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Thello. Le premier train privé débarque en France http://www.ouest-fra...021186_actu.Htm Le premier train privé de voyageurs en France, concurrent de la SNCF, a quitté la Gare de Lyon à Paris, dimanche à 19h48, pour rallier Venise où il doit arriver à 09h34 lundi matin. Un « changement d’époque » qui n’est pas du goût des cheminots. Paris-Venise aujourd’hui, Paris-Rome courant 2012 Alors que la SNCF a passé sans trop de heurts l’épreuve du basculement d’horaires, elle fait fasse à la première concurrence d’une compagnie privée pour le transport des voyageurs. Il s’agit d’un train de la compagnie Thello, co-entreprise nouvellement créée par le groupe Transdev (privé) associé à l’opérateur italien Trenitalia (public). « Le rail français va changer d’époque maintenant en passant d’un monopole à un système ouvert », s’est félicité son directeur général Albert Alday. Thello arrive toutefois modestement sur le réseau avec un aller-retour quotidien vers l’Italie, l’objectif étant « d’améliorer le produit et, si les retours sont bons de la part de nos clients, de proposer une liaison de nuit Paris-Rome courant 2012 », a ajouté M. Alday. Un meilleur service à bord promet Thello La compagnie compte aussi se démarquer par le service à bord assuré par LSG Sky Chefs, qui a travaillé avec de nombreuses compagnies aériennes. Entre huit et douze personnes seront embarquées pour le service aux voyageurs. « La différence avec nous, c’est que l’équipe qui prend en charge le voyageur au départ le suit jusqu’à son arrivée », a encore expliqué le patron de Thello. Les trains partent de la Gare de Lyon, où Thello dispose d’un local d’exploitation ainsi que d’une boutique pour la vente de billets. Les places peuvent aussi être réservées sur le site www.thello.com. Prix attractifs Les prix des billets sont proposés à partir de 35 € pour une cabine six couchettes jusqu’à 275 € pour une cabine avec un lit. Par exemple, en réservant sur internet aujourd’hui un Paris-Venise pour le 19 janvier, vous paierez en effet 35 € pour une cabine six couchettes (départ 19h45, arrivée 9h34) sur Thello contre 80,40 € avec la SNCF, prix le le plus bas (départ 23h12, arrivée 15h28) Au détriment des usagers Une ouverture du rail la concurrence qui n’est pas du goût des cheminots. Ils ont manifesté lundi sur les quais de la Gare de Lyon à l’arrivée de Thello. « Nous sommes venus interpeller les voyageurs sur les trains privés et leur dire que l’ouverture à la concurrence se fera au détriment des usagers, des missions de service public, des conditions de travail des salariés et de la sécurité ferroviaire », a dit à l’AFP Eric Santinelli, secrétaire régional SUD.
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Décembre 2011: le bug du changement
Dom Le Trappeur a répondu à katamiaw situé dans Le site www.cheminots.net
C'était juste une p'tit'frap... :tongue: -
Service Annuel 2012 [Sujet Officiel]
Dom Le Trappeur a répondu à nicopasta situé dans Actualité ferroviaire générale
Rares perturbations pour les nouveaux horaires de la SNCF http://fr.news.yahoo.com/rares-perturbations-pour-les-nouveaux-horaires-la-sncf-104101316.html PARIS (Reuters) - La SNCF a tiré lundi un bilan satisfaisant du grand chambardement que représente la nouvelle organisation horaire mise en place avec Réseau Ferré de France (RFF), même si des usagers ont ponctuellement protesté dans quelques gares. Deux mille agents supplémentaires ont été déployés dans les gares pour accompagner les quelque quatre millions de voyageurs attendus dans les 15.600 trains qui devaient circuler ce lundi, premier test véritable pour les nouveaux horaires entrés en vigueur dimanche, puisqu'il s'agit d'un jour de semaine . "Il faut vérifier que cette mécanique de précision fonctionne