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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Sarkozy ne sort quand même pas d'un coup de la cuisse de Jupiter ou du chapeau d'un magicien. Cela fait longtemps qu'il est un "militant politique". Il suffit de jeter un oeil sur son parcours. Peut-être faut-il simplement rappeler également qu'il a été depuis juin 2002 : deux fois ministre de l'intérieur avec un petit intermède comme ministre du budget ou des finances... Il est devenu aussi Président de l'UMP (suite logique du RPR de Chirac...) Depuis 2002 on peut faire le bilan de la droite au pouvoir en particulier sur la question des retraites, du trou de la sécu, du CPE, des questions sécuritaires en particulier l'épisode des banlieues, des sans -papiers, l'immigration mais aussi par exemple de l'emploi et des salaires, de la sécurité routière (tant dans ses aspects positifs que négatifs), de la dette de la France etc, etc... Sarkozy y a pris toute sa place et même un peu plus souvent... pour l'instant on est dans la droite ligne de la même politique en cours d'accélération. Les premières mesures prises par le gouvernement Sarkozy-Fillon le démontrent. Cette politique prendra son envol et son accélération dès que les députés auront été élus et que l'Assemblée Nationale se mettra à l'oeuvre pour mettre en place de nouvelles lois. Maintenant rien n'est inscrit dans le marbre : en 95 Chirac avait la majorité, il y a eu un mouvement social et en 97 il dessoudait l'assemblée (dissolvait pardon...) ce qui lui a permis de rebondir en 2002...
  2. Y'a pas de petits profits (... pour payer les grévistes ?) lotrela
  3. Les cheminots bénéficient du régime normal des prestations familiales + d'un régime d'allocations familiales supplémentaires, le tout géré par la SNCF elle-même au travers des agences familles. Il y a également une particularité avec les facilités de circulation. En règle général un étudiant entre 21 et 25 ans peut rester rattaché au foyer fiscal de ses parents.
  4. Sarko arrive bien à prendre une p'tite heure pour se faire un jogging... alors deux p'tites heures pour une pétanque... Faut réfléchir entre deux boules et y'a le pastaga... mdrmdr
  5. mardi 29 mai 2007, 16h25 L'UFC Que Choisir dénonce la libéralisation de l'énergie agrandir la photo PARIS (Reuters) - UFC-Que Choisir appelle les consommateurs à conserver leurs contrats actuels de fourniture d'électricité et de gaz après le 1er juillet, en raison des risques liés à l'abandon des tarifs réglementés. L'association dénonce, à un mois de l'ouverture des marchés de l'énergie à la concurrence, "l'inertie des pouvoirs publics qui n'ont rien prévu pour informer massivement les consommateurs sur les conséquences des choix qu'ils pourraient faire." Les particuliers pourront à partir du 1er juillet soit rester aux tarifs réglementés, fixés par les pouvoirs publics et uniquement délivrés par EDF et Gaz de France, soit quitter les tarifs et choisir une offre au prix de marché proposée par plusieurs fournisseurs, dont EDF et GDF. Or, UFC-Que Choisir estime dans un communiqué que l'abandon des tarifs réglementés comporte "des risques d'augmentations violentes des prix", à l'image des hausses de 65% constatés pour les entreprises. Elle souligne en outre qu'en vertu de la réglementation européenne, le choix pour un propriétaire ou un locataire de souscrire une offre au prix du marché sera irréversible. En conséquence, l'association entend placer sous surveillance les marchés de l'énergie, notamment grâce à un Indice des prix de l'électricité et du gaz (PIEG) regroupant plus de 400 profils de ménages. **************** J'ai lu également dans une revue que si un propriétaire choississait d'opter pour la libéralisation de l'électricité et/ou du gaz de sa maison ou de son appartement, en cas de vente, le nouveau propriétaire ne pourrait pas revenir aux tarifs réglementés même si il libère un logement à tarification reglementée... Le marché de l'énergie pour les entreprises est "libéralisé" depuis plusieurs mois et cela a aboutit très rapidement à de fortes augmentations des prix de l'énergie au point que l'Etat a du intervenir pour se porter au secours d'entreprises consommatrices d'énergie prises au piège du système...d'où une loi ...
