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Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. "Ce que Sarkozy propose, c'est la haine de l'autre" LE MONDE | 26.12.09 | Démographe et historien, Emmanuel Todd, 58 ans, est ingénieur de recherche à l'Institut national d'études démographiques (INED). Inspirateur du thème de la fracture sociale, repris par Jacques Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995, il observe depuis longtemps la coupure entre élites et classes populaires. Il livre pour la première fois son analyse du débat sur l'identité nationale. Sans dissimuler sa colère. "Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature", estime-t-il. Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ? Je m'en suis tenu à l'écart autant que possible, car ce débat est, à mes yeux, vraiment pervers. Le gouvernement, à l'approche d'une échéance électorale, propose, je dirais même impose, une thématique de la nation contre l'islam. Je suis révulsé comme citoyen. En tant qu'historien, j'observe comment cette thématique de l'identité nationale a été activée par en haut, comme un projet assez cynique. Quelle est votre analyse des enjeux de ce débat ? Le Front national a commencé à s'incruster dans le monde ouvrier en 1986, à une époque où les élites refusaient de s'intéresser aux problèmes posés par l'intégration des populations immigrées. On a alors senti une anxiété qui venait du bas de la société, qui a permis au Front national d'exister jusqu'en 2007. Comme je l'ai souligné dans mon livre, Le Destin des immigrés (Seuil), en 1994, la carte du vote FN était statistiquement déterminée par la présence d'immigrés d'origine maghrébine, qui cristallisaient une anxiété spécifique en raison de problèmes anthropologiques réels, liés à des différences de système de moeurs ou de statut de la femme. Depuis, les tensions se sont apaisées. Tous les sondages d'opinion le montrent : les thématiques de l'immigration, de l'islam sont en chute libre et sont passées largement derrière les inquiétudes économiques. La réalité de la France est qu'elle est en train de réussir son processus d'intégration. Les populations d'origine musulmane de France sont globalement les plus laïcisées et les plus intégrées d'Europe, grâce à un taux élevé de mariages mixtes. Pour moi, le signe de cet apaisement est précisément l'effondrement du Front national. On estime généralement que c'est la politique conduite par Nicolas Sarkozy qui a fait perdre des voix au Front national... Les sarkozystes pensent qu'ils ont récupéré l'électorat du Front national parce qu'ils ont mené cette politique de provocation, parce que Nicolas Sarkozy a mis le feu aux banlieues, et que les appels du pied au FN ont été payants. Mais c'est une erreur d'interprétation. La poussée à droite de 2007, à la suite des émeutes de banlieue de 2005, n'était pas une confrontation sur l'immigration, mais davantage un ressentiment anti-jeunes exprimé par une population qui vieillit. N'oublions pas que Sarkozy est l'élu des vieux. Comment qualifiez-vous cette droite ? Je n'ose plus dire une droite de gouvernement. Ce n'est plus la droite, ce n'est pas juste la droite... Extrême droite, ultra-droite ? C'est quelque chose d'autre. Je n'ai pas de mot. Je pense de plus en plus que le sarkozysme est une pathologie sociale et relève d'une analyse durkheimienne - en termes d'anomie, de désintégration religieuse, de suicide - autant que d'une analyse marxiste - en termes de classes, avec des concepts de capital-socialisme ou d'émergence oligarchique. Le chef de l'Etat a assuré qu'il s'efforçait de ne pas être "sourd aux cris du peuple". Qu'en pensez-vous ? Pour moi, c'est un pur mensonge. Dans sa tribune au Monde, Sarkozy se gargarise du mot "peuple", il parle du peuple, au peuple. Mais ce qu'il propose aux Français parce qu'il n'arrive pas à résoudre les problèmes économiques du pays, c'est la haine de l'autre. La société est très perdue mais je ne pense pas que les gens aient de grands doutes sur leur appartenance