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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Mélenchon à Roissy pour soutenir les grévistes... http://www.placeaupeuple2012.fr/jean-luc-melenchon-venu-soutenir-les-agents-de-securite-en-greve-a-roissy/
  2. Les hausses d'impôt touchent surtout les plus modestes http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/12/23/une-rafale-de-hausses-d-impot-qui-touche-surtout-les-menages-et-les-plus-modestes_1622205_1471069.html#ens_id=1567728 Réduction du déficit public oblige, les Français risquent fort de sentir passer l'année 2012. Les quatre lois de finances approuvées cette année (le budget 2012 de l'Etat, celui de la Sécurité sociale, les deux collectifs budgétaires de 2011) comportent en effet une ribambelle de hausses d'impôt. Certaines sont fortes, d'autres moins. Une chose est sûre : le dogme présidentiel de la non-augmentation globale des impôts, sur lequel s'est arc-bouté Nicolas Sarkozy, a été remis en cause avec la hausse quasi générale du taux réduit de TVA et le gel des barèmes de l'impôt sur le revenu, de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), des donations et des successions. De ce fait, 200 000 personnes deviendraient imposables alors qu'elles ne le sont pas aujourd'hui. Critiqué par la gauche pour les "cadeaux fiscaux" de la première partie du quinquennat, le gouvernement s'est efforcé d'allumer des contre-feux dans le débat budgétaire. Ainsi a-t-il mis en avant la création d'une contribution de 3 % ou 4 % sur les hauts revenus (à partir de 250 000 euros par part). Elle touchera environ 25 000 contribuables et devrait rapporter 410 millions d'euros en 2012. La réforme de l'abattement sur les plus-values immobilières (hors résidence principale), la hausse de 1,2 % des prélèvements sociaux sur les revenus du capital, l'augmentation du taux du prélèvement forfaitaire libératoire de 19 % à 21 % sur les dividendes et de 19 % à 24 % sur les intérêts, la suppression du dispositif Scellier sur l'investissement locatif ont été présentées par la ministre du budget comme des avancées sur le terrain de l'équité. On ne peut en dire autant de la réforme de l'ISF décidée à la suite de la suppression du bouclier fiscal. Le relèvement du seuil d'assujettissement à l'ISF, de 800 000 euros d'actif net taxable à 1,3 million, exonérera 300 000 ménages et la réduction du nombre des tranches et de leur taux coûtera in fine 1,8 milliard à l'Etat. TAXE SUR LES MUTUELLES Les hausses d'impôt sont loin d'être circonscrites aux plus aisés qui, pendant quatre des cinq années du quinquennat, ont vu leur imposition allégée du fait du bouclier fiscal, tout en bénéficiant de revenus en forte hausse (contrairement aux classes moyennes et populaires). Parmi les hausses frappant particulièrement les plus modestes, qui feront aussi les frais de la désindexation partielle des prestations familiales et des aides au logement, figurent l'augmentation des prix du tabac de 6 % en 2011 et en 2012, la création d'une taxe sur les boissons sucrées et le gel du barème de l'impôt sur le revenu. D'autres augmentations concerneront la quasi-totalité des contribuables salariés : tel est le cas de la taxe sur les mutuelles – qui, selon la gauche, conduira à une recrudescence du renoncement aux soins –, de la hausse du forfait social de 6 % à 8 % sur les revenus exonérés de cotisations sociales, de la suppression ou de la réduction des dérogations en matière de contribution sociale généralisée (CSG). La hausse quasi-générale du taux réduit de TVA de 5,5 % à 7 % frappera proportionnellement davantage les plus modestes, même si elle ne s'applique pas aux produits alimentaires, à l'énergie, aux biens et services destinés aux handicapés et aux cantines scolaires. Elle rapportera 1,8 milliard d'euros en 2012. C'est ce qu'a coûté l'allégement de l'ISF. Claire Guélaud
  3. Le grand cirque médiatique... ça me gonfle que des gens acceptent encore de le recevoir ...
  4. Encore un vieux ... mais jeune délinquant... Mieux vaut être pétomane que cleptomane... Bien sûr on peut être les deux... Misère de Misère Ah ils en voulaient des vidéos de surveillance-protection... et ben ils en ont...