  6. Et une dépêche précédente mardi 29 mai 2007, 9h51 Service minimum: Bernard Thibault (CGT) reçu à l'Elysée Par Isabel MALSANG PARIS (AFP) - Le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, est reçu mardi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy et François Fillon, alors que le gouvernement estime qu'une "voie de passage" sur le service minimum dans les transports, respectant droit de grève et droit au travail, est possible. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a été catégorique lundi matin sur les radios: il y aura "bien évidemment" un service minimum à la SNCF dès le 1er janvier 2008, selon lui. "Il n'y aura pas de remise en cause du droit de grève qui est un droit constitutionnel", a assuré M. Bertrand sur RTL. "Mais il y a aussi le droit au travail: c'est aussi respecter les Français qui ont besoin des transports en commun pour aller travailler que de mettre en place ce service minimum", a fait valoir M. Bertrand. "Est-ce que les deux sont conciliables? Oui je le pense, je crois qu'il y a une vraie voie de passage" entre droit de grève et "droit au travail", a-t-il ajouté sur RMC, en faisant référence notamment à la loi cadre annoncée vendredi par Nicolas Sarkozy à plusieurs dirigeants syndicaux, qui appellerait à négocier dans les entreprises de transport sur la prévention des conflits. Mais les propos de Xavier Bertrand, et surtout le "bien évidemment", ont fait bondir le secrétaire général de la CGT Cheminots, Didier Le Reste, pour qui une négociation sur "l'amélioration du dialogue social et d'une meilleure prévention des conflits" à la SNCF ne doit pas se traduire par une "remise en cause du droit de grève ou des conditions d'exercice du droit de grève". "Au départ, il (le nouveau gouvernement) voulait un service minimum dans les transports et l'Education nationale, maintenant on ne parle plus que de la SNCF" a-t-il déclaré à l'AFP, en fustigeant "une certaine cacophonie" et "fébrilité" au gouvernement. Plus globalement, M. Le Reste accuse le nouveau président de vouloir, par le service minimum, "interdire à terme les cheminots d'utiliser la grève comme moyen d'expression", à l'approche de la délicate négociation à venir sur les régimes spéciaux de retraite prévue en 2008. "Ca me fait penser à la politique de Margaret Thatcher au Royaume Uni dans les années 80: elle s'est attaquée au droit syndical et au droit de grève avant de s'attaquer aux mineurs, et aux dockers et de privatiser les chemins de fer" a-t-il tonné. Ce durcissement de ton avait pourtant été précédé vendredi d'échanges plus apaisés entre le chef de l'Etat et les partenaires sociaux, lors d'une rencontre à l'Elysée, où l'ensemble des chantiers sociaux du gouvernement (du service minimum au contrat unique) avaient été débattus. Le numéro un de Force Ouvrière (FO) Jean-Claude Mailly, en était sorti "rassuré", en estimant qu'il n'y avait "pas de volonté de remise en cause du droit de grève". Dimanche, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault est resté prudent, en indiquant au Journal du Dimanche qu'il souhaitait "vérifier" lors de sa rencontre avec M. Sarkozy "qu'on ne parle pas d'une loi portant atteinte au droit de grève". Il a reconnu que "dans la pratique", le préavis de cinq jours, censé "favoriser la négociation" avant une grève, "est peu utilisé pour négocier". Il a semblé faire une ouverture en précisant qu'il n'était pas opposé à ce que les collectivités locales fixent les dessertes prioritaires les jours de grève, "s'il s'agit de mieux organiser le travail que feront les non-grévistes".
  7. Rencontre Sarkozy-Thibault ce jour 29 mai 2007 entre autre sur la question dite du "service minimum". Ce qui semble en ressortir : - pas question de toucher au droit de grève - améliorer les procédures de négociations-concertations entre directions et syndicats dans le cadre de la prévention des conflits (alarmes sociales) - les autorités publiques locales et les directions d'entreprises définiront les services assurés (en cas de conflit) par les non-grévistes - donc à priori pas "de réquisition" de grévistes en cas de grève... ****************************** Dépêche de presse sur le sujet : mardi 29 mai 2007, 12h13 Thibault (CGT) "vigilant" sur la loi-cadre dans les transports de Sarkozy PARIS (AFP) - Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a appelé lundi les syndicats à rester "vigilants" lors de la rédaction du projet de loi-cadre sur le service minimum voulue par Nicolas Sarkozy, à l'issue d'un entretien avec le président de la République. M. Thibault a été reçu avec une délégation de la CGT pendant plus d'une heure à l'Elysée, dans le cadre de rencontres bilatérales de M. Sarkozy avec les syndicats et organisations d'employeurs. Le Premier ministre François Fillon, les ministres de l'Economie et de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, et du Travail, Xavier Bertrand, étaient présents aux côtés du président pendant la rencontre. "J'y vois plus clair" sur le projet des pouvoirs publics concernant le service minimum dans les transports et "il nous faut rester vigilants", a déclaré M. Thibault, incluant dans ce "nous" les autres "organisations syndicales". "Le président de la République nous a dit qu'il n'avait pas l'intention de remettre en cause les conditions d'exercice du droit de grève. Il ne veut pas de procès d'intention" sur le sujet, "nous n'avons pas de raison de ne pas le suivre" et de le soupçonner du contraire, a-t-il poursuivi. M. Thibault a indiqué que la "prochaine étape" du gouvernement consistera à déposer le projet de loi à l'Assemblée nationale "en juillet". "Nous serons très attentifs sur la rédaction" de ce texte, a-t-il prévenu. Le dirigeant syndical a confirmé que le projet de loi-cadre comporterait deux volets: le premier instaurera des "procédures plus précises pour prévenir les conflits" dans les entreprises de transport sur le modèle des "alarmes sociales" ; le second incitera autorités publiques locales et entreprises à "mieux définir les services assurés" par les non-grévistes en cas de grève. ******************************************* Une dépêche datée de la veille Interview de Didier LeReste lundi 28 mai 2007, 14h32 SNCF: pas question pour la CGT de négocier une "remise en cause du droit de grève" PARIS (AFP) - La CGT s'est déclarée lundi "disponible" pour discuter de "l'amélioration du dialogue social et d'une meilleure prévention des conflits" à la SNCF, mais a averti qu'elle ne "se mettrait pas autour de la table pour négocier la remise en