bien", a déclaré le président de l'entreprise publique Guillaume Pepy, qui s'est déplacé en personne dans une gare parisienne pour superviser l'opération. Au total, 9,5 millions de voyageurs se sont renseignés sur les nouveaux horaires sur la plateforme internet mise à la disposition des usagers par la SNCF. Dans un premier point d'étape, la SNCF affirme que l'opération s'est dans l'ensemble bien déroulée pour les 5.000 trains qui avaient circulé lundi matin jusqu'à 09h00. "Ces trains ont circulé normalement à l'exception de 20 TGV Atlantique qui ont été retardés par un incident de signalisation sur la LGV Atlantique, un incident sans lien avec le passage aux nouveaux horaires", déclare-t-elle dans un communiqué. "Par ailleurs, cinq trains Transilien et Intercités ont été bloqués par des manifestants en gare de Dordives sur l'axe Clermont-Ferrand-Paris, et deux TGV ont été retardés de 10 minutes au départ d'Angoulême par des manifestants", ajoute-t-elle. Une centaine de personnes ont en effet bloqué lundi matin durant une vingtaine de minutes un train en gare d'Angoulême (Charente). Les manifestants, parmi lesquels des usagers, des syndicalistes et des élus, ont bloqué un TGV entre 8h10 et 8h30 en empêchant le contrôleur d'y pénétrer. QUELQUES PERTURBATIONS Les manifestants ont déployé des banderoles sur les quais disant "Non aux changements" et "Usagers Bordeaux-Angoulême en colère" pour protester contre la suppression de deux TGV au départ de Bordeaux à 7h02 et à 7h40, qui seront remplacés par un bus partant à 7h15, le dernier train direct de début de matinée partant désormais à 6h48. "Pour ma part, je prenais le TGV de 7h48, maintenant je dois le prendre à 6h48, ce qui me fait me lever une heure plus tôt tous les jours et me fait perdre une heure. J'habite à Bordeaux, je travaille à Angoulême", a indiqué à Reuters France Laure Pons, l'une des manifestantes. Sur la région Centre, dont 100% des horaires ont été modifiés dans le cadre du "cadencement", seul un mouvement social a perturbé, lundi, le trafic autour de Vierzon (Cher), provoquant la suppression d'une douzaine de trains. "Tout s'est déroulé normalement", rapporte Claude Solard, directeur régional des trains express régionaux à la SNCF. "Nous avons rencontré des clients visiblement bien informés des nouveaux horaires." En gare d'Orléans, mais aussi au Mans (Sarthe), des associations d'usagers ont appelé à la grève de la présentation des titres de transport en signe de protestation. "Chaque jour, je perds 45 minutes dans les transports du fait des nouveaux horaires", explique à Reuters Jean-François Priot, trésorier du Collectif des Gares Val de Loire (CGVL). "Et la SNCF ne nous écoute toujours pas, elle se moque de nous." Claude Solard a estimé que ces associations ne rendaient pas nécessairement service aux usagers. "La question de la rénovation et des travaux est essentielle. Treize milliards d'euros vont y être consacrés. Si sur certains points, il y a des problèmes, on peut voir à des moyens de substitution, mais si j'accède à toutes leurs revendications, je serai obligé de stopper des trains", a-t-il dit. Une mission de médiation présidée par Nicole Notat demeure active jusqu'au 15 janvier 2012. En France, 15.000 trains circulent chaque jour sur les 30.000 kilomètres de voies, dont 2.000 à grande vitesse. En 2010, dix millions de passagers ont été transportés quotidiennement sur les réseaux de proximité, contre 132 millions de voyageurs grandes lignes. Deux milliards de voyageurs transitent chaque année par les 3.000 gares implantées sur le territoire français. En 2010 la SNCF, présente dans 120 pays, a réalisé un chiffre d'affaires de 30,5 milliards d'euros. Service France, avec Mourad Guichard à Orléans et Claude Canellas à Bordeaux, édité par Yves Clarisse -
Aïe...Aïe...Aïe... !
