Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

Membre SNCF
  • Compteur de contenus

    14 623
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Sauvetage à Argol. Retour au calme après l'émotion 30 août 2009 - Le Télégramme Les douze adolescents de la colonie de vacances SNCF d'Argol(29) qui avaient chaviré vendredi midi, lors d'une virée à bord de catamarans dans la baie de Douarnenez, se sont, semble-t-il, remis de leurs émotions. Aucune cellule psychologique n'a été mise en place, les animateurs du centre ayant eux-mêmes assuré ce rôle auprès des jeunes, tandis que la cellule de communication du CCE de la SNCF se chargeait d'informer les familles disséminées dans toute la France. «Tout est rentré dans l'ordre, le traumatisme est passé, on en discute simplement», confiait, hier matin, l'un des encadrants de la colonie. Cinq adolescents avaient été hospitalisés pour des blessures légères ou le choc émotif occasionné par cet accident, mais tous ont pu rejoindre leurs camarades hier soir, sans complication particulière. Demain, ces enfants de cheminots, qui ont passé quinze jours dans la presqu'île de Crozon, regagneront leur domicile. Avec certainement un souvenir indélébile de cet accident qui aurait pu très mal tourner.
  2. Les primaires du PS "ne concernent pas le centre", selon Marielle de Sarnez AP Les primaires socialistes "ne concernent pas le centre", estime Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, soulignant la nécessité pour la formation de François Bayrou d'affirmer son "identité" et son "autonomie". "Ces primaires sont faites pour régler la question du leader au PS. Elles ne concernent donc pas le centre", déclare la député européenne dans un entretien publié dans "Aujourd'hui en France/Le Parisien Dimanche". Marielle de Sarnez explique qu'en France, "l'élection présidentielle est à deux tours, ce qui n'est le cas ni aux Etats-Unis ni en Italie, pays de référence pour les promoteurs de cette idée". "On peut donc soutenir l'idée que la meilleure confrontation démocratique avec les Français reste le premier tour", juge-t-elle. La vice-présidente du MoDem écarte également l'idée de listes communes avec le PS et les Verts au premier tour des élections régionales de 2010. "Personnellement, je suis pour affirmer d'abord notre identité et notre autonomie, et participer ensuite à des rassemblements plus larges, car personne ne peut gouverner seul, pas plus une région qu'un pays", souligne-t-elle. AP Enfin quelqu'un qui rappelle l'essentiel... Ben on est pas tiré d'affaire ni pour 2010 (les régionales), ni pour 2012 (les présidentielles)... :Smiley_41:
  3. Carla est un vrai rayon de soleil dans notre triste et morose existence... :Smiley_28:
  4. Grand soleil sur le Finistère c'est la faute à Thibault...
  5. Bah... Chérèque ayant pris sa défense...(HiHiHi) c'est juste le retour du bâton...
  6. Le Télégramme 29 août 2009 mise à jour de l'article Argol. La grosse frayeur de douze ados 29 août 2009 - On a frôlé le drame hier midi, dans la baie de Douarnenez où, lors d'une sortie à la voile, douze adolescents de 11à 15 ans et trois adultes du centre de vacances SNCF d'Argol se sont retrouvés à l'eau après que leurs embarcations se sont retournées. Tout le monde est sain et sauf. Sur une mer bien formée, avec un vent de 40km/h, les adolescents évoluaient dans la baie de Douarnenez à bord de deux mini-catamarans, depuis le milieu de la matinée. Mais à 12h20, le vent avait semble-t-il bien forci, et la responsable du groupe, diplômée d'État, a alors ordonné le retour à la base. C'est alors que la flotte se trouvait à une centaine de mètres de la crique de Caméros (Argol), où sont installés les locaux du camp d'été du comité d'entreprise de la SNCF, qu'une houle soudaine a provoqué le dessalage des deux mini-catamarans. D'importants moyens à proximité Les embarcations sécurité, qui les suivaient, ont également chaviré en tentant de leur porter assistance. Un naufrage qui n'a pas échappé à l'oeil d'une autre monitrice qui surveillait leurs évolutions de la côte, et qui a déclenché l'alerte. Sous la coordination du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage(Cross), d'importants moyens de secours ont été aussitôt déployés, arrivant