cause du droit de grève". "La fédération CGT des Cheminots est disponible pour discuter de l'amélioration du dialogue social et d'une meilleure prévention des conflits, mais elle ne se mettra pas autour de la table pour négocier la remise en cause du droit de grève, c'est à dire la remise en cause des conditions d'exercice du droit de grève", a déclaré Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT Cheminots. Interrogé sur les propos du ministre du Travail, Xavier Bertrand, lundi matin selon lequel il y aurait "bien évidemment" un service minimum à la SNCF avant la fin décembre, M. Le Reste a estimé qu'il y avait "une certaine cacophonie au gouvernement, qui cache peut-être une certaine fébrilité". "Au départ, il (le nouveau gouvernement) voulait un service minimum dans les transports et l'Education nationale, maintenant on ne parle plus que de la SNCF", a-t-il souligné. "M. Bertrand ne doit pas prendre souvent le train, car il y a un service minimum de fait. La semaine dernière, il y avait une grève sur la ligne E du RER et 65% des trafics étaient assurés. Si ce n'est pas un service minimum, qu'on m'explique le contraire", a-t-il dit. Plus généralement, M. Le Reste accuse le nouveau président de vouloir, par le service minimum, "beaucoup plus fondamentalement interdire, à terme, les cheminots d'utiliser la grève comme moyen d'expression". "En 2004, lorsque nous avons signé un accord sur l'amélioration du dialogue social et la prévention des conflits, M. Sarkozy avait déclaré aux députés UMP que la SNCF et la CGT leur avaient +coupé l'herbe sous les pieds+ et que pour faire passer une réforme, il faut la faire dans les 100 jours après une élection". "Le gouvernement spécule sur le fait que s'il peut contraindre la possibilité d'utiliser la grève, il aura les mains beaucoup plus libres pour casser les régimes spéciaux de retraite et porter de nouvelles attaques contre le régime général" a ajouté M. Le Reste. "Ca me fait penser à la politique de Margaret Thatcher au Royaume Uni dans les années 80: elle s'est attaquée au droit syndical et au droit de grève avant de s'attaquer aux mineurs et aux dockers et de privatiser les chemins de fer", a-t-il conclu. **********************************
  8. Je crois quand même que le mieux ce serait que le Père de ton copain (c'est quand même lui qui est cheminot...) se rapproche de son Bureau Administratif et de l'agence Famille pour expliquer sa situation familiale et voir ce qui est le mieux pour l'intérêt de sa famille. Il y a beaucoup de critère à prendre en compte : situation de la famille, revenus de la famille, composition familiale, situation fiscale, prestation familiale, est-il propriétaire ou locataire, touche-t-il déjà ou encore des prestations familiales etc...
  9. Allez côté promesses c'est parti les mauvais coups commencent à tomber Bon "On" était prévenu... Déjà impopulaires, les franchises médicales seront mises en place en 2008 Par Par Mathieu FOULKES AFP lun 28 mai 2007, 19h25 PARIS (AFP) - Les franchises médicales, auxquelles une large majorité de Français sont opposés, seront mises en place en 2008 par le gouvernement qui y voit un moyen de "responsabiliser les patients", au moment où la "Sécu" est confrontée à une nouvelle dégradation de son déficit. Nicolas Sarkozy avait annoncé, durant la campagne électorale, son intention de mettre en place quatre franchises non remboursées par la Sécurité sociale sur les premiers euros dépensés chaque année en examens biologiques, médicaments, consultations médicales et hospitalisations. Les franchises seront "inscrites dans le projet de loi de financement pour 2008", présenté en septembre par le gouvernement et débattu au Parlement à l'automne, a indiqué Mme Bachelot dimanche sur Europe 1. La nouvelle ministre de la Santé, confrontée dés sa prise de fonction à un dérapage des comptes de la Sécurité sociale d'un montant de 2 milliards d'euros, a précisé les contours de ce levier de financement. "Dans ce qui avait été imaginé par M. Sarkozy, les franchises annuelles devaient s'élever à 10 euros par secteur et par foyer", a expliqué Mme Bachelot, précisant toutefois qu'il ne s'agissait que d'une "maquette de réflexion". "Il faut envisager ces franchises comme un élément indispensable de responsabilisation des patients et non comme une mesure au fil de l'eau de comblement d'un déficit de la Sécurité sociale", a fait valoir Mme Bachelot. Celle-ci va cependant devoir lever les réticences d'une large majorité (61%) de Français qui se disent opposés à ces franchises, selon un sondage CSA publié par le Parisien lundi. Elles ont d'ailleurs fait grincer des dents jusque dans les rangs du gouvernement, le Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsch, ayant jugé qu'elles n'étaient "pas une bonne mesure", avant de se dire "rassuré" par l'assurance que les "personnes en difficulté" seraient prises en compte. Alors en campagne aux côtés de Ségolène Royal, Bernard Kouchner, devenu depuis ministre des Affaires Etrangères, avait lui aussi jugé cette proposition "hypocrite" et "très mauvaise". "Je travaille en relation avec M. Hirsch (Dusseldorf: HIR.DU - actualité) et nous allons mettre ensemble les garde-fous qui vont permettre aux personnes les plus en difficulté d'avoir au contraire un meilleur accès aux soins", a assuré Mme Bachelot. Concernant le montant de la franchise, la ministre a jugé "la piste allemande intéressante, avec des franchises calculées en pourcentage des revenus, auxquelles (elle) souhaite que s'ajoutent au cas par cas des prises en charge totales de personnes défavorisées". En attendant l'instauration de ces franchises, dont ne sait pas si elles sont susceptibles d'être prises en charge par les complémentaires santé (mutuelles, assurances, instituts de prévoyance), le gouvernement va devoir plancher dans les prochaines semaines sur des mesures de redressement. Mme Bachelot ayant écarté la piste du déremboursement de médicaments, le gouvernement pourrait privilégier une baisse du taux de remboursement des patients qui choisissent de se soigner sans recourir à leur médecin traitant. Le député PS Jean-Marie Le Guen, chargé des questions de santé au groupe, a demandé, lundi, à François Fillon "d'informer véritablement dans les prochains jours les Français sur la situation de l'assurance maladie et sur ses intentions". Le président du premier syndicat de médecins libéraux, la CSMF, Michel Chassang, a de son côté estimé que les franchises faisaient courir le risque "de retarder l'accès aux soins des plus démunis".