à la France. Je suis plutôt optimiste : quand on va vraiment au fond des choses et dans la durée, le tempérament égalitaire des Français fait qu'ils n'en ont rien à foutre des questions de couleur et d'origine ethnique ou religieuse ! Pourquoi, dans ces conditions, le gouvernement continue-t-il à reprendre à son compte une thématique de l'extrême droite ? On est dans le registre de l'habitude. Sarkozy a un comportement et un vocabulaire extrêmement brutaux vis-à-vis des gamins de banlieue ; il les avait utilisés durant la campagne présidentielle tandis qu'il exprimait son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne dans un langage codé pour activer le sentiment antimusulman. Il pense que cela pourrait marcher à nouveau. Je me demande même si la stratégie de confrontation avec les pays musulmans - comme en Afghanistan ou sur l'Iran - n'est pas pour lui un élément du jeu intérieur. Peut-être que les relations entre les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, c'est déjà pour lui de la politique extérieure ? On peut se poser la question... Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature. Comme un réflexe conditionné. Mais quand on est confronté à un pouvoir qui active les tensions entre les catégories de citoyens français, on est quand même forcé de penser à la recherche de boucs émissaires telle qu'elle a été pratiquée avant-guerre. Quels sont les points de comparaison avec cette période ? Un ministre a lui-même - c'est le retour du refoulé, c'est l'inconscient - fait référence au nazisme. (Christian Estrosi, le 26 novembre, a déclaré : "Si, à la veille du second conflit mondial, dans un temps où la crise économique envahissait tout, le peuple allemand avait entrepris d'interroger sur ce qui fonde réellement l'identité allemande, héritière des Lumières, patrie de Goethe et du romantisme, alors peut-être, aurions-nous évité l'atroce et douloureux naufrage de la civilisation européenne.") En manifestant d'ailleurs une ignorance de l'histoire tout à fait extraordinaire. Car la réalité de l'histoire allemande de l'entre-deux-guerres, c'est que ce n'était pas qu'un débat sur l'identité nationale. La différence était que les nazis étaient vraiment antisémites. Ils y croyaient et ils l'ont montré. La France n'est pas du tout dans ce schéma. Il ne faut pas faire de confusion, mais on est quand même contraint de faire des comparaisons avec les extrêmes droites d'avant-guerre. Il y a toutes sortes de comportements qui sont nouveaux mais qui renvoient au passé. L'Etat se mettant à ce point au service du capital, c'est le fascisme. L'anti-intellectualisme, la haine du système d'enseignement, la chasse au nombre de profs, c'est aussi dans l'histoire du fascisme. De même que la capacité à dire tout et son contraire, cette caractéristique du sarkozysme. La comparaison avec le fascisme, n'est-ce pas excessif ? Il ne s'agit pas du tout de dire que c'est la même chose. Il y a de grandes différences. Mais on est en train d'entrer dans un système social et politique nouveau, qui correspond à une dérive vers la droite du système, dont certains traits rappellent la montée au pouvoir de l'extrême droite en Europe. C'est pourtant Nicolas Sarkozy qui a nommé à des postes-clés plusieurs représentantes des filles d'immigrés... L'habileté du sarkozysme est de fonctionner sur deux pôles : d'un côté la haine, le ressentiment ; de l'autre la mise en scène d'actes en faveur du culte musulman ou les nominations de Rachida Dati ou de Rama Yade au gouvernement. La réalité, c'est que dans tous les cas la thématique ethnique est utilisée pour faire oublier les thématiques de classe. Propos recueillis par Jean-Baptiste de Montvalon et Sylvia Zappi
