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Le Web des Cheminots

moi mon colon celle que je prefere c'est celle de 14/18


Invité jackv

Messages recommandés

Un lien intéressant sur l'attaque du 5 septembre 14 : carte d'époque et photo panoramique actuelle.

Le champ de bataille peut se faire en randonnée pédestre avec comme point de départ la gare de Meaux et arrivée à la gare de Dammartin-en-Goële.

http://padage.free.fr/carte_et_photo_bataille_de_la_marne_1914_293.htm

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Lors de la 1re bataille de la Marne (il y a en eu une 2e en 1918), l’armée française a utilisé avec succès le canon de 75. Il a fait sa réputation grâce à sa grande cadence de tir, son utilisation opérationnelle sur le terrain.

Le manuel d’emploi du canon de 75 a été mis au point à l’école d’artillerie de Fontainebleau qui a été en activité de 1871 à 1940.

Il y avait donc un champ de tir dans cette forêt royale, les pièces étaient installées au Mont Chauvet (110 m), juste en bordure de la ville, les cibles se trouvant à 5 km de là.

Il y avait même des canons de forteresse de 240 mm dont il reste les fondations sur le mont Chauvet.

Bien sûr, la charge des obus était calibrée pour limiter la portée, c’était l’utilisation opérationnelle du canon, le commandement de la pièce, de la batterie, qui était mis en avant dans cette école.

La forêt est couverte de blocs de grès, gros, petits et des affleurements gréseux au niveau du sol. Voilà pourquoi, en plus des éclats, on retrouve encore pas mal d’obus non explosés, obus qui ont ricoché sur le grès.

Sur la photo, le spécialiste de l’Association des Amis de la forêt de Fontainebleau (assoc centenaire) nous montre un dépôt d’obus rassemblés par des membres de l’association.

En 1940, les Allemands ont fait main basse sur des milliers de canons de 75, qu’ils ont modernisés pour les réutiliser sur le front russe.

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Trouvé l’année dernière par un randonneur.

Ce sont souvent les hardes de sangliers qui labourent le terrain et qui mettent à jour toutes sortes de choses, dont les obus.

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Des animaux et des hommes

Il y a cent ans, 700 000 chevaux sont partis à la guerre, du seul côté français.

a Histoire des animaux domestiques. XIXe-XXe siècle,

de Damien Baldin,

Seuil, 382 p., 22,50 €.

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Des animaux et des hommes

Il y a cent ans, 700 000 chevaux sont partis à la guerre, du seul côté français.

a Histoire des animaux domestiques. XIXe-XXe siècle,

de Damien Baldin,

Seuil, 382 p., 22,50 €.

faut dire que la cavalerie n'était point encore blindée!!!!

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Est Républicain, édition MEUSE du 10 janvier 2014

La chanson est déjà sur "YouTube", belle et triste à la fois lapleunicheuse ...

Et puisque nous voilà dans l'année du centenaire, voici un lien qui pourra intéresser tout le monde :happy: :

http://www.estrepublicain.fr/guerre-et-conflit/centenaire-14-18

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faut dire que la cavalerie n'était point encore blindée!!!!

Le régiment de cavalerie de La Garde républicaine est la dernière unité montée de l’Armée française.

Ce régiment composé de 4 escadrons a un effectif de 500 chevaux.

La Garde rentre en fanfare dans sa caserne boulevard Henri IV après le défilé du 14 juillet.
Le cheval du cavalier vient de faire un petit besoin sur le trottoir.
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Le front russe face au russes les allemends , les austro hongrois et parfois les ottomans

La Russie tsariste s'est engagée dans la guerre en 1914 avec l'espoir de faire diversion aux difficultés internes d'un régime de plus en plus contesté, et d'effacer les déboires de la guerre russo-japonaise de 1905.

En août 1914, La Russie a mobilisé plus de 10 millions d'hommes .En application des accords militaires franco-russes, les armées russes du Niémen et du Narew prirent l'offensive et contraignirent les troupes allemandes à la retraite mais le « rouleau compresseur » russe sur lequel le commandement français avait fondé beaucoup d'espoirs s'est avéré illusoire.

En réalité la Russie ne parvint à acheminer que 7 millions d'hommes sur le front et seulement 1 million en première ligne. Les armées russes mal équipées, mal armées, mal préparées, mal commandées, constituées essentiellement de paysans peu motivés au combat, ont été battues par les Allemands dès le 30 août 1914 à Tannenberg.

