtzstein qui fera l'objet de nombreux combats au cours de cette bataille.

Les combats durérent du 18 12 1914 au 25 04 1916 puis partir de cette ultime grande offensive(avril 1916) et jusqu’à la fin de la guerre, les deux camps campèrent dans leurs positions respectives, très proches les unes des autres, tout en continuant de se harceler mutuellement, faisant presque quotidiennement de nouvelles victimes.

Aujourd’hui, personne ne sait dire exactement combien de victimes a fait la bataille du Hartmannswillerkopf. Certaines sources plus anciennes parlaient de 60 000 morts mais ce nombre paraît aujourd’hui exagéré.

Actuellement, on retient plutôt le bilan d’environ 15 000 morts dans chaque camp et environ trois à quatre fois plus de blessés. Les morts reposent aujourd’hui dans le cimetière militaire français du Silberloch, dans les cimetières militaires français et allemand de Cernay et de Guebwiller ainsi que dans divers plus petits cimetières des alentours.

L’issue de la bataille est également discutable d’un point de vue purement militaire car, après plus d’un an d’âpres combats qui ont fait des milliers de victimes, les deux camps ennemis occupaient à peu près les mêmes positions qu’au début de la bataille, ce qui perdura jusqu’à la fin de la guerre.

http://centenaire.org/fr/interview/les-traces-des-combats-sur-le-site-du-hartmannswillerkopf

http://centenaire.org/fr/interview/le-monument-national-du-hartmannswillerkopf

Les premières lignes du saillant de Saint-Mihiel et près du Grand-Couronné (Nancy).

Modifié par jackv
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Deuxième photo, on reconnait la " Grosse Bertha " en version camouflage !

Le front des Vosges autour de Thann et du Ballon d'Alsace en novembre 1917.
Description : Une pièce de 320 mm française ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) camouflée.
Date : Novembre 1917
Lieu : Vosges / Ballon d'Alsace / Lac d'Alfeld / Vieil-Armand / Haute-Saône / Lure / Recologne-lès-Ray / Haut-Rhin / Lauw / Mortzwiller
Photographe : Winckelsen Charles
Origine : SPCA - ECPAD
Référence : SPA-11-OS-226
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A la va-vite, quelques liens sur la contribution militaire française en Roumanie pendant la Grande Guerre

http://www.forez-info.com/encyclopedie/histoire/174-le-general-berthelot-un-forezien-heros-national-en-roumanie.html

http://www.scribd.com/doc/20065058/Hadrian-Gorun-Relations-politico-diplomatiques-et-militaires-de-la-Roumanie-avec-la-France-durant-la-Premiere-Guerre-Mondiale

http://rha.revues.org/index5862.html

http://rha.revues.org/index5832.html

et la réciproque, plus modeste c’est vrai, en France

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/forum-pages-histoire/cimetiere-roumain-soultzmatt-sujet_2804_1.htm

un tout petit aperçu du cimetière roumain qui se trouve à l’intérieur même de la Nécropole de DIEUZE (57). Il abrite plus de 900 soldats, décédés pour la plupart en captivité.

Outre l'inhumation des soldats tombés sur le sol dieuzois, une grande partie de ce cimetière est réservée à la sépulture de 821 soldats roumains faits prisonniers par les Allemands et amenés comme main-d'oeuvre dans la région en 1917. Un monument érigé au milieu des tombes est dédié à la mémoire de ces soldats morts en captivité dans la région au cours des années de 1917 et 1918.
Le cimetière roumain a été inauguré le 12 septembre 1920.


Modifié par jackv
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Sur cette photo est le Régiment de marche de la Légion étrangère (l'un des 2 régiments les plus décorés de la 1ère GM) avec comme porte-drapeau son chef de corps le LCL Rollet (et non pas des Roumains comme le suggère le nom du fichier).

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_de_marche_de_la_L%C3%A9gion_%C3%A9trang%C3%A8re

Edit : gogole aidant, j'ai compris l'erreur. ;)

Modifié par Roukmoute
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Sur cette photo est le Régiment de marche de la Légion étrangère (l'un des 2 régiments les plus décorés de la 1ère GM) avec comme porte-drapeau son chef de corps le LCL Rollet (et non pas des Roumains comme le suggère le nom du fichier).