rapidement sur la zone. «On a eu la chance que beaucoup de bateaux de secours étaient disponibles à proximité», commentait cet officier de la préfecture maritime. Outre les deux hélicoptères Dragon de la Sécurité civile et Dauphin de la Marine nationale, sont intervenus quatre bateaux pneumatiques des pompiers de Douarnenez, Crozon, Camaret et Le Faou, le bateau SNSM de Douarnenez, et aussi le remorqueur Altaï qui était en mission de vigilance pas très loin. Les jeunes en état d'hypothermie En survolant la zone, le pilote de l'hélicoptère de la Marine a constaté que plusieurs jeunes avaient regagné la côte à la nage. Les autres étaient, pour la plupart, agrippés aux embarcations renversées. L'un des catamarans ainsi qu'un bateau d'assistance ont d'ailleurs été drossés sur les rochers, une fois ses occupants sauvés. C'est en état d'hypothermie qu'ils ont été pris en charge par les pompiers ou hélitreuillés, pour deux d'entre eux. «Il y a eu un léger vent de panique mais, finalement, tout s'est bien organisé», témoignait un pompier. À l'arrivée, aucune blessure importante n'est à déplorer, seulement des égratignures pour plusieurs jeunes qui ont été soignés sur place. Choquée par la mésaventure de ses compagnons, une autre jeune fille du camp, qui n'avait pas pris part à la sortie en mer, a perdu connaissance, et s'est cognée la tête en tombant. Elle a été transportée à l'hôpital, les secours suspectant un traumatisme crânien. Les ados portaient bien des gilets Au cours de la journée, dans un communiqué, la préfecture maritime indiquait que certains jeunes ne portaient pas de gilet de sauvetage. Cette information, divulguée sur la foi du témoignage du pilote d'hélicoptère de la Marine nationale, a été formellement démentie ensuite par la brigade nautique de Crozon, en charge de l'enquête. Par ailleurs, le procureur de la République de Quimper lève le doute sur la qualification des trois adultes qui accompagnaient les adolescents. «L'un était diplômé d'État et les deux autres moniteurs. Ils étaient dans les clous. On peut même estimer que la responsable du groupe a eu un bon réflexe, en décidant le retour prématuré de la flotte, alors que les conditions météorologiques avaient changé». Pour le parquet, donc, «s'il y a infraction, mais encore faut-il l'établir, elle ne peut être que pour blessures involontaires, synonyme d'une contravention». Visiblement choqué par cette mésaventure qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques, le jeune directeur du centre de vacances a refusé tout commentaire. Un mutisme respecté également par M.Clerget, pourtant chargé de communication au comité central d'entreprise de la SNCF. * Jean-Luc Padellec
  7. Le Télégramme de Brest Argol. Deux catamarans chavirent avec onze ados à bord 28 août 2009 à 19h18 On a frôlé le drame ce midi, dans la baie de Douarnenez. Lors d'une virée à la voile, douze adolescents de 11 et 15 ans et trois accompagnateurs du centre de vacances SNCF d'Argol, se sont retrouvés à l'eau après que leurs embarcations se soient retournées. La préfecture maritime n'hésitait pas hier, à parler d'inconscience. Sur une mer agitée, avec un vent de 40 km/h, les adolescents évoluaient dans la baie à bord de deux mini-catamarans, depuis le milieu de la matinée. Mais à 12 h 20, le vent a semble-t-il bien forci, et c'est alors qu'ils se trouvaient à 100 mètres environ de la crique de Caméros (Argol), où était installé le camp, qu'un coup de vent soudain a provoqué le dessalage des deux mini-catamarans. Les autres embarcations sécurité qui les suivaient, ont également chaviré en tentant de leur porter assistance. D'importants moyens à proximité C'est une autre monitrice qui surveillait la flotte de la côte, qui a déclenché l'alerte. Sous la coordination du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) d'importants moyens de secours sont arrivés rapidement sur les lieux. "On a eu la chance que beaucoup de bateaux de secours étaient disponibles à proximité", commentait cet officier de la Préfecture maritime en listant les moyens déployés : hélicopères Dragon de la sécurité civile et Dauphin de la marine nationale, quatre bateaux pneumatiques des pompiers de Douarnenez, Crozon, Camaret et Le Faou, le bateau SNSM de