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Le Web des Cheminots

PLANONYME

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Tout ce qui a été posté par PLANONYME

  1. Publié sur un autre réseau social. Une vie de travail jetée aux ordures 28 années, une vie, à travailler en horaires décalés et sans programme puisque sur des postes de remplacement, une vie avec un bas salaire qui a commencé sous le SMIC et composé de primes pour un bon tiers, une vie à accumuler des connaissances et compétences ferroviaires qui ne sont dispensées nulle part ailleurs et qui n’ont été orientées que vers la qualité du service public sous tous ses angles, la sécurité des circulations et des usagers avant tout bien sûr. Alors que le groupe PSA voulait m’embaucher, j’ai choisi le service public et mes convictions écologistes Une qualité de service tout à fait équivalente à celle de mes autres collègues, mais niée par la SNCF qui m’a clairement discriminé sans raison professionnelle, mais parce que la « posture » attendue d’accompagnement d’une politique de casse des services publics et de dégradation des conditions pour les voyageurs et les agents, n’était pas adoptée de bon gré ! Un engagement que personne ne peut nier Plus de 20 ans d’engagement aux côtés de l’ensemble des acteurs du ferroviaire, cheminots au statut mais aussi cheminots privés, de la sous-traitance, pour la dignité de toutes et tous. Je me suis toujours battu contre toute forme d’inégalité, de discrimination pour sexisme, raison de santé, appartenance ethnique ou à une religion, de harcèlement sexuel et moral, de mise en danger sur quelques plans que ce soit. Pour que chacune et chacun puisse rentrer chez soi en un seul morceau et avec son intégrité mentale et son dû plein et entier ! Même la direction de la SNCF n’a pas pu nier cette activité face à l’inspection du travail ! Un accompagnement de collègues en extrêmes difficultés quasi quotidien, et plus encore avec une transformation de l’entreprise pathogène sur la « région test » de Saint-Lazare pour des nouvelles organisations de travail absurdes et destructrices, qui ne peuvent pas être totalement étrangères à la mort de mon meilleur ami, Édouard POSTAL qui s’est suicidé le 10 mars 2017 ! N’oublions pas Édouard, poursuivi comme moi par de multiples procédures disciplinaires, et des plaintes. À l’instar de Gaël QUIRANTE et des étudiants de Nanterre, ils ont tenté de nous criminaliser ! Nous avons également subi côte à côte une enquête à charge de "la direction de l’éthique et de la déontologie", ultime insulte au bon-sens, à la bonne foi, à l’honnêteté intellectuelle... Je n’oublie pas Fred et David, membres de CHSCT, qui ont craqué sous la pression en 2017 et ont été licenciés, tandis que leurs compagnes, agent SNCF également, quittaient l’entreprise pour arrêter de subir des brimades pour le militantisme de leur compagnon ! Et pendant que l’entreprise tentait par tous les moyens de faire de nous tous des coupables, je souhaite rappeler qui est du bon côté de la barricade et j’ose même dire que le bilan humain des années 2016 à ce jour, sur mon secteur, n’aurait pas été le même sans mes alertes incessantes et mon militantisme de terrain opiniâtre et certes considéré comme irritant par la direction, mais tellement salvateur pour mes frères et sœurs en souffrance. Un poste tenu pendant la crise sanitaire Je n’ai pas fui mes responsabilités pendant la crise sanitaire, puisque mon absence d’enfant à charge notamment, permettait mon utilisation à moindre risque que d’autres collègues. Mais alors que j’entamais une période de nuit le 11 mai pour le déconfinement, le ministère me fait part par mail, le 12 mai, de cette possibilité de contredire ses propres services en revenant sur leur décision. Je suis donc aujourd’hui le premier militant syndical licencié dans le monde d’après et pour des raisons qui concernent clairement mon activité syndicale puisque quoiqu’on puisse penser des faits, ils sont liés à une discrimination sur mon déroulement de carrière. Le ministère du travail donne plus de valeur à la parole de mes chefs qu’à la mienne et estime également que je n’avais pas la posture de l’agent de maîtrise pour étayer sa décision, démontrant que la transformation de la