Rémy 54

Salut ! Merci pour vos commentaires. C'est effectivement une passion dévorante (pléonasme !). Mais le modélisme ferroviaire a l'avantage de combiner plusieurs domaines : connaissances ferroviaires, bien sûr, mais aussi menuiserie, électronique, architecture, etc... Tout le monde peut y trouver son compte :-) Pour la suite, encore un peu de BTP et puis je suis en train de voir pour le tréfilage de rails strictement au 1/160 ainsi que le moulage de coussinets et supports de contrerails. @+ Rémy

Le voyageur est une espèce résistante ... j'en fais partie ! Plus sérieusement, les cas de passage d'un rayon infini (alignement) à une courbe circulaire sans transition sont fréquents. Il y a même pire quand tu prends un appareil de voie pris en voie déviée : non seulement tu passes directement d'un alignement à une voie circulaire, mais en plus, tu colles une cassure entre les deux (l'angle de déviation qui vaut entre 1° et 18 minutes d'arc suivant les branchements). La vitesse étant limitée au franchissement, le voyageur ne retrouvera pas éjecté de son siège (par contre, s'il a la bonne idée de se balader avec un café dans un couloir... ou s'il est aux toilettes et que son habileté à viser est déjà incertaine... c'est le drame assuré) Il me semble également qu'en voie principale, si la vitesse est inférieure à 60 km/h, il n'est pas nécessaire d'utiliser de raccordement progressif. Même à vitesse plus élevée, si la longueur de la courbe n'est pas énorme (petit changement d'orientation de la voie pour s'aligner sur un quai par exemple), on utilise sûrement une courbe de grand rayon sans raccordement et sans dévers. @+ Rémy

Salut, Non, le fait que R2 soit constant ne pose absolument pas problème. A partir du moment où tu fixes l'entraxe, que tu as les angles d'entrée et de traversée, le rayon est défini de manière unilatérale. Je me suis d'ailleurs "amusé" à refaire le calcul et je retombe bien (à quelques cm près) sur R2 = 750 m dans le cas d'un entraxe de 3,57 m Le rayon de 750 m est, dans ce cas, censé commencer directement en talon du branchement et se termine en plein coeur de traversée. Par contre, je ne sais pas quel est l'entraxe "standard" qui a été choisi pour une bifurcation en UIC60. J'aurais tendance à dire que c'est le même qu'en U50 pour faciliter les implantations, mais bon... je n'en suis pas sûr. Bon ap' et @+ Rémy

Merci Assouan ! C'est gentil. Je n'avais pas remarqué que le "e" m'était resté au bout des doigts :Smiley_32:

Salut ! Effectivement, la traversée étant combinée, la voie intermédiaire est forcément courbe entre le coeur de bifurcation et le coeur de traversée. Mathématiquement, si l'entrevoie est connue, alors le rayon R2 peut être connu de manière unilatérale. Le problème est que je ne connais pas l'entrevoie dans ce cas (est ce qu'une telle bifuraction peut être implantée avec entraxe de 3,57 m par exemple ?). Ce que j'imagine à partir du cas en rail U50 (toujours avec une traversée combinée 0,085-0,11-0,11), c'est que le rayon R2 est identique sur toute la longueur de voie qui comprend le coeur de bifuraction et la voie intermédiaire jusqu'au coeur de traversée. Comme le coeur de bifurcation ne doit exister qu'en 2 versions (UIC60-0,085BG ou UIC60-0.085BD) avec un rayon bien déterminé, j'imagine que ce rayon du coeur correspond aussi au rayon de la voie intermédiaire. Bon, je vais faire 2-3 calculs avec 3,57 d'entraxe pour voir ce que cela donne. @+ Rémy

Salut à tous, Encore une question pour un champion (ou pour les outrageurs de mouches penseront certains ). Eh bien oui ! Voilà ce qui me taraude : Dans une bifurcation comprenant un branchement tangente 0,085 suivi d'une traversée combinée 0,085-0,11-0,11 quel est le rayon de la partie de voie intermédiaire entre le talon du branchement et le coeur de la traversée en rail UIC60 ? Un bon schéma valant mieux qu'un long discours : En rail U50 : R1 = 485 m R2 = 750 m En rail UIC60 R1 = 489 m R2 = that is the question ! Je demande cela dans le cadre de la fabrication de mes coeurs miniatures (au 1/160)... notamment pour le coeur de bifurcation 0,085 en UIC60 ! Merci pour votre aide et @+ Rémy

Et voilà le début du montage ! C'est loin d'être fini mais ça rend déjà pas mal (enfin, c'est mon avis et je le partage ) La devanture a demandé un peu plus de boulot entre le pliage et le collage des différentes épaisseurs du sandwich. @+ pour la suite ! Rémy

