Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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Carriere SNCF et vie Syndicale
sachant qu'il n'y a pire tôlier qu'un ex-syndicaliste défroqué...
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Actualités Politiques
Des voies de manœuvre... sûrement ! Sinon sérieusement je crois comme toi vu la conception structurelle des partis trotskystes... N'oublions pas que le NPA est le reflet de la LCR "rénovée" Il serait étonnant qu'il n'y ait pas eu une sacrée réflexion stratégique sur le sujet ?
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Carriere SNCF et vie Syndicale
Que le parcours syndical soit reconnu et pris en compte par l'entreprise pourquoi pas... Reste plus qu'à se pencher sur le "parcours syndical"... durée du dégagement professionnel comme représentant du personnel à plus de 80% (?)... permanents syndicaux (service libre...) cumul des mandats fonctions syndicales... Je crois si j'en juge par mes lectures sur ce forum, sur le net ou dans la presse qu'il y a à dire sur le sujet...
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Actualités Politiques
Voile et NPA : « Cher Jean-Luc Mélenchon, tu dérapes ! » http://www.rue89.com/philippe-marliere/201...-derapes-136928 Par Philippe Marlière Membre du NPA et blogueur sur Rue 89 Maître de conférences à Londres | 04/02/2010 | 18H06 Jean-Luc Mélenchon lors du congrès du PS au Mans en 2005 (Philippe Wojazer/Reuters) Dans une interview accordée à Marianne, Jean-Luc Mélenchon a commenté la candidature aux régionales d'Ilham Moussaïd. Cette jeune femme voilée est candidate sur la liste NPA du Vaucluse. Pour le sénateur, cette candidature, ce « n'est franchement pas une bonne idée » et « tout ça est régressif ». Blogueur sur Rue89 et militant au NPA, Philippe Marlière, lui répond. Cher Jean-Luc, Nous avons eu droit à la grand messe sur l'identité nationale des sécuritaires Besson-Hortefeux (un « débat » pour attrape-nigauds ou pour fachos de tout poil). Puis, ce fut au tour du couple Gérin-Raoult, les pieds-nickelés de l'ordre républicain (et « éradicateurs » de burqas). Aujourd'hui, nous enchaînons avec la chasse à la candidate « islamiste » du NPA. Manque de pot, cette fois-ci, c'est toi qui lance la meute contre Ilham Moussaïd. Que tu le fasses à partir d'une feuille réactionnaire (la mal-nommée Marianne) ajoute encore au trouble. Tu dis que cette candidature est « régressive ». Qu'en sais-tu ? Connais-tu la candidate ? As-tu discuté avec elle de ses opinions politiques ? Qu'est-ce qui te permet de douter de son engagement féministe, laïque et de gauche ? Tu affirmes que cette candidature est « immature ». Pourquoi ? En quoi le choix d'une femme dont les parents sont issus de l'immigration serait « immature » ? Cette initiative que tu qualifies subtilement de « racoleuse » vise en réalité à présenter une jeune femme d'origine populaire et qui est politiquement active dans sa région. Où est le mal ? En quoi Ilham Moussaïd est-elle une candidate religieuse ? On peut opposer cet acte pleinement politique à la pitoyable drague des « minorités visibles » par les partis de gauche (un terme hypocrite et impropre, car on sait bien que l'on s'intéresse ici au caractère ethnique des personnes). Dans ce cas, contre la mise en scène de la couleur sur