Douarnenez, sans compter le remorqueur Altaï qui était en mission de vigilance pas très loin. Des jeunes sans gilet de sauvetage Arrivé sur zone, le pilote de l'hélico de la Marine constate que plusieurs jeunes ont regagné la côte à la nage. Les autres sont aggripés sur les embarcations renversées. Il croit voir que plusieurs enfants n'ont pas de gilet de sauvetage (lire ci-dessous). Tous seront pris en charge par les pompiers en état d'hypothermie, sauf deux, hélitreuillés par les hélicoptères. A l'arrivée, aucune blessure importante à déplorer, seulement des égratignures pour deux jeunes. Une jeune fille, du camp, qui n'avait pas pris part à la sortie en mer, a été transporté à l'hôpital : choquée par l'accident de ses compagnons, elle avait perdu connaissance et avait chuté sur la tête. Les secours suspectaient un traumatisme cranien. Une enquête ouverte Etait-il raisonnable d'effectuer cette sortie, alors que la mer était bien montée ? Les accompagnateurs étaient-ils habilités à diriger cette sortie ? Pour l'heure, aucune réponse du service de communication du comité central d'entreprise de la SNCF. De son côté, la brigade nautique de Crozon a ouvert une enquête. Et la préfecture maritime de rappeler : "On est passé pas loin d'un drame de l'inconscience". * Jean Luc Padellec Sauvetage d'Argol. Les adolescents portaient bien des gilets Rebondissement dans l'affaire des douze jeunes et trois accompagnateurs qui ont été secourus ce midi en baie de Douarnenez alors qu'ils venaient de chavirer de leurs embarcations. La brigade nautique de Crozon, en charge de l'enquête, dément formellement l'information selon laquelle certains jeunes ne portaient pas de gilet de sauvetage. Cette information avait pourtant été écrite dans un communiqué de la Préfecture maritime, sur la foi du témoignage du pilote d'hélicoptère de la Marine nationale, qui participait aux manoeuvres de sauvetage. Par ailleurs, le procureur de la république de Quimper lève le doute sur la qualification des trois adultes qui accompagnaient les adolescents. "L'un était diplômé d'Etat et les deux autres moniteurs". Une enquête est en cours nénamoins. "S'il y a infraction, mais encore faiut-il l'établir, elle ne peut être que pour blessures involontaires, synonyme d'une contravention", précise le parquet. De son côté, la cellule communication du comité central d'entreprise de la SNCF, qui organisait ce camp d'été à Argol, refuse toujours tout commentaire.
  8. Exact... Bernard Thibault est né le 2 janvier 1959 souce wikipédia Mais bon je revendique la retraite pour tous à 50 ans... lotrela
  9. On applique le bonus-malus pour les dirigeants ... ça s'appellerait le désintéressement ça devrait combler le trou du déficit... Je dis ça de façon tout à fait désintéressée...
  10. Attention : Le virus de la grippe A, dite " fièvre porcine " H1N1 ( touchant les CO-CHONS ) est en train de se combiner avec celui de la grippe aviaire H5N1 ( touchant les CA-NARDS ) pour devenir H1N5 ( qui s'attaque aux CO-NARDS )... Va y avoir des pertes ... de grosses pertes !!! moi j'vous le dis
  11. Martine Aubry favorable à des "primaires ouvertes" Reuters Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, se dit favorable à des "primaires ouvertes" pour désigner le candidat à l'élection présidentielle de 2012 dans une tribune à paraître ce jeudi dans Le Monde. "Réinventer la démocratie, c'est changer profondément les pratiques et les règles politiques au sein de notre parti, notamment sur le non-cumul des mandats et sur l'organisation de primaires ouvertes pour la désignation de notre candidat", écrit-elle dans cette tribune dont le site internet du Monde publie des extraits. Martine Aubry, qui devrait officialiser sa prise de position à l'ouverture de l'université d'été du PS, vendredi à La Rochelle, ne précise pas cette notion de "primaires ouvertes". Sur la question des alliances, qui fait également débat au sein du PS, elle reste prudente, assurant que "c'est un PS porteur de valeurs et d'idées, modernisé dans son fonctionnement qui doit s'ouvrir à toute la gauche" et que "le projet précédera les alliances, c'est incontournable". Ces derniers jours, les partisans de primaires ouvertes à toute la gauche ont intensifié leur campagne