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Une question de vocabulaire
Dom Le Trappeur a répondu à Guerau situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Oups...Effectivement "permis de circulation" -
La cote de Nicolas Sarkozy toujours à la baisse, selon Viavoice Reuters La cote de popularité de Nicolas Sarkozy chute de quatre points en un mois à 40% et celle de François Fillon en perd trois à 51% dans le baromètre Viavoice que publie Libération ce lundi. Selon cette enquête, le pourcentage de mécontents de l'action du chef de l'Etat est en hausse de trois points, à 58%, tandis que 2% des personnes interrogées ne se prononcent pas. Le Premier ministre, lui, voit le nombre des mécontents augmenter de deux points à 45%. Quatre pour cent des personnes interrogées ne se prononcent pas. Ce sondage a été effectué par téléphone les 4 et 5 février auprès d'un échantillon national représentatif de 1.009 personnes âgées de 18 ans et plus. Sophie Louet
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Pour détendre l'atmosphère... Élection en Ukraine: des jeunes femmes seins nus dans un bureau de vote! LePost L’affaire s’est passée ce dimanche dans le bureau de vote de Viktor Ianoukovitch qui se présente à l’élection présidentielle ukrainienne. Quatre jeunes filles ont pénétré dans ce bureau, à moitié dénudées. Elles attendaient l’arrivée du candidat (pro-russe) que les sondages donnent favori de ce scrutin, rapporte La Dépêche. Elles se sont donc déshabillées et ont crié : "Ça suffit de violer le pays!". On pouvait lire aussi sur leurs pancartes : « Au secours ! Au viol ». Elles ont aussitôt été interpellées par la police et elles ont expliqué que, faute d’argent, elles n’ont pas pu aller faire la même chose dans le bureau du Premier ministre Ioulia Timochenko (l’autre candidate, actuellement au pouvoir et plutôt pro-occidentale…) Ces femmes appartiennent à une petite organisation féminine qui s’est déjà distinguée par quelques coups d’éclats. Les derniers jours de campagne ont été plutôt surchauffés en Ukraine, les candidats s’accusant respectivement de « vouloir voler la victoire à l’autre »…
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Candidate voilée du NPA: "la religion n'a rien à faire dans la politique", souligne Mélenchon AP Le président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a souligné dimanche que la "religion n'a rien à faire dans la politique", marquant son désaccord avec le port du voile par une candidate du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) aux élections régionales dans le Vaucluse. "Je ne suis pas d'accord avec cette pratique. Je pense que les gens qui sont candidats doivent manifester leur attachement à l'intérêt général en se soustrayant à l'affichage de convictions religieuses particulières", a-t-il expliqué lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Il a expliqué qu'il demandait à cette candidate "de se comporter comme on doit se comporter en République laïque", c'est-à-dire de "manifester qu'elle sera au service de l'intérêt général sous la seule commande de son programme politique et non pas de la vérité révélée à laquelle elle peut par ailleurs souscrire dans le secret de son coeur". "La religion n'a rien à faire dans la politique", a-t-il conclu.
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Bon Anniversaire deux fois pour Dan74...
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Une question de vocabulaire
Dom Le Trappeur a répondu à Guerau situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Ceci dit ...On est surveillé de près sur GoogOL "" Une question de vocabulaire - Le Web des Cheminots 3 messages - 3 auteurs - Dernier message : Il y a 47 minutes Je traduis un texte d'un auteur argentin qui parle d'un "carnet de viajes íntegro". C'est un document qui donnait accès à toutes les lignes ... www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=22950 - Il y a 47 minutes "" Impressionnant C'est Kata qui va être content -
Une question de vocabulaire
Dom Le Trappeur a répondu à Guerau situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Euh... qui me dérange pendant l'apéro... Tiens chérie je reprendrai bien un Ti Brezhonneg... -
Une question de vocabulaire
Dom Le Trappeur a répondu à Guerau situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
"carnet de viajes íntegro". Désolé... Je ne connais pas Il faudrait peut être se rapprocher des cheminots argentins ? En France le terme générique courant pour les cheminots c'est : "facilités de circulation" d'où "carte de circulation" pour les cheminots actifs et "permis de voyages" pour les ayants droits. -
ne pas confondre : les maîtrises et cadres exerçant des fonctions de techniciens (de loin les plus nombreux ...) y compris dans les directions (régionales ou nationales...) et les maîtrises et cadres exerçant des fonctions d'encadrement (management comme ils disent aujourd'hui...)