une liste, des partis de la gauche laïque cèdent quelques strapontins à des minorités normalement invisibles. Qu'as-tu à dire de cette tartufferie électorale ? Plus fort encore : tu affirmes que le NPA « entraîne le débat sur le terrain religieux ». En quoi Ilham Moussaïd est-elle une candidate religieuse ? Rien dans son discours public de militante ne te permet d'étayer cette accusation gratuite. Allons, cessons de tourner autour du pot : ce qui te pose problème, ce n'est ni la candidate, ni ses origines ethniques ou sociales, mais le fait qu'elle porte un foulard. Un foulard ! Quelle horreur ! Et te voilà déclinant le prêt-à-penser soi-disant laïque : le foulard, c'est mal, ce n'est pas républicain, ce n'est pas progressiste, etc. Tu es l'un des rares hommes politiques français qui lit, réfléchit, débat, tente de comprendre et d'interpréter le monde tel qu'il est. Quelle déception de te retrouver attablé au café du communautarisme laïcard. Le foulard est un « signe de soumission patriarcale » assènes-tu. Qu'en sais-tu ? Le foulard n'a intrinsèquement rien à voir avec cela. Dans certaines situations, une femme voilée peut en effet être soumise à la domination masculine, mais c'est loin d'être une règle générale. Inversement, nombre de femmes en apparence « libérées » et « modernes » vivent sous le joug tyrannique de conjoints. La domination patriarcale s'inscrit avant tout dans les rapports hommes-femmes au quotidien. Une femme qui a librement décidé de porter le voile et qui mène une existence autonome sera toujours plus libre que celle sans voile qui, du foyer au bureau, sera cantonnée à des rôles mineurs, parce que femme. Cette laïcité est celle de l'intolérance et du refus de la différence Nous avons toi et moi longtemps appartenu au Parti socialiste, où il est de bon ton de stigmatiser les « voilées ». C'est dans ce parti que j'ai pu observer les manifestations les plus machistes et misogynes, sans que cela ne suscite aucun tollé chez les éléments masculins : blagues sexistes, intimidations physiques et, last but not least, infractions délibérées à la loi sur la parité. C'est drôle, dans ces cas-là, personne ne s'élève contre la « domination patriarcale ». Tu affirmes enfin qu'Ilham Moussaïd « divise » et qu'il lui faut « tirer les leçons de l'Histoire de France (…) parce que nous avons connu trois siècles de guerre de religion ». Si ce n'est pas un dérapage de ta part, cela y ressemble de près. En quoi le foulard d'Ilham serait-il comparable à nos guerre de religions, à la déportation des juifs par la police française ou encore à la « mission émancipatrice » laïco-chrétienne en Algérie ? Il faut garder le sens de la mesure, Jean-Luc ! La laïcité qui décide comment il faut s'habiller sur la voie publique, qui prétend interpréter le sens que l'on donne à son apparence physique et qui exclut les têtes (et les voiles ! ) qui dépassent, ce n'est pas la laïcité : c'est l'intolérance et le refus de la différence. Jean-Luc, laisse cela aux Besson, Hortefeux, Gérin et Raoult. Avec mes salutations amicales et navrées.
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Bon Anniversaire !
4 membres fêtent leur anniversaire ce jour jonesjenny(35), vonyvaio(36), The One(32), milou89(58) Bon anniversaire à tous ceux que j'ai oublié cette semaine et à ceux du jour...