  2. Panne d'Eurostar : le réquisitoire d'Eurotunnel lefigaro avec agences 25/12/2009 | L'opérateur du tunnel sous la Manche affirme avoir convenablement réagi, suite aux pannes de l'Eurostar, et dénonce les erreurs de la compagnie ferroviaire et de la police anglaise. Eurotunnel n'est pour rien dans la grande pagaille qui a suivi la panne il y a tout juste une semaine dans le tunnel sous la Manche. C'est le message adressé vendredi par l'opérateur, dans un communiqué aux allures de réquisitoire. S'estimant «injustement suspecté de ne pas avoir réagi comme il convenait», Eurotunnel rejette en grande partie la faute sur Eurostar. «Eurotunnel n'est ni la cause de ces pannes, ni en charge de la relation clientèle d'Eurostar», affirme le groupe, ajoutant que ses «équipes sont intervenues avec rapidité et professionnalisme, au-delà même de leur tâche normale». Dans le détail, Eurotunnel critique l'information fournie aux passagers par la compagnie ferroviaire. «Bien qu'en relation continue avec nos équipes, il est évident que les équipages d'Eurostar n'ont visiblement pas relayé les informations utiles aux passagers», ce qui a notamment «conduit à un mouvement d'inquiétude» dans un des trains concernés, «nous obligeant par sécurité à décider son évacuation immédiate par un tunnel de service», affirme Eurotunnel. Une navette a alors été envoyée «pour le sauvetage des personnes», mais «les délais de cette évacuation ont été malheureusement allongés parce que les équipages d'Eurostar, en totale violation avec les procédures de secours, ont demandé aux passagers de prendre leurs bagages avec eux». Environ 2.000 personnes sont restées bloquées dans le tunnel pendant la nuit du 18 au 19 décembre, après cette panne liée aux intempéries. Certains passagers sont restés coincés pendant plus de 17 heures sans eau et sans nourriture, ce qui a provoqué une vive polémique. Un déficit de communication Dans son communiqué, Eurotunnel épingle aussi la police du Kent, pour avoir selon lui, «de manière incompréhensible, engagé d'interminables vérifications» des voyageurs rapatriés sur Folkestone pour être repris en charge par Eurostar. Après cela, les deux trains envoyés de Londres pour récupérer les passagers sont arrivés «très tard, sans approvisionnement, sans équipage». Et Eurotunnel de souligner «que toutes les opérations de secours ont été dirigées à partir de 0h40 par les Etats français et britannique». Jeudi, la commission franco-britannique supervisant le trafic dans le tunnel sous la Manche avait estimé qu'Eurostar et Eurotunnel n'avaient pas correctement rempli leur mission d'information auprès des passagers. Lundi, Eurostar avait dénoncé un manque d'information entre le personnel à bord des trains et Eurotunnel. D'après Eurotunnel, le centre son PC de crise et les trains sont pourtant resté en contact permanent : «si tel n'avait pas été le cas, les opérations de secours très complexes n'auraient pu être réalisées en toute sécurité». En guise de conclusion, Eurotunnel promet tout de même de faire «tout ce qui est en son possible pour permettre à Eurostar de surmonter cette crise le plus rapidement possible», en rappelant que les deux groupes collaborent depuis 15 ans pour assurer les liaisons sous la Manche. Il indique avoir proposé «des mesures concrètes pour améliorer la rapidité et le confort des évacuations», comme la mise à disposition «par Eurostar ou ses actionnaires» d'une troisième unité de dépannage et d'un train de voyageurs, plus confortable que les navettes.
  3. Panne d'Eurostar : le film des opérations selon Eurotunnel AFP 25/12/2009 | Dans la nuit du 18 au 19 décembre, cinq trains sont tombés en panne dans le tunnel sous la Manche à cause de la neige, paralysant le trafic des Eurostar pendant trois jours. • 20h53 : un premier Eurostar (9157) transportant 679 passagers tombe en panne à cause de la neige. Le groupe Eurotunnel, qui dispose de deux unités de dépannage, en envoie une sur place qui intervient et finit par tracter le train jusqu'à Londres. Il arrive à Londres vers 00H15. • 22h38: un deuxième Eurostar (9053) avec à son bord 700 passagers tombe en panne à l'intersection des deux tunnels ferroviaires sous la Manche. La seconde unité de secours d'Eurotunnel tente de se rendre sur place. • 23h10: le troisième Eurostar (9055), qui transportait 700 passagers, tombe