Et voilà, La gravure a été un peu laborieuse car j'ai utilisé des vieilles plaques dont la résine est un peu récalcitrante et je me suis loupé sur le temps d'insolation de la première Bref, j'ai quand-même pu graver tout ce que j'avais prévu pour agrémenter la façade encore un peu nue du bâtiment. Voilà le volume du bâtiment (réalisé en forex, sorte de plaque de PVC) : Et les plaques de maillechort et laiton fraîchement gravées. L'assemblage va pouvoir commencer. @+ pour le montage Rémy

Salut ! Pour la gravure, j'avais fait une petite explication ici : http://le-forum-du-n.forumotions.com/t13641-la-gravure-chimique Rein de magique, c'est de la chimie ! @+ Rémy

Salut et merci Marc ! Bon courage dans la reprise et la remise à niveau de ton réseau. Pour ma part, je viens d'installer la machine à graver. Je sors du domaine strictement ferroviaire puisque je suis en train de réaliser un immeuble pour agrémenter mon réseau. Là, je vais graver les huisseries, toiture et devanture du magasin, etc... Je me suis très fortment inspiré d'un immeuble réel en m'aidant et en dévoyant l'usage de Google Earth et Google Street view : très pratique pour se balader dans Paris (ou ailleurs) pour piocher des immeubles qu'on a envie de reproduire. Quleques photos suivront probablement ce soir. @ tout' ! Rémy

Et il est bon le millésime 2002 ? Vieilli en fût de chêne créosoté Je suppose que la géométrie n'a pas changé... plutôt une histoire de type de profilé pour l'aiguille, de coussinets, etc... @+ Rémy

Salut gotzs et merci Effectivement, j'ai fini par laisser tomber la forme du voile pour ne pas faire exploser le coût de fabrication. Et puis le voile se voit relativement peu. Par contre, rien n'empêche de rajouter plus tard des pièces moulées en plastique pour représenter la forme du voile. Merci pour les liens : effectivement, ça peut parfois être compliqué au niveau des formes. Du coup, toute ma série de roue est identique au diamètre près. Bon courage pour ta reprise du modélisme et bonne conversion au N. @+ Rémy

Salut à tous, Les choses se précisent et les roues commencent à prendre le chemin de la maison. Voici quelques photos prises avant expédition. Il s'agit ici de roues de 920 mm, soit 5,75 mm ramené à l'échelle N. "Mes essieux et Mesdames", va y avoir du boulot : pas question de s'en jeter un p'tit derrière la cravate avant d'attaquer l'assemblage @+ Rémy

Pas de souci ! On peut tous se tromper. Sauf moi... euh, non, là je plaisante, hein ! @+ Rémy

Ben en fait, le schéma que montre nelsonlink réalise exactement la fonction désirée. Je ne vois pas là où ça coince. Pour résumer (sans schéma) : - on met une alimentation dont les bornes sont reliées à chacun des 2 rails du canton - on met un relais dont la bobine est branchée sur les deux rails En l'absence de circulation, le circuit décrit ci-dessus alimente la bobine et le relais colle > indication VL En presence d'une circulation, les 2 files de rail sont court-circuitées par les essieux et la bobine n'est plus alimentée > le relais tombe > indication S Si un rail casse, idem : le circuit est interrompu et le relais tombe > S Ca évite le recours à un comparateur de tension. C'est du rustique à relais. @+ Rémy

Salut, Juste une petite précision, le principe est que le relais de voie : - est alimenté en l'absence de circulation (et sans rail cassé) - ne l'est plus quand le canton est occupé (ou qu'un rail est cassé). La voie libre est donnée par le contact "travail" du relais" et le sémaphore par le contact "repos"... C'est d'ailleurs une question de sécurité. Le sémaphore est présenté : - en cas d'occupation du canton (le contraire serait un comble ) - en cas d'alimentation du circuit de voie HS - en cas de rail cassé (rupture du circuit d'alimentation du relais de voie) - détérioration de la bobine du relais de voie - de shunt entre les deux files de rail pour raison X ou Y Ce qui t'a peut-être induit en erreur, c'est que le contact sur le relais de droite semble être "attiré" par la bobine qui se trouve en dessous. C'est le contraire : le contact du relais de voie est bien au repos quand l'essieu shunte le circuit. @+ Rémy

Merci Pascal ! Une bonne nouvelle vient de me parvenir : mes roues fines sont terminées ! A moi les longues soirées d'hiver pour assembler les essieux ! Hein ! quoi ? C'est le printmeps ! Eh ben tant pis pour moi @+ Rémy

