Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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Ponctualité satisfaisante lors des grands départs
Donc 11,5 % des trains n'ont pas circulé à l'heure ...ce qui ne veut pas dire qu'ils sont arrivés en retard... Allez 9 trains sur 10 à l'heure ...
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Déraillement d'un train ECR à Chalons/Champagne
C'est une phrase de journaliste... mais je ne suis pas compétent à juger de ce métier même si je m'en méfie comme de la peste ... politicienne ... ceci dit même chez les cheminots qu'ils soient de l'Entreprise ferroviaire Nationalisée ou d'une des Entreprises Ferroviaires privées la compétence de vocabulaire technique ou de développement grammatical est toujours très relative...
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Déraillement en gare de COLOMBIERS
http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...c=20408&hl=
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Déraillement en gare de COLOMBIERS
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemins_de_fe...%27H%C3%A9rault Au sujet de la gare de Colombiers dans l'Hérault en attendant...
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Déraillement en gare de COLOMBIERS
Si tu as plus d'infos ? Le franchissement d'un carré fermé + un talonnage d'aiguille prise en talon peut très bien entraîné un déraillement...
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La taxe carbone
Taxe carbone : on en parle ici : http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry266226
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Changer de voie
Faut demander aux usagers... mais il est sûrement certain que c'est toujours stressant surtout si il s'agit d'un départ immédiat... courir, éviter de heurter les ceux qui viennent en sens inverse ou ceux qui stationnent droit debout dans leurs bottes et qui n'ont pas l'intention de bouger d'un iota... ne pas se tromper de voie ou de quai, ne rien oublier en route (ses affaires, son mari ou épouse, sa maitresse du jour..., sa grand-mère, ses enfants, le doudou et autres misères...) Trouver une place assise : un plaisir en heure de pointe...
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Actualités Politiques
La moitié des Français satisfaits de Nicolas Sarkozy, selon un sondage Le président Nicolas Sarkozy est "un bon président" pour 53% des Français, soit 12 points de plus qu'en mai dernier, selon un sondage CSA publié mercredi dans "VSD". Après son malaise, 43% des Français pensent que le président de la République doit "continuer à gérer les principaux dossiers du pays" durant ses vacances, mais 51% jugent qu'il doit "se reposer complètement". A la rentrée, plus de cinq Français sur dix (55%) souhaitent que Nicolas Sarkozy "délègue davantage la gestion concrète des dossiers au gouvernement", alors que 37% estiment qu'il doit "continuer de s'occuper à la fois des grandes orientations de son action politique et de la gestion concrète des dossiers". Enfin, Nicolas Sarkozy voit son image générale remontée dans l'opinion des Français avec 90% qui le trouvent dynamique (contre 85% lors du précédent sondage), courageux (80% contre 75%), sympathique (63% contre 48%). Par contre, seuls 50% le voient proche des gens (36% en mai dernier). - sondage réalisé par téléphone les 29 et 30 juillet auprès d'un échantillon national représentatif de 1.011 personnes, âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. AP
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Déraillement en gare de COLOMBIERS
Le message origine de ce fil a été modifié aujourd'hui. Donc ce n'est pas le déraillement du Paris-Cahors. A priori c'est donc Colombiers dans l'Hérault (34440)
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Déraillement en gare de COLOMBIERS
http://www.lepopulaire.fr/editions_locales...sHFBkDBR4-.html 29 juillet 2009 http://www.lepopulaire.fr/dossiers/apres_l...sHFx0DBhQ-.html 06 juillet 2009 http://www.lepopulaire.fr/editions_locales...sHFx0FBRs-.html 05 juillet 2009 http://www.lepopulaire.fr/http://www.lamon...sHFx0EABk-.html 04 juillet 2009
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Déraillement en gare de COLOMBIERS
Sinon peut être ça selon une recherche google d_raillement_haute_vienne_presse.pdf
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Déraillement en gare de COLOMBIERS
Toujours pas d'infos ?