  5. Purée des outils de jardinage ? Moi qui croyait qu'il ne faisait que des jeux de plage avec du sable... ô les beaux patés... :Smiley_59: :Smiley_58: Gnafron... je t'aime ! :)
  6. Déjà qu'il a du mal à se creuser la tête pour trouver une nouvelle idée par jour... alors si tu demandes à sa majesté de prendre la pelle et la pioche... :Smiley_58:
  7. Infos CGT sur le budget 2012 Communiqué Tract 2011-12-22-CGT-Communique-Presse-BudgetSNCF2012.pdf 2011-12-22-CGT-Tract-BudgetSNCF2012.pdf
  8. "Un soir, juste avant Noël, mon père m'avait offert une petite voiture à pédales..." Tout est dit... :tongue:
  9. Et surtout ça creuse...Bon appétit ! Bon là cest juste l'heure de l'apéro... ... dommage qu'on, ne puisse plus voir le lien sur le premier post...
  10. Le fantasme du "service minimum" dans le secteur aérien http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/12/22/le-fantasme-du-service-minimum-dans-le-secteur-aerien_1621247_823448.html#ens_id=1620167 Y'aura-t-il un "service minimum" dans les aéroports ? Alors que les agents de sûreté dans le transport aérien en étaient, jeudi 22 décembre, à leur setpième journée de grève, le gouvernement a confirmé qu'il soutiendrait la proposition de loidevant être examinée le 24 janvier à l'Assemblée sur un encadrement du droit de grève dans ce secteur. Mardi, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a déclaré que les députés UMP hésitaient entre "un système de prévention" des conflits et "un service minimum". En réalité, le texte de loi ne comporte aucun volet sur un éventuel "service minimum", qui reste un fantasme gouvernemental, inappliquable au sens propre. La proposition de loi du député UMP Eric Diard, membre du collectif de la Droite populaire, n'a pour but que de pouvoir améliorer l'organisation en période de grève, en permettant aux employers, comme aux usagers, d'être mieux informés. Comme M. Diard l'a expliqué au Journal du dimanche, son texte n'est axé que sur un allongement des délais de préavis. VERS DES PRÉAVIS DE GRÈVE INDIVIDUEL "Premièrement, obligation pour les personnes qui veulent faire grève de se déclarer48 heures à l'avance. Cela ne concernerait que les personnes dont on a besoin pour l'embarquement et le vol : agents de sécurité, personnels d'embarquement et de vol. Cela permet d'assurer la prévisibilité et l'organisation en cas de grève. Deuxièmement, les compagnies aériennes doivent donner aux passagers, 24 heures à l'avance". Jusqu'à présent, les entreprises d’agents de sûreté, comme toute entreprise privée ayant une mission de service public, doivent déposer un préavis de grève au moins cinq jours avant le début prévu des débrayages, ce qui a été fait dans le cas présent. En fait, la seule différence qu'apporterait cette nouvelle loi, c'est que les préavis soient déposés individuellement, afin que l'employeur puisse savoir le nombre exact de grévistes, et donc de non-grévistes pouvant assurer le service, et ainsi mieux s'organiser. Mais, pour les syndicats du secteur (SNPL, SNPNC, Unsa Aérien, Unac et CFDT), le gouvernement veut tout de même "restreindre le droit de grève". "Notre réaction sera largement proportionnée à la violence de l'attaque", ont-ils prévenu. LE "SERVICE MINIMUM" N'EXISTE PAS En tout cas, la proposition de loi n'a rien à voir avec le terme de "service minimum"abusivement employé pour le secteur des transports terrestres puisqu'il n'existe pas réellement. La loi du 21 août 2007 n'instaure que l'obligation pour les grévistes de se déclarer 48 heures avant le début de la grève, l'obligation de négocier avant le conflit, l'information des voyageurs et la réaffectation du personnel d'une ligne vers l'autre. Mais aucune réquisition n'est prévue, ce qui serait de toute façon inconstitutionnel. Donc aucun "service minimum garanti". Dans le secteur aérien, une seule execption vaut pour les aiguilleurs du ciel, qui peuvent être réquisitionnés. En vertu d'une loi datant de 1984, ils sont tenus d'assurer les vols spéciaux, sanitaires, gouvernementaux et ceux nécessaires au maintien de la continuité territoriale. Dans les faits, quand les contrôleurs aériens font grève, les compagnies annulent simplement la plupart de leurs vols. Le Monde.fr avec AFP
  11. La Caisse de Retraites ne peut être déficitaire : puisque ces comptes sont équilibrés... avec les cotisations sociales versées par les cheminots et l'entreprise (fruit du travail des cheminots) qui couvrent en particulier les "droits supplémentaires" et la subvention d'équilibre versée par l'Etat pour couvrir le déséquilibre démographique en référence à une directive de la Commission de Bruxelles... La Caisse de Prévoyance est également en équilibre en rappelant qu'elle verse à la Sécurité Sociale une part des cotisations des cheminots pour couvrir les autres salariés français... et rappelons que depuis fort longtemps les cheminots versent une cotisation solidarité de 1% pour le chômage de masse qui sévit en France !