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Olivier Besancenot pris entre les Verts et Jean-Luc Mélenchon Reuters Gérard Bon Un an après sa naissance, le Nouveau parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot aborde sans trop d'illusions la campagne des régionales, une élection peu favorable aux anticapitalistes. Le NPA est en effet à la peine dans les sondages malgré l'entrée en lice de son leader, qui conduit la liste en Ile-de-France, et risque de se retrouver en mars derrière le Front de gauche, comme aux européennes de juin dernier. Pour l'historien Stéphane Courtois, le NPA n'a pas réussi à se transformer en véritable parti et son chef de file, ex-coqueluche des médias, a été éclipsé par l'écologiste Daniel Cohn-Bendit et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche, PG). "L'opération NPA a échoué", dit le directeur de recherches au CNRS dans une interview à Reuters. Selon lui, le parti "escomptait des mouvements sociaux importants à cause de la crise et Olivier Besancenot appelait à un nouveau mai 68." "Or, ces mouvements ne se sont pas produits, car le rapport de forces n'était pas favorable aux salariés". Aux européennes de juin dernier, le NPA avait obtenu 4,88%, contre 6,5% au Front de gauche emmené par Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet (PCF). Selon un récent sondage Sofres Logica, le NPA obtiendrait 3,5% des voix en mars, à peine plus que Lutte ouvrière (3%), contre 6% au tandem PG-PCF. Largement basé sur la notoriété d'Olivier Besancenot, le lancement du NPA visait à fondre la Ligue communiste révolutionnaire (LCR, trotskyste) dans un rassemblement plus vaste de la gauche radicale. "LES MÉDIAS ONT CHANGÉ DE CHEVAL" "Ils ont voulu faire croire à un parti plus large et tout le monde s'est aperçu qu'ils avaient seulement repeint la LCR", estime Stéphane Courtois. Selon lui, la présence d'une candidate portant le voile sur la liste du Vaucluse, qui a suscité la réprobation de quasiment tous les partis politiques, ne va pas arranger la situation de la direction du NPA. "La LCR a toujours eu une image féministe et là, ça brouille l'image. Je pense que ça va leur poser un problème", dit-il. Le chercheur estime également qu'Olivier Besancenot a souffert des critiques de Jean-Luc Mélenchon, dont le discours apparaît "plus construit", sur la stérilité d'un vote révolutionnaire. "Jusque-là, personne ne l'attaquait. Mélenchon a compris que Besancenot était son adversaire numéro 1 et l'a taclé sévèrement", avance-t-il. "Besancenot a été pris à contre-pied, on l'a vu avec ses hésitations à participer à un meeting avec le Front de gauche". Le chercheur souligne également le reflux de la notoriété d'Olivier Besancenot, qui avait réussi à se classer dans le top 10 des personnalités de gauche. Selon lui, les médias "ont changé de cheval" et se sont tournés vers Daniel Cohn-Bendit, qui a été le principal artisan du succès d'Europe Ecologie aux européennes de juin dernier. "Une fois qu'il n'est plus porté par les médias, Besancenot n'est pas capable de porter un projet", estime-t-il. "Dès que vous tendez un micro à Cohn-Bendit, c'est tout à fait autre chose que Besancenot. D'autant qu'il n'a pas hésité depuis très longtemps à mettre les mains dans le cambouis, à participer à une activité de gestion", ajoute-t-il. Pour Stéphane Courtois, le "créneau gauche radicale" est désormais étroit pour le NPA, qui se trouve pris "dans une espèce de tenaille." "Il y a d'un côté les Verts, car il ne faut pas être naïf, de nombreux dirigeants des Verts viennent de l'extrême gauche, et de l'autre le Front de gauche avec Mélenchon qui essaie de récupérer une partie des communistes", dit-il. Faute d'avoir obtenu une majorité sur sa ligne, la direction du NPA a laissé les adhérents se déterminer en fonction des régions pour les alliances en vue du scrutin de mars. Dans 15 régions, le mouvement part seul au combat. Dans trois autres, il est allié au Parti de gauche (PG) de Mélenchon et dans les trois dernières avec le PG et le PCF. Edité par Sophie Louet