  10. Un péage qui trompe énormément NEW DELHI (Reuters) - Les automobilistes de l'état d'Orissa, dans l'est de l'Inde, se plaignent d'un éléphant qui a pris l'habitude de bloquer la circulation et d'exiger de la nourriture aux occupants de chaque véhicule avant de les laisser continuer leur route, rapporte lundi le Hindustan Times. Le journal raconte que l'éléphant oblige les conducteurs à baisser leur fenêtre ou ouvrir la porte de leur voiture, bloquant tous ceux qui se refusent à obtempérer. "Il présente alors sa trompe et avale la nourriture", raconte un résident, qui a déjà eu à faire à deux reprises au pachiderme. "Si vous avez des légumes dans votre voiture ou des bananes, il les mange puis vous laisse partir".
  11. Zoreglube... ça y'est on a retrouvé le deuxième téléspectateur d'Arte koiquesse
  12. Toujours une longueur d'avance dans les médias... koiquesse
  13. Le service doit te prescrire une évolution pour te rendre de ton Unité d'affectation (voir sur ta feuille de paie) sur le lieu de formation. donc soit RP puis journée d'évolution + journées de formation... + Evolution retour + RP soit évolution + RP + Journées de formation + RP + Evolution Ton déplacement commence à partir du début de ton évolution. mais les allocations de déplacement sont calculées soit à partir de ton Unité d'Affectation UA soit à partir de ton domicile au plus avantageux pour le chemin de fer mais je suppose que tu n'habites pas à miramas... On règle d'abord l'aspect réglementation du travail et c'est sur cette base que sont calculées les allocations de déplacement. Donc comme je suppose que tu ne peux rentrer chez toi ou à ton UA tous les soirs : déplacement complet... A vérifier que l'entreprise ne retient pas les frais de couchage et/ou de repas. A lire : le P4 réglementation du travail le PS2 : la rémunération en particulier ce qui a trait aux allocations de déplacement...
  14. Ouai... mais tout ça ne nous dit pas la couleur du Tee-Shirt... M... de journaleux...
  15. Mon post avait pour raison d'être de juste rappeler, en rprécision à des posts précédents, l'existence de l'accord Dialogue social en 2004 qui fut je le rappelle négocié dans le cadre du débat imposé par le gouvernement Raffarin sur le service minimum... Donc sur la question du "service minimum" on ne part pas de rien dans l'entreprise. le mec de l'UMP Karoutchi parle lui d'un accord signé entre le STIF et les opérateurs de transport SNCF et RATP dans lequel les syndicats n'avaient rien à voir mais c'est un adepte de l'amalgame et du propos détourné... Ceci dit quand les cheminots décideront d'y aller, c'est pas une loi qui les en empêchera...Karoutchi encore moins... Au delà une loi se contourne toujours...
  16. 95 : Préavis de grève officiel national pour le premier jour de grève... Lettre de Bernard Thibault quelques jours avant le début de la grève à tous les cheminots appelant à un mouvement dur, illimité et reconductible... pas vraiment à la ramasse sur ce coup là... Mais après ce sont toujours les cheminots qui décident de la force et de la conduite du mouvement.