SNCF est bien politique ! Une lettre adressée à mes collègues cheminots et à tous les travailleurs Je voulais finir cette lettre ouverte par un appel à tous et toutes mes collègues cheminots, et à l’ensemble des militants syndicaux et aux travailleurs du privé. Leurs appétits ne s’arrêteront pas là ! Et les nombreuses procédures actuelles dans tous les secteurs le montrent : les 3 de Melle dans l’éducation nationale, Anthony Smith inspecteur du travail, Yann Gaudin à Pôle emploi. Faire son travail correctement pose un problème... Si je suis licencié aujourd’hui, tout comme l’ont été Yannick (Rennes) et Linda (Rambouillet), c’est parce que la direction de l’entreprise entend depuis longtemps mener un certain nombre de changements en son sein. Depuis des années ils orchestrent non seulement la casse du service public mais le pillage des biens publics et bradant notamment le savoir-faire et les bien immobiliers, que ce soit sous la direction de Guillaume Pepy ou aujourd’hui sous celle de Jean Pierre Farandou. Pour mener à bien ces transformations ils ont besoin de cheminots dociles, de travailleurs qui baissent la tête et qui acceptent la soumission. C’est dans cette optique qu’ils décident de se débarrasser des militants qui « ne baissent pas les yeux » (reproche fait à Edouard en 2015 par la direction de l’éthique) comme Yannick, Linda, Fred, David et maintenant moi. Mais ne croyez pas qu’ils vont s’arrêter là. Pour eux, ce n’est que le début et les licenciements vont sans doute se multiplier dans la prochaine période. Pour ceux et celles qui restent, les conditions de travail vont se dégrader de plus en plus, et c’est bien pour ça qu’ils ont besoin de virer ceux et celles qui voudraient résister et se battre collectivement. Ils ont besoin d’asseoir leur autorité chancelante en précarisant au maximum, tout le secteur public. Et parallèlement, ces conditions désastreuses du public vont dégrader encore celles du privé, déplaçant les normes de l’acceptable en matière de rémunération et de conditions de travail. Je suis radié, licencié, et si la justice ne fait que confirmer l’arbitraire, alors que je perdrai les quelques avantages restants liés au statut SNCF, et notamment la retraite. Mais, je ne dis pas cela pour attendrir, mais pour affirmer que cela en vaut la peine ! Lutter contre l’injustice et la malhonnêteté, rester fidèle à ses camarades, à ses ami-es et à ses idéaux, vaut TOUJOURS la peine. Je n’ai aucun mérite, l’humanité n’en serait pas là si nos anciens avaient fui leurs convictions comme le capitalisme nous y pousse aujourd’hui pour un pseudo confort matériel qui ne durera pas. Nous ne sommes pas condamnés à accepter cet inacceptable, à accepter la soumission, les discriminations et les injustices. Alors qu’il a fallu 25 ans pour juger l’affaire des frégates de Taiwan, que les crimes policiers restent impunis, même quand ils sont filmés et prouvés, qu’il est démontré que nous avons actuellement la classe politique la plus corrompue de la Vème république ; les gilets jaunes, les militants, les syndicalistes qui ne respectent pas à la virgule près des lois et des règles bâties sur mesure depuis des décennies pour nous priver du droit de contredire la volonté du capital - qui s’affranchit, lui, de toute règle- payent de leur vie sociale cette impudence de réclamer dignité et justice !!! Leur monde d’après est comme celui d’avant, mais en pire encore pour nous. Nous ne sommes pas condamnés à les laisser faire… Nous avons encore prouvé en décembre et janvier que nous pouvons agir ensemble, largement, en interpro et résister, travailleurs, gilets jaunes et associatifs, avec l’opinion publique de notre côté ! La victoire n’a jamais été aussi proche ! Il est vital, aujourd’hui, avec la crise climatique et écologique qui s’annonce, que nous reprenions les outils des mains de ces gougnafiers incompétents pour les orienter vers le primordial et l’urgence : un monde plus juste, et également plus solidaire, dont les conditions sociales protectrices de tou-te.s garantiront, par l’équité, la préservation de notre planète. "Mieux savoir où aller, sans savoir comment, que comment aller, sans savoir où" José DOLORES (QUEIMADA) Pas de justice, pas de paix !!! Ils ne nous feront pas taire !!!