  12. Tiendront-ils la cadence ou observeront-ils une grève du zèle... ?
  13. je reprends le texte in extenso... Grave le journaleux de service Pire que le Figaro... En tout cas tout y passe... et comme dit Sarkozy "Quand il y a une grève, ça ne se voit plus..." ceci dit l'article est quand même significatif si on prend de le lire et de tout décortiquer... La Belgique divisée…par la grève Depuis hier, la Belgique est coupée en deux : si les trains roulent normalement en Flandre, ils sont totalement paralysés par une grève sauvage en Wallonie et à Bruxelles. Les cheminots n’ont pas voulu attendre jeudi, journée de grève générale du secteur public. Les syndicats, qui protestent contre la réforme des retraites, menées à la hussarde et sans concertation sociale par le gouvernement de centre droit dirigé par le socialiste francophone Elio Di Rupo, se sont fait déborder par leur base, les cheminots, comme c’est aussi le cas en France, n’hésitant jamais à débrayer (21 mouvements de grève en 2011, dont 7 ont eu un impact sur le trafic passager). Il est maintenant probable que les Belges francophones seront privés de train au moins jusqu’à Noël, ce qui est très pratique en période de fêtes et alors que les commerçants sont déjà confrontés à de mauvaises ventes… Ce qui est frappant dans ce conflit social, c’est la scission entre le nord du pays, qui respecte les consignes syndicales, et le sud plongé dans le chaos. Cela ne peut que renforcer la conviction des Flamands que, décidément, il est impossible de réformer le Royaume avec les Francophones, conviction qui explique largement la percée des indépendantistes de la N-VA.Désormais, même la grève est régionalisée... Car la réforme des retraites est inéluctable dans un pays dont l’endettement frôle à nouveau les 100 % et qui reste sous la pression des marchés. L’État, confronté au vieillissement de sa population, n’a tout simplement plus les moyens de faire face à une charge qui deviendra de plus en plus lourde dans les années à venir. Surtout qu’en première analyse la réforme reste largement dans les limites du tolérable, le PS francophone y ayant veillé. Parmi les mesures annoncées, le durcissement du généreux système de retraite anticipée (l’âge minimal passera de 60 à 62 ans et la durée minimale de cotisation de 35 à 40 annuités en 2015) et de prépension (accès à partir de 52 ans au lieu de 50 ans), le calcul de la retraite pour le secteur public se fera non plus sur les cinq, mais les dix dernières années (six derniers mois en France, contre les 25 meilleures années pour le privé…), les régimes spéciaux (marins, journalistes, pilotes, etc.) seront supprimés, tout comme les avantages des professeurs et magistrats (retraite possible après 16 ans de carrière), etc.