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Gustave Flaubert né le 12 décembre1821 à Roeun décédé le 8 mai 1880 dans sa 59ème année
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Fraude – les organismes publics sont-ils des passoires
Dom Le Trappeur a répondu à kerguel situé dans Brin de causette
C'est surtout que les électiosn législatives se rapprochent et la situation est tendue sur la circonscription de Montreuil pour elle... Sûrement encore une opération à caractère médiatique pour la galerie... -
Service Annuel 2012 [Sujet Officiel]
Dom Le Trappeur a répondu à nicopasta situé dans Actualité ferroviaire générale
Sauf que là ils financent des travaux qui auraient dût être faits il y a au moins 15/20 ans... d'où les réductions de vitesse... Alors les travaux et investissements d'aujourd'hui sur lignes classiques on les verra peut être dans 10/15 ans... -
Non respect des restrictions medicales
Dom Le Trappeur a répondu à iaaneels situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Tu vas voir immédiatement ton Médecin du travail Je suppose que c'est lui qui a décidé la restriction médicale. Il te précisera ta situation et éventuellement interviendra directement auprès du Directeur d'Etablissement. Tu peux prendre contact également, immédiatement, avec le secrétaire de ton CHSCT qui a la possibilité de déposer un droit d'alerte et d'intervenir auprès de son Président de CHSCT. Tu peux également déposer un droit de retrait personnel dès réception de ta commande : je te conseille de le déclarer par écrit sur le "registre des observations à la réglementation du travail" qui se trouve obligatoirement dans tous les postes et auprès de la commande du personnel (les écrits restent les paroles s'envolent). Ne pas oublier que c'est ta santé qui est mis en danger par le non respect d'une décision médicale qui s'impose au service. -
Durban a acocuché d'une souris .Mais ils sont où les écolos ?
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Sarkozy a déjà sauver la Planète au moins trois fois depuis la rentrée sans parler de l'Europe, de l'Euro... Il peut pas être au four et au moulin attends la semaine prochaîne ! -
Y'a plus de sous... ? Pourtant moi je paye bien la TVA à chaque fois que je fais les courses... ou la TIPP quand je fais le plein j'suis à jour de mes impôts, taxes... Par contre si ils ne veulent plus me verser ma pension sûr que j'arrêterai d'acheter quoi que ce soit...
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Service Annuel 2012 [Sujet Officiel]
Dom Le Trappeur a répondu à nicopasta situé dans Actualité ferroviaire générale
Nouvelle polémique en vue... 15.600 ou 20.000 trains par jour... Faudrait qu'ils se mettent d'accord... Bon à mon avis à vue d'oeil, le mec de RFF devrait revoir ses chiffres... -
Service Annuel 2012 [Sujet Officiel]
Dom Le Trappeur a répondu à nicopasta situé dans Actualité ferroviaire générale
Situation «calme» après les changements d'horaires à la SNCF http://www.20minutes.fr/societe/840198-situation-calme-apres-changements-horaires-sncf TRANSPORT - Les vraies difficultés devraient avoir lieu lundi... La situation était "calme" dimanche en début de matinée sur le réseau SNCF, au premier jour de la mise en place des nouveaux horaires de trains modifiés dans leur quasi intégralité depuis minuit, a-t-on appris auprès de la cellule de veille nouveaux horaires. >> Les raisons du changement d'horaires à la SNCF, sont par ici. "Tout est calme, tout va bien", a déclaré à l'AFP un membre de la cellule mise en place il y a une semaine, et qui doit rester en fonction jusqu'au 15 janvier, à l'occasion de l'introduction des nouveaux horaires. Une douzaine de personnes sont déjà en "mobilisation maximale" devant les écrans qui permettent de suivre le réseau national. Le big bang attendu lundi Alain Garde, responsable du PC nouveaux horaires installé près de la gare de l'Est, à Paris, a précisé qu'ont été relevés seulement "quatre points rouges avec des ralentissements de plus d'un quart d'heure, deux dans le nord et deux dans le Sud-Est": toutefois, ces retards n'ont rien à voir avec les changements