  17. Sciences - Espace Première découverte d'une planète de "glace chaude" SAINT-LUC, Suisse (AP) - Un observatoire suisse a annoncé la découverte d'une exoplanète située à 30 années-lumière et composée principalement d'eau sous forme de "glace chaude" ultra-compressée, état physique qui n'existe pas sur Terre. La taille et la densité de la planète ont pu être mesurées, ce qui constitue une première, selon l'Observatoire François-Xavier Bagnoud (OFXB), basé à Saint-Luc (Suisse), qui a annoncé mercredi la découverte. L'OFXB estime qu'une nouvelle étape a ainsi été franchie dans la détection des exoplanètes. Des observations ont mis en évidence deux légères diminutions de la luminosité de l'étoile JG436, une naine rouge, autour de laquelle orbite l'astre, de la taille de Neptune. Les astronomes savent depuis 2004 que cette étoile est accompagnée d'une planète d'au moins 22 fois la masse de la Terre, selon l'OFXB. Les passages de la planète devant l'étoile ou transits observés à Saint-Luc ont été confirmés par un observatoire israélien, puis un nouveau transit a été mesuré avec plus de précision par le télescope Euler de l'Observatoire de l'université de Genève au Chili. La mesure de ces transits a permis à un groupe d'astronomes européens de calculer que la planète était principalement composée d'eau, avec probablement un coeur rocheux et, peut-être, une mince enveloppe d'hydrogène. "C'est une première mondiale, a déclaré Frédéric Mallmann, responsable de l'OFXB. Nous en sommes d'autant plus fiers que notre observatoire est surtout au service du grand public." La température à la surface de la planète devrait être de plus de 300 degrés Celsius mais l'eau de l'intérieur devrait être sous forme de "glace chaude" sous l'effet de pressions extrêmes. Cet état de l'eau n'existe pas naturellement sur Terre mais il peut être produit en laboratoire sous des pressions de l'ordre de 70.000 bars, ce qui correspond à la pression d'une colonne d'eau d'environ 700 kilomètres. Selon l'OFXB, la découverte montre pour la première fois que des planètes composées d'eau existent à faible distance de leur étoile. Dès lors, certaines d'entre elles pourraient posséder une atmosphère moins chaude, qui permettrait la présence d'eau liquide. Les résultats de l'étude ont été envoyés pour publication à la revue européenne "Astronomie et Astrophysique". AP
  18. Je vous signale que "l'accord dialogue social à la sncf" d'octobre 2004 a été signée par plusieurs organisations syndicales (avec réserve sur certaines parties du texte certes) et la direction. Ce texte a le mérite d'exister mais quand il faut dialoguer voir négocier , en tout état de cause il faudra toujours au moins deux parties, direction et représentants du personnel voir trois avec l'Etat actionnaire principal de l'entreprise...
  19. Salut aux copains de Sibelin en lutte. Tiens nous au courant des suites du mouvement. Juste une précision concernant l'utilisation des agents de réserve à l'exploitation : - normalement les agents de réserve assurent les remplacements des agents en roulement durant les absences de ces derniers : congés, maladie, visites médicales, formation, réunion en service etc... - mais la direction utilise aussi les agents de réserve pour couvrir des postes de roulements vacants c'est à dire sans titulaire , ce qui n'est pas prévu dans le calcul de réserve d'où une amplification des problèmes de gestion d'effectifs : pas assez d'agents pour tenir tous les roulements, agents de réserve utilisés dans les roulements, manque d'agents de réserve pour assurer les remplacements pour congés ou maladie par exemple, retard dans les visites médicales les formations etc... (calcul de réserve : méthode mathématique réglementaire complexe permettant de calculer le nombre d'agents de réserve nécessaire pour assurer le remplacement des agents de roulement tenant compte du nombre d'absences - congés, fériés, maladie, formation, délégation, etc...)
  20. Sarkozy l'impatient... Sauver la France, L'homme qui discoure plus vite que son ombre, départ sur les chapeaux de roues, Le retour de Cécilia... Innovation, agilité, rapîdité... La presse nord-américaine relève l'impatience de Sarkozy à présider WASHINGTON (AFP) - La presse américaine soulignait jeudi l'impatience du nouveau président français Nicolas Sarkozy à endosser son nouveau rôle, sitôt la passation de pouvoirs avec Jacques Chirac effectuée. Le Washington Post, qui titre en troisième page "Sarkozy prend les rênes en mettant en garde la France contre l'inertie", explique que "l'impatience de Sarkozy à endosser la fonction qu'il a convoitée pendant presque toute sa carrière politique a illustré l'objectif de sa présidence: sauver la France de son malaise et lui redonner sa position sur la scène internationale et économique". Nicolas Sarkozy n'a même pas attendu la fin des 21 coups de canons pour débuter son premier discours en tant que 23e président de la France, écrit le Post, qui note aussi que le dirigeant français est arrivé plusieurs minutes en avance à l'Elysée pour la passation de pouvoir avec Jacques Chirac. Le New York Times, en pages intérieures, titre sur un "départ rapide" et souligne le début sur les chapeaux de roues de la présidence Sarkozy. Deux discours au lieu d'un, des bains de foule, un voyage à Berlin... Sa femme, Cecilia, absente la plupart du temps lors de la campagne électorale, était de retour, prête pour les caméras, relève aussi le journal. Lors de la cérémonie d'entrée en fonctions, les Sarkozy ont multiplié les marques d'affection, contredisant les rumeurs affirmant que le couple n'en était plus un. Une telle effusion aurait été impensable durant la présidence de Jacques Chirac, dont la relation avec sa femme était si formelle qu'ils se vouvoyaient, souligne le journal. Le Los Angeles Times préfère de son côté souligner l'ouverture politique promise par le nouveau président, qui devrait se traduire par un gouvernement incluant Bernard Kouchner, une personnalité de la gauche française connue internationalement. Le nouvel exécutif qui se dessine en France témoigne du goût de Nicolas Sarkozy pour l'innovation, de son agilité politique et sa volonté d'exercer une présidence puissante impliquée dans la gestion au quotidien des affaires, selon le journal. Au Canada, le nouveau président fait la Une en photo du quotidien Le Devoir sous le titre "Le début de l'ère Sarkozy" et du quotidien de référence The Globe and Mail. "Marquant un changement de génération et de style, Nicolas Sarkozy a pris officiellement ses fonctions en appelant immédiatement son pays à abandonner sa +peur de l'avenir+ paralysante", écrit le journal The Globe and Mail. Le National Post, conservateur, consacre un article à Cécilia Sarkozy sous le titre "Une Première dame réticente". La Presse avait consacré mercredi un éditorial au départ de Chirac, intitulé "La sortie du gaulliste". "Il est clair que Chirac laisse la France dans l'état exact où il l'a trouvée en succédant à François Mitterrand en 1995. Ce qui, mieux que tout, dépeint l'état d'immobilité dans lequel se trouve la nation et auquel celle-ci, maintenant, espère peut-être échapper", écrivait l'éditorialiste. Bon faut quand même pas pousser, immobile, immobile, le TGV roule quand même à 574,8... Ah si sarko avait été Président début Avril, sûr qu'on dépassait les 600...