  14. faire et défaire c'est du chemin de fer... Bienvenue dans le monde du (dé)-management ! :tongue:
  15. Aéroports: les agents de sureté demandent d'être respectés par leurs patrons http://www.humanite....-patrons-486368 Horaires décalés, voyageurs agressifs, pressions au rendement: au delà d'une augmentation de salaire les agents de sûreté en grève depuis six jours réclament une reconnaissance de leur métier et dénoncent leurs conditions de travail. Tous refusent de donner leur nom. Par peur de représailles de leurs employeurs, disent les grévistes interrogés mardi à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le plus touché par le mouvement avec celui de Lyon. "Nous gagnons 1.543 euros bruts par mois. Avec cela nous travaillons le dimanche, nous avons des horaires décalés, nous commençons parfois à 4 heures du matin et sur une vacation 2.000 passagers passent sous le portique", détaille une gréviste qui travaille depuis dix ans pour la société ICTS. Quota de palpations "Nous sommes mal vus par les passagers parce que nous effectuons des palpations. Ce qu'ils ne savent pas c'est que certaines palpations sont décidées de façon informatique. Le quota de palpations a augmenté de 20% alors que nous sommes moins nombreux qu'avant", renchérit un collègue. "On nous demande de faire passer les passagers de plus en plus vite, c'est du commercial avec une option sûreté. C'est dangereux", insiste une salariée de 58 ans. "Nous ne sommes pas des enfants gâtés. Nous faisons un vrai métier qui a son importance pour la sûreté des gens. La preuve c'est que le gouvernement s'est aperçu qu'on ne peut pas nous remplacer par n'importe qui puisqu'il demande aux policiers de le faire", sourit un autre salarié d'ICTS. "Sans cesse surveillés" Les grévistes dénoncent aussi la pression des employeurs. "Nous sommes sans cesse surveillés, au moindre petit souci, on nous fait un rapport", s'agace un agent. "Nous devons pointer en arrivant et en partant. Je connais un salarié à qui on a retiré 21 centimes sur son salaire parce qu'il a pointé avec une minute de retard !", lance une salariée qui défile chaque matin depuis six jours dans les aérogares de Roissy. Un rapport parlementaire dans le sens de leurs revendications Dans leur rapport du 13 décembre sur la sûreté aérienne, les députés PS Daniel Goldberg et UMP Didier Gonzales recommandent d'"améliorer la reconnaissance des personnels de sûreté, afin que ces derniers bénéficient d’avantages comparables à ceux des autres personnels aéroportuaires, tels que des locaux décents, l’accès aux restaurants d’entreprise, une participation accrue des employeurs aux déplacements domicile-travail". "Nous ne demandons pas des avantages, nous demandons une reconnaissance", commente une gréviste qui, en 12 ans de sûreté aéroportuaire, a "vu le métier changer... en mal. C'est le mauvais exemple de la sous-traitance". Confiée à la police aux frontières, la sûreté aéroportuaire a été privatisée en 2001.
  16. Soixante-six journalistes tués dans le monde en 2011, selon RSF Reuters http://fr.news.yahoo...-062148847.html PARIS (Reuters) - Soixante-six journalistes ont été tués et un millier arrêtés dans le monde en 2011, une année marquée par le "printemps arabe" et les contestations liées à la crise, rapporte le bilan annuel de Reporters sans frontières publié jeudi. La place Tahrir du Caire, la ville de Misrata en Libye, la place du Changement au Yémen, Abidjan en Côte d'Ivoire, Manama au Bahreïn, Mogadiscio en Somalie et l'état de Veracruz au Mexique figurent parmi les dix lieux les plus dangereux pour les journalistes recensés par l'organisation de défense de la presse. Sur les 66 journalistes tués cette année, un chiffre en hausse de 16% par rapport à 2010, 20 l'ont été au Moyen-Orient et presqu'autant en Amérique latine. Avec dix tués, "assassinés pour la plupart", le Pakistan a été le pays le plus meurtrier au monde pour les journalistes pour la deuxième année consécutive. "La Chine, l'Iran et l'Érythrée restent les plus grandes prisons du monde pour la presse", ajoute RSF. L'organisation explique l'explosion du nombre d'arrestations (1.044 en 2011 contre 535 en 2010) par la multiplication des soulèvements populaires en Afrique du Nord et la contestation dans des pays comme le Soudan, l'Azerbaïdjan, la Grèce, l'Ouganda, le Chili ou encore les Etats-Unis, avec le mouvement Occupy Wall Street. "Le danger était bel et bien dans la rue en 2011, souvent lors de manifestations qui donné lieu à des heurts violents avec les forces de l'ordre ou dégénéré en conflits", écrit Reporters sans frontières. Elizabeth Pineau, édité par Patrick Vignal 180.261