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_de_marche_de_la_L%C3%A9gion_%C3%A9trang%C3%A8re

Edit : gogole aidant, j'ai compris l'erreur. ;)

je crois qu'il y avait des regroupements par nationalités..roumains ...italien etc..je rechercherai les commentaires qui accompagne la photo

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je crois qu'il y avait des regroupements par nationalités..roumains ...italien etc..je rechercherai les commentaires qui accompagne la photo

D'après la doc que je possède : au début de la guerre, certaines nationalités furent regroupées par compagnies jusqu'en juin 1915. Et un des régiments créés pour la durée de la guerre était composé entièrement d'Italiens (les "garibaldiens") qui furent démobilisés et reversés à leur pays d'origine à l'entrée de l'Italie dans la guerre.

Edit : j'ai trouvé une légende à la photo https://commons.wikimedia.org/wiki/File:RMLE_-_1918.jpg

Modifié par Roukmoute
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D'après la doc que je possède : au début de la guerre, certaines nationalités furent regroupées par compagnies jusqu'en juin 1915. Et un des régiments créés pour la durée de la guerre était composé entièrement d'Italiens (les "garibaldiens") qui furent démobilisés et reversés à leur pays d'origine à l'entrée de l'Italie dans la guerre.

Edit : j'ai trouvé une légende à la photo https://commons.wikimedia.org/wiki/File:RMLE_-_1918.jpg

Et si je ne me trompe notre dernier poilu Lazare Ponticelli en faisait parti, lui qui avait fui l'italie pour la France ...

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  • 4 semaines plus tard...

j'ai oublié un point important dans le bataille de la somme qui marque un tournant dans la "modernisation du conflit" une première le 25 septembre 1916 ,les tanks britanniques

Modifié par jackv
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l’Afrique n'est pas a l’extérieur du conflit car les enjeu des empires coloniaux sont importants

les possessions allemandes

La guerre de 1914-1918 en Afrique Orientale Allemande.

Les colonies allemandes en Afrique

Avant la première guerre mondiale, l’Allemagne possédait des colonies en Afrique.

• En Afrique de l’Ouest : le Togo et le Kamerun (Cameroun sous son appellation actuelle)

• Au Sud Ouest de l’Afrique : la Namibie, située le long de la côte de l’Océan Indien

• En Afrique orientale : le Tanganyika (l’actuelle Tanzanie), l’Urundi, actuellement le Burundi, ainsi que le Ruanda, les 2 derniers territoires formant un ensemble administratif dénommé Ruanda- Urundi, avec comme capitale Usumbura.

De par leur situation géographique, tous ces territoires allemands étaient d’un intérêt stratégique évident : ils se trouvaient en effet, ou bien à proximité de l’Océan Atlantique, ou bien près de l’Océan Indien, ou bien traversés par des lacs: les lacs Tanganyika et Victoria.

Ces territoires avaient d’importants ports, extrêmement intéressants des points de vue commercial et militaire, ce qui n’a pas manqué d’attirer, me semble-t-il de la convoitise des autres puissances coloniales de l’époque.

La guerre proprement dite en peu de mots

La guerre 1914-1918 en Afrique orientale opposait 2 camps :

D’un côté l’Allemagne

De l’autre, 3 pays de l’Entente : l’Angleterre ; la Belgique, et le Portugal qui avait le Mozambique anciennement " Rhodésie du Sud" où durent se replier tactiquement les troupes allemandes à un moment donné .

Les combats en Afrique orientale Allemande débutent en Août 1914.

En effet, c’est le 15 Août 1914 que les troupes Allemandes stationnées au Rwanda- Urundi bombardent des villages situés au Congo Belge voisin.

Le 22 Août, un navire de la marine Allemande ouvre, à partir du lac Tanganyika, le feu sur le port congolais d’Albertville, actuellement Kalémie.

Au cours de cette même année 1914, l’Allemagne mène aussi la guerre sur un autre front : elle fait des raids au Kenya et en Ouganda en utilisant sa flotte militaire sur le lac Victoria

La guerre continue en 1915 sur ces fronts.L’Allemagne fait subir des revers à l’ennemi.Du côté allemand que du côté des pays de l’Entente, on consolide ses positions et on augmente les effectifs.

La supériorité en nombre chez les alliés, à ce moment-là ne fait aucun doute, ce qui contribue grandement à changer le cours des choses l’année suivante.

