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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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Ibrahima pesta une fois de plus. C'était vraiment le dernier des Mohicans. Aux commandes de sa 63507 qui crachotait sa veille huile de friture, il tirait lentement, mais alors lentement, une rame de 20 vieux tombereaux rouillés jusqu'à la moëlle. Son corps ne faisait plus qu'un avec la dernière locomotive diésel de la planète. Ses longs doigts se confondaient maintenant avec les instruments de bords connectés en lui. Ses membres, son torse étaient devenus couleur rouille. On distinguait encore ses grands yeux sombres derrière sa tignasse abondante qui tombait jusqu'au sol et sa longue barbe devenue blanche. Du plafond tombait un long tube de plastique souple qui lui pénétrait dans le cou pour s'enfonçer jusqu'au coeur et l'alimenter des huiles essentielles nécessaires à son fonctionnement. La radio intégrée à son cerveau crachota, à peine audible. "tu fous quoi nom de nom ? ça fait plus d'une heure que tu devrais être rentré sur l'EP et avoir livré tes putains de wagons. On va encore avoir une amende..." "Rien à foutre de leur fourguer ce maudit foin, maugréa Ibrahima" Ah ouai le maudit foin chargé dans les tombereaux. Une saloperie récoltée sur la colonie lunaire dieu sait comment, acheminée par une navette spatiale spécialisée, balancée direct dans les tombereaux par téléchargement automatique et que la rame d'Ibrahima amenait à l'usine de retraitement des déchets neutroniques pour être transformée en huiles essentielles par un traitement chimique à base de protéines et lipides issus de cultures OGM locales. Et c'est cette saloperie qui emplissait la perfuseuse automatique qui s'écoulait au goutte à goutte dans la seule veine qui lui restait pour irriguer son cerveau. cela faisait bien maintenant 95 ans pas moins qu'Ibrahima conduisait ce train avec un aller et retour quotidien entre le centre spatial et l'usine. Vingt et un kilomètres sept cents trente deux mètres et quatre-vingt seize centimètres. En mesure Ibrahima, cela faisait bien 6037 Ibra et 6037 Hima... On pourrait aussi traduire en mesure Ibrahima, le poids de la rame, du chargement, la vitesse du train, la moyenne horaire ou même l'âge du conducteur... mais cela nous mènerai dans une impasse ressemblant fortement à la voie de butoir de cette pourriture d'usine de retraitement... Ibrahima avait calculé des milliards de fois toutes ces données comme pour passer le temps, sans oublier de compter les traverses entre le point de départ et le point d'arrivée et ce dans les deux sens pour être sur que le nombre de traverses étaient le même à l'aller qu'au retour et vice versa. Tout ça pour dire qu'il s'ennuyait ferme en se rappelant le bon vieux temps, la peugeot, le zinc du bar, les pintes de bière, les potes et les filles... Il envoya donc valser le chéfaillon qui à l'autre bout de la radio s'énervait comme chaque fois qu'il approchait de l'usine. Encore 500 mètres à souffler, à pédaler, à taper du poing sur le pupitre... " tu vas avancer ma belle, ma toute belle, mon amour de petite locomotive adorée..." Et la machine reliée à son cerveau avançait, avançait...doucement, lentement mais sûrement... Au passage du signal d'entrée, il ressentit en même temps que chaque boulon, chaque soupape, chaque pièce de toute sa locomotive devenue partie de lui-même, une décharge électrique infinitésimale qui se propagea au travers de chacun de ses neurones en l'espace d'un millème de seconde. "Ibrahima, le temps de l'Amour est venu..." Il reconnu la voix de Zoreglube. Et il stoppa son train à un mètre du butoir, à la distance réglementaire normée dans la directive planétaire TT63507 du 6 octobre 2027 rectifiée le 12 juin 2061.
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ben Sarko nous prômet le paradis...allons y ! Tu peux peut être aller dans une boîte privatisée. Tiens au hasard : Air france... en grève aujourd'hui ? ô les méchants salariés grévistes syndicalistes qui demandent une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail... ou chez Renault...il paraît qu'on s'y suicide grave
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Bonjour à nos chers disparu(e)s. Si ils pouvaient donner quelques nouvelles par ton intermédiaire (même en MP)
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ici c'est une école publique...
