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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Congé sabbathique... congé pour création d'entreprise...
  2. Cadre Permanent : application du Statut des Relations Collectives Contractuel : régime général avec réglementation interne ayant permis de mettre en place un déroulement de carrière, une rémunération, l'accès aux facilités de circulation etc... Les deux documents sur l'intranet sncf
  3. Agent en roulement Régime C travail de nuit : 118 RP + 14 RQ = 132 repos Si tu es à la réserve 114 RP + 5 RU + 6 RQ (1 RQ pour 38 journées de service) Pour le travail de nuit si 1 à 5 nuits dans le mois civil récup en RN (9 minutes par heure de nuit entre 0h et 4h si 6 nuits ou plus dans le mois +0,6 RQ sur le mois en question...
  4. On s'appellera tous... "Petit Cheminot" alors ?
  5. Tu revends le ballast à la ...SNCF ! lotrela
  6. Fraude colossale d'un trader de la Société Générale, des milliards d'Euros perdus Par Par Eve SZEFTEL AFP -PARIS (AFP) - La Société Générale a révélé jeudi des pertes colossales de près de 7 milliards d'euros, dues selon elle à une "fraude" massive au sein de la banque, la plus importante de l'histoire de la finance, mais aussi à la crise des "subprimes". Evènement La troisième banque française a affirmé qu'un de ses traders, travaillant à Paris au sein d'une sous-division de ses activités de marché, avait profité de sa connaissance "aussi intime que perverse" des procédures de contrôle pour "dissimuler ses positions". La fraude, qui creuse un trou de 4,9 milliards d'euros, est intervenue dans des activités, les dérivés actions, dont la Société générale est le numéro un mondial incontesté et qui nécessite un contrôle sophistiqué des risques. Cette annonce surprise en a éclipsé une autre, celle de dépréciations supplémentaires de 2 milliards d'euros liées à la crise des "subprimes". L'employé, Jérôme Kerviel, qui a reconnu les faits selon la banque, a été immédiatement mis à pied et une plainte a été déposée contre lui jeudi après-midi auprès du parquet du tribunal de Nanterre pour "faux en écritures de banque, usage de faux et intrusions informatiques". "Je ne sais pas où il est", a déclaré le PDG de la banque, Daniel Bouton . Agé de 31 ans, le courtier a construit, seul, "depuis son poste de travail, une entreprise dissimulée à l'intérieur de nos salles de marché", a déclaré M. Bouton lors d'une conférence de presse, en présentant ses "excuses" aux actionnaires. Le PDG et son directeur général délégué Philippe Citerne ont dit avoir renoncé à toucher leur salaire fixe pendant "au moins" six mois. "Toutes les personnes de la ligne hiérarchique de supervision, jusqu'au patron mondial des actions" de la banque, soit "quatre ou cinq personnes", ont été renvoyées, a précisé M. Bouton. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte d'un actionnaire. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a annoncé qu'elle avait demandé à la Commission bancaire, l'organe de surveillance des banques, des "contrôles additionnels" sur les banques. La Commission a diligenté une enquête. "Comment se fait-il qu'en dépit des contrôles, aucune malversation n'ait été décelée?", s'est-elle interrogée. Plusieurs experts ont par ailleurs émis des doutes sur l'explication donnée par la Société Générale. "Le sentiment des salles de marchés, c'est qu'il n'est pas possible qu'un individu seul ait pu faire cela", a déclaré à l'AFP Elie Cohen, professeur d'économie à Science Po. "La Société Générale aurait chargé la barque sur le thème de la fraude pour faire passer plusieurs mauvaises opérations de marché", a-t-il ajouté. Au forum de Davos, le Premier ministre François Fillon a reconnu une "affaire sérieuse" mais qui, selon lui, n'a rien à voir "avec la situation des marchés financiers". M. Bouton a insisté sur le fait qu'en dépit de cette fraude et de la crise financière, le résultat net de la banque restera positif en 2007, mais entre 600 et 800 millions d'euros. Une chute spectaculaire par rapport aux 5,2 milliards en 2006. "La Société Générale est tellement solide dans l'ensemble de ses composantes qu'au contraire de la banque Barings, au jour où nous annonçons la fraude, la situation financière de la banque est non seulement restaurée, mais elle est plus forte", a-t-il dit. Pour renforcer ses fonds propres, la banque va procéder à une augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros dans les "jours qui viennent". L'action, suspendue toute la matinée à la demande de la banque, a fini en forte baisse de 4,14% à 75,81 euros dans un marché en hausse de plus de 6%. Le titre a perdu 23% depuis le début de l'année et 42% sur les six derniers mois. Le record précédent était détenu par Yasuo Hamanaka, qui avait fait perdre 2,6 milliards de dollars à son employeur en effectuant des transactions frauduleuses sur le marché du cuivre dans les années 90. L'association des petits porteurs actifs (APPAC) a déposé jeudi une plainte contre X pour "diffusion de fausses informations ou trompeuses ayant agi sur le cours de Bourse des titres".
