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TGV 8617 : arrêt manqué au Mans
Dom Le Trappeur a répondu à ada situé dans Actualité ferroviaire générale
Mode humour-Humeur... "Faut aussi dire que pour éviter une mutinerie dans le train ..." Bon ceci dit l'ADC doit bien être le seul à ne pas avoir regardé l'affichage sur le quai avant le départ... :blush: -
Transports en commun : la Bretagne mène grand train
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Actualité ferroviaire générale
Transports en commun : la Bretagne mène grand train http://www.ouest-france.fr/region/bretagne...259849_actu.Htm Transports en commun : la Bretagne mène grand train jeudi 11 février 2010 L'arrivée de la ligne à grande vitesse en 2014 doit permettre de réorganiser l'ensemble de la desserte ferroviaire. La suite de notre état des lieux de la Région. Objectif 2014. Rennes à 1 h 27 de Paris. Brest et Quimper à un peu plus de 3 h de la capitale. En 2014, les 182 km de ligne à grande vitesse (LGV) entre Connerré (à l'est du Mans) et Rennes verront passer des trains à 320 km/h. Et la modernisation des lignes Rennes-Brest et Rennes-Quimper permettra d'atteindre les 220 km/h. Ce projet est le grand rendez-vous ferroviaire de la Région. Un investissement lourd : 3,2 milliards d'euros, dont un milliard sera financé par les collectivités bretonnes. Objectif : rapprocher encore plus la Bretagne du reste de la France et de l'Europe continentale. Les conventions de financement avec l'État et Réseau ferré de France, le choix de l'entreprise (Bouygues, Vinci et Eiffage sont sur les rangs) et les premiers coups de pioche sont pour la fin 2010, début 2011. L'effet grande vitesse L'objectif affiché est de « diffuser et prolonger l'effet LGV » tout au long du réseau ferroviaire régional. En 2015, tous les horaires seront revus et adaptés, de nouvelles liaisons créées, des trains tout neufs mis sur les rails, la gare de Rennes entièrement rénovée. Cela permettra, entre autres, deux allers-retours supplémentaires quotidiens entre Rennes et Brest, et Rennes et Quimper. Dans le même temps, la fréquentation des TER va exploser, notamment à la périphérie des grandes villes. En 2020, il est prévu trois fois plus de voyageurs qu'en 2007. La Région va investir 200 millions d'euros pour acheter 23 rames nouvelles, dont 17 trains à deux niveaux d'une capacité de 500 places, contre 270 aujourd'hui. Des trains plus grands et plus rapides qui permettront d'augmenter les cadences. Cinq ans à tenir Après une hausse de 14,5 % en 2008, en 2009 le trafic régional a subi les effets de la crise. Moins de voyages d'affaires, moins de voyages loisirs : la fréquentation des grandes lignes n'a augmenté que de 3 % alors que les liaisons domicile-travail et domicile-lieu d'études ont encore gagné 6 %. Mais la population va continuer de croître. Et les Bretons ont pris goût au TER. Peu ou pas de plaintes enregistrées. En attendant 2014 et les nouvelles rames, tout le matériel disponible sera mis à contribution. « La situation est tendue. Nous avons peu de marges de manoeuvre, notamment dans les liaisons péri-urbaines » avouent les responsables du TER. Pour faire face au succès croissant du TER, 122 allers-retours nouveaux par semaine ont été ajoutés autour de Rennes en septembre 2009. Impossible de faire plus, tant que la gare de Rennes n'a pas été agrandie. En attendant, certains vendredis aux heures de pointe, sur les lignes les plus chargées il faudra se serrer davantage. Dossier : Philippe GAILLARD. -