  21. Sûr que ça va nous changer de Chichi et Bernadette... "Sarkozy et Fillon font un jogging ensemble le jour de la nomination du Premier ministre" "Le président Sarkozy fait d'EADS une "urgence" et se rendra, selon les syndicats, à Toulouse vendredi Au fait...Qu'est-ce que je vais faire de mes piecettes toutes jaunes maintenant que Bernardette est partie... Drucker au secours...!!! ;)
  22. Toujours intéressant d'avoir un oeil sur les coulisses... Les hommes (et femmes) du président Sarkozy à l'Elysée PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy arrive à l'Elysée avec une garde rapprochée, "les meilleurs" dans leur domaine selon lui. Voici ceux qui ont été nommés mercredi : - Claude Guéant, 61 ans, secrétaire général de l'Elysée. "Le meilleur" disait Nicolas Sarkozy de son directeur de cabinet à l'Intérieur devenu directeur de sa campagne. "Courtois", "travailleur acharné", d'une "efficacité redoutable" selon ceux qui l'approchent, ce préfet aujourd'hui mordu de politique, sorti de l'Ena en 1971 (promotion Thomas More), cumule diplômes et fonctions dans les hautes sphères de l'Etat. - Emmanuelle Mignon, 39 ans, directrice de cabinet. En 2002, Nicolas Sarkozy, qui veut étoffer son équipe, téléphone au Conseil d'Etat. "Je veux le meilleur". Ce sera "la". "Pour travailler avec Sarkozy, vous devez l'aimer", l'avertit-on. La jeune major de l'ENA (promotion René Char, 1995), air austère mais sourire franc, s'impose au sein d'une équipe soudée et presque entièrement masculine. Directrice des études de l'UMP, elle y déploie son esprit d'analyse et de synthèse. Ministre, il en fait sa conseillère technique. - David Martinon, 36 ans, porte-parole de l'Elysée. Conseiller diplomatique, chef de cabinet de la campagne. Cet énarque précis fut de 1998 à 2001 porte-parole adjoint au Quai d'Orsay, alors dirigé par Hubert Védrine (PS). De Sarkozy, il a dit : "C'est une drogue dure avec accoutumance immédiate". - Henri Guaino, 50 ans, conseiller spécial. "Plume" de Sarkozy, auteur en 2002 du livre "La sottise des modernes", c'est lui qui déniche les citations de Blum ou Jaurès qui susciteront l'amertume de la gauche. Nouveau venu en 2006 parmi les "Sarko-boys", cet eurosceptique gaulliste, est un ancien séguiniste, ex-chiraquien. Pur produit de la "méritocratie républicaine", ce fils d'une femme de ménage, diplômé de science po (mais ayant raté l'ENA), devient commissaire au Plan, limogé en 1998. - Jean-David Levitte, 60 ans, conseiller diplomatique et "sherpa". Ambassadeur à Washington, récemment promu ambassadeur de France, il devient conseiller diplomatique et "sherpa", fonction qu'il avait déjà occupée aux côtés de Chirac entre 1995 et 1999. Son nom avait également été cité comme possible conseiller à la Sécurité nationale à l'Elysée. - Raymond Soubie, conseiller pour les affaires sociales. Président du Conseil d'orientation pour l'emploi (COE) et PDG d'un cabinet de conseil en ressources humaines, ancien conseiller social de Raymond Barre à Matignon, il est considéré comme une référence dans le domaine des affaires sociales. - Nouvelle venue dans l'équipe, Catherine Pégard, 52 ans, rédactrice en chef du service politique de l'hebdomadaire Le Point où elle est entrée en 1982, devient conseillère politique. - Egalement nouveau venu, Georges-Marc Benamou, 50 ans, mémorialiste de François Mitterrand et ancien directeur du mensuel branché Globe et de l'hebdomadaire L'Evénement, devient lui aussi conseiller. - Franck Louvrier, 39 ans, sera prochainement nommé comme chargé de la communication. Né en mai 68, sérieux sans se prendre au sérieux, c'est depuis une dizaine d'années le "go-between" entre Sarkozy et la presse. Téléphone vissé à l'oreille, il répond sans relâche aux journalistes, mais n'en dit jamais plus que ce que souhaite son patron. "Dircom" à l'UMP, il a été conseiller communication du ministre, puis du candidat.