  7. Si tu as reçu le doc de la sncf il y a un chapitre consacré aux cotisations retraites cotisées avant la l'embauche au chemin de fer.
  8. Mais l'une des questions essentielles sera bientôt : quel avantage y-aura-t-il à travailler à la SNCF dans quelques années voir quelques mois...? J'ai appris aujourd'hui que sur un seul établissement traction en région parisienne une quizaine de conducteurs auraient démissionnés de la sncf ces trois derniers mois pour partir dans des entreprises ferroviaires privées ...
  9. Tes années cotisées au régime général te permettent de te rapprocher des 40 annuités cotisées et doivent donc diminuer ta décote voir la faire disparaitre...
  10. Il y a quelques grandes questions qui traversent la question des retraites : - l'âge de départ réel - la durée de la carrière réelle cotisée (SNCF ET SNCF/Régime général pour ceux qui ont travaillé hors SNCF) - la question des bonifications (contrainte de service, pénibilité...) - le refus de la décôte - le problème TRES important de la désindexation des pensions sur les salaires des actifs et l'indexation sur l'inflation + de très nombreuses questions sur un tas d'aspects spécifiques J'ai lu in-estenso le document que vient de nous envoyer la direction. Ce qui me saute aux yeux en premier ce sont "les gants" que la direction prend à présenter le sujet et les différents points négocier à ce jour. On voit bien qu'il reste beaucoup de choses à négocier. Mais comme je l'ai dit souvent dans différents posts, la situation actuelle pose de vrais problèmes : la moyenne de durée des carrières est passée en quelques années de 37 ans à 33 ans. Aujourd'hui un cheminot sur deux est recruté après 25 ans (souvent sans avoir travaillé et en ayant peu travaillé et cotisé au régime général) parfois recruté à 30 ans voir au delà au CP (si enfants). 25 à 55 ans : 30 ans de carrière. 30 ans calculés sur 37,5 ans, dans 30 ans en 2038... C'est déjà une bombe à retardement donc calculer sur 40 ans ce sera encore pire... Donc soit on abaisse le nombre d'années nécessaires 37,5 (40 pour la droite et medef qui réclament déjà 41, 42, 45...) ou on ajoute des années de bonification... parceque quasiment personne n'atteindra 40 annuités cotisées dans une vingtaine d'années Avec sa réforme la droite ne règlera rien comme on l'a vu avec le passage de 37, 5 à 40 annuités en 93 pour le privé et en 2003 pour la fonction publique... Donc les OS ont pour moi actuellement raison de négocier le maximum de compensations mais ce n'est pas suffisant : il faut offrir de nouvelles perspectives revendicatives immédiates comme les bonifications le refus de la décôte ou de la désindexation sur les salaires. De toute façon pour la droite le dossier des retraites lui reviendra en pleine poire car la vraie question c'est la question du financement global des retraites...