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Ils recommencent
Moi ce qui m'étonne le plus c'est le nombre de traders ...17.000...enfin de salariés concernés
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Déraillement en gare de COLOMBIERS
La dernière avec un "S" ... ???
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Le PDG d'EDF souhaite une hausse de 20% des tarifs de l'électricité
Bercy prône une hausse moyenne des tarifs d'électricité de 2,3% Reuters Le gouvernement propose d'augmenter les tarifs d'électricité de 1,9% pour les particuliers à compter du 15 août et de 2,3% en moyenne, en comprenant les entreprises. Dans un communiqué publié mardi, le gouvernement précise avoir saisi pour avis la Commission de régulation de l'énergie. "Le mouvement ainsi prévu permet de maintenir la compétitivité de l'électricité consommée en France, au bénéfice des entreprises et des consommateurs particuliers, qui disposent en moyenne de prix de 15% à 30% moins élevés que les prix européens," soulignent le ministère de l'Ecologie et celui de l'Economie dans un communiqué commun. Véronique Tison, édité par Pascale Denis
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Actualités Politiques
Sous le sable chaud de la Plage... Le Pavé de Philo du jour... "La gauche au sens où l'est Carla Bruni": mais qu'est-ce donc? LePost Voilà ce qu'il y a de génial pendant les vacances. Il se trouve toujours un ami pour vous mettre dans les mains un livre, un journal ou un magazine que vous n'auriez jamais lu autrement. Pour ma part, j'ai hérité du dernier numéro du NouvelObs, qui titre sur les «Philosophies de l'Amour». Mais il faut sans doute un esprit vicié sinon vicieux, comme le mien, pour passer à côté de ces «Philosophies de l'Amour» et m'intéresser tout spécialement au portrait d'un obscur fonctionnaire. Un dénommé Olivier Poivre d'Arvor. Olivier, dit OPA n'est seulement le frère de Patrick, dit PPDA. C'est aussi un brillant diplomate, ambassadeur de la Culture française à l'étranger (patron de Culturesfrance) et surtout un très fin observateur de la politique française. Si fin observateur qu'il a su déceler dans l'évolution récente de la scène politique française, la naissance d'une nouvelle famille de la gauche française. La gauche «au sens où l'est Carla Bruni» ! Au journaliste taquin de l'Obs qui lui demande si, pour son métier d'ambassadeur culturel et pour ses ambitions, être «à gauche» est un handicap, Olivier Poivre d'Arvor répond : «Non, pas au sens où l'est Carla Bruni. Les vrais clivages sont entre immobilisme et mouvement. Ceux qui ont diabolisé Sarkozy en sont pour leur frais : entre la célébration de la victoire avec Didier Barbelivien et le ralliement de Frédéric Mitterrand (un « enchanteur »), il y a un chemin incroyable. Il n'a pas tort de se vanter d'avoir piqué à la gauche le mouvement et la culture.» Un morceau d'anthologie, n'est-ce pas? En tout cas, il entre sérieusement en compétition avec ce numéro du Le Point où l'on vante une N-ième fois le puissant intérêt de Nicolas Sarkozy les œuvres difficiles et où l'on retrouve le NouvelObs par la voix de son fondateur, Jean Daniel : «L'être présidentiel est celluloïde et ne répond à aucune formule mathématique. UMP, majorité, droite : tous ces mots qui le renvoient à