Les choses vont vite en 1916 et cette fois à l’avantage des alliés.

Le 6 Mai 1916, les alliés prennent Kigali.

Pendant ce temps, les Allemands résistent tant bien que mal à Usumbura qui néanmoins est capturée par les pays de l’Entente le 06 Juin 1916. A partir de cette date, le Ruanda-Urundi est occupé.

Dans le Tanganyika, l’actuelle Tanzanie, des villes tombent, une à une, dans les mains des pays de l’Entente : Biharamuro, Mwanza, Karema, Kigoma, Ujiji et finalement Tabora, capitale administrative de toute l’Afrique orientale allemande.

Les troupes Allemandes se replient alors vers le Mozambique Portugais (Rhodésie du sud) et atteignent même la Rhodésie du Nord (Zimbabwe) en Août 1918.

Finalement, les officiers Allemands qui dirigeaient les opérations en Afrique de l’Est durent signer la paix avec les Alliés le 13 Novembre 1918, soit 2 jours après la signature de l’Armistice en Europe.

Au cours de l’année suivante, plus exactement en date du 28 Juin 1919, le Traité de Versailles vient entériner la fin de l’Empire colonial Allemand.

Les estimations récentes comptabilisent le nombre de morts durant le conflit africain à environ 100 000.
Dans cette lutte, la maladie a, dans le camp britannique, tué ou rendu inapte 30 hommes pour chaque homme tué au combat.

La triple-entente a utilisé 400 000 militaires et 600 000 porteurs, soit 1 000 000 d'hommes pour venir a bout de von Lettow-Vorbeck et de ses 20 000 soldats et marins et de ses 45 000 porteurs.

Au Congo belge la guerre a aussi laissé des traces, un missionnaire belge resté au Congo décrit alors la société noire comme une société dans laquelle « le père est allé au front, la mère a moulu le grain pour les soldats et les enfants ont apporté la nourriture au front ».

Le Traité de Versailles et le partage des colonies en Afrique.

Le Traité de Versailles de 1919 accorde :

A la France : une grande partie du Cameroun et du Togo

A la Belgique : le Ruanda-Urundi

Au Royaume- Uni qui garde également son vaste empire :

a) les territoires Camerounais et Togolais non administrés par la France

b) la Namibie

Le Cimetière Allemand de Cibitoke

Dans la province de Cikitoke (Nord Ouest du Burundi) frontalière avec le Congo, se trouve le Cimetière des Allemands tombés sur le champ de bataille pendant la bataille décisive de 1916, qui a opposé forces Allemandes et forces alliées,

La Faille aux Allemands à Nyakazu


La fameuse Faille aux Allemands se trouve à Nyakazu, dans la province de Rutana, au Sud Est du Burundi, non loin de la frontière avec la Tanzanie.

En 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays.

Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, "entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges" d'où l'appellation de "faille aux Allemands".

Les clans et ethnies

Les Allemands ont mis fin au modèle d’organisation clanique en procédant à un recensement ethnique et selon un critère économique :

Quiconque possédait 10 vaches ou plus était tutsi

Quiconque possédait moins de 10 vaches était hutu.

Ce qui fait qu’à partir de ce recensement, les allemands ont classé les Barundi en 3 ethnies et dans les proportions suivantes :

85% de Hutus

14% de Tutsi

1% de Twas (ethnie minoritaire composée de personnes ne voulant pas s’intégrer, repliées sur elles mêmes et exerçant le métier « méprisable » de potier, d’après les colons Allemands).

Cette ethnisation s’est maintenue et même exacerbée au cours des temps surtout avec l’institutionnalisation, par l’autorité coloniale Belge en 1934, du port obligatoire de la carte d’identité nationale.

Mais même avec la suppression du port obligatoire de la carte d’identité ethnique, décidée après le départ des Belges, les Burundais restent plus que jamais divisés en 3 ethnies et collés aux résultats du premier et dernier recensement ethnique de 1889, soit 120 ans après.

Ils sont restés 85% Hutus, 14% Tutsi et 1% Twa. On comprendra alors où se trouve la principale origine de la guerre ethnique que se mènent actuellement les frères Burundais.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_d%27Afrique_de_l%27Est_%28Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale%29

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Sur cette photo est le Régiment de marche de la Légion étrangère (l'un des 2 régiments les plus décorés de la 1ère GM) avec comme porte-drapeau son chef de corps le LCL Rollet (et non pas des Roumains comme le suggère le nom du fichier).