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Instaurer un conseil de discipline sur le forum... Histoire de mettre de l'ambiance dans la cour de récré... Ouah l'usine à gaz... lotrela
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Un forum c'est comme une cour de récréation ça joue, ça courre, ça s'échauffe, ça commence à hurler, ça s'énerve, ça va partir en vrille, faut que l'instit siffle de temps en temps pour ramener le calme et éviter les accidents... Ah une sacrée bande de gamins que nous avons là...
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Pour les fotes d'ortografes sur le faux rhum, vons a voir du bouleau les maudeaux.... EDIT par Marcarrick Pour les fautes d'ortographes, sur le forum, vont avoir du boulot les modos LOL
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Sarkozy S'invite Chez Les Cheminots
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Photos récupérées sur le net -
Sarkozy S'invite Chez Les Cheminots
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Nicolas Sarkozy croise le fer avec des cheminots Par Emmanuel Jarry Reuters - Vendredi 26 octobre, 17h35 SAINT-DENIS, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Nicolas Sarkozy a croisé le fer pendant deux heures vendredi matin dans un bastion de l'opposition à la réforme des régimes spéciaux de retraite, un centre de maintenance de la SNCF. Premier chef d'Etat à visiter un site SNCF depuis François Mitterrand en 1983, il avait prévu initialement de ne rester qu'une heure dans les ateliers du Landy, à Saint-Denis, près de Paris, où sont révisés TGV, TER, Eurostar et trains Corail. Dès son arrivée à 8h45, il est interpellé par les délégués syndicaux de cet établissement de 1.000 salariés, où le taux de grévistes a atteint 73% le 18 octobre, lors de la journée de grève contre la réforme des régimes spéciaux. L'échange, souvent vif, va durer une demi-heure, en plein vent, devant un des ateliers, en présence du PDG de la SNCF Anne-Marie Idrac et du conseiller du chef de l'Etat pour les questions sociales, Raymond Soubie. "Ce que vous nous proposez c'est une perte de 30% de nos pensions. On va être les nouveaux pauvres de demain", attaque Cyril Reneaud, délégué de la CGT. "Je ne cèderai pas sur le passage des 37 années et demie aux 40 ans", réplique le chef de l'Etat. "En revanche je m'engage à ce que personne ne perde de sa retraite en cotisant plus." Si la durée de cotisation et l'indexation des retraites sur l'inflation ne sont pas négociables, tout le reste l'est, de préférence au sein de l'entreprise, assure-t-il : calendrier d'application de la réforme, décote, bonifications, salaires, emploi, conditions et pénibilité du travail, statut, etc. Il propose ainsi que la décote appliquée à la pension des cheminots qui ne cotiseront pas 40 ans ne s'applique pas aux agents actuels de la SNCF mais "aux nouveaux entrants". "On pourrait avoir un système pour les futures entrants à la SNCF et un système pour ceux qui sont à l'intérieur de la SNCF. Ce sont des choses dont on peut discuter", dit-il. "C'est un double statut", objecte un syndicaliste. "Qu'est-ce que ça peut faire", réplique Nicolas Sarkozy. Les représentants des syndicats prennent à tour de rôle la parole, évoquent aussi l'avenir de la SNCF. "Innovez, donnez des investissements pour faire un TGV fret !" lance Cyril Reneaud. "Bonne idée", répond le président de la République. SIFFLETS Le ton monte. "On n'arrivera pas à se mettre d'accord avec vous. Donc je pense que c'est la rue qui va parler", lance Fabien Monteil, de Sud-Rail. "Ça c'est toujours passé comme ça et à chaque fois on a fait plier tous les Premiers ministres." "La rue, elle ne fera pas plier, parce que nous sommes dans une démocratie", réplique le chef de l'Etat. "Le chantage à la rue, ça ne marchera pas. Mais permettez-moi de vous dire que (...) le choix de la rue n'est pas un bon choix. Ça montera une partie des Français contre les cheminots." Il promet aux délégués de leur écrire et entre enfin dans l'atelier, monte dans une rame de TER, la cabine d'une motrice de l'Eurostar, discute avec des petits groupes de techniciens. Lorsqu'il fend un peu plus tard la foule des cheminots qui l'attendent au pied d'une estrade, il reproche son manque de courtoisie à un agent qui refuse de lui serrer la main, en questionne d'autres, défend inlassablement sa position. A la fin de son discours à la tribune, un représentant