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Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
Ce n'est pas le pointage des Prises de Service qui pose problème... mais le nombre de postes de travail pris en compte pour le calcul du taux de grévistes exemple Imaginons un poste tenu en3x8 pour un préavis jour A 20h jusqu'au jour C 8h Jour A 13h jour A 21h..Présent Jour A 21h jour B 5h...Présent Jour A 5h jour B 13h...Gréviste jour B 13h jour B 21h..Présent jour B 21h jour C 5h....Gréviste jour C 5h jour C 13h...Présent Dans la période du préavis il y 6 postes qui travaillent dont 5 prises de service mais seuls 4 postes effectuent une période de travail complète dont deux fois le poste de nuit qui peut être tenu par le même agent dans le roulement Est-ce que dans sa statistique la direction part sur 3, 4, 5 ou 6 postes à tenir ? Comme dans mon exemple il y a 2 grévistes on voit que le rapport n'est pas le même 2 sur 3 = 66% 2 sur 4 = 50% 2 sur 5 = 40% 2 sur 6 = 33% C'est comme de calculer le résultat des élections sur la base des inscrits, des votants ou des exprimés... ou la régularité des trains... Éventuellement essaies de savoir comment la direction de ton Établissement calcule le taux de grévistes
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La Sncf Proche D'1 Modèle Durablement Bénéficiaire
ça n'aura pas duré longtemps le modèle durablement bénéficiaire surtout en fret... mais c'est toujours amusant de se remémorer le passé... Dom Archéologue du soir Histoire de faire remonter à la surface le post le plus ancien de "l'actualité ferroviaire"... Clin d'oeil à Kata... lotrela
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Actualités Politiques
Le multiculturalisme n’est que le voile de la religion Par le docteur Guy Laval, psychiatre, psychanalyste. Quels points d’appui pour résister à l’idéologie ultralibérale ? Si l’on vous demande : « Êtes-vous pour le multiculturalisme ? », vous répondez oui, sans réfléchir, car vous avez peur de passer pour raciste. Mais savez-vous que ce terme désigne la coexistence de plusieurs cultures sur un pied d’égalité ? Est-ce bien ce que vous désirez ? Il est vrai qu’une certaine sous-culture américaine (bric-à-brac de recettes ultralibérales constitutives de la « pensée unique », de chansons et de films imposés par une publicité dispendieuse, de mots, de leçons de gouvernance, de pensée et de mode de vie) s’infiltre par le marché et menace les Lumières, la Révolution française et leur concept princeps : laïcité. À dix-sept ans, j’ai été scandalisé qu’un employé d’auberge de jeunesse anglais refuse d’enregistrer comme Français un de mes copains noir. J’ai mis quarante ans à comprendre ce qui lui manquait : la citoyenneté française est fondée sur l’universel, aucune considération de peau, de sang, d’ancêtres, de religion n’en ternit la netteté. Si notre pays traverse mieux la crise que ses voisins, il le doit à son État social et à sa culture, solide pôle de résistance à l’idéologie ultralibérale. Un certain islam se propose de modifier notre culture. Or la religion n’a rien à craindre d’une République qui garantit la liberté de tous les cultes (à condition de respecter les lois, de ne pas constituer de communautés fermées : c’est le sens de la formule « La République est une et indivisible » ; de ne pas empiéter sur le domaine de l’État comme en Italie où elle exige des privilèges par un chantage permanent), mais aussi le droit de ne pas croire, et le droit à la critique. Origine ethnique ne vaut pas pour religion : c’est ce que respecte l’islam laïque majoritaire des imams de Marseille, de Bordeaux, et de théoriciens comme Abdelwahab Meddeb. L’islamisme vise à détruire la laïcité : allez-vous la multiculturaliser ? Pas plus que la République, elle ne se divise. Dans notre démocratie laïque, les droits sont individuels ; cette égalité de citoyenneté, absolue dans son principe, fait que notre pays est bien moins raciste que ses voisins : en France 10 % des mariages sont mixtes, 1 % en Grande-Bretagne ; 85 % des jeunes de 18 à 25 ans accepteraient de vivre avec une personne de couleur. Il n’y a pas en France d’affrontements ethniques comme en Angleterre, pas de chasse sanglante aux immigrés comme en Calabre ; 70 % des Italiens « pensent » que les immigrés sont dangereux, 82 % demandent leur expulsion (la Repubblica, mars 2009). Ceux qui appellent de leurs vœux le multiculturalisme seraient bien en peine d’en définir les éléments autres que la religion : il n’est que le voile de la religion. La liberté de pensée s’est développée en France