interne. Plusieurs personnalités socialistes sceptiques, voire hostiles jusqu'alors, ont apporté leur soutien à une telle présélection en vue de l'élection présidentielle, un processus déjà utilisé par la gauche italienne. L'ancien Premier ministre Laurent Fabius a jugé ce processus "inévitable" et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, fait partie des premiers signataires de l'appel "à une primaire populaire, ouverte au vote des sympathisants" lancé mercredi par la fondation Terra Nova, un cercle de réflexion socialiste. "La primaire est d'abord un élément de la refondation de la gauche", affirme ce texte. "C'est pourquoi nous, citoyens de gauche, demandons au Parti socialiste, ainsi qu'aux autres partis progressistes, d'adopter un système de primaire populaire pour désigner notre candidat à la présidentielle." Henri-Pierre André et Laure Bretton
  12. C'est la rentrée politique... Profitons en... PS : "Un fonctionnement en vase clos" LE MONDE | 26.08.09 | Professeur en sciences politiques à l'université de Reims, membre du Centre d'études et de recherches administratives, politiques et sociales (Ceraps) de l'université Lille-II, Rémi Lefebvre est coauteur avec Frédéric Sawicki de La Société des socialistes (Editions du Croquant). Il a dirigé le numéro de la revue de l'Office universitaire de recherche socialiste (OURS) consacré aux "transformations du militantisme socialiste" (éd. OURS, juin 2009). Quel diagnostic portez-vous sur la crise du Parti socialiste ? Le terme de crise n'est pas vraiment approprié, car il fait référence à une situation transitoire. Le Parti socialiste est, en réalité, confronté à un processus de décomposition lente engagé bien avant le congrès de Reims. Ce congrès a certes accentué cette évolution, en rendant le PS ingouvernable, mais tout cela vient de plus loin. C'est le résultat d'un ensemble de dérèglements intervenus avec la succession de François Mitterrand lors du congrès de Rennes de 1990, qui se sont traduits par la "désidéologisation" et la professionnalisation du Parti. Je ne suis pas sûr cependant que cette crise affecte tous les socialistes. Un grand nombre d'entre eux semblent s'en accommoder et ne connaissent pas ladite "crise". Le PS n'a jamais eu autant d'élus locaux. Le PS est un Janus : un organisme national démobilisé, privé de leadership et de perspectives, un niveau local qui n'a jamais été aussi florissant. Le PS ne serait-il devenu qu'un parti de notables locaux bien implantés, mais privé de perspectives nationales ? Il reste difficile de connaître la composition du PS aujourd'hui, l'âge, l'origine socioprofessionnelle de ses adhérents. La dernière enquête remonte à 1998. Ce qui ressort toutefois, c'est qu'il s'agit d'un parti vieillissant, qui compte un grand nombre de retraités et beaucoup de fonctionnaires des collectivités locales. On sait aussi que la moitié de ses membres sont des élus absorbés principalement par la gestion locale. C'est ce lien essentiel et professionnel qui les retient à l'organisation. Le chiffre de 120 000 adhérents, habituellement retenu, correspond à la cartographie de cette implantation locale. Dans vos enquêtes, vous évoquez aussi le rôle particulier des "professionnels" du PS, collaborateurs d'élus... La professionnalisation des militants du PS est un phénomène plus récent. La filière de recrutement n'est plus le syndicalisme ou les réseaux associatifs. Un nombre de plus en plus important de ses adhérents vivent de et pour la politique. Avec la décentralisation, on a assisté à la montée en puissance d'une haute fonction publique territoriale et de collaborateurs d'élus, membres des cabinets ou salariés des collectivités locales qui se retrouvent militants semi-professionnels. Ce système endogamique fonctionne en vase clos, dans un milieu social fermé, entre personnes liées par des intérêts professionnels et politiques qui se confondent. Loin en tout cas des groupes sociaux que le Parti est censé représenter ou défendre. Le PS s'est donc coupé de ses racines populaires et laïques ? A l'exception de certaines grandes fédérations comme celles du Nord et du Pas-de-Calais, le Parti socialiste n'a jamais été un parti de masse, ancré dans le monde ouvrier. Il a notamment compensé