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ratrapage de train
Dom Le Trappeur a répondu à montpellier TAM situé dans Actualité ferroviaire générale
Des infos par un copain : L'incident relaté par Raez date d'il y a un an entre Sète et Montpellier (donc janvier 2009 ?). Un crocodile avait ses bornes oxidés. Résultat, la répétition ne fonctionnait pas. Un TGV Perpignan - Paris est expédié à distance d'un Fret !!!! C'est l'heure de casser la croûte et le conducteur du tègevé se penche tout en roulant vers son sac pour récupérer son repas. A ce moment là, il franchit le signal au jaune sans l'avoir vu. Pas de répétition fermé car le cro ne fonctionne pas, ni de KVB à cet endroit. Le train roule et le conducteur arrive sur un sémaphore fermé à environ 140 km/h. Il plante l'urgence et s'est arrêté à quelques centaines de mètres à l'arrière du fret qui le précédait lui aussi arrêté à un carré ........ qui avait été oublié à la fermeture. REX : * Non observation de la signalisation par le conducteur, * Maintenance et surveillance des installations de l'Equipement retardée * Carré laissé fermé sans raison de l'exploitant. Pour un éventuel incident en janvier 2010 : pas d'information -
Carriere SNCF et vie Syndicale
Dom Le Trappeur a répondu à km315 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
sachant qu'il n'y a pire tôlier qu'un ex-syndicaliste défroqué... -
Des voies de manœuvre... sûrement ! Sinon sérieusement je crois comme toi vu la conception structurelle des partis trotskystes... N'oublions pas que le NPA est le reflet de la LCR "rénovée" Il serait étonnant qu'il n'y ait pas eu une sacrée réflexion stratégique sur le sujet ?
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Carriere SNCF et vie Syndicale
Dom Le Trappeur a répondu à km315 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Que le parcours syndical soit reconnu et pris en compte par l'entreprise pourquoi pas... Reste plus qu'à se pencher sur le "parcours syndical"... durée du dégagement professionnel comme représentant du personnel à plus de 80% (?)... permanents syndicaux (service libre...) cumul des mandats fonctions syndicales... Je crois si j'en juge par mes lectures sur ce forum, sur le net ou dans la presse qu'il y a à dire sur le sujet... -
Voile et NPA : « Cher Jean-Luc Mélenchon, tu dérapes ! » http://www.rue89.com/philippe-marliere/201...-derapes-136928 Par Philippe Marlière Membre du NPA et blogueur sur Rue 89 Maître de conférences à Londres | 04/02/2010 | 18H06 Jean-Luc Mélenchon lors du congrès du PS au Mans en 2005 (Philippe Wojazer/Reuters) Dans une interview accordée à Marianne, Jean-Luc Mélenchon a commenté la candidature aux régionales d'Ilham Moussaïd. Cette jeune femme voilée est candidate sur la liste NPA du Vaucluse. Pour le sénateur, cette candidature, ce « n'est franchement pas une bonne idée » et « tout ça est régressif ». Blogueur sur Rue89 et militant au NPA, Philippe Marlière, lui répond. Cher Jean-Luc, Nous avons eu droit à la grand messe sur l'identité nationale des sécuritaires Besson-Hortefeux (un « débat » pour attrape-nigauds ou pour fachos de tout poil). Puis, ce fut au tour du couple Gérin-Raoult, les pieds-nickelés de l'ordre républicain (et « éradicateurs » de burqas). Aujourd'hui, nous enchaînons avec la chasse à la candidate « islamiste » du NPA. Manque de pot, cette fois-ci, c'est toi qui lance la meute contre Ilham Moussaïd. Que tu le fasses à partir d'une feuille réactionnaire (la mal-nommée Marianne) ajoute encore au trouble. Tu dis que cette candidature est « régressive ». Qu'en sais-tu ? Connais-tu la candidate ? As-tu discuté avec elle de ses opinions politiques ? Qu'est-ce qui te permet de douter de son engagement féministe, laïque et de gauche ? Tu affirmes que cette candidature est « immature ». Pourquoi ? En