de la CGT en gilet fluo s'empare du micro. "Ce que voulez, en fin de compte, c'est que les gens crèvent au boulot !" lance-t-il. "Vous êtes un syndicaliste, vous défendez vos idées, acceptez d'écouter les idées des autres. Après tout, moi, j'ai été aussi élu. Je ne dénie pas votre représentativité, ne déniez pas la mienne", réplique Nicolas Sarkozy. "Vous êtes dans votre rôle, à défendre des acquis sociaux. Moi je suis dans mon rôle en disant (...) vous ne pouvez pas continuez comme ça. Et vous le savez au fond de vous même parfaitement bien", ajoute-t-il. Après cet ultime échange, des sifflets se mêlent aux applaudissements. Nicolas Sarkozy reprend le micro. "Les Français nous regardent", lance-t-il. "Si vous voulez que les cheminots soient respectés et que les Français vous aiment, quand il y a quelqu'un qui vient parler de votre entreprise, on ne le siffle pas, quel qu'il soit", dit-il. "Ne donnez pas (...) une image qui n'est pas la vôtre !" Nicolas Sarkozy, qui était allé voir des salariés d'EDF et de Gaz de France il y a 15 jours, repart avec une maquette de l'Eurostar, qu'il promet de mettre dans son bureau. S'ils saluent les talents de communicant du chef de l'Etat, les cheminots présents restent sceptiques sur le résultat de l'exercice. Fabien Monteil, lui, campe sur ses positions. "Il dit qu'il y a des choses à négocier quand il y a la télévision mais après, en aparté, il n'y a pas de négociation possible", commente le délégué Sud-Rail. "Pour nous, c'est un coup médiatique. Point final." -
Il y a des photos étonnantes.
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Zoreglube, l'agent du matériel, se réveilla hilare, l'odorat titillé par les effluves à la fois âcres et sucrées d'un snus à la fleur afghane machouillée par une frêle jeune fille appuyée tout contre lui.... Il lui restait trois minutes de détente avant sa mise en service. Son capteur Alpha3510 installé le long de la paroi droite lui indiqua l'approche d'un homme jeune, élégant, sportif qui enlaça la jeune fille et la plaqua contre la rame dans un baiser fougueux. Les 7 autres agents du matériel installés dans le train se réveillaient eux aussi d'un coup hilares entraînés par l'envol plané de Zoreglube avec qui ils étaient en connection permanente. ça ne présageait rien de bon pour un départ normal dans les temps. Une violente décharge électrobionique secoua violemment Zoreglube. "Purée, encore cet enfoiré de conducteur qui ne sait pas mettre en marche correctement...Il le fait exprès j'suis sûr" Comme si l'autre l'avait entendu, il reçut une nouvelle décharge accompagné d'un message "l'enfoiré te salue bien..." "Pepe... Enfoiré ... t'es vraiment un cas désepéré..." 'Hihihi... " le rire diabolique se propagea dans la rame. Autour de lui, les diodes et voyants de contrôle du 3ème élément du train Transcontinental Pékin-Sydney se mirent à clignoter à toutes vitesses. Les calculateurs intégrés dans le cerveau grisâtre de Zoreglube fonctionnèrent à une vitesse phénoménale et la chaleur monta rapidement dans le bocal de service. Tout fonctionnait à merveille et Zoreglube pu générer le champ de force gravitationnel et donner le feu vert "bon pour départ". Zoreglube avait donc été installé dans l'élément TTC n°98454X2 il y avait maintenant une bonne trentaine d'année. Son cerveau et sa moelle devaient avoir au moins 140 ans, tout le reste avait disparu depuis longtemps mais il restait l'un des agents les plus compétent de l'ancienne génération sur laquelle comptait les grands pontes financiers du niveau central. Il recevait son alimentation composée d'huiles essentielles OGM par perfusion automatiquement. Il sentit le liquide pénétrer dans la moelle épinière et remonter vers le cervelet. C'était malheureusement bien la seule chose qu'il ne pouvait contrôler dans sa rame. Il en aurait bien voulu plus mais la direction veillait au grain, pas de petites économies et on était en période de pénurie. Des milliers de connections partaient de son cerveau et étaient reliées à des capteurs sensitifs de dernière génération. Ils savaient tout des passagers :âges, identités, tailles, poids, taux de cholestérol et tension, historique, pensées intimes et secrètes. Tout était fait pour assurer la sécurité, il connaissait au gramme près le poids et la composition des bagages des vêtements et des portefeuilles. Il contrôlait tout de la rame et des passagers. Mais soudain une