également en panne et bloque l'arrivée de la deuxième unité de secours qui finalement va venir le pousser jusqu'à Folkestone, entre 01H00 et 02H00 du matin. • 00h00: une navette passager qui transporte habituellement les voitures dans le tunnel sous le Manche, va chercher les passagers du deuxième Eurostar (9053), pour les acheminer en Grande-Bretagne. Mais la durée de cette évacuation a été allongée parce que les équipages d'Eurostar ont demandé aux passagers de prendre leurs bagages avec eux. Les passagers arrivent vers 03H00 du matin à Folkestone (Grande-Bretagne). • 00h40: les opérations de secours, menées jusqu'alors par Eurotunnel, sont reprises en main par les Etats français et britannique, selon le dispositif de coopération entre les deux Etats pour oeuvrer dans le tunnel sous la Manche (BINAT). • 00h51: un quatrième Eurostar (9057) avec 664 passagers à son bord, tombe en panne, alors qu'il devait basculer dans le tunnel opposé. Les équipages d'Eurostar n'ayant «pas relayé les informations utiles» aux passagers, un «mouvement d'inquiétude» s'est créé dans ce train, ce qui a obligé Eurotunnel à décider son évacuation immédiate par le tunnel de service, car le train n'était pas tractable. La coque située à l'avant du train et protégeant l'attelage refusait de s'ouvrir, indique Eurotunnel. Le groupe a envoyé une deuxième navette, mais la durée de cette évacuation a été également allongée parce que les équipages d'Eurostar ont demandé aux passagers de prendre leurs bagages avec eux. La navette sort du tunnel côté France vers 03h30 et les passagers vont attendre jusqu'à 05h00 pour repartir en Grande-Bretagne, dans cette navette. • 00h55: panne du cinquième Eurostar (9059), avec 630 passagers à son bord, qui se trouve derrière le 9055. Malgré une complication supplémentaire liée à son positionnement à l'intersection des deux tunnels, une évacuation est décidée. L'unité de secours va s'accrocher à ce train et au 9055 pour les pousser jusqu'à Folkestone. Les passagers de ces deux trains arrivent vers 04h00 à Folkestone. • Entre 02h00 et 06h00: Eurostar envoie deux trains à Folkestone chercher les passagers qui ont été évacués par les navettes passagers d'Eurotunnel. La police du Kent procède au transbordement des passagers entre les navettes et les trains Eurostar, mais les opérations sont très longues en raison d'«interminables «vérifications». • 05h30: reprise du service de navettes d'Eurotunnel dont plusieurs milliers de clients étaient également temporairement «bloqués sur site» en raison de «l'indisponibilité des tunnels».
  4. Nos entreprises ferroviaires privées se déchirent... sûrement une affaire de gros sous en perspectives... Eurotunnel se défend et critique Eurostar après la panne Reuters Eurotunnel rejette les accusations selon lesquelles il aurait mal réagi lors de la panne monstre qui a interrompu le trafic Eurostar pendant trois jours, et critique la compagnie ferroviaire. Alors qu'Eurostar prévoit le retour à un service normal samedi entre Paris, Bruxelles et Londres, le groupe chargé de l'exploitation du tunnel sous la Manche lui reproche notamment de ne pas avoir toujours respecté les procédures de secours. Il affirme ainsi dans un communiqué diffusé vendredi que les délais d'une "évacuation ont été allongés parce que les équipages de la compagnie ferroviaire, en totale violation avec les procédures de secours, ont demandé aux passagers de prendre leurs bagages avec eux. Les querelles continuent donc sur les responsabilités dans la pagaille qui a suivi la panne de cinq trains dans le tunnel sous la Manche le week-end dernier, bloquant des milliers de passagers. Le trafic Eurostar a repris progressivement à partir de mardi. Le 23 décembre, 24 trains ont circulé sur la cinquantaine habituelle et le 24 décembre, 37, selon le communiqué d'Eurotunnel. Aucun train n'a en revanche circulé vendredi, les Eurostar ne roulant jamais le 25 décembre. La commission franco-britannique supervisant le trafic dans le Tunnel sous la Manche a estimé