dans une lutte constante contre les empiétements de la religion dans le domaine public, et elle périra si cette lutte cesse sous prétexte de multiculturalisme ; le terme impropre de racisme antimusulman introduit la confusion pour entériner sa visée finale, l’interdiction pénale de toute critique de la religion, critique issue des Lumières, acquise depuis la Révolution française. L’Irlande nous rappelle que le danger est toujours actuel : le blasphème est devenu un délit. Il est vrai que les prêtres pédophiles ne blasphèment pas. En outre, les ultralibéraux sont les alliés d’une religion « évangélique » qui suscite le meurtre (dix praticiens de l’avortement assassinés aux États-Unis ; fatwah du pasteur Richardson, appelant au meurtre d’Hugo Chavez) ; et, pour le libéral Sarkozy, le curé est supérieur à l’instituteur. Notre morale laïque toujours efficiente est leur cible : voyez l’Italie où elle est malingre, et où l’argent et la puissance sont l’idéal unique qui s’offre après l’abandon (antérieur à la cessation des pratiques religieuses) de la morale catholique : les jeunes ayant cessé de craindre le châtiment éternel, leurs pulsions se déchaînent, ils tombent sous la coupe de groupes racistes stimulés par la violence verbale du pouvoir berlusconien ; des violences contre les faibles et les différents, jusqu’à des meurtres à coups de pied, sont incessantes. La République donne à chaque citoyen le droit imprescriptible de réfuter les religions : s’en plaindre est inconstitutionnel. Ne pas céder là-dessus n’est pas du fanatisme laïque, c’est défendre la liberté de penser et de dire sa pensée : c’est le sens même du mot laïque. La culture française intégrera, comme elle l’a toujours fait, des éléments venus d’autres cultures, y compris des religions. Elle est beaucoup plus menacée par cette culture pauvre nommée à tort « anglo-saxonne » que par les fragments apportés par les immigrés. Le gouvernement français est mal placé pour défendre notre identité, car il vide la République de ses options essentielles, comme la citoyenneté (dénaturée par la chasse aux immigrés) et la laïcité, et il détruit le service public. Les travailleurs de banlieue véhiculent et créent la culture populaire française de leurs quartiers, appauvrie du fait de l’affaiblissement des organisations ouvrières. La bourgeoisie a toujours stigmatisé les « classes dangereuses » : au début du XXe siècle elles étaient franco-françaises, de nos jours elles ont été racialisées, les « apaches » sont devenus des « racailles ». Enfin, la mondialisation a accéléré la dénationalisation et la déculturation des bourgeoisies qui abandonnent leurs peuples pour rejoindre la dérisoire internationale des nantis.
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Amendes en appel pour les six salariés de Continental
Les six "Contis" échappent aux peines de prison avec sursis en appel AP La cour d'appel d'Amiens (Somme) a condamné vendredi les six salariés de Continental à des amendes de 4.000 et 2.000 euros pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne (Oise) en avril 2009. Ils avaient été condamnés en première instance à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis. Xavier Mathieu, délégué CGT et leader de la fronde des "Contis", a écopé d'une amende de 4.000 euros, alors que cinq autres salariés ont été condamnés à 2.000 euros pour "dégradation de bien destiné à l'utilité publique". Selon le tribunal, la relaxe demandée par les prévenus "ne peut être envisagée, les prévenus ayant bien (...) eu l'intention de commettre les dégradations reprochées". Mais "la prise en considération du mobile recherché, à savoir la défense (...) de leurs emplois, inclinera la cour à une application moins rigoureuse et stricte de la loi pénale". "On est heureux, on est soulagé (...) On considère ça comme une relaxe", a déclaré à la sortie du tribunal Xavier Mathieu, avouant qu'il avait "eu peur jusqu'à ce matin". "C'est un deuxième désaveu pour le gouvernement dans les quinze derniers jours puisque le ministère de la justice avait demandé des peines très lourdes pour les Conti et la justice en a décidé autrement", a-t-il également observé, reconnaissant avoir eu des larmes à l'énoncé de cette décision. "On doit aller maintenant en intérêts civils. On espère et on demande aujourd'hui à la partie civile de retirer ses billes", a-t-il ajouté. "Je me réjouis" que les salariés n'aient été condamnés "qu'à des peines d'amendes", a déclaré à l'Associated Press Me Marie-Laure Dufresne, l'avocate des "Contis", pour qui la "position de la cour est