quoi le choix d'une femme dont les parents sont issus de l'immigration serait « immature » ? Cette initiative que tu qualifies subtilement de « racoleuse » vise en réalité à présenter une jeune femme d'origine populaire et qui est politiquement active dans sa région. Où est le mal ? En quoi Ilham Moussaïd est-elle une candidate religieuse ? On peut opposer cet acte pleinement politique à la pitoyable drague des « minorités visibles » par les partis de gauche (un terme hypocrite et impropre, car on sait bien que l'on s'intéresse ici au caractère ethnique des personnes). Dans ce cas, contre la mise en scène de la couleur sur une liste, des partis de la gauche laïque cèdent quelques strapontins à des minorités normalement invisibles. Qu'as-tu à dire de cette tartufferie électorale ? Plus fort encore : tu affirmes que le NPA « entraîne le débat sur le terrain religieux ». En quoi Ilham Moussaïd est-elle une candidate religieuse ? Rien dans son discours public de militante ne te permet d'étayer cette accusation gratuite. Allons, cessons de tourner autour du pot : ce qui te pose problème, ce n'est ni la candidate, ni ses origines ethniques ou sociales, mais le fait qu'elle porte un foulard. Un foulard ! Quelle horreur ! Et te voilà déclinant le prêt-à-penser soi-disant laïque : le foulard, c'est mal, ce n'est pas républicain, ce n'est pas progressiste, etc. Tu es l'un des rares hommes politiques français qui lit, réfléchit, débat, tente de comprendre et d'interpréter le monde tel qu'il est. Quelle déception de te retrouver attablé au café du communautarisme laïcard. Le foulard est un « signe de soumission patriarcale » assènes-tu. Qu'en sais-tu ? Le foulard n'a intrinsèquement rien à voir avec cela. Dans certaines situations, une femme voilée peut en effet être soumise à la domination masculine, mais c'est loin d'être une règle générale. Inversement, nombre de femmes en apparence « libérées » et « modernes » vivent sous le joug tyrannique de conjoints. La domination patriarcale s'inscrit avant tout dans les rapports hommes-femmes au quotidien. Une femme qui a librement décidé de porter le voile et qui mène une existence autonome sera toujours plus libre que celle sans voile qui, du foyer au bureau, sera cantonnée à des rôles mineurs, parce que femme. Cette laïcité est celle de l'intolérance et du refus de la différence Nous avons toi et moi longtemps appartenu au Parti socialiste, où il est de bon ton de stigmatiser les « voilées ». C'est dans ce parti que j'ai pu observer les manifestations les plus machistes et misogynes, sans que cela ne suscite aucun tollé chez les éléments masculins : blagues sexistes, intimidations physiques et, last but not least, infractions délibérées à la loi sur la parité. C'est drôle, dans ces cas-là, personne ne s'élève contre la « domination patriarcale ». Tu affirmes enfin qu'Ilham Moussaïd « divise » et qu'il lui faut « tirer les leçons de l'Histoire de France (…) parce que nous avons connu trois siècles de guerre de religion ». Si ce n'est pas un dérapage de ta part, cela y ressemble de près. En quoi le foulard d'Ilham serait-il comparable à nos guerre de religions, à la déportation des juifs par la police française ou encore à la « mission émancipatrice » laïco-chrétienne en Algérie ? Il faut garder le sens de la mesure, Jean-Luc ! La laïcité qui décide comment il faut s'habiller sur la voie publique, qui prétend interpréter le sens que l'on donne à son apparence physique et qui exclut les têtes (et les voiles ! ) qui dépassent, ce n'est pas la laïcité : c'est l'intolérance et le refus de la différence. Jean-Luc, laisse cela aux Besson, Hortefeux, Gérin et Raoult. Avec mes salutations amicales et navrées.
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4 membres fêtent leur anniversaire ce jour jonesjenny(35), vonyvaio(36), The One(32), milou89(58) Bon anniversaire à tous ceux que j'ai oublié cette semaine et à ceux du jour...