  11. Rassemblement 30 janvier 2008 pour défendre Jacques ALLENOU http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=11493
  12. Rassemblement pour défendre Jacques ALLENOU 30 Janvier 2008 2008_01_23_CGT_fede_TractJacquesAllenou.doc
  13. Quand le "client" redevient un "voyageur"...
  14. Communiqué Fédération des Cheminots CGT 22 janvier 2008 (sur le site internet de la CGT) LES CHEMINOTS TOUJOURS MOBILISES ! Plus de 50 000 cheminots, salariés des IEG (EDF-GDF…) et agents de la RATP ont manifesté dans les rues de Paris à l’appel des fédérations des cheminots CGT – CFDT – CFTC – UNSA – CFE/CGC, de la fédération CGT des Mines et Energie et de l’union syndicale CGT de la RATP. Cette manifestation nationale unitaire, convergente est à apprécier comme une véritable réussite en ce début d’année 2008. Elle prolonge un processus revendicatif entamé par une grève massive de 24h le 18 octobre 2007 et va sans aucun doute peser sur les dossiers en cours. Gouvernement et direction de la SNCF sont prévenus, la mobilisation n’est pas retombée, les cheminots restent déterminés.  MAINTENIR LA PRESSION SUR LES RETRAITES En ce 22 janvier 2008, ils ont répondu massivement à l’engagement qu’avait pris avec eux la CGT de peser sur les négociations du régime spécial. Ils restent opposés à la réforme sur les régimes spéciaux de retraites et la parution du décret marque un manque de sérénité de la part du Gouvernement lié aux mobilisations. Ils revendiquent, dans les négociations qui se poursuivent, une véritable prise en compte des contraintes du Service Public, se traduisant par une véritable reconnaissance de la pénibilité au travers de compensation en temps majorée et abordée par l’entreprise, l’amélioration des conditions de travail et la rémunération. En se mobilisant en convergences avec les salariés d’autres régimes spéciaux, les cheminots s’inscrivent, d’ores et déjà, dans de perspectives d’actions avec tous les salariés de ce pays pour refuser la nouvelle perspective d’allongement de la durée de cotisation à 41 ans et l’abaissement du niveau des pensions. D’autres choix sont possibles et indispensables pour assurer la pérennité du système de retraites par répartition.  LE FRET A UN AVENIR DANS UN SERVICE PUBLIC SNCF INTEGRE En participant massivement à cette manifestation, les cheminots actifs et retraités ont mis en garde Gouvernement et Direction contre la poursuite de la politique actuelle à l’égard du fret SNCF qui mène tout droit à la filialisation de l’activité. Ils se sont dits disponibles pour élever les mobilisations utiles pour imposer d’autres choix que ceux de la dégradation de l’environnement et de l’aménagement du territoire, de la casse du service public SNCF et du statut, de l’abaissement des conditions sociales des salariés. Le gouvernement doit intervenir autour des objectifs du Grenelle de l’Environnement et de l’intérêt général pour stopper cette casse programmée du fret SNCF.  LE SERVICE PUBLIC A BESOIN D’EMPLOI En participant massivement à cette manifestation, les cheminots refusent la nouvelle perspective de 1 500 suppressions d’emplois programmées pour 2008 à la SNCF qui ne répondent qu’à des critères de rentabilité financière et oublient les moyens nécessaires pour assurer un service public de qualité, que sont en droit d’attendre les usagers et leurs associations. Ils exigent une autre politique de l’emploi à statut permettant d’améliorer les conditions de travail, d’assurer les formations professionnelles, ou tout simplement de prendre les congés ou journées de repos…et de renforcer le financement du système de protection sociale (CPRP…). SALAIRES ET PENSIONS, PRIORITE DES FRANÇAIS …ET DES CHEMINOTS En participant massivement à cette manifestation, les cheminots actifs et retraités revendiquent des mesures salariales urgentes pour faire face dans un premier temps à la perte de pouvoir d’achat entérinée par la direction SNCF et les OS signataires de l’accord salarial 2007 le 17 janvier