ses faiblesses dans ce milieu par ses liens privilégiés avec les enseignants, une composante stratégique au coeur de l'organisation, qui étaient des relais d'opinion et la courroie de transmission auprès des classes populaires. Ces liens ont été rompus. Certes, le PS n'en est pas seul responsable. Le monde enseignant s'est transformé. Il est moins politisé et s'est embourgeoisé. Mais le Parti n'a rien fait pour reconstruire ces liens, notamment avec les syndicats. Il n'assure plus de promotion aux enseignants. Il suffit de se souvenir du nombre d'enseignants parmi les députés de la "vague rose" de 1981. Il n'y en a pratiquement plus aujourd'hui chez les nouveaux élus. Cette transformation a-t-elle eu une incidence sur la ligne politique ? Cette mutation s'est accompagnée d'un phénomène de désidéologisation. Même si on y débat en permanence - sans rien clarifier -, le PS n'accorde plus d'importance à la réflexion doctrinale, alors même que le déclin du modèle social-démocrate la rend impérieuse. Les prises de position cachent - mal - les luttes de position. Les élus sont dans une culture du pragmatisme. Ils sont devenus des notables qui cherchent à rassembler, à créer du consensus, en masquant souvent à cette fin leur étiquette politique. Cela ne signifie pas que la gestion de gauche est identique à celle de la droite. Le PS continue de s'appuyer sur le pouvoir local, mais il ne le conçoit plus comme un outil de transformation sociale. On est loin du cercle vertueux des années 1970, dans la relation entre le local et le national, lorsque les municipales de 1977 avaient préparé la victoire de 1981. Le désinvestissement de la question idéologique renvoie aussi aux courants en déshérence et aux liens totalement décomposés avec le monde intellectuel. Comment évaluez-vous le désarroi des militants ? Le PS, parti pluraliste, a toujours été agité par des divisions internes très fortes. C'est une constante historique. Mais pour les militants, elles s'appuyaient sur des substrats idéologiques qui n'existent plus. Les courants sont devenus des agrégats volatiles de soutiens qui se font et se défont. Les luttes internes, artificielles, n'ont plus de sens que pour les dirigeants. Confrontés aux citoyens et aux électeurs, les militants portent le fardeau de ces divisions et paient l'image de la dégradation de leur parti, d'où beaucoup de souffrance. Ce qui ne rend pas le parti attractif, d'où le repli dans l'entre-soi. Comment adhérer à une organisation qui donne un tel spectacle de mise en scène permanente de ses divisions ? Sur quelles bases le PS peut-il espérer se reconstruire ? L'équation sociologique est complexe : il doit réfléchir à la reconstruction d'une alliance de classes entre les catégories populaires et des classes moyennes, et pour cela redonner de la lisibilité au monde social. Ce n'est pas évident de faire converger des intérêts parfois contradictoires. Mais on ne sait plus qui le PS représente, qui il défend, quel est son adversaire. Il y a un déficit de conflictualisation, or la gauche ne peut faire l'économie du conflit dans une société profondément inégalitaire. Le PS a tenté de se renouveler avec les adhésions à 20 euros. Quel bilan en tirez-vous ? Comme toujours, le PS agit et bricole dans l'urgence et le court terme. Cette formule a été un succès, puisque 80 000 adhérents l'ont rejoint. Mais la plupart sont aussitôt repartis. Ces militants à 20 euros ont été souvent stigmatisés comme "utilitaristes". Ils ont adhéré pour la désignation de Ségolène Royal à la candidature de l'élection présidentielle. Comme elle a perdu, ils se sont retrouvés disqualifiés. Mais rien n'a été fait pour intégrer ceux qui voulaient rester et s'engager plus durablement. Le nouveau militant n'est pas forcément bien accueilli dans une organisation qui s'en méfie, car il perturbe les équilibres, peut contester l'élu en place, apporter un regard extérieur que l'appareil redoute. Or le PS a besoin de s'ouvrir. Un parti qui veut penser et changer la société ne peut se contenter d'une base étroite de 120 000 militants. Propos recueillis par Michel Delberghe
  13. Congrès de la CGT à la fin de l'année... Thibault passerait-il la main ? En plus il a 55 ans ou presque, l'âge de la retraite...