Les collégiennes placées en garde à vue ont bien été menottées Reuters Les trois collégiennes placées en garde à vue la semaine dernière dans un commissariat parisien, mesure qui a déclenché une vague de protestations, ont bien été menottées, a-t-on appris de source policière. Elles ne l'ont cependant pas été par les policiers qui ont procédé à leur interpellation mais pendant leur transfert dans un cabinet médical, a-t-on précisé de même source. "Elles ont été mises dans un fourgon où se trouvaient d'autres personnes. Et toutes ont été menottés comme le veut l'usage pendant le transport du commissariat du XXe arrondissement à un cabinet médical situé dans le XVIIIe", a-t-on ajouté. Cette version confirme celle des parents des collégiennes, qui se sont indignés des conditions de ces interpellations et de la garde à vue qui a suivi. L'Inspection générale des services (IGS) a été officiellement chargée de l'enquête administrative sur cette affaire. Les protestations se sont multipliées après l'annonce de ces gardes à vue, la gauche et les défenseurs des droits de l'homme dénonçant leur recours systématique par les forces de l'ordre, sous la pression de la "politique du chiffre" du gouvernement. Après le ministre de l'Education Luc Chatel, plaidant pour une limitation de ce pouvoir policier, la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a confirmé au Sénat sa volonté d'une réforme. Mais furieux des attaques dont ils estiment être l'objet, les policiers affirment qu'ils ne font qu'appliquer les textes actuels et refusent d'endosser la responsabilité de la hausse impressionnante des gardes à vue. Le Syndicat national des officiers de police (SNOP, majoritaire) menace ainsi d'appeler les fonctionnaires à demander le retrait de leur habilitation judiciaire, mesure susceptible de paralyser la machine judiciaire. Il y a eu environ 800.000 gardes à vue en 2009 en France si l'on ajoute les délits routiers aux affaires de droit commun, une augmentation de 35% par rapport à 2003. Nicolas Bertin et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse
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Excellent... C'est la grande forme ce soir...
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Nelson Mandela, libre et vénéré depuis vingt ans
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Brin de causette
Et ben les jeunes... Nelson Mandela ça ne vous inspire pas ? -
Nelson Mandela, libre et vénéré depuis vingt ans
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Nelson Mandela, libre et vénéré depuis vingt ans http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-N...260117_actu.Htm -
Mais les commissaires (politiques) européens sont au fait des réalités ils ont les pieds sur (leur) terre sauf qu'ils n'en n'ont rien à foutre de la populace...
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http://www.lepost.fr/article/2010/02/11/19...tml#xtor=AL-235 Le Maire PS d'Angoulême se fâche ... "on retrouve des méthodes de voyous en col blanc, et une certaine jeunesse dorée de l'UMP. Si nous étions pendant la Seconde Guerre mondiale, elle ferait partie des Jeunesses Hitlériennes. "
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Rapport de la Cour des Comptes sur la SNCF
Dom Le Trappeur a répondu à T2L situé dans Brin de causette
+ 25 % de voyageurs + 7 % de trains en circulation + 82 % de productivité par cheminots C'est sur que le cheminot actif coûte cher... et j'vous parle pas des anciens ... et des veuves qui touchent la moitié de la pension de leur mari... 500/600 euros par mois... et comme on finira tous six pieds sous terre ou en cendres ... -
Le malaise grandit sur la banalisation de la garde à vue Reuters Les protestations se multiplient en France après le placement en garde à vue par la police parisienne la semaine dernière d'adolescents impliqués dans une bagarre de collège. Après le ministre de l'Education Luc Chatel, plaidant pour une limitation de ce pouvoir policier, la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a confirmé au Sénat sa volonté d'une réforme, mais des personnalités de gauche demandent davantage. En revanche, le Syndicat national des officiers de police (SNOP, majoritaire) dénonce une "campagne de calomnie" et menace d'appeler les fonctionnaires à demander le retrait de leur habilitation judiciaire, sans laquelle ils ne pourraient plus enquêter. Dans un communiqué, le SNOP dénonce la "classe politique" et les "lobbies pour la plupart instrumentalisés par des avocats" qui s'acharnent, selon lui, sur les policiers et