  17. L'un des compagnons de Raymond PAGEAUX Maxime PERREAU Ajusteur au Dépôt de DIJON PERRIGNY (21) Date de naissance : 4 Juin 1909 Lieu de naissance : POUILLENAY (21) Date du décès : 19 avril 1944 (34 ans) Lieu de décès : Prison de STUTTGART (Allemagne) Circonstances : Décapité à la hache Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice : Témoignage et photo fournis par son fils André PERREAU que nous remercions vivement Maxime PERREAU , mon Père, est né le 4 Juin 1909 à Pouillenay en Côte d’or. En 1924, Il entre à l’école d’apprentis de la SNCF , comme ajusteur au dépôt des locomotives de Dijon-Perrigny. En 1940, face à la défaite et à l’occupation de notre pays par les armées Allemandes, il est de ceux qui pensent que tout n’est pas perdu et, avec ses camarades du dépôt : André DUBOIS, Raymond GASPARD, Raymond PAGEAUX, Jean RIDET, Jean TAMIGI et Maurice THURINGER, c’est la formation, fin 1940, du groupe de résistance et de sabotage du dépôt de Perrigny. Ce groupe devient très actif dans les sabotages de ce qui était devenu la machine de guerre nazie (rails, locomotives, etc) et dans la récupération des parachutages d’armes et d’explosifs. L’origine des parachutages fut l’ordre donné par CHURCHILL de constituer un service appelé S.O.E (Special operations executives) dont il confia la direction à un agent secret, Harry REE, avec pour mission le sabotage des installations vitales des Allemands. Harry REE fut parachuté en France. Un adjoint, le Capitaine STAEL, de « l’intelligence service » vint le rejoindre pour le seconder. C’est lui qui prit contact avec Maurice THURINGER. STAEL avait pour chauffeur un certain Pierre MARTIN, un collaborateur infiltré dans la résistance. A partir du 15 Août 1943 un certain nombre de rafles eurent lieu dont celle de nos 7 cheminots qui avaient récupéré un parachutage d’explosifs le 17 Juillet à Arcenans. Ils furent arrêtés dans la nuit du 31 Août à leur domicile et incarcérés à la prison de Dijon. Harry REE comprit rapidement que Pierre MARTIN était à l’origine de toutes ces dénonciations et donna l’ordre de le supprimer, ce qui fut fait le 9 Novembre 1943,( après plusieurs tentatives infructueuses) au « Terrass’hotel » de Besançon alors que Pierre MARTIN y déjeunait en compagnie d’Allemands. Le 27 Novembre 1943, nos sept cheminots sont condamnés à mort par un tribunal spécial de guerre Allemand pour « Intelligence avec l’ennemi, réception d’armes et actes de sabotage » Aussitôt connue, cette condamnation provoque l’indignation de leurs camarades et la colère de la population Dijonnaise. A la suite de cette condamnation, leurs camarades du dépôt de Perrigny se mettent en grève le 2 Décembre 1943 et une délégation intervient auprès de Pierre LAVAL, à Vichy, pour obtenir leur grâce. Face aux perturbations engendrées par cette grève, les Allemands les gracient le 9 Décembre 1943 et le travail reprend. Mais ils restent incarcérés à la prison de Dijon. Quelques colis pourront leur parvenir avec la complicité d’un gardien d’origine Autrichienne qui sera d’ailleurs exécuté par la suite pour trahison. Une maigre correspondance s’établit (mines de crayon cachés dans du pain, petits morceaux de papier dans les cols de chemises et dans les ceintures de caleçons ) lors des échanges de colis de linge. Des lettres sont aussi permises, lettres dont la gestapo espère tirer quelque profit. Il sont régulièrement emmenés dans l’immeuble de la gestapo, rue Dr Chaussier, pour y être interrogés et torturés sauvagement afin de leur faire avouer des noms et des projets de sabotage, (baignoire glacée, brûlures, pendaison par les bras aux barreaux ...) par de « bons petits soldats » Allemands , jeunes pères de famille comme eux, qui ne font qu’obéir aux ordres, tout comme leurs supérieurs, qui ne font qu’obéir ....etc. Ce qui a pu faire dire aux Allemands, après la guerre, qu’Hitler était seul responsable de toutes ces atrocités et ses