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La coordination insuffisante des opérations russes entraîna un renversement de situation (victoires de Tannenberg et des lacs Mazures). Victoire décisive des Allemands de Hindenburg sur la IIe armée russe de Samsonov, qui se suicida..

Au sud, toutefois, la brillante offensive du grand-duc Nicolas chasse les Autrichiens de Lvov (3 septembre15) et les refoule sur la frontière allemande de Silésie, qui ne sera dégagée que par une nouvelle et remarquable contre-offensive de Hindenburg et de Mackensen sur Łódź (novembre).

Plus au sud encore, les Autrichiens subissent un grave échec en Serbie,

Attaquées dès août 1914, les forces serbes refoulent les Austro-Hongrois et reprennent Belgrade (décembre), . Mais, après l'entrée en guerre de la Bulgarie, (octobre 1915) les oblige à battre en retraite par l'Albanie et à s'embarquer avec le roi Pierre pour Corfou,

« Il est absolument nécessaire d'en venir à une paix séparée avec la Russie », écrit le Kronprinz Frédéric-Guillaume le 6 février 1915 au grand-duc de Hesse, frère de la tsarine.

austro hongrois

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Pour appuyer les démarches allemandes à Petrograd, le QG décide d'engager une grande offensive sur le front des Carpates.

Déclenchée le 2 mai à Gorlice elle conduit en octobre les forces austro-allemandes, après une avance de 200 à 500 km à travers la Pologne, sur une ligne allant des portes de Riga à la frontière roumaine.

Les Allemands sont accueillis sans déplaisir, voire très favorablement, par les populations des zones conquises, que ce soient les quatre millions de juifs polonais persécutés par le tsarisme, ou les Ukrainiens, dont ils flattent les aspirations à l'indépendance.

Le front était percé de toutes parts ; la Pologne et la Lituanie étaient occupées par les Allemands qui atteignaient la Berezina.
Les armées russes avaient subi d'énormes pertes : 1 million de morts, 900 000 prisonniers, de très nombreux blessés.

Toutes les tentatives russes pour reprendre l’offensive, en particulier celle qui a été menée par le général Broussilov dans les Carpates en 1916, ont échoué.

Les troupes russes étaient démoralisées ; les désertions se multiplient

L’avance des troupes ennemies provoque une telle consternation à Petrograd que le tsar Nicolas II prend lui-même la tête de ses armées.

La crise politique, économique et sociale qui s'amplifiait confortait les dirigeants bolcheviques qui avaient refusé l'union sacrée en 1914 et participé en 1915 à la conférence pacifiste de Zimmerwald en Suisse, dans leur volonté de transformer la guerre qu'ils qualifiaient d'impérialiste en guerre révolutionnaire.

Le plan allemand échoue pourtant devant la fidélité du tsar à ses alliés, qui n'a d'égal que son aveuglement devant la situation intérieure de l'empire.

Par trois fois, Nicolas II refuse les propositions de paix allemandes et signe ainsi son arrêt de mort.

En décembre16, Berlin se décide, « pour faire exploser la coalition de l'Entente », à jouer avec Lénine la carte de la révolution en Russie. Mais, à la grande déception des allemands, les armées russes sont toujours debout.

La Révolution de février 1917 qui a renversé le régime tsariste de Nicolas II a débouché sur l'instauration d'un double pouvoir : celui du gouvernement provisoire contrôlé par des modérés, et celui du Soviet de Petrograd où les Bolcheviks de retour en Russie étaient de plus en plus influents.

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Le gouvernement provisoire décida de maintenir en place l'état-major tsariste, de maintenir les alliances nouées par le régime tsariste et de continuer de combattre aux côtés des pays de l'Entente.

Le Soviet de Petrograd quant à lui appela à « une paix blanche ».

Lénine à la tête du parti bolchevique exigeait dans les « Thèse d'avril », l'arrêt immédiat de la guerre par la fraternisation des soldats sur le front.

Le gouvernement provisoire poursuivit la guerre, mais s'avéra incapable de lancer une contre-offensive ; les troupes allemandes avançaient sur le territoire russe

En mai 1917, sous la pression des soviets, le gouvernement provisoire a proposé de réunir une conférence internationale à Stockholm pour y discuter du principe d'« une paix sans annexion, ni contribution », mais ce fut un échec.
Le gouvernement provisoire présidé par Kerenski se trouva affaibli par le coup d'état militaire déclenché par le général Kornilov, que seuls les syndicats et les soviets parvinrent à briser.