gendarmes. Les défenseurs des droits de l'homme appellent au contraire le gouvernement à se saisir réellement du problème. "Je pense que nous perdons la tête", a déclaré sur Europe 1 Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l'homme. Il juge illicite le placement en garde à vue et en cellule toute une journée, le 3 février à Paris, d'une jeune fille de 14 ans, emmenée en survêtement au commissariat et menottée, selon sa version, pendant son transfert à une visite médicale. Deux autres "suspects" adolescents d'une bagarre à la sortie d'un collège du XIXe arrondissement ont été arrêtés dans l'établissement et disent aussi avoir été menottés. "On n'a pas à mettre en garde à vue des gens pour des affaires aussi bénignes que celles-là", a dit Jean-Pierre Dubois. Il juge inutile la proposition répétée par la ministre de la Justice au Sénat dans la nuit de mardi à mercredi, qui propose de créer une nouvelle procédure d'audition de quatre heures hors garde à vue pour les faits mineurs. "OBLIGATION DE RÉSULTATS CHIFFRÉS" La police, a rappelé Jean-Pierre Dubois, n'est jamais obligée de placer une personne en garde à vue, et a toujours la possibilité d'interroger quelqu'un sans contrainte, notamment lorsque les "suspects" sont des enfants. Interrogée sur RTL, la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot a estimé que l'affaire était révélatrice d'une "dérive", qu'elle impute à l'obligation de résultats chiffrés demandée aux policiers. "Il faut faire des gardes à vue pour avoir des moyens, voire même des primes. C'est juste invraisemblable", a-t-elle dit. La garde à vue permet aux policiers de garder toute personne pendant une durée de 48 heures pour des affaires de droit commun. Le chiffre officiel est de 577.816 gardes à vue en 2008, une augmentation de 35% par rapport à 2003. Il faut cependant y ajouter les gardes à vue pour infractions routières, toujours comptées à part, et le chiffre global annuel serait donc autour de 800.000 actuellement. La préfecture de police et la direction de la police parisienne ont répliqué mardi en expliquant que la procédure avait respecté les droits de la jeune fille de 14 ans. Les avocats français tentent depuis plusieurs mois d'obtenir un accès plus grand aux interrogatoires et à la procédure de garde à vue en sollicitant des annulations des tribunaux. Ils s'appuient sur des arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme visant la Turquie, mais le ministère conteste que ces arrêts remettent en cause le droit français. Le parquet général de Paris a diffusé mardi soir un arrêt de la cour d'appel de Paris qui estime qu'il est possible, en accord avec la jurisprudence européenne, de restreindre l'accès de la garde à vue à l'avocat pour des "raisons impérieuses". Thierry Lévêque et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse
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Bon Anniversaire à ceux de la semaine ... Aujourd'hui... 4 membres fêtent leur anniversaire ce jour paul33(44), Harry10(23), TGV69006(25), smullyAloma(34)
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http://www.lepost.fr/article/2010/02/09/19...tml#xtor=AL-235 "Vomi", "cachot maculé d’excrément"… Un sénateur UMP raconte sa garde à vue ...
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Un crime d'état où 8 manifestants y laisseront leurs vies
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Si il fallait faire un sondage, je ne suis pas persuadé que 10 % des Français soient capables de dire ce que furent les évènements de Charonne sans parler de la Commune de Paris ... Je me rappelle dans les années 75 à 80 un sondage concernant Mandela (déjà en prison)... moins de 5% des sondés en avait entendu parler... -
Ainsi va notre beau et grand pays Pays des Droits de l'Homme et du Citoyen... Gardée à vue en pyjama à 14 ans: "Ma cliente était terrorisée" http://www.lepost.fr/article/2010/02/09/19...tml#xtor=AL-235
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La cours des comptes epingle.... les aiguilleurs du ciel...