jeudi que les sociétés Eurostar et Eurotunnel n'avaient pas correctement rempli leur mission d'information auprès des passagers. De leur côté, les deux groupes ont une vision très opposée sur le partage des responsabilités. Des points de désaccord avaient déjà surgi le week-end dernier sur les raisons exactes des pannes ayant touché les TGV. Balayant la thèse d'une fragilité de ses trains, la compagnie ferroviaire a affirmé que les causes étaient purement météorologiques. Elle a mis en cause "une neige poudreuse exceptionnellement fine", qui s'est "accumulée dans les compartiments moteur", et "s'est condensée brutalement lors de l'entrée dans le tunnel", où il fait chaud, bloquant les systèmes de ventilation. A l'appui de sa démonstration, un responsable de l'exploitant a souligné que même les navettes d'Eurotunnel, chargées d'assurer le transport des marchandises et des véhicules, étaient à l'arrêt la nuit des pannes. COMMISSION D'ENQUÊTE Une information aussitôt démentie par Eurotunnel, affirmant que son infrastructure n'avait jamais cessé d'être opérationnelle. "Dans les mêmes conditions, nos trains marchaient et ce sont nos navettes qui ont porté assistance aux trains et aux passagers d'Eurostar", soulignait une porte-parole samedi dernier. Pour faire la lumière sur les responsabilités, le conseil d'administration d'Eurostar a nommé une commission d'enquête indépendante. Mais dans son communiqué, Eurotunnel estime que les deux personnalités qualifiées choisies par la compagnie ferroviaire ne constituent pas une commission d'enquête indépendante. Plus largement, l'opérateur du tunnel estime avoir été "injustement suspecté de ne pas avoir réagi comme il convenait". Il rappelle en détail les conditions d'intervention de ses unités de dépannage pour sortir du tunnel des TGV tombés en panne. Et il met en cause un défaut d'information des équipages d'Eurostar. "Bien qu'en relation continue avec nos équipes, il est évident que les équipages d'Eurostar n'ont visiblement pas relayé les informations utiles aux passagers", dit le communiqué d'Eurotunnel. "Ceci a conduit à un mouvement d'inquiétude dans l'Eurostar 9057 nous obligeant par sécurité à décider son évacuation immédiate par le tunnel de service, d'autant plus qu'il n'était pas tractable, la coque située à l'avant du train et protégeant l'attelage refusant de s'ouvrir", ajoute-t-il. Eurotunnel déplore également les "interminables vérifications" effectuées par la police du Kent lors du rapatriement des passagers évacués à Folkestone. La société souligne que les passagers bloqués le plus longuement sont sortis du tunnel un peu plus de cinq heures après la panne de leur train, "loin des 15 à 17 heures citées par certains commentateurs." Enfin, Eurotunnel souligne que toutes les opérations de secours ont été dirigées à partir de 0h40 par les Etats français et britannique. Gérard Bon
  5. Les lignes semblent commencer à bouger... Mais jusqu'où ? http://clementineautain.fr/2009/12/21/ense...ennes/#comments
  6. Pourquoi j'ai rien eu moi... lotrela
  7. Même chez soi il y a des caméras (webcam...) et des alarmes partout...
  8. Et ça c'est pas de la pub... Les tarifs du TGV augmenteraient de 1,9% en 2010 Reuters Les tarifs du TGV augmenteront de 1,9% en janvier 2010, davantage que l'inflation, croit savoir Le Figaro, citant une source anonyme proche du dossier. L'annonce devrait être fait courant janvier par la SNCF, qui avait augmenté les tarifs de 3,5% cette année et 2% en 2008. L'inflation a été de 0,4% entre novembre 2008 et novembre 2009 et l'inflation sous-jacente, hors éléments volatils comme l'énergie et l'alimentation, de 1,7%. La SNCF n'a pas souhaité commenter cette information du Figaro. Clément Guillou
  9. Petit rappel historique tout à fait d'actualité... http://canaille-le-rouge.over-blog.com/art...--41723466.html
  10. Et combien pour une autre et nouvelle politique que ce qu'on subit depuis disons 50 ans (1960) ... ? Et comme plus ça va, moins ça va... j'vous dis pas les jeunes pour l'avenir...