dernier. Avec une inflation 2007 à 2,6%, ils ont acté une perte de pouvoir d’achat de 1,1% en 2007. C’est inadmissible. La direction de la SNCF doit entendre les vraies revendications qui s’expriment aujourd’hui dans les rues. La CGT exigera lors de la Table Ronde salariale du 19 février 2008 une augmentation des salaires et pensions au titre du rattrapage du pouvoir d’achat de 2007 et des mesures significatives dès le début d’une année 2008 qui annonce des prévisions d’inflations similaires à 2007. Ce 22 janvier, les cheminots actifs et retraités ont donné de nouveau du poids à leurs revendications, sans céder aux tentatives de divisions de Sud rail et de FO. Ils ont fait confiance au processus revendicatif unitaire et interprofessionnel. La fédération CGT des cheminots se fera dans les différentes réunions le relais de la mobilisation d’aujourd’hui pour faire gagner les revendications sociales et en fonction de l’évolution de la situation, elle sera force de propositions en matière de nouvelles mobilisations ! VOTER CGT LE 5 FEVRIER 2008 POUR ENSEMBLE BATIR L’AVENIR Et pour peser encore plus, car cela est indispensable dans le contexte politiquement hostile dans lequel nous agissons, la CGT appelle les cheminots actifs et les salariés des filiales concernées à AMPLIFIER ENCORE LA MOBILISATION et à faire du 5 février 2008, jour de l’élection des représentants des salariés au Conseil d’administration de la SNCF, une grande journée d’action en votant CGT : Voter CGT, c’est se donner encore plus de poids pour nos revendications, c’est renforcer le syndicalisme unitaire, d’actions et de négociations POUR ENSEMBLE BATIR L’AVENIR.  Dernière Minute : Le Ministère des Transports recevra les Organisations Syndicales, à leur demande, la semaine prochaine sur la question du Fret SNCF. C’est un premier acquis de la manifestation d’aujourd’hui. Montreuil, le 22 janvier 2008 à 16h30
  15. Tout mon respect Assouan ! (pour moi il me restait 3 congés 2007 au 1er janvier 2008 (demande d'absence refusée début décembre 2007) serait à jour fin janvier2008 Tous mes congés 2008 déjà posés (sans parler des fériés, RQ, RN, TQ/TY, et même les RU...) Reste plus au service qu'à me les accorder...
  16. Obsèques dans la simplicité pour le "poilu" Louis de Cazenave Par Par Marie-Laure MICHEL AFP - BRIOUDE (AFP) - Une messe dans l'église de son quartier à Brioude (Haute-Loire) et une inhumation dans son village natal : Louis de Cazenave, 110 ans, l'un des deux derniers "poilus" de la Première guerre mondiale, a eu mardi les obsèques qu'il souhaitait, dans la simplicité. Dans l'église de la Borie-Darles, 350 personnes, membres de sa famille, voisins, anciens combattants ou officiels, ont rendu hommage à celui qui était aussi le dernier survivant de la bataille du Chemin des Dames. Louis de Cazenave, doyen des Français, est mort dimanche matin dans la maison des années 20 où il vivait modestement avec son fils, Louis, 76 ans. Le secrétaire d'Etat à la Défense chargé des anciens combattants, Alain Marleix, représentait le gouvernement. Louis de Cazenave avait exprimé la volonté d'être enterré dans la simplicité, refusant les obsèques nationales promises en 2005 par Jacques Chirac au dernier survivant de la Grande guerre. "Louis de Cazenave était une personne d'une grande simplicité. Par sa participation à la guerre de 14-18, par sa longévité, il a eu une vie exceptionnelle, pourtant, en aucune façon, il ne se considérait comme quelqu'un d'exceptionnel", a dit le maire (DVD) de Brioude, Jean-Jacques Faucher, à l'ouverture de la cérémonie religieuse. Rhin et Danube, anciens résistants, sections locales de Brioude, Paulhaguet ou Saint-Georges-d'Aurac (Haute-Loire)... une vingtaine de représentants d'associations d'anciens combattants serraient leurs drapeaux, à quelques pas du cercueil, recouvert du drapeau français. Sur le cercueil, la palme de la Légion d'honneur, mais pas de décorations. "Mon grand-père ne l'aurait pas voulu", a expliqué à l'AFP