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Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
Dom Le Trappeur a répondu à T2L situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Ce n'est pas le pointage des Prises de Service qui pose problème... mais le nombre de postes de travail pris en compte pour le calcul du taux de grévistes exemple Imaginons un poste tenu en3x8 pour un préavis jour A 20h jusqu'au jour C 8h Jour A 13h jour A 21h..Présent Jour A 21h jour B 5h...Présent Jour A 5h jour B 13h...Gréviste jour B 13h jour B 21h..Présent jour B 21h jour C 5h....Gréviste jour C 5h jour C 13h...Présent Dans la période du préavis il y 6 postes qui travaillent dont 5 prises de service mais seuls 4 postes effectuent une période de travail complète dont deux fois le poste de nuit qui peut être tenu par le même agent dans le roulement Est-ce que dans sa statistique la direction part sur 3, 4, 5 ou 6 postes à tenir ? Comme dans mon exemple il y a 2 grévistes on voit que le rapport n'est pas le même 2 sur 3 = 66% 2 sur 4 = 50% 2 sur 5 = 40% 2 sur 6 = 33% C'est comme de calculer le résultat des élections sur la base des inscrits, des votants ou des exprimés... ou la régularité des trains... Éventuellement essaies de savoir comment la direction de ton Établissement calcule le taux de grévistes -
La Sncf Proche D'1 Modèle Durablement Bénéficiaire
Dom Le Trappeur a répondu à katamiaw situé dans Actualité ferroviaire générale
ça n'aura pas duré longtemps le modèle durablement bénéficiaire surtout en fret... mais c'est toujours amusant de se remémorer le passé... Dom Archéologue du soir Histoire de faire remonter à la surface le post le plus ancien de "l'actualité ferroviaire"... Clin d'oeil à Kata... lotrela -
Le multiculturalisme n’est que le voile de la religion Par le docteur Guy Laval, psychiatre, psychanalyste. Quels points d’appui pour résister à l’idéologie ultralibérale ? Si l’on vous demande : « Êtes-vous pour le multiculturalisme ? », vous répondez oui, sans réfléchir, car vous avez peur de passer pour raciste. Mais savez-vous que ce terme désigne la coexistence de plusieurs cultures sur un pied d’égalité ? Est-ce bien ce que vous désirez ? Il est vrai qu’une certaine sous-culture américaine (bric-à-brac de recettes ultralibérales constitutives de la « pensée unique », de chansons et de films imposés par une publicité dispendieuse, de mots, de leçons de gouvernance, de pensée et de mode de vie) s’infiltre par le marché et menace les Lumières, la Révolution française et leur concept princeps : laïcité. À dix-sept ans, j’ai été scandalisé qu’un employé d’auberge de jeunesse anglais refuse d’enregistrer comme Français un de mes copains noir. J’ai mis quarante ans à comprendre ce qui lui manquait : la citoyenneté française est fondée sur l’universel, aucune considération de peau, de sang, d’ancêtres, de religion n’en ternit la netteté. Si notre pays traverse mieux la crise que ses voisins, il le doit à son État social et à sa culture, solide pôle de résistance à l’idéologie ultralibérale. Un certain islam se propose de modifier notre culture. Or la religion n’a rien à craindre d’une République qui garantit la liberté de tous les cultes (à condition de respecter les lois, de ne pas constituer de communautés fermées : c’est le sens de la formule « La République est une et indivisible » ; de ne pas empiéter sur le domaine de l’État comme en Italie où elle exige des privilèges par un chantage permanent), mais aussi le droit de ne pas croire, et le droit à la critique. Origine ethnique ne vaut pas pour religion : c’est ce que respecte l’islam laïque majoritaire des imams de Marseille, de