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_de_marche_de_la_L%C3%A9gion_%C3%A9trang%C3%A8re

Edit : gogole aidant, j'ai compris l'erreur. ;)

j'ai retrouvé la photo et sa légende sur le site ecpad

http://www.ecpad.fr/la-roumanie-dans-la-grande-guerre

La Roumanie dans la Grande Guerre.
Description : Le drapeau du régiment de Marche de la Légion Etrangère dans lequel servent les Transylvaniens.
Origine : ECPAD
Référence : SPA-333-M-5639
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autre film sur la guerre de 14 en Afrique

La Victoire en chantant

Quand en janvier 1915 les Français et les Allemands qui vivent aux confins du Cameroun et de l'Oubangui apprennent que leurs pays respectifs sont en guerre, leur sang ne fait qu'un tour. Et voilà la colonie française enrôlant de force des Nègres affrontant la colonie allemande. Apres une première défaite, un fringant géographe, par ailleurs socialiste, prend en main la destinée de ses compatriotes

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12214.html

Réalisé par Jean-Jacques Annaud Avec Jean Carmet, Jacques Dufilho, Catherine Rouve
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Arte débute, les samedi 11 et dimanche 12 janvier, une programmation consacrée à la Grande Guerre, dont on célèbre le centenaire.

Programmation spéciale " Comme en 14

Une sélection de programmes diffusés sur la chaîne franco-allemande,en partenariat avec " Le Monde ".

Samedi 11 janvier

12 h 45 " Première guerre mondiale : quels rôles ont joué la science et latechnique ? ", dans " X:enius ".

Magazine présenté par Carolin Matzko et Gunnar Mergner (26 minutes).

14 h 00 " Le 100e anniversairede la première guerre mondiale ",dans " Yourope ". Magazine présenté par Andreas Korn (26 minutes).

17 h 35 " 1913. La dernière valse de l'empereur ". Documentaire de Florian Huber (43 minutes).

18 h 20 et 18 h 35 " 1914. Les facteurs de la guerre " et " 1914. Les Etincelles de la guerre ", dans " Le Dessous des cartes ". Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor (12 minutes).

22 h 45 " 24 heures en 1913 ".Documentaire de Sylvain Bergère et Benoît Gautier (52 minutes).

Dimanche 12

11 h 30 " Square ". Spécial 1914.Magazine (30 minutes).

22 h 25 " Juste avant l'orage ".Documentaire de Don Kent (90 min).

Sur le site d'Arte et sur Lemonde.fr.

" 1914, dernières nouvelles ! ",une narration interactive pour revivre les derniers mois avant l'attentat

http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/libre/20140105/index.html

Modifié par jackv
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Bien que la date anniversaire soit passée, j’aimerais rappeler un haut fait d’armes de l’armée française.

C’est ce qu’on appelle la 1re bataille de la Marne qui a eu lieu du 5 au 10 septembre 1914, et qui a été le tournant de cette guerre, puisqu’elle a évité ce qui est arrivé en juin 1940.

Les armées allemandes venant de Belgique — c’est le coup de faux du plan Schlieffen — avançaient à marche forcée plein sud, 40 à 50 km par jour, repoussant l’armée française battant en retraite.

Et puis, à la suite d’une erreur du général von Kluck commandant l’aile droite des armées allemandes, (il oblique vers le SE au lieu de contourner Paris, ne respectant pas le plan Schlieffen), le généralissime Joffre prévenu par le général Gallieni, saisit l’occasion pour attaquer l’armée allemande qui présente son flanc droit.

C’est le début de la bataille de la Marne.

Le lieutenant Charles Péguy commandant en second la 19e compagnie du 276e régiment d’infanterie se trouve le long de la route Villeroy à Chaucaunin (à 7 km W de Meaux).

Il reçoit l’ordre de charger l’armée allemande qui défile derrière les monts de Goële vers le SE, mais le général von Kluck avait pris des précautions pour se flanc-garder, en disposant à cet endroit des mitrailleuses le long du fossé du Ru de la Sorcière.

L’infanterie française charge baïonnette au canon, avec clairons et trompettes, les soldats en pantalon rouge garance, les officiers avec leurs galons dorés sur leur manche et leur képi. L’infanterie charge en terrain découvert, dans les champs de betteraves ; c’est la furia francese, mais c’est aussi une boucherie.