Alix Brunier, la petite-fille de Louis de Cazenave, devenu selon elle, "un pacifiste forcené". "Louis de Cazenave, parti à la guerre en patriote, avec la volonté d'abattre sans pitié l'ennemi de la France, a compris devant les horreurs de la guerre que la paix entre les peuples était et est toujours le bien suprême de la vie terrestre", a souligné, dans son homélie, le père Pierre Escorbiac. Louis de Cazenave était parti en décembre 1916, à 19 ans, de Saint-Georges-d'Aurac, pour intégrer l'infanterie avant de combattre au Chemin des Dames avec le 5ème bataillon de tirailleurs sénégalais. A son retour en Haute-Loire, il s'était marié, avait eu trois fils et avait travaillé à la SNCF. Le "poilu", qui a toujours refusé les honneurs, avait fini par accepter la Légion d'honneur, en 1995, à 98 ans. A l'issue de la messe, Louis de Cazenave a été inhumé dans le caveau de sa famille, au cimetière de Saint-Georges-d'Aurac, le village où il est né, à une vingtaine de kilomètres de Brioude, en présence de sa famille seulement. Lazare Ponticelli, 110 ans, qui vit au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), est désormais le dernier des 8,5 millions de jeunes Français qui ont pris part à la Première guerre mondiale
  17. Les cheminots dans les rues pour leurs retraites et leurs salaires Par JeanMarie Godard AP - PARIS - Plusieurs milliers de personnes (16.000 selon la police, 50.000 selon la CGT) répondant à l'appel de cinq fédérations de cheminots ont défilé mardi à Paris pour la défense de leur régime de retraite, de leurs salaires, de leurs emplois et contre la restructuration du fret SNCF. Gaziers, électriciens ou encore agents de la RATP s'étaient joints au cortège à l'appel de leurs branches CGT. Cette manifestation "prolonge un processus revendicatif (...) et va sans aucun doute peser sur les dossiers en cours. Gouvernement et direction de la SNCF sont prévenus: la mobilisation n'est pas retombée, les cheminots restent déterminés", déclare la fédération CGT des cheminots dans un communiqué diffusé à l'issue du défilé. "Pour des services publics de qualité: améliorer le pouvoir d'achat, des salaires et pensions, améliorer les retraites par répartition, les droits et prestations servis par nos régimes, développer les solidarités", pouvait-on lire sur la banderole en tête de cortège. Ce défilé à l'appel des fédérations de cheminots CGT, CFDT, CFTC, CGC et UNSA avait été décidé fin décembre dernier, avant la publication des décrets réformant les régimes spéciaux de la SNCF et de la RATP publiés au Journal officiel le 16 janvier dernier. Partis des abords de la gare d'Austerlitz, les manifestants venus de toute la France ont défilé dans l'après-midi jusqu'à l'Esplanade des Invalides sur fond de claquements de pétards, et dans la fumée dégagée par les torches d'alerte rougeoyantes des cheminots. "Pour les régimes spéciaux, les négociations sont encore en cours" à EDF et à la SNCF, a rappelé le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, présent en tête de cortège. "L'approche gouvernementale consiste à accréditer l'idée qu'un allongement de la durée de cotisation à 41 ans pour l'ensemble des salariés est acquis, et nous entendons démontrer que ce n'est pas le cas", a-t-il ajouté, faisant référence à l'objectif d'un passage de 40 à 41 ans de cotisations pour tous entre 2009 et 2012. Des discussions sont prévues cette année entre le gouvernement et les partenaires sociaux, conformément à la loi Fillon de réforme des retraites d'août 2003 qui prévoyait un "point d'étape" en 2008. "Mon objectif, c'est que demain les cheminots qui partiront avec le nouveau système perdent le moins possible", a expliqué de son côté le secrétaire général de la CGT-Cheminots Didier Le Reste. Il a souhaité que la manifestation soit suivie "d'un large processus de mobilisation de tous les salariés, puisque la question des retraites, mais également celle du pouvoir d'achat et des salaires concernent l'ensemble de la société". Absents du cortège, les syndicats de cheminots FO et Sud-Rail ont préféré appeler leurs troupes à descendre dans les rues jeudi aux côtés des fonctionnaires qui seront en grève et manifesteront dans toute la France à l'appel de leurs fédérations pour exiger une hausse des salaires. Pour Sud-Rail, "le pouvoir d'achat, les retraites sont des sujets d'importance qui nécessitent une action unie de tous les salariés, pas une division secteur par secteur". AP