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Le calendrier étant impératif, Ludendorff presse les politiques, conduits par le ministre des Affaires étrangères allemand, de conclure au plus vite la paix avec la Russie.

L'entreprise se révèle difficile, car, dans les négociations de Brest-Litovsk, les Russes résistent aux exigences allemandes.

Le 15 décembre 1917, un armistice suspendait les hostilités entre la Russie et l'Allemagne.

Conscient de la précarité de la situation économique du Reich, qui impose une décision à court terme, Ludendorff entend l'emporter par une action militaire massive conduite avec le renfort des 700 000 hommes transférés du front de l'Est sur celui de France. A ce titre, le 23 /18 mars marque le premier tir sur Paris de la "Grosse Bertha", mortier de 420 mm, c'est ce que dit la rumeur mais il s'agit d'un autre canon qui tire sur paris" l'arme de l’empereur Guillaume"

Menée à base d'artillerie lourde et d'obus à gaz sous forme de coups de boutoir successifs, elle doit faire éclater le front occidental avant l'arrivée des forces américaines, c'est-à-dire avant l'été de 1918.

Le 9 février 18, les Allemands imposent un traité distinct à l'Ukraine, qui la sépare de la Russie.

Toutefois, il faudra une nouvelle action militaire qui, à partir du 19 février, portera les armées allemandes à Narva (135 km de Moscou), à Pinsk et à Kiev pour contraindre Lénine à signer le 3 mars le terrible traité de Brest-Litovsk (il arrache à la Russie 60 millions d'habitants et 25 % de son territoire).

La Courlande et l'ensemble de la zone balte tombent sous influence allemande, ainsi que le nouvel État ukrainien, tandis que les deux Empires centraux se partagent la tutelle de la Pologne.

En mai 18, la Roumanie doit accepter la paix allemande de Bucarest, tandis que, forgeant des plans grandioses d'exploitation économique de l'Ukraine, les Allemands étendent leur occupation à Odessa, à Kharkov et à Rostov-sur-le-Don (7 mai).

Attirés ensuite par les richesses du Caucase les allemands s'engagent dans une folle aventure, encouragent la Géorgie à se proclamer indépendante (26 mai) et poussent jusqu'à Tbilissi.

« Quelle importance, écrit Guillaume II le 8 juin, si nous réussissons à placer le Caucase sous notre influence, comme porte vers l'Asie centrale et menace vers la position anglaise des Indes ! »

Singulière démesure qui absorbera jusqu'à la fin de la guerre une trentaine de divisions qui, fort heureusement pour les Alliés, manqueront à Ludendorff sur le front français.

http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=571

http://www.premiere-guerre-mondiale-1914-1918.com/russes.html

http://carlpepin.com/2010/12/19/la-premiere-guerre-mondiale-1914-1918-seconde-partie-le-front-est-et-les-theatres-exterieurs/

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Nom officiel: M 42
Surnom: Dicke Bertha (grosse Bertha), Fleissige Bertha (Bertha l'assidue)
Calibre: 420mm (16,5 in).
Portée: 12.5Km (7.7 miles).
Poids total: 70 Tm.
Poids obus: 800KG (1763lb).
Vitesse d'éjection: 400M/s.

http://www.coincy.net/La-grosse-Bertha.html

Dans les environs de Coincy se trouve un des emplacements utilisés, en 1918, par l’artillerie Allemande pour bombarder Paris.

Ce n’était donc pas Bertha qui oeuvrait dans nos contrées. Il s’agissait de ce canon, appelé "l’arme de l’empereur Guillaume" ou le "canon parisien" aux dimensions démesurées : un canon de 36 mètres, et un poids de 700 tonnes pour envoyer des obus de plus de 100 kg… à quelque 130 kilomètres.

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forces en présence: Allemagne: 1 million d'homme Autriche-Hongrie: 6 millions d'hommes Russie 15 millions d'hommes

Pertes : Allemagne: 650 000 tués Autriche-Hongrie: plus d'1 million tués Russie 1,7 million tués et 5 millions blessés et mutilés

http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_l%27Est_%28Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale%29

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La grande bataille navale du Jutland — 1916 mer du Nord.