Bordeaux, et de théoriciens comme Abdelwahab Meddeb. L’islamisme vise à détruire la laïcité : allez-vous la multiculturaliser ? Pas plus que la République, elle ne se divise. Dans notre démocratie laïque, les droits sont individuels ; cette égalité de citoyenneté, absolue dans son principe, fait que notre pays est bien moins raciste que ses voisins : en France 10 % des mariages sont mixtes, 1 % en Grande-Bretagne ; 85 % des jeunes de 18 à 25 ans accepteraient de vivre avec une personne de couleur. Il n’y a pas en France d’affrontements ethniques comme en Angleterre, pas de chasse sanglante aux immigrés comme en Calabre ; 70 % des Italiens « pensent » que les immigrés sont dangereux, 82 % demandent leur expulsion (la Repubblica, mars 2009). Ceux qui appellent de leurs vœux le multiculturalisme seraient bien en peine d’en définir les éléments autres que la religion : il n’est que le voile de la religion. La liberté de pensée s’est développée en France dans une lutte constante contre les empiétements de la religion dans le domaine public, et elle périra si cette lutte cesse sous prétexte de multiculturalisme ; le terme impropre de racisme antimusulman introduit la confusion pour entériner sa visée finale, l’interdiction pénale de toute critique de la religion, critique issue des Lumières, acquise depuis la Révolution française. L’Irlande nous rappelle que le danger est toujours actuel : le blasphème est devenu un délit. Il est vrai que les prêtres pédophiles ne blasphèment pas. En outre, les ultralibéraux sont les alliés d’une religion « évangélique » qui suscite le meurtre (dix praticiens de l’avortement assassinés aux États-Unis ; fatwah du pasteur Richardson, appelant au meurtre d’Hugo Chavez) ; et, pour le libéral Sarkozy, le curé est supérieur à l’instituteur. Notre morale laïque toujours efficiente est leur cible : voyez l’Italie où elle est malingre, et où l’argent et la puissance sont l’idéal unique qui s’offre après l’abandon (antérieur à la cessation des pratiques religieuses) de la morale catholique : les jeunes ayant cessé de craindre le châtiment éternel, leurs pulsions se déchaînent, ils tombent sous la coupe de groupes racistes stimulés par la violence verbale du pouvoir berlusconien ; des violences contre les faibles et les différents, jusqu’à des meurtres à coups de pied, sont incessantes. La République donne à chaque citoyen le droit imprescriptible de réfuter les religions : s’en plaindre est inconstitutionnel. Ne pas céder là-dessus n’est pas du fanatisme laïque, c’est défendre la liberté de penser et de dire sa pensée : c’est le sens même du mot laïque. La culture française intégrera, comme elle l’a toujours fait, des éléments venus d’autres cultures, y compris des religions. Elle est beaucoup plus menacée par cette culture pauvre nommée à tort « anglo-saxonne » que par les fragments apportés par les immigrés. Le gouvernement français est mal placé pour défendre notre identité, car il vide la République de ses options essentielles, comme la citoyenneté (dénaturée par la chasse aux immigrés) et la laïcité, et il détruit le service public. Les travailleurs de banlieue véhiculent et créent la culture populaire française de leurs quartiers, appauvrie du fait de l’affaiblissement des organisations ouvrières. La bourgeoisie a toujours stigmatisé les « classes dangereuses » : au début du XXe siècle elles étaient franco-françaises, de nos jours elles ont été racialisées, les « apaches » sont devenus des « racailles ». Enfin, la mondialisation a accéléré la dénationalisation et la déculturation des bourgeoisies qui abandonnent leurs peuples pour rejoindre la dérisoire internationale des nantis.