  18. Régimes spéciaux: manifestation massive à Paris pour l'avenir des retraites Par Par Anne-Pascale REBOUL AFP - Paris - Entre 16.000 cheminots, électriciens et gaziers, selon la police, 50.000 selon la CGT, ont battu le pavé parisien mardi pour "marquer encore des points" dans les négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite et "défendre la future retraite de leurs enfants". Cette forte participation a été saluée comme "une véritable réussite" par la CGT-cheminots, qui appelait à ce rassemblement aux côtés de quatre autres syndicats de la SNCF (CFDT, CFTC, Unsa, CFE-CGC), de la CGT-RATP et de la fédération CGT mines et énergie. Les directions d'EDF et de GDF ont recensé à la mi-journée respectivement 11% et 11,6% de grévistes. Pour le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, en tête d'un cortège dominé par le rouge de son syndicat, "l'approche gouvernementale consiste à accréditer l'idée que d'ores et déjà un nouvel allongement de la durée de cotisation (à 41 ans, ndlr) serait acquise concernant l'ensemble des salariés. Nous sommes là pour rappeler que ça n'est pas le cas". "Il y aura d'autres rendez-vous avec d'autres secteurs professionnels", a-t-il annoncé, alors qu'une négociation sur les retraites, prévue par la réforme de 2003, doit démarrer au deuxième trimestre de cette année. "La question des régimes spéciaux ne concerne pas que 500.000 personnes, et de plus en plus de salariés du privé s'aperçoivent que nous discutons de l'avenir des retraites en général", a renchéri Frédéric Imbrecht (CGT mines énergie). Comme en écho, dans le cortège, deux cheminotes de Narbonne déclaraient: "Nous nous sommes toujours battus pour l'ensemble des salariés, en 2003, en 1995, on était là !". "En repoussant l'âge de la retraite, le gouvernement empêche les jeunes d'entrer sur le marché du travail, cela ne résout pas ce problème de société", ajoutaient-elles. "Je n'ai rien à gagner personnellement dans la mobilisation, je défends ici l'avenir de mes enfants - leur future retraite, les services publics, l'emploi", expliquait un agent technique d'EDF venu de la Loire. La question du pouvoir d'achat était aussi très présente dans le cortège, à l'approche de la journée de grève et de manifestations des fonctionnaires sur ce thème, jeudi. "Sarko sauve le pouvoir d'achat (le sien)", pouvait-on lire sur une pancarte. "Je gagne 1.500 euros net par mois et suis sans arrêt en déplacements", racontait Michel, poseur de rails en fin de carrière basé à Clermont-Ferrand. Des retraités de la SNCF relataient aussi leurs difficultés: "cinq fruits et légumes par jour qu'ils disent, mais ce sont les aliments les plus chers ! Et heureusement qu'il fait assez beau cette année, vu le prix du fioul pour nous chauffer", s'emportait un couple venu de l'Allier. Les cheminots avaient ressorti leurs banderoles des mois d'octobre et novembre: "travailler plus pour gagner moins, non merci" ou le quasi dépassé "non à la réforme des régimes spéciaux". "2008: Sarko mence", était-il aussi noté. Indifférents à une passante les haranguant d'un "faut savoir s'arrêter dans la vie", des manifestants brandissaient une pancarte "rejoignez-nous". Cette manifestation "n'est pas la dernière" sur les régimes de retraite des cheminots, a prévenu Didier Le Reste (CGT-cheminots). D'autres dossiers, comme le fret, devraient selon lui susciter de nouveaux mouvements car "262 gares ont été fermées aux wagons isolés de marchandises, et une liste de 191 nouvelles gares circule", a-t-il dit.