100 hommes vont être fauchés dès le départ de la route par les tirs des mitrailleurs allongés bien à l’abri dans le fossé du Ru de la Sorcière, eux, en uniforme « feldgrau ».

Et puis, il y en aura encore 200 autres ; des files entières de fantassins français tombent « la mort avait respecté leur attitude et seulement blêmi leur teint, la plupart reposaient dans la position du tireur couché, un lieutenant est tombé à sa place réglementaire… »

Et pourtant, les Allemands prennent peur, ils se sauvent et c’est l’affolement général dans les QG des armées allemandes.

Alors que le fer de lance de l’armée française est sur le point d’être encerclé, le général Joffre donne l’ordre de faire volte-face avec une telle fureur, que les allemands flanchent moralement.

Le chef d’état major général Moltke décide de replier toutes ses troupes sur l’Aisne.

C’est le miracle de la Marne, les Allemands ne pourront plus avoir le dessus.

L’attaque de Villeroy est un détail de tout ce qui s’est passé pendant ces 5 jours, car cela à coûté la perte de 25 000 hommes à notre armée.

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L’attaque de Villeroy est un détail de tout ce qui s’est passé pendant ces 5 jours, car cela à coûté la perte de 25 000 hommes à notre armée.

En 1915, les autorités civiles ont demandé au général Joffre de pavoiser pour commémorer cette victoire, il a répondu « non, elle nous a coûté trop cher ».

Sur la route de Villeroy à Chaucaunin-Neufmontiers, ont été érigé un monument aux morts du 276e régiment d’infanterie et plus loin, un monument à la mémoire de Charles Péguy.

Le monument à la mémoire de Charles Péguy, soldat républicain, hussard de la république, socialiste catholique, écrivain et poète. François Mitterand était un lecteur affiché de Péguy.

Le monument aux morts du 276e régiment d'infanterie, celui de Péguy. C'est ici que les corps ramassés dans les champs de betteraves ont été enterrés tout d'abord dans une fosse commune.

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L’attaque de Villeroy est un détail de tout ce qui s’est passé pendant ces 5 jours, car cela à coûté la perte de 25 000 hommes à notre armée.

En 1915, les autorités civiles ont demandé au général Joffre de pavoiser pour commémorer cette victoire, il a répondu « non, elle nous a coûté trop cher ».

Sur la route de Villeroy à Chaucaunin-Neufmontiers, ont été érigé un monument aux morts du 276e régiment d’infanterie et plus loin, un monument à la mémoire de Charles Péguy.

Le monument à la mémoire de Charles Péguy, soldat républicain, hussard de la république, socialiste catholique, écrivain et poète. François Mitterand était un lecteur affiché de Péguy.

attachicon.gifmonument péguy.jpg

Le monument aux morts du 276e régiment d'infanterie, celui de Péguy. C'est ici que les corps ramassés dans les champs de betteraves ont été enterrés tout d'abord dans une fosse commune.

attachicon.gifL1043280.jpg

a qq km de Meaux il me semble

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Le terrain est resté le même, la route ou a démarré l’attaque du 276e rgt, les champs de betteraves ou de blé selon les années sur 1000 mètres avant d’arriver au ru de la Sorcière.

Malheureusement, la région est « abîmée » par le bruit incessant des avions qui décollent de Roissy ; les bouts de piste ne se trouvant pas très loin.

Le fossé du Ru de la Sorcière où se trouvaient les mitrailleuses allemandes comme au stand de tir.

Le terrain parcouru par les hommes du 276e pour parvenir au Ru de la Sorcière (photos décembre 2009), terrain battu par les mitrailleuses. On voit en arrière plan, le monument aux morts du 276e encadré par les 2 peupliers, c'est la ligne d'attaque.

En direction du Ru, on voit la ligne de peupliers qui le borde sur une partie. Un peu plus loin, la ligne TGV Est.

http://www.cheminots.net/forum/uploads/post-6220-0-16447200-1388944152.jpg`

Modifié par VSG
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Je recommande la lecture de « La Marne, bataille du Multien, 5 au 10 septembre 1914 » de Christian de Bartillat, en vente au musée de la Grande Guerre de Meaux (épuisé à la Fnac et autres).

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