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Amendes en appel pour les six salariés de Continental
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Brin de causette
Les six "Contis" échappent aux peines de prison avec sursis en appel AP La cour d'appel d'Amiens (Somme) a condamné vendredi les six salariés de Continental à des amendes de 4.000 et 2.000 euros pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne (Oise) en avril 2009. Ils avaient été condamnés en première instance à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis. Xavier Mathieu, délégué CGT et leader de la fronde des "Contis", a écopé d'une amende de 4.000 euros, alors que cinq autres salariés ont été condamnés à 2.000 euros pour "dégradation de bien destiné à l'utilité publique". Selon le tribunal, la relaxe demandée par les prévenus "ne peut être envisagée, les prévenus ayant bien (...) eu l'intention de commettre les dégradations reprochées". Mais "la prise en considération du mobile recherché, à savoir la défense (...) de leurs emplois, inclinera la cour à une application moins rigoureuse et stricte de la loi pénale". "On est heureux, on est soulagé (...) On considère ça comme une relaxe", a déclaré à la sortie du tribunal Xavier Mathieu, avouant qu'il avait "eu peur jusqu'à ce matin". "C'est un deuxième désaveu pour le gouvernement dans les quinze derniers jours puisque le ministère de la justice avait demandé des peines très lourdes pour les Conti et la justice en a décidé autrement", a-t-il également observé, reconnaissant avoir eu des larmes à l'énoncé de cette décision. "On doit aller maintenant en intérêts civils. On espère et on demande aujourd'hui à la partie civile de retirer ses billes", a-t-il ajouté. "Je me réjouis" que les salariés n'aient été condamnés "qu'à des peines d'amendes", a déclaré à l'Associated Press Me Marie-Laure Dufresne, l'avocate des "Contis", pour qui la "position de la cour est intelligente". "Le tribunal montre sa volonté d'apaisement et il s'agit d'une décision politique d'apaisement", a-t-elle poursuivi. "C'est rare qu'on sorte du tribunal avec le sourire, ces derniers temps", s'est félicité le porte-parole du NPA Olivier Besancenot, présent à Amiens. Cette décision de justice est, selon lui, "un message d'encouragement, pour tous ceux qui luttent face à l'Etat, face au patronat", pour tous ceux "qui ne lâchent pas". Selon le leader anticapitaliste, le "contexte de la mobilisation" des salariés "jusqu'au bout", a "contribué d'une manière ou d'une autre" à cette décision de justice. Pour la CGT, "même atténuées" par rapport au jugement de première instance, "ces condamnations contre des salariés luttant pour l'emploi et l'avenir industriel ne sont pas acceptables". Le syndicat demande dans un communiqué que "les pouvoirs publics abandonnent toutes autres poursuites à l'encontre des syndicats". Le ministère public avait requis de deux à cinq mois avec sursis contre les six salariés de Continental lors de cette audience, soit un quasi-maintien de la peine prononcée en première instance. Une manifestation de soutien avait eu lieu le 13 janvier dans les rues d'Amiens, juste avant l'audience en appel, pour demander la relaxe des salariés condamnés en première instance. Le 1er septembre 2009, Xavier Mathieu et un autre salarié avaient écopé de cinq mois avec sursis. Trois autres avaient été condamnés à trois mois avec sursis et un dernier à quatre mois avec sursis. Les six salariés étaient jugés pour avoir saccagé la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril 2009, après l'annonce du tribunal de grande instance de Sarreguemines (Moselle) qui les déboutait de leur demande d'annulation du plan de fermeture de leur usine, qui comptait 1.100 salariés. AP -
Amendes en appel pour les six salariés de Continental
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Brin de causette
Procès des "Conti" : "Une victoire pour le monde ouvrier" LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.02.10 | Six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont été condamnés en appel, vendredi 5 février, à des peines de 2 000 à 4 000 euros d'amende pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en 2009. La cour d'appel d'Amiens n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général, qui demandait la confirmation des peines de première instance, allant de deux à cinq mois de prison avec sursis. Elle a néanmoins déclaré coupables les six prévenus du délit de "dégradation de bien destiné à l'utilité publique". Le délégué CGT Xavier Mathieu, figure emblématique de la lutte des "Conti", est sorti le poing levé du palais de justice, acclamé par une centaine de manifestants. Pour lui, cet arrêt s'apparente à une "victoire pour le monde ouvrier" : La CGT a quant à elle estimé que, "même atténuées", les condamnations à des peines d'amende n'étaient "pas acceptables". Elle demande que, "dans l'esprit qui a présidé à ce jugement d'appel, les pouvoirs publics abandonnent toutes autres poursuites à l'encontre des salariés". S'ils sont soulagés par l'arrêt de la cour d'appel, les "Conti" redoutent en effet les poursuites au civil, où ils pourraient se voir réclamer