sa famille politique sont devenus obsolètes, hors compétition électorale. Est-il encore de droite culturellement ? (...) Où est donc le Sarkozy qui voulait liquider l'héritage de Mai 68 ? Où est celui qui s'affichait entre Mireille Mathieu et Steevie durant la campagne présidentielle ? Jean Daniel, fondateur du NouvelObs, voit dans cette nouvelle tendance sarkozyenne, outre la main d'orfèvre de Carla, l'influence de Barack Obama. (...) S'élever par l'ouverture, par la culture. S'élever par la lecture. Il n'a pas lu tout Maupassant, comme le prétendent certains de ces proches, mais il est vrai qu'il s'intéresse d'avantage à la littérature classique. A Borges, paraît-il. « J'aimerais qu'il me dise comment il lit Borges, c'est une lecture très compliquée », relève Jean Daniel.» La gauche «au sens où l'est Carla Bruni» ! Qu'est-ce que c'est donc ? Osons une définition. Ce sont ces gens de droite, faussement de gauche, qui s'accommodent bien du fait qu'il y ait des très riches et des très pauvres. Tout comme il y a des artistes à succès et des «loosers». Ce sont ces gens soit disant de gauche qui préfèrent le «mouvement». Un voile pudiquement posé pour ne pas dire qu'ils préfèrent le «pouvoir» à la lutte ingrate pour les valeurs de Justice. Comme les papillons préfèrent la lumière... Pas étonnant qu'ils vantent ce «mouvement» qui à défaut d'être «brownien» est «sarkozien». Si le mouvement «brownien» se caractérise par l'agitation rapide, désordonnée et aléatoire des particules, le mouvement «sarkozien» est lui caractérisé par un mouvement pseudo-aléatoire qui consiste à prendre plus à ceux qui ont moins pour favoriser les amis qui ont toujours plus. Dans ce mouvement d'agitation pseudo-aléatoire, il est plus facile de fondre dans la masse et de se dire de gauche. La devise de cette gauche «au sens où l'est Carla Bruni», pourrait être la suivante «qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'HADOPI, le bouclier fiscal et les Ors de la République...». PS: Olivier Poivre d'Arvor est sans aucun doute un excellent serviteur et ambassadeur de la culture française. Quoi qu'en pensent les esprits chagrins. On ne peut penser du mal de quelqu'un qui aurait permis de cette découverte scientifique de premier ordre : la gauche «au sens où l'est Carla Bruni». OPA publiera d'ailleurs un livre co-écrit avec Aurélie Filippétti qui sera publié à la rentrée. L'ocassion de nouvelles découvertes ?
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Ségolène Royal cède au chantage de l'Etat
Et moi je rembourse les emprunts engagés par l'Etat ( les collecxtivités, les entreprises publiques, la SNCF...) du temps de mes grands-parents et même de mes parents ... Pour le coup désolé mais Ségolène Royal a raison de dénoncer les pratiques du gouvernement UMP Sarkozy-Fillon même si les prédécesseurs (dont elle d'ailleurs ...)
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Grève ADC tous les lundis
Grèves à répétition...Tu peux nous faire un historique de 2008 et 2009 parce que je n'en ai pas vu beaucoup ces derniers temps de grèves à la sncf par contre des colères et coups de gueules dans les usines où ça licencient dur...oui...
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Prise d'otage, grève,...
Alors quelles sont tes propositions concrètes ?