intervenus cette nuit, a-t-il dit, prenant pour exemple le cas d'un voyageur récalcitrant. Il reste que la journée de dimanche n'est considérée que comme un "galop d'essai" pour les nouvelles grilles horaires. En effet, les vraies difficultés pourraient intervenir lundi, journée du fameux "big bang", avec le retour au travail, ou au lycée, de millions de Français. Un porte-parole de Réseau ferré de France (RFF) a précisé à l'AFP: "nous sommes en demi-charge le dimanche, avec 10.000 trains sur le réseau au lieu de 20.000". Et, en ce qui concerne les seuls trains voyageurs, "il y en a 4.500, au lieu de 8.500 le reste de la semaine". Ce sont pas moins de 85% des horaires qui sont modifiés depuis dimanche à minuit une, journée historique pour la SNCF qui se retrouve confrontée au mécontentement de certains usagers et d'élus régionaux. Une mission de médiation confiée à Nicole Notat Trois raisons principales sont à l'origine de cette réorganisation, selon la SNCF: le gigantesque chantier de rénovation du réseau engagé jusqu'à 2015, l'ouverture de la LGV Rhin-Rhône, première LGV province-province, et la mise en place du cadencement (dispositif faisant partir les trains toujours aux mêmes horaires). Pour tenter de remédier aux difficultés annoncées par les usagers, la SNCF et RFF, le gestionnaire du réseau, ont confié il y a trois semaines une mission de médiation à Nicole Notat, l'ancienne secrétaire générale de la CFDT, afin, notamment, de recueillir les doléances des voyageurs. Quelque 600 réclamations avaient déjà été enregistrées jeudi, soit par courrier soit sur le site mediateurnouveauxhoraires2012.com. Tôt dimanche matin, la situation est calme, aucune manifestation n'était en cours, elles sont prévues plus tard dans la journée. La SNCF s'est également dotée d'une cellule de veille inédite, active depuis jeudi et jusqu'au 15 janvier. Une conférence de presse est prévue à 10h30 au centre de veille au cours de laquelle Jacques Damas, directeur général chargé de la sécurité à la SNCF fera le point sur la situation. -
Service Annuel 2012 [Sujet Officiel]
Dom Le Trappeur a répondu à nicopasta situé dans Actualité ferroviaire générale
Pépy : «Nous devons expliquer aux usagers que le rail était en danger» http://www.liberation.fr/economie/01012376736-pepy-nous-devons-expliquer-aux-usagers-que-le-rail-etait-en-danger Dimanche, 85% des horaires des 15 000 trains roulant chaque jour vont être modifiés. Guillaume Pépy, le président de la SNCF, s’explique sur les raisons du big bang et son impact sur la vie quotidienne. La SNCF est-elle fin prête ? Nos agents, les agents d’escale, les contrôleurs, les aiguilleurs, les conducteurs, tous les cheminots SNCF savent ce qu’ils ont à faire. Tous sont prêts et mobilisés. Le train est vital pour quatre millions de personnes qui le prennent tous les jours, et dont le temps se compte en minute, dans une logistique personnelle très serrée. Je suis parfaitement conscient de l’importance des bouleversements. Ma méthode, c’est de prendre très au sérieux ces changements d’horaires et leurs conséquences pour la vie quotidienne de nos clients et de trouver des solutions aux points difficiles qui sont apparus. Même si ce n’est pas la SNCF qui fixe les horaires. C’est RFF qui vous l’a imposé ? Ce n’est pas le débat d’aujourd’hui ! Notre mission est d’accompagner nos clients dans ce changement. Si vous aviez eu le pilotage, vous n’aurez pas géré cette affaire de cette manière ? La question aujourd’hui n’est pas là ! La SNCF et le gestionnaire du réseau (RFF) ont bien travaillé ensemble. Nous sommes, à la SNCF, face aux clients et aux élus. D’habitude, ce sont 20 à 25% des horaires qui sont modifiés chaque année à la mi-décembre. Cette fois, c’est 85% des horaires qui vont bouger. J’ai pleinement conscience de l’impact que cela va avoir. Donc, avec toutes les équipes SNCF, j’écoute, je rencontre, je recherche des solutions. Et nous avons nommé une médiatrice pour aider à résoudre les difficultés qui persistent. On vous reproche de ne pas avoir fait ces études d’impact. D’avoir nommé Nicole Notat, la médiatrice, trop tard (ndlr, le 