alarme générale se déclencha. Les effluves du snus observées par les ordinateurs de bord venaient d'augmenter considérablement en se mélangeant aux odeurs de sueurs hormonales dégagées par le couple enlacé. Les 8 agents du matériel installé tout le long du train, chacun dans leur élément, se mirent à défaillir, entraînés dans un nuage vaporeux d'odeurs qui se mélangeait à leur alimentation.Huiles essentielles OGM et Snus bio faisaient d'un coup mauvais ménage. Une dizaines de caméras de surveillance mobiles encerclèrent immédiatement le couple sous toutes ses faces. Les capteurs captèrent, les calculateurs calculèrent, les ordinateurs ordinèrent et la transportation transporta en un millième de seconde les deux individus devenus dangereux pour la société et la morale dans une prison de haute sécurité. La ventilation se déclencha et opéra en un rien de temps une réoxigénation générale des 8 rames accouplées. L'alarme cessa. Les 8 agents du matériel redevinrent calmes et disciplinés. Le conducteur du Train Transcontinental déclencha mentalement l'ordre de départ. Le train composé de 8 éléments de 640 mètres chacun se mit en mouvement emportant ses 15.216 passagers. Trente secondes plus tard, il roulait à la vitesse stabilisée de 1000 Km/h dans le tunnel violemment éclairé d'une lumière bleue-violette. Zoreglube captait, calculait, ordonnait, réparait en temps réel. Son cerveau, dans le bocal de service, entourée de ses milliers de connections était devenu rouge sang...Ainsi va la vie future d'un agent du matériel d'expérience... Trois secondes après la télétransportation des deux individus criminels, le haut conseil sécuritaire platénaire décida de l'interdiction du snus sur la planète Terre. Quelque part dans le cerveau de Zoreglube, un de ses neurones eut le souvenir fugace d'un moment délicieux et unique, d'une odeur d'amour et le transmit à son neurone voisin... Ce fut l'origine de la Rebellion.
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Marre Des Grevistes Du Public
Dom Le Trappeur a répondu à salariéduprivé situé dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
j'lai toujours dit " on travaille dans une sacrée tôle"... et la tôlière elle est pas commode... (je sais pas trop si ça s'écrit comme ça par contre...) okok -
"accord" Fgaac Suite à La Grève Pour Les Crls
Dom Le Trappeur a répondu à katamiaw situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
C'est juste une question existentielle que je me pose en ce matin du samedi 27 octobre à 7h45.. http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry133509 voir message 662 j'y ai réfléchi toute la nuit sans trouver de réponse... Une question existentielle me tourmente : sommes-nous issu d'un trou noir ? -
"accord" Fgaac Suite à La Grève Pour Les Crls
Dom Le Trappeur a répondu à katamiaw situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Si Pepe est un cas désespéré (mais j'en doute) que dire de nous autres pauvres de nous... mdrmdr -
Illusion, Illusion... travailler plus pour gagner moins heu... plus ... Tu vois ça fonctionne okok
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Sarkozy S'invite Chez Les Cheminots
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Ta retraite est actuellement calculée sur 37,5. Imaginons que ton salaire liquidable (Traitement + prime travail moyenne + 12ème de Traitement PFA) soit de 6000 euros bruts par trimestre et que tu aies effectué 36 annuités (entrée à 19 ans, sortie à 55): 6000 x 36 / 37,5 x 75% = 4320,50 Calculons sur 40 annuités comme base et conservons 36 annuités travaillées (entrée à 19 ans sortie à 55): 6000 x 36 / 40 x 75% = 4050 (je saute la question des décôtes sinon... ) Calculons sur 40 annuités comme base mais passons à 40 annuités travaillées (entrée à 19 ans sortie à 59) 6000 x 40 / 40 x 75% = 4500 en euros courant Mais combien arriveront à atteindre les 40 annuités réellement travaillées quand on sait que l'entrée dans la vie active se fait de plus en plus tardivement (autour de 25 ans actuellement : 60-25=35 ans de carrière si elle est entière...) la moyenne de durée des carrières est actuellement de 32 ans à la sncf contre 35 il y a 15 ans et certains cheminots sont en dessous de 30 ans (entrée à la sncf 25 ans...) Historiquement et économiquement on peut présager que la tendance générale continuera à la baisse structurelle de la durée des carrières Alors OK il y a et aura une élévation des qualifications en raison du niveau d'études, diplômes , technologies, compétences...