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Votre Ordinateur Possède Sa Propre Couleur
Petit coup d'archéologie pendant que j'y suis... ça fonctionne toujours :Smiley_31:
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Les Cheminots : Effectifs de la SNCF
http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...ic=6457&hl= Pour mémoire les effectifs 1940/2006 graphique
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Les Cheminots : Effectifs de la SNCF
Les Effectifs de la SNCF 2004/2008 31/12/2004 : 175.416 31/12/2005 : 170.954 31/12/2006 : 169.386 31/12/2007 : 166.213 31/12/2008 : 163.485 Il s'agit de l'effectif réel Cadre permanent et contractuels CDD et CDI présent et payés au 31/12 de l'année considérée A noter que pour le 31/12/2008 ce chiffre prend en compte 977 agents détachés dans les filiales du groupe. source Rapport Annuel de la SNCF 2008 (Vous pouvez le trouver sur internet sur le site de la SNCF) Pour ceux qui ont accès à la partie privée http://www.cheminots...showtopic=20331
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SNCF : les embauches durailles de Wauquiez
Libération 1er Août 2009 SNCF : les embauches durailles de Wauquiez «. On avait des salariés qui avaient perdu leur emploi dans la sous-traitance automobile, on s’est battu pour faire en sorte que la SNCF les réembauche, que 1 500 salariés soient réembauchés.» Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, le 16 juillet sur LCI. Alors que le climat social vire à l’explosif, comment faire pour dissuader les salariés victimes de licenciements ou de fermetures d’entreprises de recourir à la menace pour gonfler leur prime de départ ? Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, a la solution : redonner confiance dans l’avenir, expliquer que la reconversion, mieux qu’une prime, est encore le meilleur moyen, et que l’Etat y travaille. Le 16 juillet, sur LCI, il affirmait : «Moi, en tant que ministre de l’Emploi, ma charge, ce n’est pas la prime, c’est d’essayer d’accompagner les salariés pour qu’ils rebondissent. Je vous donne un exemple précis. On avait des salariés qui avaient perdu leur emploi dans la sous-traitance automobile, on s’est battu pour faire en sorte que la SNCF les réembauche, que 1 500 salariés soient réembauchés, ceux notamment qui étaient autour du Havre. Ça, c’est mon travail.» Désintox La SNCF aurait recruté 1 500 salariés issus de la sous-traitance automobile ? Voilà un «exemple précis» à même de redonner de l’espoir aux salariés victimes de la crise. Hélas, cet «exemple précis» manque singulièrement de précision. Le chiffre de 1 500 salariés correspond à la fourchette haute d’un objectif affiché en début d’année : le 2 janvier, lors de la présentation du volet SNCF du plan de relance, François Fillon et Guillaume Pepy, patron de l’entreprise publique, avaient annoncé que sur 4 500 embauches en 2009, la SNCF recruterait «entre 1 000 et 1 500 salariés issus d’industrie en crise, dont l’ automobile» . Sept mois plus tard, Laurent Wauquiez semble suggérer que l’objectif est atteint. En réalité, on en est loin. Selon les derniers chiffres de la SNCF, l’entreprise ferroviaire a jusqu’à présent embauché… quinze salariés issus de la sous-traitance automobile. «Neuf sont à Rennes, les six autres dans le reste de la France», fait-on savoir dans l’entreprise. Conformément aux engagements pris en début d’année, la SNCF et Pôle Emploi avaient organisé en avril des réunions d’échange à l’attention de 900 salariés de la filière automobile. Mais l’objectif avait déjà été singulièrement revu à la baisse, puisqu’il n’était plus question que de pourvoir 160 postes dans la maintenance ou la conduite des trains. Après les réunions d’information, 228 salariés issus de la sous-traitance automobile se sont présentés début mai pour des entretiens individuels avec des recruteurs de la SNCF. Sur le lot, une bonne moitié n’a pas fait l’affaire ou n’a pas goûté les propositions de l’entreprise ferroviaire. Outre les quinze d’ores et déjà embauchés, une centaine de recrutements supplémentaires sont dans les tuyaux, dit-on à la SNCF, et «devraient être finalisés dans les prochains mois» . Au total, la SNCF pourrait donc permettre à une grosse centaine de salariés de rebondir. En temps de crise, c’est loin d’être négligeable. Même si c’est inférieur à l’objectif de 160, et bien éloigné du chiffre fantaisiste de 1 500 reclassements que claironne Laurent Wauquiez. La SNCF remettra-t-elle un coup de collier avant la fin de l’année pour améliorer ce chiffre ? L’entreprise ne s’avance pas sur le sujet. Ce qui est sûr, c’est que les 4 500 embauches globales prévues en début d’année par la SNCF ne seront pas au rendez-vous : l’entreprise a été surprise par le nombre de ses agents en âge de partir à la retraite qui ont finalement fait le choix de rester (à peu près un millier de cheminots). A quoi s’ajoutent les effets de la crise, qui touche aussi l’entreprise publique. sans parler des 2.500 suppressions d'emplois à la SNCF en 2009...