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
La productivité des cheminots par Unité de Trafic / Cheminot est passé de 504 UT en 1981 à 917 UT en 2008 soit + 82 %mais ça vous ne le lirez pas dans le rapport de la Cour des Comptes ni dans la propa de la direction Faudra aller le chercher ailleurs... -
Un crime d'état où 8 manifestants y laisseront leurs vies
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
J'ai juste chercher "charonne" "2010" sur GoGol -
Un crime d'état où 8 manifestants y laisseront leurs vies
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
lundi 8 février 2010 à 11h Hommage aux neuf victimes de Charonne http://www.demosphere.eu/node/17503 http://eldiablo.over-blog.org/article-homm...s-44442041.html -
"je plaisante..." Besson en off: "Sarkozy a raison. Les médias, il faut les passer à la kalachnikov" http://www.lepost.fr/article/2010/02/09/19...tml#xtor=AL-235
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La France est bien en guerre en Afghanistan
Dom Le Trappeur a répondu à Rail cassé situé dans Brin de causette
Un soldat français tué en Afghanistan, le 40e depuis 2001 Reuters Un soldat français a été tué dans l'est de l'Afghanistan mardi lors d'un accrochage avec des insurgés, annonce l'Elysée. Il s'agit du quarantième soldat français tué dans ce pays depuis 2001. Membre du 13e bataillon de chasseurs alpins basé à Chambéry (Savoie), le militaire participait à la protection d'un convoi logistique de l'armée afghane en Kapisa, à l'entrée sud de la vallée d'Alasay, précise l'Elysée dans un communiqué. Au cours de l'opération, les éléments français ont été pris à partie par les insurgés et "ce soldat a été mortellement touché", précise la présidence de la République. "Ce soldat a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", déclare le président Nicolas Sarkozy, qui dit s'associer à la douleur de la famille. Le Premier ministre, François Fillon, a fait part dans un communiqué de sa "tristesse" à l'annonce du décès du soldat qui "accomplissait sa mission pour le rétablissement de la sécurité et de la paix en Afghanistan". Dans un communiqué, le ministre de la Défense, Hervé Morin, "s'incline devant le sacrifice de ce soldat français décédé dans l'accomplissement de sa mission". Lors d'un accrochage survenu lundi, un autre soldat appartenant au même bataillon que le défunt a été grièvement blessé par balle dans une fusillade sur une route reliant Bagram à la base française de Nijrab, à une cinquantaine de km au nord-est de Kaboul, a annoncé l'état-major des armées. Opéré à Kaboul, le militaire était mardi en cours de rapatriement vers la France, a précisé Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major. La France a constaté ces derniers temps une recrudescence des attaques dans la province de Kapisa "où les insurgés veulent montrer qu'ils ont toujours un pouvoir de nuisance important", a-t-il souligné. La France a déployé 3.750 hommes en Afghanistan. Elizabeth Pineau, édité par Gilles Trequesser -
Vous avez dit Mafia ? Charon, un porte-flingue aux chasses présidentielles Carnet d'adresses Elus, show-biz, presse... Pierre Charon sait tisser des réseaux utiles, mais sa personnalité déclenche la controverse jusqu'à l'Elysée. L'Express Par Eric Mandonnet, publié le 08/02/2010 http://www.lexpress.fr/actualite/politique...tml#xtor=AL-447 La droite a une tradition de tontons flingueurs. Nicolas Sarkozy peut compter sur le sien, conseiller à l'Elysée et maître des battues présidentielles en tout genre. Carnet d'adresses Elus, show-biz, presse... Pierre Charon sait tisser des réseaux utiles, mais sa personnalité déclenche la controverse jusqu'à l'Elysée. Parmi ses victimes ne figurent pas seulement des sangliers. Depuis le 16 décembre 2009, Pierre Charon a repris en main l'organisation des "battues d'Etat", les