  19. Les cheminots manifestent pour défendre leur retraite Reuters - PARIS (Reuters) - Des milliers de cheminots ont défilé mardi à Paris pour peser sur les négociations en cours à la SNCF sur la réforme de leur régime de retraite et défendre l'emploi. Selon la Préfecture de police, 16.000 personnes ont participé à la manifestation organisée à l'appel de la CGT, de la CFDT, de la CFTC, de l'Unsa et de la CFE-CGC, les syndicats comptant de leur côté plus de 50.000 manifestants. Un porte-parole de la SNCF a dit qu'aucune perturbation n'avait été constatée sur le trafic des passagers ou des marchandises. EDF et GDF ont indiqué que leurs clients n'avaient pas été touchés par l'appel à la grève de la CGT dans leur secteur. EDF a compté 12,3% de grévistes, soit environ 12.000 personnes, et GDF 14,1%, ont précisé les entreprises en fin d'après-midi. Une représentante de la CGT chez EDF a fait état dans la journée d'une baisse de 1.750 MW de la production de l'entreprise, soit environ 3% de sa capacité nucléaire. Dans le cortège parisien, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a dit vouloir peser sur "les modalités d'acquisition des droits à la retraite pour les régimes spéciaux". Selon lui, la mobilisation reflète également "un rejet de la posture du gouvernement qui consiste à affirmer d'ores et déjà que l'allongement de la durée de cotisation à 41 ans pour tous les salariés, du public comme du privé, est quelque chose d'acquis". "Eh bien non, pour nous ce n'est pas du tout acquis", a-t-il ajouté. Le rendez-vous sur les retraites prévu dans le courant de l'année pourrait confirmer l'allongement progressif de 40 à 41 ans de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein dans le régime général et la fonction publique d'ici 2012. Jean-Baptiste Vey avec Tamora Vidaillet et Sybille de La Hamaide
  20. Régimes spéciaux: manifestation mardi à Paris, négociations encore en cours Par Par Anne-Pascale REBOUL AFP - PARIS (AFP) - Cheminots, électriciens, gaziers et agents de la RATP manifestent mardi à Paris, alors que les négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, dont l'annonce a entraîné des grèves massives à la SNCF et la RATP en octobre et novembre 2007, ne sont pas terminées. L'entreprise ferroviaire ne prévoit pas de perturbations de son trafic dues à ce mouvement. La manifestation nationale, à laquelle doit participer le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, partira à 13H00 de la gare d'Austerlitz (XIIIe arrondissement) en direction des Invalides (VIIe). Pour Didier Le Reste, numéro un de la CGT-cheminots, figure de la grève de dix jours de novembre, ce rassemblement "s'inscrit dans le processus de mobilisation appelé à se poursuivre autour des retraites, et porte aussi à la SNCF sur la situation du fret, la deuxième activité de l'entreprise étant menacée de filialisation, ainsi que sur celles de l'emploi et du pouvoir d'achat". Cinq fédérations de cheminots (CGT, CFDT, CFTC, Unsa et CFE-CGC, soit 75% des voix aux élections du comité d'entreprise) appellent à défiler, aux côtés des fédérations CGT des Transports et des Mines et Energie. De leur côté, FO-cheminots et Sud-Rail appellent à manifester jeudi, jour de grèves et de manifestations nationales des fonctionnaires pour leur pouvoir d'achat. Les négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite sont diversement avancées selon les entreprises. Elles sont terminées à la RATP, bien que des discussions doivent être entamées cette année sur la pénibilité et les avantages familiaux. Les négociations se poursuivent dans les IEG (Industries électriques et gazières, soit principalement EDF et GDF), un secteur où la réforme a moins mobilisé. Des projets d'accord-cadre ont été remis aux syndicats et une nouvelle réunion est prévue le 31 janvier, notamment sur l'allongement des parcours professionnels. A la SNCF, un calendrier de négociations, sur la pénibilité par métiers et les contraintes liées à la continuité du service public, court jusque début mars. La publication mercredi dernier des décrets sur la réforme des régimes de la SNCF et de la RATP n'a fait qu'attiser le mécontentement des agents. S'il est décidé en juin de porter en 2012 la durée de cotisation du privé et du public à 41 annuités, les décrets permettent que celle des régimes spéciaux soit portée à 41 annuités en 2016. Autre sujet de préoccupation récurrent chez les cheminots: le fret. Ses dirigeants ont lancé le 9 janvier une négociation sur les conditions de travail et d'emploi, afin d'accompagner la réorganisation industrielle de cette branche en difficulté. Six syndicats ont boycotté le comité central d'entreprise de mardi dernier consacré à cette question, y voyant "un prélude à l'éclatement" de cette activité. Plusieurs syndicats jugent "vraisemblable" la disparition sur plusieurs années de 6.000 emplois dans ce secteur. La direction de la SNCF a annoncé vendredi que son budget 2008 prévoyait 1.500 suppressions de postes au total dans l'entreprise, sans "aucun licenciement". Aux yeux de Didier Le Reste, "la direction de la SNCF est, comme le patronat, décomplexée, compte tenu du contexte politique". "Nous entendons aussi être décomplexés en matière de riposte et de mobilisation sociale", a-t-il déclaré à l'AFP, espérant que "rapidement, nous ayons des mobilisations interprofessionnelles et unitaires sur la question du pouvoir d'achat, des retraites et des services publics".