  11. Comme quoi une pub doit être positive... Enfin là c'est un communiqué officiel de la "DIRECTION SNCF"
  12. Mise en examen du responsable présumé du déraillement d'un RER Reuters Un automobiliste soupçonné d'avoir causé, en état d'ivresse et sous l'emprise de drogue, le déraillement d'une rame de RER qui a fait 36 blessés et d'importants dégâts dimanche près de Paris, a été mis en examen, apprend-on au parquet de Créteil. Ce chômeur de nationalité française et âgé de 20 ans est poursuivi pour "blessures involontaires aggravées, défaut de maîtrise, délit de fuite, dégradations, usage de faux". Le parquet a demandé son placement en détention provisoire. Un juge des libertés devait trancher dans la soirée de mercredi. La SNCF a porté plainte contre lui. En percutant au volant de son véhicule le parapet d'un pont enjambant les rails au niveau de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), il a provoqué la chute d'un bloc de béton qui a fait dérailler les rames du RER C. L'accident a fait 36 blessés légers parmi les passagers et a contraint la SNCF à interrompre le trafic au départ de la gare d'Austerlitz lundi et mardi. Le préjudice de la compagnie nationale est évalué par le parquet de Créteil à plusieurs dizaines de millions d'euros, avec deux rames hors d'usage, plusieurs kilomètres de câbles arrachés, des pylônes détruits et un important manque à gagner en terme de recettes d'exploitation. TRAFIC RER TOUJOURS PERTURBÉ Le conducteur était en état d'ébriété, avec un taux de 1,18 gramme par litre de sang, et avait pris de la cocaïne et du cannabis dimanche soir, selon les analyses réalisées pendant sa garde à vue. Il a quitté les lieux après l'accident et circulait avec un faux certificat d'assurance. Le parquet retient contre lui les circonstances aggravantes de "conduite sous l'emprise d'un état alcoolique", l'infraction distincte de "conduite sous l'emprise de stupéfiants", et également le délit de fuite après l'accident. Pendant sa garde à vue, l'homme a dit aux policiers ne pas être directement responsable de l'accident, assurant qu'il avait été heurté par l'arrière. Il dit être parti sans réaliser les conséquences et avoir bu après coup, pour se remettre. "Les constatations matérielles infirment cette version des faits, car il n'a été relevé aucune trace de choc sur son véhicule et aucune trace de freinage", explique-t-on au parquet de Créteil. Des témoins disent que l'homme n'a pas souhaité appeler les pompiers après l'accident. Mercredi, le service grandes lignes était rétabli au départ d'Austerlitz mais, pour les RER, on ne comptait que quatre trains par heure pendant les heures de pointe. Le trafic était nul entre 10h00 et 16h00 pour permettre la poursuite des travaux de réparation nécessaires. "La situation ne peut aller qu'en s'améliorant dans les jours qui viennent mais il est très difficile de dire quand le trafic reviendra à la normale", a dit un porte-parole de la SNCF. Pour l'heure, pour des raisons techniques, les RER ne s'arrêtent pas entre le centre de Paris et la gare de Juvisy. L'Elysée a annoncé que Nicolas Sarkozy remettrait jeudi la médaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement à trois conducteurs du RER C afin de "rendre hommage au courage de ces conducteurs qui ont, avec sang froid et professionnalisme, su éviter que cet accident mette en danger des vies humaines". Environ 400.000 personnes empruntent chaque jour la ligne C. Service France, édité par Gilles Trequesser
  13. Et je te parle pas du rappel de pension sur 9 mois que je viens de recevoir vu que la Caisse des Retraites vient de vérifier ma situation suite à la nouvelle législation sur les retraites à la SNCF... 7 euros 43 centimes ... Je rêve... lotrela
  14. Je vois déjà la défense de l'avocat désigné d'office du "délinquant routier"... "a qui appartenait ce pont dont le parapet certainement ancien, vieux et usagé est tombé sur la voie du simple fait d'un petit choc d'une l'automobile dû au verglas qui quelque soit l'état de mon client... je demande la désignation d'un expert indépendant..."
  15. Avec Sarkozy, ce ne sera jamais sans arrières pensées malheureusement tant il a une définition très personnelle de la République. Mais c'est vrai que quand les TGV et autre Eurostars tombent en rade ... ce n'est pas bon "pour l'identité nationale" !