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Taxe carbone
Comprenne qui pourra... Alain Quinet, économiste Comment la taxe carbone a été calculée pour être "crédible" et "acceptable" LE MONDE | 31.07.09 | Les Français ne connaissent pas Alain Quinet. Mais ils ont sans le savoir déjà entendu parler de lui. Une taxe-carbone ou une contribution climat énergie à 32 euros la tonne que le gouvernement pourrait instaurer dès 2010, c'est lui. Du moins pour cette valeur de 32 euros endossée par la mission Rocard chargée de poser tous les enjeux de cette réforme fiscale et qui a remis ses recommandations le 28 juillet. Recevez dès 9 heures les titres du journal à paraître dans l'après-midi Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Sur le même sujet Le fioul, encore faiblement taxé, serait soumis à la taxe carbone, comme les autres énergies fossiles servant au transport et au chauffage. Entretien "La taxe carbone ne fera consensus que si l'Etat redistribue ses recettes" Synthèse Tout ce qu'il faut savoir sur le projet de taxe carbone Décryptage La taxe carbone sous l'avalanche des critiques Editorial du "Monde" Impôt vert Chat "Une taxe carbone modeste n'aura pas d'effet sur le changement climatique" Edition abonnés Archive : Cohn-Bendit qualifie de "révolutionnaire" la taxe carbone Cet économiste de 47 ans, directeur financier de la Caisse des dépôts, est l'auteur d'un rapport sur "la valeur tutélaire du carbone", qui, hormis auprès de quelques spécialistes, passa à peu près inaperçu lors de sa publication en juin 2008. Il sert aujourd'hui de fondement au projet que le gouvernement a entre les mains. Car pour établir cette taxe qui sera assise sur la consommation d'énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) des entreprises et des ménages encore fallait-il pouvoir donner un prix à la pollution. Ce prix du CO2 qu'il propose pour lutter contre le réchauffement climatique est validé par un consensus d'experts. Mais les milieux économiques et certains politiques jugent le taux de 32 euros inacceptable. Alain Quinet nous explique sa démarche. La mission Rocard endosse votre proposition de taxer la tonne de CO2 à 32 euros en 2010 puis d'atteindre 100 euros en 2030 ? Comment avez-vous établi ces valeurs ? Nous sommes partis des objectifs ambitieux de réduction d'émissions de gaz à effet de serre que ce sont fixés la France et l'Europe - à savoir une baisse de 20 % d'ici à 2020 et une division par quatre des émissions d'ici à 2050 - et nous nous sommes interrogés sur la valeur qu'il faudrait attribuer au CO2 pour atteindre efficacement ces objectifs. Autrement dit, quel prix faudrait-il faire payer la pollution de l'air responsable du réchauffement climatique pour que tous les acteurs de l'économie - ménages, entreprises, collectivités - s'engagent dans la mutation qui doit nous permettre de limiter la hausse des températures à 2 °celsius d'ici à la fin du siècle. Notre groupe de travail, en combinant des travaux de modélisation économique, des perspectives climatiques et en tenant compte du potentiel de déploiement des technologies "vertes", est arrivé à la conclusion que la valeur de référence devait être 100 euros la tonne de CO2 en 2030. C'est selon nous un signal assez fort pour que chacun comprenne qu'il doit dès aujourd'hui modifier ses comportements pour construire une société sobre en carbone. Au-delà des économies d'énergie qu'il faut réaliser, les objectifs à atteindre sont la généralisation des véhicules électriques, la production d'électricité sans énergies fossiles et la transformation du parc de logements pour le mettre aux normes de basse consommation d'énergie. Pourquoi partir de 32 euros ? La trajectoire pour parvenir à 100 euros a fait débat. Elle doit être à la fois progressive et crédible. Elle doit tenir compte des transitions qu'il faudra organiser bien sûr dans le domaine technologique mais aussi