  21. Carla Bruni : l'interview explosive ! Par Dont'miss Dontmiss - Lundi 21 janvier, C'est le Daily Mail qui ressort une interview très intéressante de Carla Bruni qui aurait été réalisée quelque jours avant l'élection de Nicolas Sarkozy. Mais elle est très intéressante, surtout avec le recul... Extraits :- Les Français sont à ses yeux "minables", "négatifs".- Sa vision de Paris : "une ville d'une pollution intolérable (...) A Paris, je vis à la limite de la ville car c'est le seul enroit où il existe des espaces verts. Vivre en plein centre de Paris est vraiment très dur, insuppportable."- Nicolas Sarkozy : elle compare le président Français à la pop star Prince et à Napoleon, faisant un parallèle entre les hommes de petite taille qui ont "du caractère"... - Son dernier vote : elle n'a pas voté avouant ne pas se sentir très française : "Je ne suis pas du tout française. Je n'ai pas de passeport français, j'ai un passeport italien. (...) J'aime le tempérament des italiens et la gastronomie italienne. Les Français sont toujours de mauvaise humeur et les Italiens, c'est le contraire. "C'est Nicolas Sarkozy qui doit apprécier certaines de ses déclarations. Il est vrai qu'il a dû la recadrer entre-temps...
  22. HiHiHi... Antoine a posté sur le zinc du Bar... Très bon... Ceci dit petit rappel statutaire " les 28 jours de congés sont à prendre entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année en cours... les congés non pris au 31 octobre font l'objet d'une programmation par le service en tenant compte autant que possible des désidératas des agents ...pour qu'ils soient accordés et pris avant le 31 décembre ce n'est qu'en cas d'impossibilité dûment constatés que des congés de l'année A non pris avant le 31 décembre sont programmés entre le 1er janvier et le 31 mars de l'année A+1. Les congés ainsi programmés sont obligatoirement accordés et pris... Moralité : Dès le début de l'année A : programmez vos 28 jours de congés pour être à jour avant le 31 décembre. Impossibilité dûment constatée : par exemple maladie, absence de longue durée, stage de formation de longue durée, congés refusés dans l'année A... mais attention : le service programme en tenant compte autant que possible des désidératas de l'agent
  23. Dépêche AP J'adore le titre parcequ'enfin Sarko il ne va que visiter un commissariat... et le revoila en Banlieue merci Messieurs Dames les journaleux... ça c'est de l'info Au fait ce sera en direct Live sur TF1, F2 et Télé sarkozy... Visite surprise de Nicolas Sarkozy en banlieue parisienne AP - il y a 25 minutes PARIS - Nicolas Sarkozy se rendra ce lundi à 20h15 à Sartrouville (Yvelines), en banlieue parisienne, pour visiter le commissariat de la ville, a annoncé son porte-parole David Martinon. Le président, qui sera accompagné de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, s'adressera aux fonctionnaires de police. Ce déplacement ne figurait pas à son agenda officiel. Nicolas Sarkozy ne s'est pas rendu en banlieue depuis le 13 avril dernier -soit avant son élection-, où il avait dialogué avec des habitants d'un quartier de Meaux (Seine-et-Marne). Le chef de l'Etat a un lourd contentieux sur les banlieues depuis ses sorties controversées de 2005 sur les "racailles" et les quartiers à nettoyer au "Kärcher". AP
  24. Impressionnant ... koiquesse
  25. Le pote qui s'occupe de l'ONCF dans ma gare m'a procuré un calendrier : vraiment super. Allez 10 euros pour l'ONCF. Merci pour eux.
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