  16. Après un petit tour sur le blog d'Aubin un p'tit tour sur celui de Canaille Le Rouge J'ai bien aimé Euro C et RER Star http://canaille-le-rouge.over-blog.com/art...r-41648675.html
  17. J'préfère le verre plein... (Allez...encore un fil sérieux qui dérive... )
  18. Déraillement d'un RER C: l'automobiliste positif au cannabis et à la cocaïne L'Express L'incident avait entraîné de grosses difficultés de trafic sur la ligne C de RER. Lire la suite l'article L'automobiliste soupçonné d'avoir provoqué le déraillement d'une rame du RER C qui a fait 36 blessés légers dimanche à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) a été contrôlé positif au cannabis et la cocaïne, a-t-on appris mardi de source judiciaire. "L'automobiliste conduisait sous l'emprise de stupéfiants. Il a été contrôlé positif au cannabis et à la cocaïne", a indiqué cette source. "La concentration de cannabis était faible, mais elle était beaucoup plus forte au niveau de la cocaïne, ce qui laisse supposer qu'il en avait consommé peu de temps auparavant", a-t-elle poursuivi. 1.18 g dans le sang Selon la police, l'automobiliste avait par ailleurs un taux d'alcoolémie de 1,18 gramme d'alcool dans le sang, soit 0,59 mg d'alcool par litre d'air expiré, lorsqu'il a été interpellé, deux heures après les faits.Le code de la route interdit de conduire avec plus de 0,5 gramme d'alcool par litre de sang, soit 0,25 mg d'alcool par litre d'air expiré. Connu des services de police Déjà connu des services de police, l'automobiliste est accusé d'avoir perdu le contrôle de son véhicule dimanche soir à Choisy-le-Roi, sur un pont situé au-dessus des voies empruntées par le RER C. Cet accident a provoqué le déraillement d'un Transilien et fait 36 blessés, dont un adolescent de 14 ans, transporté à l'hôpital Necker, qui a perdu une oreille. (...) La SNCF a décidé de porter plainte.
  19. Pourquoi...? c'est la banquise Montreuil ?... revoltages
  20. Je rêve ou c'est un cauchemard... Sarkozy recevra les conducteurs des trains Eurostar AP Nicolas Sarkozy a rendu "hommage" mardi aux conducteurs des trains Eurostar qui sont restés bloqués dans la nuit de vendredi à samedi dans le tunnel sous la Manche, précisant qu'il allait les recevoir à l'Elysée. Le chef de l'Etat a dit vouloir "rendre hommage aux pilotes de la SNCF, à ceux qui ont conduit les trains et qui ont sauvé des vies", a-t-il déclaré devant la presse en marge d'un déplacement à Créteil. "Je recevrais d'ailleurs ceux d'entre eux qui ont pris la responsabilité d'éviter qu'il y ait des blessés" parmi les passagers, a-t-il ajouté. "Je comprends la colère, presque la révolte, de ceux qui sont restés des heures coincés (dans) le tunnel", a-t-il souligné, mais "on ne peut pas éviter tous les problèmes". "Il y a eu un dysfonctionnement, les gens n'étaient pas contents, ils seront remboursés", a-t-il assuré, avant de souligner que c'était son "devoir de président de la République de veiller à ce que qu'une grande entreprise publique donne les explications (dues) aux usagers". Vendredi soir, en pleine vague de froid, cinq rames d'Eurostar étaient tombées en panne dans le tunnel sous la Manche. Il avait fallu plusieurs heures pour évacuer les passagers, nombreux à se plaindre d'un manque d'informations d'Eurostar et d'une totale désorganisation. Le trafic a repris mardi matin avec un rythme de deux trains sur trois. AP
  21. Au fait à part Aubin et son blog (on ne sait même plus si il est vraiment à la cftc ???) pas de réactions syndicales ? C'est la trêve des confiseurs...??? (j'ai écrit Trêve pas Grève...)
  22. Eurostar...Eurotunnel... Vive l'Euro...pe... Quasiment des sociétés à statut privé... ça promet pour l'avenir... En tout cas, la SNCF entreprise ferroviaire publique en sort quasiment blanc comme neige... même si pour la Gare du nord on ne voit aux infos que des cheminots SNCF du commercial... Merci Pépy, Président d'Eurostar... lotrela
  23. T'as raison... (rien à redire sur la tempête de 99 sauf que quand mêmes les électriciens d'EDF sur le terrain, ils en ont chier...) Faut faire comme Sarko ... Tout dans la Com ... Rien que la Com Brasser de l'air, faire tourner les ailes du moulin à toutes berzingues, pousser une bonne gueulante, exiger que les trains roulent... et hop le tour est joué Donc revenir à une bonne propagande de guerre ... heu...crise...
  24. Tiens Tiens on n'entends plus parler du virus depuis quelques jours... Serait-il resté bloqué de l'autre côté du Channel ? okok
  25. C'est peut être qu'il y a aussi quelques bureaux qui se libèrent ...
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