intelligente". "Le tribunal montre sa volonté d'apaisement et il s'agit d'une décision politique d'apaisement", a-t-elle poursuivi. "C'est rare qu'on sorte du tribunal avec le sourire, ces derniers temps", s'est félicité le porte-parole du NPA Olivier Besancenot, présent à Amiens. Cette décision de justice est, selon lui, "un message d'encouragement, pour tous ceux qui luttent face à l'Etat, face au patronat", pour tous ceux "qui ne lâchent pas". Selon le leader anticapitaliste, le "contexte de la mobilisation" des salariés "jusqu'au bout", a "contribué d'une manière ou d'une autre" à cette décision de justice. Pour la CGT, "même atténuées" par rapport au jugement de première instance, "ces condamnations contre des salariés luttant pour l'emploi et l'avenir industriel ne sont pas acceptables". Le syndicat demande dans un communiqué que "les pouvoirs publics abandonnent toutes autres poursuites à l'encontre des syndicats". Le ministère public avait requis de deux à cinq mois avec sursis contre les six salariés de Continental lors de cette audience, soit un quasi-maintien de la peine prononcée en première instance. Une manifestation de soutien avait eu lieu le 13 janvier dans les rues d'Amiens, juste avant l'audience en appel, pour demander la relaxe des salariés condamnés en première instance. Le 1er septembre 2009, Xavier Mathieu et un autre salarié avaient écopé de cinq mois avec sursis. Trois autres avaient été condamnés à trois mois avec sursis et un dernier à quatre mois avec sursis. Les six salariés étaient jugés pour avoir saccagé la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril 2009, après l'annonce du tribunal de grande instance de Sarreguemines (Moselle) qui les déboutait de leur demande d'annulation du plan de fermeture de leur usine, qui comptait 1.100 salariés. AP
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Amendes en appel pour les six salariés de Continental
Procès des "Conti" : "Une victoire pour le monde ouvrier" LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.02.10 | Six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont été condamnés en appel, vendredi 5 février, à des peines de 2 000 à 4 000 euros d'amende pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en 2009. La cour d'appel d'Amiens n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général, qui demandait la confirmation des peines de première instance, allant de deux à cinq mois de prison avec sursis. Elle a néanmoins déclaré coupables les six prévenus du délit de "dégradation de bien destiné à l'utilité publique". Le délégué CGT Xavier Mathieu, figure emblématique de la lutte des "Conti", est sorti le poing levé du palais de justice, acclamé par une centaine de manifestants. Pour lui, cet arrêt s'apparente à une "victoire pour le monde ouvrier" : La CGT a quant à elle estimé que, "même atténuées", les condamnations à des peines d'amende n'étaient "pas acceptables". Elle demande que, "dans l'esprit qui a présidé à ce jugement d'appel, les pouvoirs publics abandonnent toutes autres poursuites à l'encontre des salariés". S'ils sont soulagés par l'arrêt de la cour d'appel, les "Conti" redoutent en effet les poursuites au civil, où ils pourraient se voir réclamer des dommages et intérêts. Xavier Mathieu s'interroge notamment sur le fait que onze mois après les faits, la partie civile n'a toujours pas présenté de facture détaillée des dégâts : Le 21 avril, quelque deux cents ouvriers de l'usine de Clairoix avaient laissé éclater leur colère dans les locaux de la sous-préfecture de Compiègne après avoir appris le rejet par la justice de leur demande d'annulation du plan social touchant leur site. Lors de l'audience en appel, mi-janvier, les prévenus avaient expliqué leur irruption à la sous-préfecture comme un geste de colère non prémédité après l'annonce de la fermeture de l'usine du fabricant allemand de pneumatiques. De nombreux responsables politiques ont été appelés à la barre en tant que témoins, du porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, à la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, en passant par la dirigeante des Verts, Cécile Duflot. La lutte des ouvriers de l'usine de Clairoix, ponctuée d'une trentaine de manifestations en quatre mois, s'est soldée par l'obtention de 50 000 euros d'indemnités de départ extra-légales par salarié. Le manufacturier allemand de pneumatiques a invoqué la chute brutale de l'activité automobile en Europe pour justifier la fermeture de l'usine, qui comptait 1 120 salariés. L'usine Continental a fermé ses portes en 2009.