21 novembre dernier) ? Je ne suis pas d’accord. Nous avons très largement anticipé. Nous n’avons jamais autant parlé à nos clients que cette année. Nous avons tenu des centaines de réunions de travail avec les élus, les associations et les comités de ligne. Et des stands dans les gares, des questions réponses sur le web. Nicole Notat a déjà résolu plusieurs dossiers très emblématiques à Angoulême, Lyon, Blois... Les problèmes sont tous identifiés. Il y aura dès lundi une période de «rodage» des nouvelles habitudes pour nos clients et nos agents. Telle correspondance trop juste, parce que pour gagner la voie A depuis la voie G, là ou le train stationne dorénavant, il faut compter 5 minutes et non 2 comme avant. Nous aurons jusqu’à fin février pour trouver des solutions pratiques. La SNCF a mis les moyens pour faciliter les choses : nous avons anticipé 1000 embauches et investi 50 millions d’euros de plus pour les conditions de travail (salle de repos, éclairage des chantiers…). Les usagers sont-ils prêts à comprendre ? Nous devons leur expliquer que le rail était en danger. Quand il y a 3000 kilomètres de ralentissement (ndlr, sur près de 30 000 km de voies), et qu’Hubert du Mesnil (ndlr, patron de RFF), dit que «le réseau n’est pas en état de fonctionner», il y a urgence à faire les travaux. Et ces travaux obligent à retoucher les horaires. La nuit dernière, j’étais près de Provins, où la pose de 50 km de voie toute neuve, nuit après nuit, impose de rouler le matin à 100 km/h au lieu de 160 km/h. Résultat : 5 minutes de trajet de plus et tous les horaires à adapter. Mais c’est pour la bonne cause : plus de trains, moins de pannes, encore plus de sécurité. Une part importante des modifications des horaires est due aux travaux, le reste est lié au passage au cadencement et à la mise en service du TGV Rhin Rhône. RFF aurait pu s’y prendre autrement ? Aujourd’hui, à la SNCF, nous sommes dans le «faire». Mais, il faudra évidemment en tirer les enseignements. Les associations vous reprochent d’avoir servi l’excuse des travaux pour supprimer des trains non rentables… Faux. En 2011 nous faisions rouler 15 400 trains par jour. L’an prochain nous serons à 15 600 soit 200 de plus, avec 150 TER et 50 TGV supplémentaires. Mais des dessertes ont disparu… Cela arrive très tôt le matin ou tard le soir quand des travaux sont programmés. Mais, grâce aux régions, nous offrons aux clients 40% de TER à grande vitesse en plus dans le Nord Pas de Calais, nous mettons 25% de places assises en plus entre Nice et Menton. 15 nouveaux TER entre Saint-Etienne et Lyon, 15% de TER en plus entre Creil et Paris, entre Compiègne et Paris… Mais chacun voit son petit problème. Est-ce impossible de faire entendre l’intérêt général ? On n’aura jamais autant rénové les voies. Et spécialement celles des trains du quotidien. Le train est de plus en plus vital. C’est autour de lui que s’organise la vie de millions de personnes, d’étudiants, de collégiens, de salariés…Le changement d’habitude, la qualité des horaires, ce n’est pas quelque chose qui doit être écarté d’un revers de mains. Au PC des nouveaux horaires (ndlr, Gare de l’Est), nous avons près de 20 personnes chargées de remonter et traiter tous les aléas, les insatisfactions. Dès lundi nous serons en période de rodage. Nous gérons 100 000 arrêts de train par jour! Les associations évoquent le chiffre de dizaines de milliers d’usagers insatisfaits. Il faut le rapporter aux quatre millions d’usagers quotidiens. Le train est un mode de transport collectif et contraint. Il n’existe pas d’horaires qui satisfassent 100 % des voyageurs. Nous apportons des réponses à chacune des difficultés. Comme une réduction de l’abonnement fréquence sur le Paris-Bordeaux dont le temps de trajet augmente aujourd’hui de 15 minutes à cause des travaux… pour gagner 1 heure dans quatre ans ! Ou le remplacement d’un train très matinal qui avait disparu, par un bus ter. On a avancé aussi l’horaire du train du matin de Bourg-en-Bresse, qui arrivait trop tard à Paris. Cela va nous coûter 250 000 euros: ce que nous allons verser à nos homologues suisses qui vont déplacer un train de fret afin que le TGV Genève-Paris passe plus tôt à Bourg en Bresse. Votre inquiétude ? Que les uns et les autres ne comprennent pas l’enjeu de modernisation du réseau. Nous faisons un métier où les félicitations sont rares. Ce n’est pas toujours facile à vivre pour les cheminots SNCF qui servent souvent de boucs émissaires. Le travail que fait cette entreprise et ses salariés est remarquable. 