d'un point de vue social, professionnel... A la différence de l'objectif de 100 euros, le 32 euros n'est pas le résultat d'un travail purement "technique". Il est déjà le fruit d'un compromis. Entre d'un côté, des experts engagés dans le domaine de l'environnement qui considèrent que, face au risque climatique, le principe de précaution doit pousser à commencer haut - vers 40 euros -, de l'autre, des partenaires économiques et sociaux, soucieux de rendre cette contribution acceptable. Ces 32 euros sont encore aujourd'hui considérés comme trop élevés notamment par les entrepreneurs. Peut-on introduire une taxe beaucoup plus faible et garder un signal efficace ? Il est important de mettre en place rapidement la contributionclimat énergie (CCE). C'est la première exigence pour pouvoir atteindre nos objectifs mais aussi par souci d'équité. Aujourd'hui, tous les efforts de réduction des émissions portent sur les grandes infrastructures industrielles. Celles-ci sont soumises au système européen d'échanges de quotas qui fixe pour chacune d'elles un plafond d'émissions qui diminue dans le temps. Ces industries sont aussi les plus exposées à la concurrence internationale. Il est donc important de répartir les efforts sur l'ensemble de l'économie. Ceci étant, il est impératif de se placer dans une trajectoire crédible si l'on veut que les agents économiques se persuadent le plus vite possible que la tonne de CO2 a un prix, et qu'il va aller croissant. Si l'on démarre trop bas, le signal envoyé ne sera pas suffisamment puissant. Les grandes installations industrielles et d'électricité soumises au système européen peuvent en ce moment acheter des quotas de Co2 à 13 euros la tonne, comment expliquer aux autres entreprises qu'elles devront payer presque trois fois plus ? Nous traversons une période exceptionnelle. La récession fait chuter le prix des quotas car les entreprises dont l'activité tourne au ralenti rejettent moins de Co2. Une fois la crise surmontée, ces prix ont vocation à remonter parce que l'activité va repartir et parce que les entreprises vont devoir mettre en oeuvre des techniques de plus en plus complexes de réduction des émissions. Il est très important qu'il n'y ait pas trop d'écart entre le prix domestique du carbone et celui fixé sur le marché européen. Une trop grande divergence signifierait que l'effort est mal réparti. Nous mettons en place des instruments nouveaux, nous faisons au mieux mais nous devons accepter la part d'incertitudes, de tâtonnements. La Suède, qui vient de prendre la présidence de l'Union, souhaite que les Vingt-Sept réfléchissent à une taxe-carbone européenne qui viendrait compléter le système européen d'échange de quotas, jusqu'où l'Europe peut-elle faire des efforts sans se soucier des politiques menées par les autres pays ? A partir du moment où l'Europe se fixe des objectifs ambitieux pour lutter contre le réchauffement climatique, il est important qu'elle le fasse en étant soucieuse de préserver la compétitivité de ses industries. Si ce n'était pas le cas, elle serait doublement perdante. D'abord d'un point de vue économique mais aussi au plan environnemental, puisque le risque serait alors de voir tout simplement les activités polluantes se délocaliser dans des pays moins exigeants. Il y a deux façons de répondre à ce problème de compétitivité. La meilleure consiste à obtenir des autres pays qu'ils partagent avec l'Europe les efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. A défaut, l'Europe a aussi la possibilité d'introduire une taxe aux frontières qui serait parfaitement légitime et sur laquelle l'Organisation mondiale du commerce vient de donner des signes d'ouverture. Propos recueillis par Laurence Caramel
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Religion : Danger ou pas !
Hum... Faudrait peut être prendre le temps de lire quelques fils de discussion sur ce forum ...