  2. https://www.ouest-france.fr/economie/transports/sncf/sncf-un-cheminot-syndicaliste-licencie-contre-l-avis-de-l-inspection-du-travail-6913691?fbclid=IwAR0sCp-peQV1gHIPXYfLXmF2-Mf-Mcr5raLZZ57hSSV1cDOEJUsS-6ueOzU Avec toujours ce point de droit dans la procédure : "(...) la Direction générale du travail (DGT) a validé « hors délai » le recours déposé en novembre par la SNCF, après que l’inspection du travail avait refusé en septembre d’autoriser la radiation de M. Bezou" (Sud Rail cité dans l'article).
  3. Oui, ça se fait encore. Et une agence de voyages n'hésite pas à facturer en sus de 10 à 15 € de frais de dossier. Ces achats à titre individuel sont rares, les agences de voyages de quartier étant directement concurrencées par les Boutiques SNCF (tant qu'il y en a car là-aussi ça ferme à tour de bras et quelque part on peu le comprendre vu les loyers commerciaux qu'il faut payer pour avoir un point de vente bien situé dans un quartier commercial). Le paradoxe c'est que j'ai connu l'époque où on supprimait des guichets dans les gares au motif que des points de vente ("boutiques") s'ouvraient à l'extérieur (la gare n'étant d'ailleurs pas toujours en centre-ville, bien située dans la meilleure zone de chalandise). Rien n'était trop beau, malgré les coût de ces baux commerciaux. Puis, quelques dizaines d'années après, d'aucuns se sont remis à faire les comptes. Et fermer les boutiques, sans rouvrir les guichets dans les gares à due concurrence, bien au contraire. Pour revenir aux agences de voyages, leur clientèle (et leur chiffre d'affaires SNCF) est surtout constituée de contrats passés avec des entreprises. Car mobiliser un collaborateur pour organiser les voyages professionnels et commander les titres de transport et autres prestations qui vont bien, ce sont des ressources en personnel qui ont un coût aussi. L'entreprise, dès qu'elle a un volume suffisant, préfère s'adresser à une agence de voyages moyennant rétribution (laquelle viendra pour l'agence en sus de la commission ou la rémunération forfaitaire que lui verse le transporteur). Ce sont maintenant le plus souvent des centres d'appels de mastodontes du secteur qui, à l'image des réseaux bancaires (avec lesquels ils ont souvent un lien de cousinage), font travailler la trésorerie (le client voyageur paie tout de suite ou vite tandis que le transporteur n'encaisse son dû que que bien plus tard). La S.A. est toujours soumise au Cahier des charges issu de l'emblématique Loi d'Orientation des Transports Intérieurs de 1982. Tout ce qui touche aux conditions générales de vente et de service et donc les tarifications associées est sous tutelle des pouvoirs publics qui doivent être informés des décisions envisagées par l'entreprise publique dans le cadre pourtant de son "autonomie de gestion" : un mois seulement de délai de prévenance avec 15 jours pour manifester une opposition. Normalement, si cette opposition impacte le modèle économique de l'entreprise qu'elle se doit par ailleurs de maintenir ou de reconstituer, elle est censée obtenir des compensations. Mais bon, à un certain niveau de décision, on est entre-nous... On ne va pas se faire trop publiquement des crasses. Jusqu'à présent, et bien qu'elle ait un projet de tarification différenciée selon le canal de distribution plus ou moins économe pour ses finances, l'entreprise n'est pas passée à l'acte. Elle attend sans doute une fenêtre de tir (flottement de la tutelle ministérielle en fin de mandat exécutif ; encore que rien de tel pour en faire dans la foulée un thème de campagne électorale avec promesse en rapport pour que ce soit encore raté...). Ou met ça au pot, promettant de ne pas prendre (encore) ce genre de décision si on ne l'embête pas trop sur autre chose. G.P. qui connaissait bien le fonctionnement des cabinets ministériels était, de notoriété publique, passé maître dans la manipulation de la tutelle.