6,3 millions nouveaux sillons horaires ont été tracés. Il a fallu refaire tous les roulements, ceux des conducteurs, des contrôleurs, les plannings des 50 000 cheminots de l’infrastructure. C’est colossal. Dans le Sud-ouest, nous avons 50 % de travail de nuit en plus pour rénover les voies, en gênant le moins possible les clients. Dans une gare comme la Part-Dieu à Lyon, il y avait 675 trains par jour. Il y en a 817 aujourd’hui! C’est une mécanique de précision à régler. Il y aura forcément de petits cailloux dans le dispositif. Il faut de la compréhension de la part des clients pendant quelques semaines, mais je suis persuadé que nous serons à la hauteur de ce défi. -
Je suis d'accord avec toi pour que la parole soit donné rapidement au peuple par voix de référendum. De nombreux sujets pourraient être soumis à référendum après un vrai débat citoyen démocratique. Avec les outils informatiques et internet il devrait être possible de trouver une solution technique pour recourir plus souvent et plus largement au référendum. Ce serait l'occasion de bouleverser radicalement la vie politique dans notre pays pour que le Peuple y retrouve toute sa place et sa puissance de décision, qu'on en finisse avec la délégation de pouvoir mais aussi le vol de la démocratie et de nos droits par les riches, les technocrates - non élus- la finance et les marchés.
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Le Sénat adopte la proposition de loi sur le vote des étrangers aux élections locales http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/12/09/le-senat-adopte-la-proposition-de-loi-sur-le-vote-des-etrangers-aux-elections-locales_1615905_823448.html#ens_id=1595295 Le Sénat a adopté, jeudi 8 décembre, par 173 contre 166, une proposition de loi de la nouvelle majorité de gauche accordant le droit de vote aux étrangers non communautaires aux municipales, à l'issue d'un débat houleux. Le texte ne permet pas aux étrangers de devenir maire ni de participer aux élections sénatoriales en tant que grands électeurs. Ils pourraient seulement êtreélus conseillers municipaux. Une loi organique décidera des modalités, notamment de la condition de résidence, qui devrait être de cinq ans. Ce texte constitutionnel n'a aucune chance d'être voté sous cette législature. Deux amendements ayant été adoptés, il devra retourner à l'Assemblée nationale qui toutefois n'a pas le dernier mot dans ce type de texte. S'il est un jour adopté par le Parlement, il devra ensuiteêtre transféré au chef de l'Etat qui le soumettra à référendum ou le gardera dans un tiroir. "UN TRAVAIL DE SAPE" POUR FRANÇOIS FILLON Fait exceptionnel : c'est François Fillon qui a ouvert le débat pour "exprimer" sa ferme "opposition" à un "travail de sape d'un des fondements de notre République"."La gauche s'engage dans une voie dangereuse avec légèreté", en prenant "le risque de vider la nationalité et la citoyenneté française de leur substance", a lancé le premier ministre. "Dissocier le droit de vote de la nationalité française, c'estprendre le risque de communautariser le débat public", a-t-il jugé. Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a rappelé sa position sur un thème dont sa majorité entend faire un marqueur de la campagne électorale : "On vote parce que l'on est citoyen, on est citoyen parce que l'on est français, on n'est pas citoyen parce que l'on habite en France". Esther Benbassa (EELV), rapporteure, a répliqué en lisant à la tribune des déclarations passées en faveur de ce droit, prononcées jadis par Nicolas Sarkozy,Eric Besson (ministre de l'industrie), l'ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin ou encore Brice Hortefeux. "Ce sont d'autres discours que nous entendons désormais" a déploré cette universitaire, qui possède la triple nationalité franco-turque-israélienne. "J'ai été moi-même une étrangère, une immigrée", a-t-elle noté. Le patron des sénateurs PS, François Rebsamen, a accusé François Fillon de"mettre sous tension" la société française. "Il n'y a pas de pire ferment pour le communautarisme que le refus de la reconnaissance d'une citoyenneté de résidence" a-t-il dit. "Comment justifier qu'un salarié algérien ou marocain qui vit régulièrement en France depuis des décennies ne peut voter ni être élu à aucune fonction" a interpellé Eliane Assassi (PCF). En inscrivant à l'ordre du jour le même texte voté à l'Assemblée en mai 2000 sous le gouvernement de Lionel Jospin — et qui avait été bloqué par le Sénat de droite —, la gauche sénatoriale a voulu lancer un signal politique avant la présidentielle. Nicolas Sarkozy avait le premier taxé cette proposition de "hasardeuse". L'UMP, notamment la Droite populaire, a ensuite accusé la gauche de "brader la citoyenneté". "LA MAJORITÉ SÉNATORIALE DE GAUCHE S'HONORE" La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a salué vendredi l'adoption de la proposition de loi. "En adoptant aujourd'hui la proposition de loi (...) la majorité sénatoriale de gauche s'honore et fait ce pour quoi elle a été désignée :faire entendre au Parlement la voix du progrès, de la solidarité et de la République", écrit Mme Aubry dans un communiqué. Selon elle, "le droit de vote des étrangers aux élections locales, c'est l'évidence d'une participation à la vie de la cité à laquelle ont naturellement droit tous ceux qui vivent, qui travaillent et qui paient des impôts depuis plusieurs années". "Après les nombreux amendements au budget (...), le Sénat continue de montrertous les jours ce que sera la politique de la gauche à partir de mai 2012 si les Français nous font confiance : une politique de justice, une politique d'ouverture, une politique de progrès", conclut l'ancienne candidate à la primaire socialiste.
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Droit de vote des étrangers : « On peut dissocier citoyenneté et nationalité » http://www.humanite....nalite-»-485467 Auteur d’une thèse http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/13/04/45/PDF/0612_THESE_ANDRES.pdf sur le droit de vote des étrangers, Hervé Andrès, ingénieur d’études au CNRS, rappelle que le rattachement des citoyens à un État est une construction récente. Et que les étrangers ont déjà pu voter en France... Pour les opposants au droit de vote des étrangers, la citoyenneté ne serait pas dissociable de la nationalité, qu’en pensez-vous ? Hervé Andrès. Depuis 1998, il existe une dissociation de facto de la citoyenneté et de la nationalité puisque les ressortissants européens peuvent voter aux élections locales et européennes. Cela crée une double discrimination : entre Français et étrangers et entre les Européens et les non Européens. Sur le fond, je pense que vouloir enfermer la citoyenneté dans la nationalité, c’est nier la démocratie. La démocratie part du peuple, pas d’un État qui trace une frontière entre nationaux et étrangers. Pour les opposants à ce droit, les étrangers qui veulent voter n’ont qu’à devenir Français... Hervé Andrès. C’est facile de dire « ils n’ont qu’à » alors que les lois d’accès à la nationalité ont été considérablement durci ces dix derniers années ! On assigne l’étranger aux marges de la communauté politique. Est-il légitime que des gens soient privés de tout consentement aux règles qu’ils doivent suivre ? Quel pays ont mis en place le droit de vote des étrangers ? Hervé Andrès. Dans un pays sur trois dans le monde, les étrangers peuvent participer aux élections, pas forcément tous les étrangers, ni toutes les élections. Parfois, la situation n'est pas la même d’un état ou d’un canton à l’autre, comme en Argentine, en Australie et en Suisse. Il y a une tendance mondiale à l’octroi du droit de vote des étrangers. Beaucoup l’ont fait récemment, à la fin du XXe siècle. En fait l’idée que les nationaux aient le droit de vote mais pas les étrangers est une idée