(encore que certains partent encore à la qualification B aujourd'hui...) mais on constate et on continuera de constater une baisse générale du montant des pensions à valeur égale (hors inflation et augmentation des pensions) Les salariés, les cheminots cotiseront quelques années de plus mais sans rien régler du tout sur le fond en particulier la question du financement des retaites. Et la prochaîne étape sera la capitalisation via les fonds de pension et les assurances/banques en lieu et place de la retaite par répartition... on pourra appeler ça "une (cotisation)complémentaire"... -
Nous serons moins bête ce soir, en allant nous coucher Notre page scientifique La découverte de centaines de trous noirs, nouvelle porte sur l'univers Par Par Guy CLAVEL AFP - PARIS (AFP) - Des centaines de trous noirs, objets supermassifs capables de dévorer des étoiles, ont été observés par une équipe internationale dans des galaxies existant lorsque l'univers avait à peine 3 à 4 milliards d'années, une découverte bousculant notre compréhension de son évolution. Les astronomes, dont les conclusions sont à paraître dans la revue Astrophysical Journal du 10 novembre, ont en fait observé des quasars, des sources de lumière extrêmement brillantes produites lorsque la poussière interstellaire s'engouffre dans un trou noir sous l'effet de son énorme gravité. Leur étude confirme les prévisions théoriques des astronomes, qui croyaient depuis de nombreuses années à l'existence d'une grande population de trous noirs actifs, sans les trouver. La découverte de centaines de trous noirs dans les seules galaxies visées par cette équipe "implique qu'il y en avait des centaines de millions supplémentaires dans notre jeune univers, soit plus du double de ceux connus jusqu'à présent à cette distance", affirme dans un communiqué la Nasa, l'agence spatiale américaine. L'équipe d'astrophysiciens menée par Emanuele Daddi, du laboratoire AIM2 (Commissariat français à l'énergie atomique/Université Paris Diderot/Centre national français de la recherche scientifique), a pu déceler les quasars grâce aux satellites Spitzer et Chandra de la Nasa. Elle a examiné un millier de galaxies lointaines, distantes de 9 à 11 milliards d'années-lumière de la Terre et donc observées telles qu'elles existaient dans l'Univers jeune, âgé de quelque 3 ou 4 milliards d'années, a précisé le CNRS dans un communiqué. Les astrophysiciens ont détecté dans 20% d'entre elles des sources de rayonnement infrarouge, qui se sont révélées être des centaines de quasars dont la luminosité, affaiblie par l'aspect poussiéreux des galaxies, n'avait jamais été repérée jusqu'à présent. "Nous savions, par des études remontant jusqu'à une trentaine d'années qu'il devait y avoir plus de quasars dans l'univers, mais on ne savait pas où les trouver jusqu'à présent", souligne Emanuele Daddi. "Aujourd'hui, nous avons trouvé la plus grande partie de la population de quasars cachés des débuts de l'univers", ajoute-t-il "Des trous noirs supermassifs en phase de croissance se trouvaient partout dans l'univers à ses débuts. Nous avions vu la partie émergée de l'iceberg, avant notre recherche. Maintenant, nous pouvons voir l'iceberg lui-même", s'est félicité pour sa part un des co-auteurs de l'étude, Mark Dickinson, de l'Observatoire national d'astronomie optique de Tucson (Arizona). "Les quasars nouvellement détectés permettent de mieux comprendre la formation des galaxies dans l'Univers lointain", souligne le CNRS: par exemple, ils montrent que les galaxies forment leurs étoiles "en même temps que leur trou noir central +grandit+", jusqu'à ce que ce dernier absorbe toutes ces étoiles. Par ailleurs, cette étude indique que "les collisions entre les galaxies ne joueraient pas un rôle aussi important dans l'évolution des galaxies jeunes que celui qu'on leur attribuait jusqu'à présent" dans le déclenchement des phases d'activité des quasars, note le CNRS. "Auparavant, c'est comme si nous étudiions l'éléphant en portant un bandeau (sur les yeux), et nous ne savions pas exactement de quel animal il s'agissait. Maintenant, nous pouvons voir l'éléphant pour la première fois", s'émerveille un autre auteur de l'étude, David Elbaz, du Commissariat français à l'énergie atomique (CEA). Une question existentielle me tourmente : sommes-nous issu d'un trou noir ?