  4. Coût de distribution estimé par l'entreprise : 5 ou 6 € pour une vente en face à face à un point de vente, 3 ou 4 € pour une vente sur un automate (il y a aussi des emplois derrière), pas plus 2 € à distance sur Internet (le client fait tout tout seul avec son propre matériel, ses propres consommables). La vente à distance assistée par le 36-35 Ligne Directe s'insère là quelque part dans les côuts moyens mais je ne sais plus trop où (plus cher qu'Internet, moins cher qu'un guichet). Elle est plus coûteuse depuis que le numéro d'appel ne peut plus être taxé à 0,34 c/€ la minute comme auparavant. Bref, l'entreprise entend privilégier les canaux de distribution les plus économiques pour elle (ces économies sont aussi une condition de prix bas pour les voyageurs et ce n'est pas pour rien que certains tarifs très attractifs ne sont vendus que sur le canal Internet). Le projet caché (encore que depuis le temps il doit y avoir beaucoup de monde à le connaitre) est de facturer à part le coût de distribution (l'aérien le fait sans se gêner). La SNCF n'étant pas encore (tout à fait) une entreprise comme un autre, soumise à la tutelle de l'Etat qui la surveille comme le lait sur le feu et se méfie de ses initiatives dont il aurait à porter le chapeau ensuite, ce mode de facturation du service rendu n'a pas encore pu voir le jour. Je ne suis pas sûr que les clients, voyageurs, usagers, contribuables, qui pestent contre la déshumanisation de la vente agréent les guichets moyennant le paiement d'un prix plus élevé. C'est pour le débat... Quel que soit le point de vue légitime des uns et des autres, nul ne doutera que c'est comme ça qu'il se pose en termes économiques.
  5. Au téléphone, il va avoir du mal à avoir un(e) responsable. Il va probablement d'abord tomber sur un prestataire de service qui trie les motifs d'appel. Ce premier interlocuteur verra que le dossier est en attente de production de factures aux deux noms. Point barre. Il n'en démordra pas. Très éventuellement, sur insistance, ce premier niveau de traitement des appels annotera le dossier pour qu'un gestionnaire reprenne la main et rappelle le cas échéant. Le mieux dans les relations avec l'agence famille, c'est toujours le formulaire en ligne sur le site RH service aux retraités SNCF à partir de la page "poser une question" (à charge de venir revoir régulièrement où en est le traitement de cette question). Rédiger un courrier argumenté et motivé à l'intention du responsable et le placer en pièce-jointe. Avec un peu de chance, ce courrier sera soumis au responsable surtout si la demande d'examen à ce niveau est formulée avec insistance. L'autre solution est l'envoi d'un mail directement à ce responsable. Ce qui implique de trouver ses coordonnées quelque part, ne serait-ce que par "la bande" ou sur la signature d'un précédent échange par courrier postal. La structure d'une adresse de messagerie dans le domaine SNCF est simple et n'est pas difficile à deviner à partir des prénom et nom (on la reconstituera ici en message privé si nécessaire).