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Amendes en appel pour les six salariés de Continental
Amendes en appel pour les six salariés de Continental Reuters Condamnés à de la prison avec sursis en première instance, six salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont écopé de simples amendes en appel pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne. L'annonce du jugement de la cour d'appel d'Amiens a été accueilli par une explosion de joie et les larmes des prévenus. "C'est un gros soulagement parce que la ministre de la Justice avait réclamé des peines lourdes", a déclaré Xavier Mathieu, délégué CGT de l'usine condamné à 4.000 euros d'amende qui a fondu en larmes de soulagement. "Apparemment la justice a un peu plus de coeur que ce gouvernement", s'est-il réjoui, se félicitant d'un "désaveu" pour le pouvoir. Le syndicaliste a dit espérer qu'il n'y aurait pas de poursuite au civil, pour réclamer des dommages et intérêts. "Qu'on nous foute la paix maintenant et que le gouvernement n'insiste pas", a-t-il lancé après avoir fait un tour d'honneur devant le tribunal où des dizaines de personnes s'étaient massées dans l'attente du jugement. L'usine Continental, qui comptait 1.120 salariés, a fermé ses portes en 2009. Après des semaines de lutte, les salariés ont obtenu une prime de départ supplémentaire de 50.000 euros. Le 21 avril 2009, des salariés avaient saccagé les locaux de la sous-préfecture de Compiègne après la décision du tribunal de grande instance de Sarreguemines (Moselle) de ne pas annuler le plan de fermeture de leur usine. La cour d'appel d'Amiens n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui demandait la confirmation des peines de première instance, allant de deux à cinq mois de prison avec sursis. Les amendes des cinq autres prévenus s'élèvent à 2.000 euros. Leur avocate avait plaidé la relaxe, que l'avocat général refusait au motif que cela aurait été une "forme d'impunité". Lors de l'audience en appel, mi-janvier, les prévenus avaient expliqué leur irruption à la sous-préfecture comme un geste de colère non prémédité après l'annonce de la fermeture de l'usine du fabricant allemand de pneumatiques. A la demande du président de la cour d'appel, des images de reportages de télévision sur le saccage avaient été projetées. On y reconnaissait clairement plusieurs des prévenus. De nombreux responsables politiques avaient été appelés à la barre en tant que témoins, du porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon à la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-Georges Buffet en passant par la dirigeante des Verts Cécile Duflot. Ils avaient soutenu les prévenus. Pierre Savary, édité par Yves Clarisse
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Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
une seule solution : récupérer une liste du personnel de l'Etablissement et faire le tour des chantiers avec... pour pointer... Sur mon établissement du temps où le bossais (enfin où j'essayais de bosser convenablement...) La direction pointait tous les présents et grévistes entre jour A à 20h et jour C à 8h alors que les personnels étaient appelés à cesser le travail sur une période de travail résultat Pour un établissement de 800 agents avec 500 postes au Cadre d'organisation (y compris les deux nuits consécutives...) (500 postes tenus, 300 agents en repos, absences, formation, maladie...) il y avait un pointage statistique de la direction portant sur 1.200 postes de travail... exemple 250 grévistes sur 500 postes = 50% 250 grévistes sur 1.200 postes = 20 % sans commentaires...
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Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
Va falloir faire du neuf...
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Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
04 février 2010 : Communiqué Interfédéral CGT SUD UNSA CFDT Suite conflit 3 février...DCI CGT SUD et UNSA (CFDT réserve sa réponse) http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...c=22912&hl=
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04 février 2010 : communiqué Interfédéral CGT SUD UNSA CFDT
04 février 2010 : Communiqué Interfédéral CGT SUD UNSA CFDT Suite conflit 3 février...DCI CGT SUD et UNSA (CFDT réserve sa réponse) 2010_02_04_Communique_unitaire_SuiteConflit03fevrier2010.pdf
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Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
Pourtant (c'est) ce sont bien (le) ou les syndicats qui organisent non ? à marseille à clermont-Fd à Strasbourg (sud...)