relativement moderne. Le doit de vote a mis très longtemps à se construire comme une base de la démocratie moderne. Par exemple dans un pays comme les États-Unis, pendant très longtemps, de nombreux « citizens » ont été exclus du droit de vote, notamment les esclaves, les noirs et les pauvres. Par contre des étrangers avaient le droit de vote parce qu’ils étaient des propriétaires blancs et chrétiens, des WASP. Il reste des traces de ce droit de vote des étrangers dans certains villages des États-Unis. Il y a eu de façon parallèle l'émergence du suffrage universel pour les nationaux et des processus d’inclusion ou d’exclusion des étrangers. En Amérique du sud, ce droit est beaucoup plus anciens, le Chili l'instaure dans les années 1920. Le royaume uni accorde le droit de vote aux citoyens du Commonwealth en 1948. En France, quand est-ce que le débat émerge ? Hervé Andrès. La notion de nationalité (en tant que statut juridique liant une personne à un État) ne date que dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Dans le projet de Constitution de 1793, est citoyen tout étranger qui s’implique dans la vie politique du pays. Pendant la Commune, les étrangers ont le droit de vote, il y en a même un qui devient ministre. Dans le cadre colonial, il y aussi rupture entre citoyenneté et nationalité, les indigènes ont la nationalité mais pas la citoyenneté, ils ont les devoirs mais pas les droits. Par contre, certains étrangers européens deviennent citoyens français. Cela devient une revendication clairement exprimée dans les années 1970. En 1972, le programme commun de la gauche prévoit l’égalité des droits politiques entre travailleurs français et étrangers. Les immigrés se battent peu pour obtenir ce droit, comment l’expliquez-vous ? Hervé Andrès. Dans les années 1970 et 80, les immigrés ont d’abord milité pour les droits politiques dans le pays d’origine. Dans les années 90, il y a eu des appels d’associations d’immigrés pour le droit de vote des étrangers. Leur relatif silence actuel est aussi symptomatique de l’assignation de l’étranger hors de la politique française. Quand on vous dit sans cesse que vous n’existez pas politiquement, on ne se sent pas le droit de réclamer une voix. Combien de personnes sont concernées ? Hervé Andrès. Une pétition lancée par la droite populaire mentionne quatre millions d'étrangers, ces chiffres sont en contradiction avec les statistiques de l'Etat. D'après le dernier recensement, il y a 3,7 millions d'étrangers en France, dont 1,3 de citoyens européens. On retire les 500 000 mineurs nés en France qui deviendront Français à leur majorité. Donc, on arrive à 1,9 millions. Ensuite tout dépend de la durée de résidence exigée. Avec une durée de présence très courte on arrive à 1,5 million d'électeurs potentiels de plus. Avec un corps électoral à 44 millions, ça représente 3 à 4 % d'électeurs en plus. Claude Guéant assure que les étrangers voteraient islamiste ou communautaire en France. Peut-on faire de telles projections ? Hervé Andrès. Au niveau européen, les déterminants sociaux (âge, classe sociale, patrimoine, etc.) nous indiquent au contraire que l’électorat étranger, plus jeune et plus ouvrier, aurait tendance à voter à gauche. Voyez-vous un héritage colonial au refus de la France d’accorder le droit de vote aux étrangers ? Hervé Andrès. Je dirais un héritage colonial paradoxal. Ceux qui s’opposent au droit de vote des étrangers fusionne nationalité et citoyenneté alors qu’ils sont les héritiers de ceux qui ont défendu le contraire dans les colonies. Certains discours reprennent l’héritage colonial. « Ils n’ont qu’à demander la naturalisation » : c’est ce qu’on disait aux indigènes coloniaux pour qu’ils passent de nationaux à citoyens, comme si c’était facile et naturel...
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Conseil d'Administration CPCR 7 décembre 2011 - CGT
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Informations syndicales
Compte-rendu du conseil d'Administration de la Caisse de Prévoyance et de Retraites des personnels de la SNCF 7 décembre 2011 CGT 2011-12-08-CGT-CRCACPRP07-12-11.doc