  6. La vie commune est ainsi définie par le référentiel RH00246 qui traite des facilités de circulation des retraités et de leurs ayants-droits : Ce référentiel évoque ensuite des justificatifs aux deux noms mais sans préciser expressément qu'il doive s'agir de factures : Il doit bien y avoir des documents (même s'ils sont au nom de chacun) qui établissent la situation de fait. Même adresse (annuaire, factures avec lieu de livraison même si libellées au nom de l'un ou de l'autre selon celui qui tour à tour la règle sur ses deniers), même adresse administrative (carte d'identité, passeport, carte d'électeur), même domiciliation fiscale, compte bancaire joint... Selon ma lecture, ça correspond à des "justificatifs aux deux noms" (au sens à l'un des deux noms puis l'autre pour établir finalement la situation de fait). Mais bon, si les petites mains de l'agence famille (des retraités ici) se sont mis dans la tête que c'était une facture aux deux noms, ça va être difficile. Un truc comme ça, l'expérience prouve qu'il faut passer au-dessus, en s'adressant au responsable de l'agence famille et en argumentant avec lui ou elle, référentiel RH à l'appui.
  7. Je ne sais pas non plus. L'arrêté (dans sa version a priori actuelle) c'est celui-ci : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000035274816&categorieLien=id Après lecture en diagonale, ça n'a l'air de s'appliquer qu'à des fonctions dites de sécurité, exposant donc à un risque spécifique sur les infrastructures ou les emprises ferroviaires. Surveillant de travaux "bâtiments", si c'est seulement pour les bâtiments, à mon avis ça ne s'applique pas. Le bâtiment, une fois qu'on est dedans, c'est une zone sécurisée pour tout un chacun. Vont d'ailleurs venir y travailler plusieurs corps de métiers extérieurs à la SNCF pour les travaux (c'est pour ça qu'on met un surveillant de travaux !) qui bien entendu ne seront pas passés par les fourches caudines de l'aptitude aux métiers ferroviaires. Je vois d'ailleurs que les offres d'emploi correspondantes sont ouvertes aux personnes atteintes d'un handicap. Cela dit, comme dans tout, il faut une qualité de vision minimale ou corrigée. Je pense que celle exigée de tout un chacun (normalement) pour la conduite d'un véhicule automobile (particulier) est suffisante. Le problème c'est que, s'il n'y a pas de norme minimale, il est vain de chercher un texte que par définition personne ne trouvera.
  8. Ce sont peut-être celles-là : https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/docx/fiche_technique_transport_guide.docx Sous toutes réserves de source correcte (par assimilation) et à jour.
  9. Sur l'affaire Eric Bezou exposée plus haut, du nouveau : https://www.revolutionpermanente.fr/Grave-Le-ministere-du-travail-autorise-le-licenciement-du-cheminot-Eric-Bezou mercredi 8 juillet A priori aucun autre réseau social cheminot, notamment les sites des organisations syndicales y compris Sud-Rail, ne confirme encore cette information qui remonte à deux jours. Il avait été auparavant souligné que le délai de 4 mois pour une décision du Ministère du travail était dépassé, ce qui correspondait donc à un rejet implicite de la demande d'autorisation de licenciement. Voir les développements et précisions, réactions certainement aussi, qui ne vont pas manquer de venir.
  10. Voir où en est la demande de reconnaissance en "longue maladie" au sens de l'article 4 du chapitre 12 (régime spécial d'assurance maladie) du Statut : (...) Il est fort possible que cette demande n'ait pas été faite ni instruite en temps et en heure en raison des perturbations qui ont affecté le fonctionnement des services. Auquel cas, si la reconnaissance de l'article 4 est accordée, ce sera régularisé. Comme le déduit et le souligne justement ADC01 c'est le compteur de l'arrêt de travail initial qui a continué à tourner, faute qu'il soit arrivé médicalement à son terme.