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Actualités Politiques
La ronde des candidatures au Conseil constitutionnel se resserre Reuters Sophie Louet et Emile Picy Les tractations s'accélèrent pour la nomination de trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel, juridiction dont l'indépendance a valu au gouvernement français plusieurs revers politiques. Soucieux d'imposer sa marque sans pour autant donner l'impression de reprendre en main une institution qu'il juge par trop frondeuse, Nicolas Sarkozy souhaite du renouvellement et du rééquilibrage chez les "Sages". Les neuf membres du Conseil veillent à la conformité des lois à la Constitution et au respect du partage des compétences entre le gouvernement et les assemblées. L'instance a provoqué la colère de Nicolas Sarkozy en censurant le 29 décembre dernier la "taxe carbone", impôt sur les émissions de gaz à effet de serre. Plusieurs autres textes, comme la loi sur la lutte contre le piratage sur internet, ont été "retoqués", selon le jargon en vigueur, depuis l'élection du chef de l'Etat en 2007. Des sarkozystes y voient la main de Jean-Louis Debré, nommé à la présidence de l'institution en 2007 par Jacques Chirac juste avant la fin de son mandat à l'Elysée. Les anciens présidents Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac sont membres de droit du Conseil constitutionnel. Les mandats de trois membres intronisés en 2001 arrivent à échéance en février. Il s'agit d'Olivier Dutheillet de Lamothe, secrétaire général de l'Elysée sous Jacques Chirac, de la sociologue Dominique Schnapper, fille de Raymond Aron, et de l'ancien ministre de François Mitterrand Pierre Joxe. MIREILLE DELMAS-MARTY? Le président de la République, le président du Sénat et le président de l'Assemblée nationale sont chargés de leur nommer un successeur, un exercice inédit pour Nicolas Sarkozy, Gérard Larcher et Bernard Accoyer. Les prétendants se pressent mais trois candidats se détachent pour les nominations qui devraient intervenir vers la fin février, selon plusieurs sources gouvernementales. La juriste Mireille Delmas-Marty, 68 ans, pourrait ainsi rejoindre Jacqueline de Guillenchmidt au sein de la haute juridiction. Deux femmes siégeraient alors au Conseil. Nicolas Sarkozy plaide pour la nomination d'une femme qui devrait échoir à Bernard Accoyer, lui aussi partisan de la féminisation, a-t-on affirmé de sources parlementaires. Le président du Sénat pourrait accorder ses faveurs au sénateur UMP du Haut-Rhin Hubert Haenel, 67 ans. Faveurs non sans arrière-pensées tactiques puisque Gérard Larcher trouverait là le moyen d'écarter élégamment un concurrent potentiel pour sa réélection à la présidence du Sénat en 2011, dans un contexte où la gauche peut espérer devenir majoritaire, et de redistribuer quelques postes. Hubert Haenel est notamment président de la commission des Affaires européennes du Sénat et du groupe France-Saint-Siège. Les intentions de l'Elysée sont plus difficiles à percer, même si la candidature de l'ancien ministre socialiste Michel Charasse est toujours d'actualité. "Pierre Joxe, le seul à gauche, partant, le président veut une forme de rééquilibrage en nommant Charasse et poursuivre ainsi 'l'ouverture'", analyse un membre du gouvernement. RISQUE JURIDIQUE L'intéressé affirmait en décembre dernier que Nicolas Sarkozy lui avait fait demandé "si cela [lui) plairait". Selon Hubert Haenel, le sénateur du Puy-de-Dôme, ancien conseiller constitutionnel de François Mitterrand, "tient beaucoup à ce poste". "C'est un fin manoeuvrier". Suspendu du Parti socialiste en 2008, Michel Charasse, 68 ans, avait manifesté son soutien à Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle de 2007 et sait afficher sa "différence" au sein de sa famille d'origine. Il a ainsi critiqué mercredi la décision de la dirigeante socialiste Martine Aubry de constituer une liste concurrente à celle de Georges