En 1916, la marine impériale allemande avait envie d’en découdre avec le gros de la marine anglaise, car, jusqu’alors, il n’y avait pas eu de véritable confrontation entre les 2 flottes.

Mais, il en était de même pour les marins anglais et les 2 marines se surveillaient avec attention.

Enfin, le 31 mai 1916, la marine allemande sort de ses bases en mer du Nord ; la marine anglaise à l’affut fait de même.

C’est donc une sortie en force des 2 marines :

Angleterre : 140 bâtiments, dont 28 cuirassés Dreadnoughts pour un effectif de 60 000 marins.

Allemagne : 99 bâtiments, dont 16 cuirassés, effectifs de 45 000 marins.

Le rêve de tout amiral, un peu comme pour l’échec et mat, est de « Barrer le T » de la flotte adverse, c’est-à-dire de se présenter, en ligne de file, perpendiculairement à l’avant de la ligne ennemie, de façon à pouvoir l’écraser de tout le feu de sa « bordée » alors que l’ennemi se trouve, lui-même, dans une situation défavorable.

Cette disposition est difficile a réaliser de manière idéale avec une formation de 24 bâtiments, formés en 6 colonnes, sur un front de 5 nautiques (10 km) et d’en faire une « ligne » de quelque 10 km de longueur, comme c’était le cas pour les Anglais.

Par exemple, durant la conversion, un croiseur anglais a eu sa barre qui s’est coincée et a tourné en rond plusieurs fois avant de prendre sa place dans la ligne, avec plusieurs risques de collision.

Néanmoins, les Anglais vont réussir à « Barrer le T » à la Marine allemande.

C’est qu’alors, comme avec le général Joffre le 6 septembre à la bataille de la Marne, l’amiral allemand Scheer donne l’ordre à ses torpilleurs de charger à mort la ligne anglaise et de lâcher toutes leurs torpilles. Son ordre est resté dans les annales « croiseurs de bataille, sus à l’ennemi, s’engager à fond », (les croiseurs sont encadrés par les torpilleurs).

L’amiral Beatty prend peur, sa ligne se disloque (ses bâtiments se mettent de front pour éviter les torpilles) et l’efficacité de la concentration de son tir perd toute sa puissance.

L’occasion de détruire le gros allemand ne se représentera plus.

La bataille va continuer par des accrochages secondaires, mais meurtriers pour les Anglais et puis tout le monde va regagner ses bases avec de nombreux navires avariés.

Bilan stratégique de cette bataille = il y a match nul pour les deux marines.

Mais, il y a controverse et encore actuellement, les historiens se chamaillent sur le vrai vainqueur de cette bataille.

Bilan matériel et humain :

Angleterre : 13 navires coulés (dont 6 croiseurs de bataille) et 6097 marins tués !

Allemagne : 11 navires coulés (1 cuirassé, 1 croiseur), 2551 marins tués.

Cette différence est expliquée par la supériorité allemande dans résistance aux coups reçus par leurs bâtiments (l’amiral anglais Beatty s’est plaint de ce que ses croiseurs « sautaient comme des barils de poudre), par la supériorité de leur optique (jumelles, télémètres, projecteurs) par la supériorité de leur poudres et explosifs (je pense à la Gross Bertha).

Voilà comment se fait une réputation made in germany !!

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Sur la bataille du Jutland, un livre complet, écris par un marin.

Les éditions Economica sont une référence pour l'histoire militaire ; que du bon. Pas de journalistes-historiens ; que des militaires, des spécialistes de la question, et des historiens patentés.

http://www.economica.fr/les-grandes-batailles,fr,3,16.cfm

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joli , c'est vrai qu'il n'y a pas eu que sur terre et dans les airs on peut compléter avec le sous marin de cette page pour illustrer les batailles navales

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Justement, dans cette batailles navale, les Allemands avaient rameuté beaucoup de leurs sous-marins pour tendre des embuscades à la sortie des bases navales anglaises, sans grand succès.

Il y avait 105 000 marins à bord des bâtiments des deux côtés durant cette bataille ; c'est impressionnant.

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Nom officiel: M 42

Surnom: Dicke Bertha (grosse Bertha), Fleissige Bertha (Bertha l'assidue)

Calibre: 420mm (16,5 in).

Portée: 12.5Km (7.7 miles).

Poids total: 70 Tm.

Poids obus: 800KG (1763lb).