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Sarkozy S'invite Chez Les Cheminots
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Retraites: une déclaration de Sarkozy jette le trouble parmi les cheminots AP - Vendredi 26 octobre, 19h27PARIS - Une déclaration de Nicolas Sarkozy jette le trouble parmi les cheminots. Le président a laissé entendre vendredi que la décote prévue par le projet de réforme des régimes spéciaux pourrait ne pas s'appliquer aux agents actuellement présents dans l'entreprise, mais seulement aux nouveaux entrants. "Les bonifications, les décotes, moi je pense que tout ceci ne peut s'appliquer que pour ceux qui ne sont pas déjà rentrés à la SNCF", a déclaré le président lors d'une visite "surprise" à des cheminots tôt vendredi à Saint-Denis. Si le document d'orientation remis le 10 octobre dernier aux syndicats par le gouvernement stipule effectivement que la suppression des bonifications sous leur forme actuelle ne touchera que les agents "recrutés à compter du 1er janvier 2009", les choses sont moins claires concernant la décote, c'est-à-dire une pension minorée en cas de départ anticipé. D'après le texte gouvernemental, "la décote commencera à produire ses effets à partir de 2010". Concernant l'application progressive de la réforme, le document stipule qu'un "agent remplissant en 2008 les conditions pour partir en retraite verra sa retraite calculée avec les paramètres de 2008, même s'il part en 2009 ou en 2010". Cette question de la décote est l'un des "points durs" mis en avant par tous les syndicats dans les consultations avec le ministre du Travail Xavier Bertrand. Selon les syndicats, la déclaration de M. Sarkozy a "fait le tour des dépôts". "Je pense que le président n'a pas du tout dû mesurer l'ampleur de ses propos. A trop vouloir en faire, on finit par se prendre les pieds dans le tapis", a déclaré à l'Associated Press Bernard Aubin, porte-parole de la CFTC-Transports. Selon lui, "la décote est l'élément central de la réforme et incontestablement le plus nocif. Elle fait perdre au pensionné jusqu'à 5% par année non effectuée jusqu'à la durée légale de cotisation. Ne pas appliquer la décote aux agents actifs reviendrait à bouleverser entièrement la donne de la réforme et surtout l'envergure des conflits en cours". "Mais comme pour une fois M. Sarkozy a pris un engagement en faveur des titulaires des régimes spéciaux", ironise M. Aubin, "nous nous devons d'engranger cette avancée significative obtenue dans le cadre d'une véritable négociation de terrain". Le syndicat Sud-Rail, de son côté, se demande dans un communiqué s'il s'agit d'une "nouvelle gaffe venant après le sous-entendu malhonnête destiné à faire croire aux Français que les jours de grèves des cheminots étaient payés". AP -
Marre Des Grevistes Du Public
Dom Le Trappeur a répondu à salariéduprivé situé dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Un coup de Marc et ça repart... :Smiley_25: -
Bon anniversaire à ceux du jour et aussi à Tram et à tous les autres que j'ai oublié...