Frêche. Précisant ne pas avoir de sympathie pour le dirigeant sortant de Languedoc-Roussillon, il a dit sur France Inter qu'il n'aurait pas agi "de cette manière". Michel Charasse dit attendre "sereinement" le renouvellement du Conseil constitutionnel et l'Elysée ne dit mot. Un temps pressenti, l'avocat Jean-Michel Darrois, proche du couple présidentiel, ne serait plus en cour. Reste une anicroche juridique : aux termes de la révision constitutionnelle de 2008, les candidats doivent être auditionnés par les commissions des Lois de l'Assemblée et du Sénat, qui ont le droit d'opposer un droit de veto à la majorité des 3/5e des votes exprimés. Mais cette disposition nécessite le vote d'une loi organique qui n'est toujours pas acquis. Le texte, adopté mardi par l'Assemblée, devrait être examiné au Sénat en deuxième lecture le 25 février. "On a une petite difficulté, un risque juridique. La question qui se pose, c'est, est-ce qu'on anticipe (le vote) ou est-ce qu'on attend?", résume un membre du gouvernement. On précisait toutefois jeudi de sources parlementaires que les candidats désignés par Bernard Accoyer et Gérard Larcher seraient auditionnés. Sophie Louet avec Emile Picy, édité par Yves Clarisse
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Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
On va finir par savoir (petit à petit...) ce qui s'est passé à Strasbourg de la mi décembre à la mi-janvier. J'ai eu un pote (engagé dans un syndicat) de la région parisienne actif au téléphone hier il n'a jamais rien entendu ou lu sur l'action de Strasbourg, il découvrait...
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Pas content Mr NOGUE (direction sncf) après Didier LERESTE (CGT)
AMBIANCE... Lettre de Mr NOGUE Direction Ressources Humaines de la SNCF (ne rigolez pas merci...) A Didier LERESTE secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT Pas contente la direction de la SNCF C'est vrai que vu de la haut dans les bureaux feutrés de la tour d'ivoire... La lettre m'est parvenue via le canal structure SNCF. La Direction n'a pas perdu de temps pour sa diffusion... la veille de la grève (je dirai presque comme d'hab...) Bon on y apprend quand même plein de choses bien plus que dans tous les tracts syndicaux et infos direction SNCF réunis... J'attends avec impatience la réponse de Didier LE RESTE... 2010_02_04_Lettre_de_F.NOGUEaD._LE_RESTE02.02.10_reactionsdelaSNCFfaceauxinfosCGT.pdf
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Actualités Politiques
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Actualités Politiques
Depuis l'apparition d'internet et l'accès direct à tous les types d'informations on découvre la vraie réalité des mentalités et ça explose de tous les côtés... En clair nous n'avions sûrement pas les mêmes valeurs et pourtant j'adore les rillettes...
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Actualités Politiques
Apparté... Frêche a été exclu du PS il y a quelques années déjà... Il se présente comme divers gauche (avec les ex?-PCF type Gayssot etc...) mais soutenu par toutes les pointures départementales du PS et un grande majorité des militants et adhérents PS... Après c'est de la cuisine interne au PS malheureusement à dix mille des problèmes quotidien... Sur le fond ce sont bien des questions de fond sur notre démocratie qui sont posées
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La Se Ne Ce Fe 2010 : Merci Effia
Tiens en passant : je n'ai pas l'impression qu'il y ait des salariés d'Effia sur le Forum...?
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decret 2010 105 DU 28/01/2010
Ici : http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...c=22832&hl=
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La Prime... (ex Gexci...)
Pourtant la Direction SNCF a versé la GIR et la GEXCI aux permanents syndicaux... Voir le lien http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=22522