Vitesse d'éjection: 400M/s.

http://www.coincy.net/La-grosse-Bertha.html

Dans les environs de Coincy se trouve un des emplacements utilisés, en 1918, par l’artillerie Allemande pour bombarder Paris.

Ce n’était donc pas Bertha qui oeuvrait dans nos contrées. Il s’agissait de ce canon, appelé "l’arme de l’empereur Guillaume" ou le "canon parisien" aux dimensions démesurées : un canon de 36 mètres, et un poids de 700 tonnes pour envoyer des obus de plus de 100 kg… à quelque 130 kilomètres.

Encore maintenant, la façade du ministère de la Défense boulevard Saint-Germain à Paris garde les traces d’impact d’éclats d’un obus tiré par la Gross Bertha.

Images google maps

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Ah le Jutland, et la volonté d'une amirauté britannique engoncée de sa volonté de barrer le T (technique pas si fantastique que cela on voit ce que cela a couté a la flotte Franco-Espagnole à Trafalgar, qui fut prise a revers par la manœuvre de coupe d'un marine anglaise plus mobile, et pouvant tirer plus rapidement ...), contrebalancée par la technique (les bateau ne possède plus de canon en bordée, mais en tourelle en pont avant et arrière, permettant de tirer en avant et en arrière et de gros écart de mobilité entre les navires).

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Ah le Jutland, et la volonté d'une amirauté britannique engoncée de sa volonté de barrer le T (technique pas si fantastique que cela on voit ce que cela a couté a la flotte Franco-Espagnole à Trafalgar, qui fut prise a revers par la manœuvre de coupe d'un marine anglaise plus mobile, et pouvant tirer plus rapidement ...), contrebalancée par la technique (les bateau ne possède plus de canon en bordée, mais en tourelle en pont avant et arrière, permettant de tirer en avant et en arrière et de gros écart de mobilité entre les navires).

Même actuellement, un navire avec une artillerie classique (je ne sais pas s’il en reste beaucoup) doit se mettre perpendiculaire à l’ennemi de manière à ce que toutes ses pièces tirent en « bordée ».

La marine française d’avant-guerre avait construit les fameux croiseurs de bataille « Dunkerque » et « Strasbourg » dont tous les Français étaient fiers.

Ces navires n’avaient pas de canons en tourelle à l’arrière, car ils avaient été conçus pour faire la chasse à l’ennemi ; prétention des amiraux français qui pensaient imposer leur tempo à l’ennemi ; un peu comme nos grandes manœuvres militaires du temps de l’époque soviétique où les « bleus » l’emportaient tout le temps sur les « rouges ».

Nos croiseurs de bataille n’ont pas fait d’exploits, ils s’en sont pris plein la figure par les Anglais à Mers-le-Kébir en juillet 1940, mais c’est une autre histoire pleine de polémiques toujours actuelles.

Histoires de Gaulois

Le croiseur de bataille "Strasbourg" ; l'artillerie lourde est à l'avant.

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Ah le Jutland, et la volonté d'une amirauté britannique engoncée de sa volonté de barrer le T (technique pas si fantastique que cela on voit ce que cela a couté a la flotte Franco-Espagnole à Trafalgar, qui fut prise a revers par la manœuvre de coupe d'un marine anglaise plus mobile, et pouvant tirer plus rapidement ...), contrebalancée par la technique (les bateau ne possède plus de canon en bordée, mais en tourelle en pont avant et arrière, permettant de tirer en avant et en arrière et de gros écart de mobilité entre les navires).

Ca n'a pas si mal marché en Octobre 1944 dans le détroit de Surigao (bataille du Golfe de Leyte : la plus grande bataille navale de l'histoire, mais c'est une autre guerre). Evidemment, si de la poussière navale comme les torpilleurs vient tout gâcher... nonmais

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Ca n'a pas si mal marché en Octobre 1944 dans le détroit de Surigao (bataille du Golfe de Leyte : la plus grande bataille navale de l'histoire, mais c'est une autre guerre). Evidemment, si de la poussière navale comme les torpilleurs vient tout gâcher... nonmais

François-Emmanuel Brézet, l’auteur de « Jutland, la plus formidable bataille navale de tous les temps » estime qu’on ne peut pas qualifier la bataille de Leyte comme la plus grande bataille navale parce que « bien que réunissant des forces navales encore plus considérables, il s’agissait d’une bataille aéro-navale ».

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