  14. Loto pour l'Afrique : à quand la tombola pour la Sécu ? Le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, a assuré début août que la France étudiait de près l'idée d'un loto pour aider l'Afrique, notamment avec la Française des Jeux. Le projet pourrait voir le jour en 2010. Objectif : pallier l'insuffisance de l'aide publique au développement en proposant un financement innovant. Concrètement, ce jeu de hasard prendrait la forme d'un loto ou d'un bingo accessible sur Internet. Alain Joyandet, explique dans une interview au JDD.fr : « Une partie de la mise irait à la bonne cause, permettant de sensibiliser la population à l'aide des plus pauvres et mobiliser les diasporas. Qu'on aime ou qu'on aime pas le jeu, une chose est sûre, les gens jouent. » http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Af...ouvelle-125107/ Le gain est estimé à 10 millions d'euros par an. Une « cyberkermesse » pour financer l'action publique Au-delà du côté farfelu voire grotesque de cette proposition, on pourrait même y voir du mépris pour l'Afrique. Tout cela a un petit côté œuvre de charité, façon dame patronnesse du XIXe siècle. Pourquoi ne pas aller plus loin dans « l'innovation », dans le genre « cyberkermesse » ? Les femmes des ministres pourraient faire des gâteaux qui seraient vendus aux enchères sur e-Bay… Alain Joyandet semble déplorer comme une fatalité « l'insuffisance de l'aide publique au développement ». Mais n'en est-il pas responsable ? Ne fait-il pas partie d'une majorité politique qui n'a de cesse que d'amoindrir les ressources de l'Etat ? Alors que la politique fiscale du gouvernement s'apparente à une grande roue de la fortune où toutes les cases seraient gagnantes pour les plus riches (bouclier fiscal, droit de succession, réformes de l'impôt sur le revenu depuis 2002…), voilà que l'on voudrait financer l'action publique par des jeux de hasard. A quand la tombola pour financer la Sécu ? On pourrait étendre cette pratique à d'autres secteurs. Pour financer la Sécurité sociale ? Une grande tombola où les gagnants auraient droit au remboursement de tous leurs soins pendant un an… Pour financer le logement social ? Un grand concours de casse-brique sur Internet ! Certes la Française des Jeux rapporte déjà 1,9 milliard d'euros annuels à l'Etat (dans la loi de Finances 2009), mais n'oublions pas qu'il s'agit d'une sorte « d'impôt progressif inversé », supporté par les plus modestes qui sont ceux qui jouent le plus. C'est d'ailleurs un signe de la désespérance qui règne dans la société française : pour les plus pauvres, un des seuls espoirs de s'en sortir, c'est de gagner au Loto. Pour terminer, un financement vraiment « innovant » de l'action publique serait un grand impôt progressif sur l'ensemble des revenus… Ouai les pauvres ils z'ont pas beaucoup d'argent mais ils sont nombreux... (Coluche)
  15. Carte ferroviaire du Loiret pour localiser les informations... http://ruedupetittrain.free.fr/cartes-depa...les/carte45.jpg
  16. En tout cas ce fil en dit long sur la nature humaine...
  17. ou que de parler des ex-salariés de Flodor... http://fr.news.yahoo.com/64/20090821/twl-l...-d-acb1c83.html
  18. Ah si c'était un faisan, un sanglier ou un chevreuil... la question ne se poserait pas... C'est vrai ce ne sont pas des animaux domestiques... encore que... Pour le S9 j'en suis resté aux anciens francs mutation oblige... mais ça ne doit pas changer fondamentalement.... Mais bon sang comment on faisait avant...?
  19. Flambée de 15 % sur la facture EDF pour 1,7 million de clients Libération.fr Ce n'est pas 1,9 % de hausse que vont subir les particuliers sur leur facture EDF (tarif bleu) mais bien plus, accuse le Sipperec, le syndicat intercommunal qui distribue l'électricité en Ile-de-France. La facture va grimper de 10 à 15 % pour 1,7 million de ménages et de plus de 15 % pour 1,7 million d'autres, ces augmentations ciblant surtout les petits clients. Le lièvre est caché à la page 11 de l'avis de la CRE (le régulateur de l'électricité) passé inaperçu, EDF préférant communiquer sur la hausse moyenne de 1,9 % du kWh. Certes, d'autres clients devraient bénéficier d'une facture réduite, mais ils ne seraient que 22 %. Zappé aussi par EDF, le chamboulement de la structure des prix réglementés, inchangée depuis 1988, auquel on doit ce grand écart des factures. Cette révolution a été glissée dans un décret paru au Journal officiel la veille de l'arrêté sur le prix du kWh et ce, dénonce le Sipperec, «en l'absence de débat public».
  20. Franchement le service Com de la SNCF se fout de la G... du monde... Il suffirait de deux agents de la voie équipés d'une radio ou d'un portable en communication avec le ou les postes... (il ne doit quand même pas y avoir un train toutes les deux minutes sur les 24 heures d'une journée... au pire d'une DPG (Demande de Protection Gare ) ou DIV (demande Interception Voie) si vraiment la zone était hyper dangereuse... et comment ils font les graisseurs avec une simple DPGR (Demande de Protection Graissage) pour graisser une aiguille (ou plusieurs) en cinq, dix ou quinze minutes...
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.