barbares de nazis des enfants de chœur. La gestapo n’obtiendra rien de nos sept cheminots. Jamais mon Père n’a évoqué ces faits à Maman lors de nos trop rares autorisations de visites, plutôt attaché à tenter de la rassurer. Le 19 Décembre nous sommes autorisés à lui rendre visite avant son départ pour l’Allemagne le 20 Décembre comme prisonnier ainsi que ses camarades. C’était la dernière fois que je voyais mon Père, j’avais 5 ans. Ils sont dirigés vers l’Alsace où ils connaissent leur premier camp de concentration, le Struthof, la forteresse de Bruxal (enchaînés et autorisés à sortir ¼ d’heure par jour, la prison de Karlsruhe. Le 18 Avril 1944 ils sont transférés à la prison de Stuttgart où ils sont immédiatement informés, au cours d’un semblant de procès, que la grâce accordée en France est déclarée nulle sur le territoire Allemand. Ils sont condamnés à être exécutés le lendemain matin à l’aube. Autorisés à écrire une dernière lettre à leur famille (lettre qui ne sera jamais acheminée et détruite immédiatement) ils sont alors décapités à la hache, dans la cour de la prison de Stuttgart, le 19 Avril 1944 à 5 heures du matin. L’horreur de leur exécution nous fut rapportée quelques années plus tard par le témoignage d’un pasteur Allemand qui les assista dans leurs derniers moments et qui avait mémorisé l’adresse de l’un d’entre eux, afin de rapporter les faits à leurs familles. Souvenons nous et soyons fidèles à leur mémoire, chaque 19 Avril, devant la plaque commémorative apposée cour de la gare à Dijon car, grâce à tous ceux qui comme eux ont eut le courage de réagir : NOUS SOMMES LIBRES. André PERREAU, son fils.
  18. Le Monde ... Les profits immobiliers ont progressé de 60 % en 10 ans en France http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/21/les-profits-immobiliers-ont-progresse-de-60-en-10-ans-en-france_1621158_3234.html#ens_id=845716 Les profits immobiliers ont bondi de 60 % entre 1999 et 2009 alors que le PIB français a progressé en monnaie constante de 14 % et la masse totale des profits de 17 %, indique une étude révélée mercredi 21 décembre par le quotidienL'Humanité. Selon cette enquête réalisée par Pierre Concialdi, économiste à l'Institut de recherche économique et social (IRES), à la demande de Droit au Logement (DAL) et de la Fondation Copernic, "64,7 milliards d'euros de profits monétaires ont été engendrés en France en 2010 par la location de logements, de locaux à usage professionnel ou par des activités d'intermédiation sur le marché immobilier". Comparé à la moyenne des autres revenus, l'immobilier a donc réalisé "33 milliards de surprofits", qui représentent "le coût de la spéculation immobilière et de la libération des loyers supportés par les ménages", livre l'économiste. Cumulés sur les trente dernières années, ces surprofits s'élèvent à "450 milliards d'euros", ajoute M. Concialdi. 11 % DES FRANÇAIS DÉTIENNENT DE L'IMMOBILIER DE RAPPORT D'après L'Humanité, les deux tiers de ces montants ont profité aux sociétés privées, "marchands de biens, agences immobilières ou administrateurs", même si certains particuliers ont bénéficié de la hausse des revenus locatifs. Un peu plus de la moitié (55 %) des Français possèdent un bien immobilier et 11 % d'entre eux détiennent de l'immobilier de rapport (destiné à la location), dont les deux tiers sont aux mains des 10 % les plus fortunés, indique l'étude réalisée à partir des comptes nationaux de l'Insee. Du côté des professionnels, le plus important groupe d'administration de biens de l'Hexagone, Foncia, a triplé son chiffre d'affaires depuis l'an 2000 (575 millions d'euros en 2010). "La gestion de ses 252 000 biens en location reste l'activité la plus rentable du groupe et représente 45 % de son résultat d'exploitation. Avec des honoraires calculés en pourcentage de loyers réévalués à la hausse chaque année, le marché de la gestion locative assure des ressources certaines, estimées entre 3 % et 4 % par an, selon certains experts", indique l'étude. L'Etat a également profité de la hausse. Ses prélèvements sur le logement, ajoutés à ceux des collectivités locales, ont été multiplié par trois en vingt ans pouratteindre 29,3 milliards d'euros en 2010. "Soit presque l'équivalent du budget du ministère du logement", souligne L'Humanité.