  23. 16 Mai 2007Nicolas Sarkozy est donc devenu le Président de la République Française. D'autres fils traitant de la campagne présidentielle et du sujet, je vous invite à vous y reporter... ******************************************************************************** * Je vous propose un fil d'actualités politiques, économiques et sociales, l'objectif étant d'y voir des informations en lien avec la SNCF, le rail, les cheminots, les régimes de retraites... Vous pourrez bien entendu commenter ces actualités, donner votre opinion etc... ******************************************************************************** ** 17 Mai 2007Nicolas Sarkozy nomme François Fillon Premier ministre Par Michel SAILHAN PARIS (AFP) - François Fillon, 53 ans, ancien ministre et sénateur UMP de la Sarthe, a été nommé jeudi Premier ministre par le président Nicolas Sarkozy, au lendemain de l'intronisation de ce dernier, a annoncé l'Elysée. François Fillon succède à Dominique de Villepin qui est resté en fonction 23 mois à Matignon. M. Fillon, qui était le conseiller politique du président de l'UMP Nicolas Sarkozy, était pressenti depuis plusieurs semaines pour diriger le premier gouvernement du nouveau président de la République. Il devrait annoncer vendredi la composition de son gouvernement, selon l'entourage de M. Sarkozy. Nicolas Sarkozy avait répété durant la campagne électorale, qui a abouti à sa victoire à l'élection présidentielle face à la socialiste Ségolène Royal, qu'il nommerait un gouvernement resserré de 15 ministres, avec la parité homme-femme, et une volonté d'ouverture. Plusieurs surprises de taille sont attendues dans ces nominations, dont celle du socialiste Bernard Kouchner au poste des Affaires étrangères. M. Sarkozy a été élu le 6 mai avec 53,O6 % des voix, et a succédé mercredi à Jacques Chirac, qui a été durant 12 ans à la tête de l'Etat. La cérémonie de passation des pouvoirs entre MM. Villepin et Fillon devait avoir lieu ce jeudi à 11H00 à Matignon. M. Fillon avait retrouvé plus tôt dans la matinée M. Sarkozy à l'Elysée, pour un petit déjeuner. Suivant la tradition, la garde républicaine sera déployée de part et d'autre du tapis rouge déroulé dans la cour jusqu'à l'escalier d'honneur. Le personnel sera présent dans la cour, applaudissant le Premier ministre entrant à son arrivée et le sortant à son départ. M. de Villepin recevra alors son successeur dans son bureau, pour un entretien. Les principaux fonctionnaires de Matignon, tels que le secrétaire général du gouvernement ou le commandant militaire de la place, seront présentés au nouveau Premier ministre, qui raccompagnera son prédécesseur. M. Fillon est réputé pour sa fibre "gaulliste sociale" et ses talents de "fin négociateur". Des qualités dont il a fait preuve tant au gouvernement que durant la campagne de Nicolas Sarkozy pour l'Elysée. Issu d'une famille gaulliste aisée de la Sarthe, il est entré en politique très tôt, après des études de droit public et de sciences politiques. Attaché parlementaire du député gaulliste de son département, Joël Le Theule, François Fillon le suivra comme chargé de mission au ministère des Transports puis à la Défense. Ministre dans les gouvernements d'Edouard Balladur, d'Alain Juppé, de Jean-Pierre Raffarin, il compte à son actif la réforme des retraites de 2003, vite baptisée "loi Fillon", un des textes-phare du quinquennat, mais aussi le plus critiqué par la gauche. En septembre 2006, il a promis de poursuivre dans cette voie, en mettant en cause les régimes spéciaux de retraite que son texte de 2003 n'évoquait pas. A Matignon, il devrait s'attaquer à ce dossier rapidement.
  24. Train en panne : La solution... mercredi 16 mai 2007, 21h08 Les passagers invités à pousser leur train PATNA, Inde (Reuters) - Une centaine de passagers ont été invités par leur conducteur à descendre sur la voie et pousser leur train, à cause de contacts défectueux avec les caténaires qui l'empêchaient de poursuivre son trajet. Il a fallu plus d'une demi-heure pour ramener le train au contact de câbles électrifiés, ont rapporté mercredi les autorités. L'incident s'est produit mardi dans l'Etat indien de Bihar, dans l'est du pays, après qu'un passager eût tiré le signal d'alarme, ce qui a placé le train dans une "zone neutre" électriquement. "Depuis tant d'années de services dans les chemins de fer, je n'ai jamais vu un incident aussi bizarre", a déclaré Deepak Kumar Jha, porte-parole d'Indian Railways. En général, la vitesse et le poids du train font qu'il poursuit sur sa lancée et traverse la zone neutralisée.