fameuses chasses présidentielles (les deux dernières de la saison se déroulent les 5 et 12 février). A la fois ami et conseiller de Nicolas Sarkozy -"Il n'y en a pas 22 à être l'un et l'autre", note-t-il- il tente, sous des airs volontiers affables, de faire oublier sa réputation de tueur: elle dépasse largement le domaine national de Chambord, dont il préside désormais le conseil d'administration. Qui va à la chasse gagne sa place. C'est donc à lui qu'il revient de sélectionner les 30 chanceux -parlementaires, préfets, hauts fonctionnaires, magistrats et "une pincée de CAC 40"- qui ont l'honneur d'être invités, au nom du chef de l'Etat, à manier le fusil. La plus totale discrétion leur est promise: aucun nom, aucune photo n'est communiquée. Mais leurs confidences ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd. "Je rapporte à Nicolas Sarkozy ce que je picore à Chambord", explique Charon. Le maître des battues présidentielles Au protocole qu'il a décidé de remettre à l'honneur, il ajoute une forte dose de convivialité. Petit déjeuner à 8 h 30, café-croissant autour d'un brasero entre deux traques, déjeuner, vin chaud lors de la présentation du tableau, arrivée des gardes républicains avec flambeaux, avant que le château ne s'allume: le dîner est servi. Pour épater la galerie, Charon n'est pas du genre à lésiner. Il s'apprête à commander des trousses brodées en guise de souvenirs pour ces dames. Sa maîtrise des moeurs cynégétiques n'a rien de superficiel. Il chasse depuis l'âge de 25 ans (il en a 59) et sait à quel point cette activité facilite les relations publiques. A Chambord, dit-il avec l'une de ces expressions dont il a le secret, "les Tutsi et les Hutu sont là". Donner un fusil aux pires ennemis du monde pour débusquer la bête est apparemment le meilleur moyen de les réconcilier. Ou, au moins, de les amener à discuter. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, est venue en janvier. Autour d'une battue peuvent se retrouver des socialistes (Michel Charasse), mais aussi des membres de ce satané Conseil constitutionnel qui retoque des projets de loi chers au chef de l'Etat (Pierre Joxe), des chiraquiens - Charon a récemment déjeuné avec François Baroin -et même des villepinistes: "Si Jean-Pierre Grand [député de l'Hérault, fidèle parmi les fidèles de l'ancien Premier ministre] était chasseur, je l'inviterais!" jure l'ami du président. Mieux vaut l'avoir comme ami Un partisan de la paix des braves, vraiment? Ce n'est pas à la chasse qu'il faut prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Il appartient au noyau dur des sarkozystes et a d'ailleurs participé au procès Clearstream. Comme son nom n'était pas mentionné dans les documents falsifiés communiqués à la justice, sa constitution de partie civile a été jugée "irrecevable". Son sens de la formule lui aura néanmoins permis de marquer les débats: en marge de l'audience, il compara Dominique de Villepin à un "chippendale", qui confond "le Club Méditerranée avec la 11e chambre correctionnelle". Quand les biches sont trop nombreuses, on organise une battue supplémentaire. Si Pierre Charon veut éliminer tous ses ennemis, il devra sensiblement élargir la liste d'invités aux chasses présidentielles. "Des gens qui ne m'adressaient plus la parole me reparlent", relève-t-il. Il n'ignore rien des haines que ses méthodes suscitent. Edouard Balladur se souvient de 1998 comme si c'était hier. Chef de file RPR aux régionales en Ile-de-France, il assure avoir découvert après coup que Charon avait négocié en cachette, au restaurant le Train bleu de la gare de Lyon, avec un représentant du Front national. A grand renfort de médailles et d'invitations, il rend beaucoup de services pour se créer des obligés." "Faux! Je lui ai rendu compte, je n'étais pas un électron libre", se défend Charon. Comme Jacques