  19. La Canaille voit Rouge Vert comme une langue de vipère. Vous vous souvenez certainement de l'envolée patriotique de dame Voynet à propos de détournements et gâchis des fonds sociaux du COS de Montreuil. Ce que la dame a oublié depuis qu'elle a jeté sa dernière carte syndicale derrière les moulins de la carrière, c'est que les syndicalistes ont en sainte horreur de se faire juger à l'aune des pratiques patronales. Le syndicat CGT des communaux de Montreuil a donc repris point par point les accusations de madame le maire pour faire la clarté. Bizarre, radios, TV, journaux qui se bousculaient pour répercuter les propos de la dame d'un seul coup sont partis voir ailleurs. Donc La Canaille vous donne le lien [ici riposte à radio Voynet] pour accéder à ce document d'autant que cela a du comme on dit , animer les débats autour de la machine à café. Après avoir lu cela il serait encore étonnant que vous ayez envie d'aller prendre un vertavec elle. Même parés d'une musique d'ambiance, les bruits de chiottes restent des bruits de chiottes.
  20. Dividendes et suppression d'effectifs La SNCF devrait verser 230 millions d'euros de dividendes à l'Etat en 2012 http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0201804908916-la-sncf-devrait-verser-230-millions-d-euros-de-dividendes-a-l-etat-en-2012-266080.php L'entreprise prévoit dans le projet de budget 2012 examiné demain en conseil d'administration le versement d'un dividende record à l'Etat. Selon la règle utilisée depuis 2007, ce dividende correspond à 30 % du résultat net récurrent de l'entreprise, hors résultats exceptionnels. ors que les assises du ferroviaire qui se sont achevées la semaine dernière ont mis en lumière les difficultés financières du rail français, la SNCF devrait afficher un très bel exercice 2011. En témoignent les dividendes en forte hausse que l'entreprise s'apprête à verser à l'Etat. Selon les informations recueillies par « Les Echos », le projet de budget 2012 de l'entreprise, qui doit être examiné en conseil d'administration demain, prévoit le versement d'un dividende de près de 230 millions d'euros à la puissance publique au titre de l'exercice 2011, un montant record depuis l'instauration de cette pratique sur l'exercice 2007. La règle utilisée depuis cette date consiste à verser à ce titre 30 % du résultat net récurrent de l'entreprise (hors résultats exceptionnels). Cela laisse à penser que celui-ci a été estimé, sur la base des neuf premiers mois de l'année, aux alentours de 700 millions d'euros. Ce chiffre sera sans doute ajusté, pour tenir compte notamment des trois derniers mois de l'année, mais il témoigne néanmoins d'une très bonne tenue de ce résultat net récurrent, atteignant lui aussi un niveau exceptionnel. La direction de la SNCF ne devrait pas manquer de s'appuyer sur ce résultat pour revendiquer une place centrale dans la réorganisation du système ferroviaire dans les mois à venir. Il conviendra toutefois de vérifier ce que ces bons chiffres doivent à l'évolution des investissements, s'ils sont accompagnés d'une maîtrise de l'endettement (9,6 milliards dans le budget de 2011) et si des éléments comptables exceptionnels (une dépréciation d'actifs concernant des rames TGV serait envisagée selon certaines sources) ne viendront pas in fine noircir un peu ce bilan. Que va faire l'Etat ? L'autre question est désormais de savoir ce que l'Etat fera de ces dividendes, alors que les assises du ferroviaire ont acté la nécessité de dégager au moins 1 milliard de ressources supplémentaires par an pour assurer la viabilité