  25. Résistance: l'intégrale du discours de Nicolas Sarkozy au Bois de Boulogne PARIS (AP) - Voici le discours intégral prononcé par le nouveau président Nicolas Sarkozy mercredi après-midi au Bois de Boulogne (Hauts-de-Seine): "Je n'ai jamais pu lire ou écouter la lettre de Guy Moquet sans en être profondément bouleversé et je voudrais dire aux Français que ma première décision de président de la République sera de demander au futur ministre de l'Education nationale que cette lettre soit lue en début d'année à tous les lycéens de France. Parce qu'un jeune homme de 17 ans qui donne sa vie à la France, c'est un exemple non pas du passé, mais pour l'avenir. Je veux que chacun comprenne que pour moi, cette lecture, c'est un grand symbole. "Mesdames et Messieurs, "Nous voici donc au Bois de Boulogne, en ce lieu tragique où 35 jeunes résistants furent fusillés par la Gestapo il y a 63 ans. "Massacre inutile, absurde, à quelques jours seulement de la Libération de Paris, alors que tout est joué. Ce n'est pas un acte de guerre. C'est un meurtre perpétré de sang froid. C'est un acte de vengeance. "Au moment même où ils sont exécutés, les 35 résistants capturés par traîtrise sont déjà des symboles. Ils le sont aux yeux mêmes de leurs bourreaux. Sur les visages des 35 martyrs, dont beaucoup ont à peine 20 ans, les bourreaux lisent leur défaite désormais inéluctable et, ce qui leur est plus insupportable encore, ils lisent la préfiguration d'un avenir où les bourreaux n'auront plus leur place. Ils ont trop tué. Ils ont trop de sang sur les mains. Ce ne sont plus des soldats, ce sont des assassins qui ne sont plus mus que par le seul instinct de mort et de destruction. "Ici, en ce 16 août 1944, ces 35 jeunes Français qui vont mourir incarnent ce qu'il y a de plus noble dans l'homme face à la barbarie. Ici en ce 16 août 1944, ce sont les victimes qui sont libres et ce sont les bourreaux qui sont les esclaves. "Les résistants sont jeunes. Ils vont mourir. Mais ce qu'ils incarnent est invincible: ils ont dit non, non à la fatalité, non à la soumission, non au déshonneur, non à ce qui rabaisse la personne humaine. Et ce non continuera d'être entendu bien après leur mort parce que ce non, c'est le cri éternel que la liberté humaine oppose à tout ce qui menace de l'asservir. "Ce cri, cher Max Gallo, nous devons l'entendre encore. Ce cri, je veux que dans les écoles, on apprenne à nos enfants à l'écouter et à le comprendre. Si nous voulons en faire des hommes et non de grands enfants, nous avons le devoir de leur transmettre à notre tour cette idée de l'homme que les générations passées nous ont léguée et au nom de laquelle tant de sacrifices ont été consentis. "Si j'ai tenu à faire ici ma première commémoration en tant que président de la République, dans ce lieu où de jeunes Français furent assassinés parce qu'ils ne pouvaient pas concevoir que la France reniât toute son histoire et toutes ses valeurs, si j'ai tenu au premier jour de mon quinquennat à rendre hommage à ces jeunes résistants pour lesquels la France comptait davantage que leur parti ou leur Eglise, si j'ai voulu que fût lue la lettre bouleversante que Guy Môquet écrivit à ses parents à la veille d'être fusillé -'Ma petite maman chérie, mon petit papa adoré'-, c'est parce que je crois qu'il est essentiel d'expliquer à nos enfants ce qu'est un jeune Français, qu'il est essentiel de leur montrer à travers le sacrifice de quelques-uns, de ces héros anonymes dont les livres d'histoire ne parlent pas, ce qu'est la grandeur d'un homme qui se donne à une cause plus grande que lui. "Je veux par ce geste que nos enfants mesurent l'horreur de la guerre et à quelles extrémités barbares elle peut conduire les peuples les plus civilisés. Cela s'est passé en France, cela s'est passé en Europe, cela s'est passé au XXe siècle. "Souvenez-vous, enfants de France, que des hommes admirables ont conquis par leur sacrifice la liberté dont vous jouissez aujourd'hui. Mais souvenez-vous aussi que la guerre est terrible et qu'elle est criminelle. "Puissions nous faire que dans le monde que nous vous laisserons, le risque de voir triompher cette barbarie ait disparu. Que le souvenir du grand crime que nous commémorons aujourd'hui vous pousse à oeuvrer pour la paix entre les hommes. Qu'il vous fasse comprendre que pour mettre fin au cycle éternel du ressentiment et de la vengeance, il a fallu construire l'Europe. Qu'il vous fasse comprendre pourquoi la réconciliation franco-allemande fut une sorte de miracle et pourquoi jamais rien ne doit conduire à sacrifier l'amitié qui après tant d'épreuves lie désormais le peuple français au peuple allemand. "C'est la raison pour laquelle je partirai dans quelques instants en Allemagne rencontrer la chancelière, Mme Merkel. "Enfants de France, soyez fiers de vos aînés qui vous ont tant donné. Enfants de France, soyez fiers de la France au nom de laquelle ils sont morts. Enfants de France, aimez la France comme ils l'ont aimée, sans haïr les autres. Enfants de France, aimez la France parce que c'est votre pays et que vous n'en avez pas d'autre. "Vive la République! Vive la France!"
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