Chirac, hier, l'avait surpris se répandant en propos désobligeants sur la vie privée de sa fille Claude, aujourd'hui le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, l'accuse d'avoir propagé des rumeurs sur sa progéniture. L'ex-garde des Sceaux, Rachida Dati, lui impute également une part de ses malheurs -alors que Charon était censé travailler pour elle. Généreux à ses heures Mais prétendre qu'il lance uniquement des boules puantes serait injuste; bien au contraire, il peut se montrer très généreux. Un parlementaire de la majorité, sorti de l'ombre pour critiquer l'un des projets de Nicolas Sarkozy, a reçu, un dimanche de l'automne dernier, un coup de téléphone des plus chaleureux: Pierre Charon lui proposait deux légions d'honneur pour des personnalités de son département. Conseiller de Paris depuis bientôt neuf ans, celui qui vise un poste de sénateur en 2011 aurait ainsi la décoration aussi facile que la gâchette pour réduire au silence les trouble-fête. "C'est son principal mode de fonctionnement, raconte un important élu de la capitale. A grand renfort de médailles et d'invitations, il rend beaucoup de services pour se créer des obligés." Quelques rares ministres ont osé évoquer ses procédés avec le président de la République. Alors Place Beauvau, Michèle Alliot-Marie, confrontée aux intrusions dans son champ ministériel de cet ami de plusieurs responsables policiers, a soulevé le problème. "Nicolas Sarkozy m'a dit de ne pas tenir compte de lui et a minoré le sujet", se rappelle-t-elle. Ses apparences bonhommes sont trompeuses, c'est un vrai méchant, qui sait dézinguer D'autres préfèrent se réfugier dans l'anonymat. "Tant que le chef de l'Etat aura des hommes de main comme lui, il ne pourra pas être crédible sur le terrain de l'éthique, accuse, avec solennité, un ancien membre UMP du gouvernement. Si on veut l'éliminer, il ne faut pas le rater." Car Pierre Charon suscite la peur. "J'évite le moindre contact avec lui, ce n'est pas mon genre de beauté", complète un ministre actuel. Sujet à controverse Jusqu'à l'intérieur du palais de l'Elysée, sa personnalité déclenche la controverse. Certains regrettent le temps où, sous l'influence de son épouse d'alors, Cécilia, le président avait ordonné de "ne plus le voir à moins de 300 mètres". "Ses apparences bonhommes sont trompeuses, c'est un vrai méchant, qui sait dézinguer", note un collaborateur du chef de l'Etat. D'autres conseillers, au contraire, se félicitent de sa présence, et pas seulement en raison de son humour ravageur -l'entendre décrire comment Nicolas Sarkozy a dépassé, à vélo, ses gardes du corps au cap Nègre, un jour de l'été 2009, est, paraît-il, impayable. "Il a de vraies intuitions, estime l'un des participants à la réunion quotidienne de 8 h 30. Ses liens avec les élus complètent efficacement ceux du conseiller politique et parlementaire, Olivier Biancarelli. Sa connaissance du milieu du show-biz se révèle souvent profitable." Et maintenant? Pour avoir travaillé à Canal + et à Publicis, puis créé sa société de relations publiques, Pierre Charon a eu l'occasion, depuis longtemps, de sympathiser avec des vedettes de tous horizons. Il a également tissé un réseau utile dans la presse et cherche encore à perfectionner l'une de ses meilleures armes, son carnet d'adresses. Sa prochaine cible: le prestigieux Club des Cent, une institution, fondée il y a presque cent ans, qui attire les plus éminents gastronomes. En nombre très restreint, comme son nom l'indique. "J'ai été remarqué", se réjouit-il. Il a su trouver les gestes appropriés, accueillant pour un déjeuner, à l'Elysée, quelques-uns de ceux qui détiennent la clef d'entrée de cette association si sélective. Sans surprise, entre la poire et le fromage, il leur a promis des décorations. Pour les compter, demain, sur son tableau de chasse?