économique du réseau existant. La commission qui planchait sur ce thème, présidée par Nicolas Baverez, préconisait notamment de réinvestir les dividendes susceptibles d'être versés dans la rénovation du réseau, en les versant à Réseau Ferré de France, le gestionnaire des infrastructures. Mais cette attitude vertueuse semble loin d'être acquise, au moment où le gouvernement explore toutes les mesures pour tenir ses objectifs budgétaires globaux. Au total, la SNCF aura versé à l'Etat plus de 600 millions sur les cinq dernières années. Par ailleurs, le projet de budget doit également entériner une poursuite de la baisse des effectifs dans la branche fret (- 1.232 postes), avec au total une diminution de 700 postes par rapport à 2011. L'effectif moyen envisagé en 2012 serait de 149.752 cheminots contre 176.500 il y a dix ans.
  21. Vases communicants non au profit de l'Etat mais des intérêts particuliers des capitalistes... j'pique dans la poches des uns (Le Peuple...Y'a pas que des pauvres et des miséreux d'ailleurs dans le peuple.. ) et j'exonère les autres (les riches entreprises capitalistes...) des cotisations sociales et taxes professionnelles... pour qu'ils puissent refiler plus de dividendes à leurs actionnaires qui en plus me prêtrons de l'argent pour que je puisse avoir une dette colossale quyi me coûtera bonbons en intérêts financiers... Et au passage j'en profite pour privatiser les entreprises nationales qui appartiennent à la nation donc au peuple... mais bon la populace elle y comprend rien à l'économie, à la finance, aux marchés...
  22. Pfooouuuu... Les Chinois vont lui piquer 45%... Ce sera sa cotisation au ... Parti ?
  23. Il travaille pour DSK ?
  24. Il paraît que la Corée du Nord va s'ouvrir... cartonrouge
  25. Liberté, Egalité, Fraternité... Marine La Pen et les Syndicats... http://www.legrandso...t-procure+.html Présidentielles : l’horrible programme secret que Le Grand Soir s’est procuré. Comment dire, sans que ça se voie trop : « Il faut en finir avec les syndicats comme la CGT, la CFDT, FO, Sud, la FSU, etc. qui sont illégitimes Leurs droits conquis dans la Résistance contre les nazis seront supprimés, le système démocratique d’élection des délégués du personnel idem, je vais créer des syndicats spécialistes de la parlotte, car le droit de grève (la France prise en otage) et les manifs, ça commence à bien faire. » Comme ceci : « Une grande réforme des syndicats sera mise en œuvre avec comme objectif principal d’assurer une meilleure représentation des salariés. Le monopole de représentativité institué après la Libération sera supprimé, et les modalités d’élections des représentants des salariés seront revues. Des syndicats plus représentatifs travailleront mieux à la réelle défense des intérêts des salariés : ils seront en effet plus à même d’entrer dans des logiques de concertation constructives et moins tentés de recourir à un rapport de forces (grève, manifestation) pour pallier leur manque de légitimité ». (Extrait du programme de Marine Le Pen, visible sur son site). C’est parce que ce programme n’est pas bien connu et décrypté que des salariés smicards, des jeunes sans emploi, des vieux chômeurs, bref : des obscurs, des petits, des sans-grades vont voter en 2012 pour la châtelaine de Montretout (sic). Théophraste R. (arpenteur de pavé en groupe fraternel et solidaire). PS. Faites passer ce billet à votre pote Bébert et à sa femme Ginette avant qu’ils ne tirent une balle dans leurs pieds et dans ceux de leurs mômes.
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