Et voilà le coeur débarassé de ses carottes et après un fin ponçage au papier de verre n°1000. Près à sevir de modèle maître pour les moulages. Je l'ai posé sur un coupon de voie "industrielle" en code 40 (voie américaine Micro engineering - le rail fait 1 mm de haut) @+ Rémy

Eh ben, j'ai du succès avec mes questions ! En fouillant un peu dans ma doc, j'ai retrouvé une info sur le modèle en tangente 0,11. Apparemment, rayon unique de 290 m (et je suppose angle de déviation de 25'... ça et les autre paramètres géométriques, j'ai toujours pas trouvé). Pour le tg 0,05 je reste ouvert à tout généreux pourvoyeur d'information. c'est pour la bonne cause : création à l'échelle 1/160 stricte des appareils de voie typiquement SNCF d'aujourd'hui (voire les tout débuts ici : ) @+ Rémy

Salut à tous, L'aventure se poursuit avec ENFIN mon premeir coeur moulé en Proto-160. Il s'agit donc, comme le terme "Proto-160" le suggère, d'un élément réduit à l'échelle 1/160 d'après l'original sans (ou avec très peu de) concession. Pour ce coup d'essai qui visait à vérifier ce que donnerait des pièces de fonderie couplé à du prototypage rapide haute résolution, c'est un coeur droit U36 tangente 0,11 qui a été retenu. En effet, les formes sont un peu plus compliquées que sur un coeur UIC60 et les têtes de tirefond (très fines puisque faisant 0,2 mm) ont été reproduite pour vérifier la finesse de reproduction. Je dois dire que je ne suis pas déçu. Les prototypes de roue Proto-160 passent bien entendu sans problème dans les ornières ("c'est étudié pour" comme dirait l'autre). La bête fait une trentaine de mm de long. A bientôt pour la suite des aventures Rémy

Salut ! Je fais un petit "up" du sujet, ça évitera de créer un doublon. J'ai (encore !! ) une question concernant les appareils récents (modèles 1995 sur plancher béton et rail UIC60). Renseignements pris, j'ai constaté pour le branchement tg 0,085 que les deux rayons de l'appareils avaient été modifiés par rapport au modèle de 1961. Pas de beaucoup, mais bon... Le premier rayon (celui que prennent les lames des aiguilles au contact des contraiguiles) est passé de 604 à 600 m Le deuxième rayon est passé de 485 à 489 m. Je ne connais pas l'origine de cette légère modification de tracé (inertie du rail, autre... ???) et je n'ai ce type d'info que pour le branchement 0,085. Quelqu'un pourrait-il me dire si les modèles tg 0,11 L (rayon 250-280 m en modèle 1961) et tg 0,05 (rayons 2000 et 1300 m en modèle 1961) ont subi le même type de modification et quels sont les rayons adoptés aujourd'hui ? Merci et @+ Rémy

Tiens ! Bonsoir Olivier... tu traines par ici aussi ? Merci pour ton commentaire. La pression monte : mon premier coeur (modèle-maître pour un éventuel futur moule) devrait être prêt dans 2 ou 3 semaines et les roues dans la foulée ! J'ai fait un nouveau tirage pour le signal ci-dessus pour corriger 2-3 bricoles. Essai de montage ces jours-ci. Bonne nuit et @+ Rémy

Salut aldo500, Non, je dessine directement les typons sous Illustrator. Mais j'ai effectivement lu par ailleurs que Solidworks était sympa ! Pour les modèles en 3D, c'est du CATIA. Bonne soirée ! @+ Rémy

Eh ! Eh ! Merci CRL Cool ! Si, justement, je suis sous antibiotiques ... mais c'est pas pour ma ferrovipathie... simplement une saleté de coup de froid En attendant, pour commencer mes assouplissements de papattes, je suis en train de me fabriquer un petit carré violet châssis-écran sur mât droit allégé (modèle 1967). J'en suis au stade ou je regarde la conception de la gravure de la cible et du mât. Voici le résultat pour la cible (le poil de c... sur la deuxième photo, je l'avais pas vu au moment de la prise ... la cible fait moins de 4 mm de large). C'est presque bon : un petit ergot à rajouter pour faciliter le calage au moment de plier et souder. Il faut également que je reprenne de quelques 1/10 de mm la largeur des visières (non montées ici). Aujourd'hui, je vais essayer de monter le mât pour voir ce que cela donne. @+ Rémy

Merci ! Et les nouvelles fraîches de ce matin sont excellentes : l'ajutement pour le serrage à 20 µm entre axes, bagues isolantes et roues assurent un montage parfait. L'ensemble des éléments sera fini d'usiner pour fin février. D'ici là, je commence à faire des exercices d'assouplissement des doigts pour monter tout ça @+ Rémy