des dommages et intérêts. Xavier Mathieu s'interroge notamment sur le fait que onze mois après les faits, la partie civile n'a toujours pas présenté de facture détaillée des dégâts : Le 21 avril, quelque deux cents ouvriers de l'usine de Clairoix avaient laissé éclater leur colère dans les locaux de la sous-préfecture de Compiègne après avoir appris le rejet par la justice de leur demande d'annulation du plan social touchant leur site. Lors de l'audience en appel, mi-janvier, les prévenus avaient expliqué leur irruption à la sous-préfecture comme un geste de colère non prémédité après l'annonce de la fermeture de l'usine du fabricant allemand de pneumatiques. De nombreux responsables politiques ont été appelés à la barre en tant que témoins, du porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, à la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, en passant par la dirigeante des Verts, Cécile Duflot. La lutte des ouvriers de l'usine de Clairoix, ponctuée d'une trentaine de manifestations en quatre mois, s'est soldée par l'obtention de 50 000 euros d'indemnités de départ extra-légales par salarié. Le manufacturier allemand de pneumatiques a invoqué la chute brutale de l'activité automobile en Europe pour justifier la fermeture de l'usine, qui comptait 1 120 salariés. L'usine Continental a fermé ses portes en 2009. -
Amendes en appel pour les six salariés de Continental
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Amendes en appel pour les six salariés de Continental Reuters Condamnés à de la prison avec sursis en première instance, six salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont écopé de simples amendes en appel pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne. L'annonce du jugement de la cour d'appel d'Amiens a été accueilli par une explosion de joie et les larmes des prévenus. "C'est un gros soulagement parce que la ministre de la Justice avait réclamé des peines lourdes", a déclaré Xavier Mathieu, délégué CGT de l'usine condamné à 4.000 euros d'amende qui a fondu en larmes de soulagement. "Apparemment la justice a un peu plus de coeur que ce gouvernement", s'est-il réjoui, se félicitant d'un "désaveu" pour le pouvoir. Le syndicaliste a dit espérer qu'il n'y aurait pas de poursuite au civil, pour réclamer des dommages et intérêts. "Qu'on nous foute la paix maintenant et que le gouvernement n'insiste pas", a-t-il lancé après avoir fait un tour d'honneur devant le tribunal où des dizaines de personnes s'étaient massées dans l'attente du jugement. L'usine Continental, qui comptait 1.120 salariés, a fermé ses portes en 2009. Après des semaines de lutte, les salariés ont obtenu une prime de départ supplémentaire de 50.000 euros. Le 21 avril 2009, des salariés avaient saccagé les locaux de la sous-préfecture de Compiègne après la décision du tribunal de grande instance de Sarreguemines (Moselle) de ne pas annuler le plan de fermeture de leur usine. La cour d'appel d'Amiens n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui demandait la confirmation des peines de première instance, allant de deux à cinq mois de prison avec sursis. Les amendes des cinq autres prévenus s'élèvent à 2.000 euros. Leur avocate avait plaidé la relaxe, que l'avocat général refusait au motif que cela aurait été une "forme d'impunité". Lors de l'audience en appel, mi-janvier, les prévenus avaient expliqué leur irruption à la sous-préfecture comme un geste de colère non prémédité après l'annonce de la fermeture de l'usine du fabricant allemand de pneumatiques. A la demande du président de la cour d'appel, des images de reportages de télévision sur le saccage avaient été projetées. On y reconnaissait clairement plusieurs des prévenus. De nombreux responsables politiques avaient été appelés à la barre en tant que témoins, du porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon à la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-Georges Buffet en passant par la dirigeante des Verts Cécile Duflot. Ils avaient soutenu les prévenus. Pierre Savary, édité par Yves Clarisse -
Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
Dom Le Trappeur a répondu à T2L situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
une seule solution : récupérer une liste du personnel de l'Etablissement et faire le tour des chantiers avec... pour pointer... Sur mon établissement du temps où le bossais (enfin où j'essayais de bosser convenablement...) La direction pointait tous les présents et grévistes entre jour A à 20h et jour C à 8h alors que les personnels étaient appelés à cesser le travail sur une période de travail résultat Pour un établissement de 800 agents avec 500 postes au Cadre d'organisation (y compris les deux nuits consécutives...) (500 postes tenus, 300 agents en repos, absences, formation, maladie...) il y avait un pointage statistique de la direction portant sur 1.200 postes de travail... exemple 250 grévistes sur 500 postes = 50% 250 grévistes sur 1.200 postes = 20 % sans commentaires... -
Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
Dom Le Trappeur a répondu à T2L situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Va falloir faire du neuf...