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Put... IKEA en grève, magasins fermés et occupés... Ils nous prennent en otage...comme leurs directions... Et l'autre qui dit que les grèves ça ne se voit plus... bigbisous
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C'est à se demander qui va sortir la plus grosse... lotrela
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Un wagon pour les femmes ? Le candidat UMP s'explique Par David Servenay | Rue89 | Bruno Beschizza, tête de liste UMP en Seine-Saint-Denis, s'est dit favorable à la mise en place de wagons réservés en priorité aux femmes seules le soir dans les transports en Ile-de-France, selon l'AFP qui retranscrit une interview sur France Bleu. Le candidat UMP, par ailleurs commandant de police, est ensuite revenu en partie sur cette déclaration. Sur les ondes de France Bleu, Beschizza aurait déclaré que «dans les transports, systématiquement le soir (il fallait) faire en sorte que les femmes seules aient un accès privilégié dans le premier wagon, qu'il soit sur-vidéoprotégé, pour que les gens se sentent en sécurité», selon les propos rapportés par l'AFP. Mais le candidat UMP a démenti sur Rue89 vouloir créer des wagons exclusivement pour les femmes: On m'a mal compris… ce wagon ne serait pas «réservé» aux femmes, mais à toutes les personnes qui veulent être protégées. Pour moi, la femme est l'exemple de la personne la plus vulnérable, mais elles n'ont pas l'exclusivité de la vulnérabilité. Un ado de 15 ans, qui a peur, pourrait aussi y accéder… Des propos certes atténués, mais qui ne devraient pas manquer de créer la polémique. D'autant que Bruno Beschizza reconnaît ne pas en avoir parlé avec la RATP avant de faire cette proposition iconoclaste. Avant ces propos, Bruno Beschizza faisait déjà parler de lui pour ses deux casquettes: secrétaire général du syndicat de police Synergie officiers et candidat aux régionales. Le Monde lui consacre un long article dans son édition du 9 février. Très apprécié de Nicolas Sarkozy, le commandant de police est pourtant un novice en politique. Ce qui lui a valu d'être directement chaperonné par la tête de liste du parti majoritaire en Ile-de-France, Valérie Pécresse, lors d'un débat sur "l'égalité des chances", organisé à Montfermeil, une des communes les plus pauvres de France. ************************ Réserver le wagon de tête, dans le réseau Ile-de-France, aux « personnes les plus vulnérables », notamment les femmes seules ? Bruno Beschizza, tête de liste UMP pour les régionales en Seine-Saint-Denis, en a émis l'idée ce lundi sur France Bleu. Interrogé par Rue89, il estime avoir été « mal compris ». A 39 ans, Bruno Beschizza est un novice en politique, même s'il fréquente depuis quelques années les allées du pouvoir comme responsable du syndicat de policiers Synergie Officiers. Son flair de candidat aux élections régionales lui a fait lancer l'idée suivante : « Dans les transports, systématiquement le soir [il faut] faire en sorte que les femmes seules aient un accès privilégié dans le premier wagon, qu'il soit sur-vidéoprotégé, pour que les gens se sentent en sécurité. » Lorsque j'appelle l'officier de police en disponibilité, il commence par râler : « J'ai vu la dépêche AFP, on m'a mal compris… ce wagon ne serait pas “réservé” aux femmes, mais à toutes les personnes qui veulent être protégées. Pour moi, la femme est l'exemple de la personne la plus vulnérable, mais elles n'ont pas l'exclusivité de la vulnérabilité. Un ado de 15 ans, qui a peur, pourrait aussi y accéder… » Je lui demande alors comment lui est venue cette idée : « Ce n'est pas dans les manuels de police, mais le souvenir d'un ado qui prenait la ligne 9 jusqu'à mairie de Montreuil, pour enchaîner avec le bus 121… Parfois, je préférais monter dans le wagon de tête où il y a le conducteur, en me disant qu'en cas de problème, il entendrait le bruit. Vous savez, la politique, ça peut être des mesures de bon sens, lisibles par tout le monde, pas besoin d'être bac +25 ! » Bruno Beschizza est là sur un de ses deux terrains de prédilection pour la campagne régionale : les transports et les lycées. Je plaisante en lui demandant s'il veut créer des classes réservées aux filles : « Vous me prenez pour un arriéré ? ! ? Vous savez, la sécurité est un thème transversal. Cela ne sert à rien de mettre des millions d'euros dans des équipements si les gens ne se sentent pas bien. » Pour le wagon « femmes », il reconnaît ne pas avoir échangé sur le sujet avec la RATP. Les électeurs souhaitant rencontrer M. Beschizza ont une chance de le croiser le matin dans les gares parisiennes, où il tracte régulièrement.