  11. Une notice gouvernementale sur le sujet : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/creation-entreprise-allocation-chomage#:~:text=Allocation%20ch%C3%B4mage%20et%20cr%C3%A9ation%20d,d'attribution%20de%20l'ARE&text=il%20ne%20per%C3%A7oit%20pas%20d%C3%A9j%C3%A0,cr%C3%A9ation%20d'entreprise%20(ARCE) L'idée est d'aider les demandeurs d'emploi déjà indemnisés à créer une entreprise pour sortir de leur situation de... chômeur. Mais un demandeur d'emploi n'est indemnisé par une allocation d'Aide au Retour à l'Emploi que s'il s'est trouvé involontairement privé d'emploi (la rupture conventionnelle est assimilée à un licenciement et donc, de ce point de vue, à une privation involontaire d'emploi). Mais tel n'est pas le cas ici tel que présenté et envisagé Le contrat de travail va être rompu par démission (pour convenances personnelles car il existe aussi des démissions dites légitimes). Donc, pas d'ouverture des droits à l'allocation d'Aide au Retour à l'Emploi. En tout cas pas avant un réexamen possible après 4 mois au plus tôt. Et sans certitude aucune que la commission paritaire qui procède à l'examen de la situation accorde le bénéfice de l'A.R.E. ou d'une autre aide du ressort de Pôle Emploi. Il existe bien un congé non rémunéré pour création d'entreprise (c'est l'une des formes du congé de disponibilité) mais le contrat de travail ne sera que suspendu. Ce congé n'ouvre donc pas droit à une quelconque indemnisation au titre d'une période de chômage. Cela dit, il reste aussi le projet de reconversion professionnelle : (source : (source : service-public.fr) Certains membres de ce forum l'ont déjà évoqué. Ils ont surtout relaté les difficultés pour obtenir la validation de leur projet de reconversion professionnelle, Pôle Emploi leur opposant même parfois qu'en tant que salariés du public (sic) ils ne pouvaient prétendre à ce dispositif réservé aux salariés de droit privé. Eh bien, les cheminot(e)s sont bien pourtant des salariés de droit privé. Et leur employeur est une... Société Anonyme.
  12. Ben non ! Puisque le sujet ce n'est pas la clause de concurrence. Le sujet c'est la concurrence sur le marché du travail entre la SNCF et d'autres secteurs. ----- Oups, je n'avais pas vu que Assouan avait déjà fait cette remarque !
  13. Si on parle de cet article-là : https://www.leparisien.fr/economie/quand-la-sncf-rachete-le-statut-de-ses-cheminots-26-06-2020-8342268.php il n'aborde pas la question des clauses de non concurrence qui peuvent être adossées à un contrat de travail (l'interdiction pendant un temps d'aller travailler chez un concurrent, moyennant indemnisation pendant le temps d'application de la clause). L'article évoque par contre la concurrence sur le marché du travail d'entreprises recherchant des ressources reposant sur les mêmes compétences et le même savoir-faire que celui de certains salariés de la SNCF. L'article souligne que l'attrait d'un meilleur salaire en dehors de la SNCF pousserait beaucoup à démissionner, ce qui ne fait pas les affaires de la SNCF. Comme l'attrait de l'extérieur repose essentiellement sur la rémunération et que pour son personnel sous Statut la SNCF ne peut pas négocier et valoriser cette rémunération en dehors des règles de déroulement de carrière et de salaire de la grille, elle propose aux intéressés de démissionner. Et elle les réembauche dans la foulée comme contractuels. Ce n'est pas expressément indiqué dans l'article car c'est du jargon RH interne mais il se déduit que le nouveau contrat est de l'annexe C du RH00254. Un contrat dit de "gré à gré" offrant toute latitude pour fixer la rémunération : C'est normalement fait pour valoriser une expérience antérieure et extérieure à la SNCF mais là l'entreprise adapte son règlement en rachetant l'expérience acquise à la SNCF au Statut. On peut supposer que le nouveau contrat de travail est aussi assorti cette fois d'une clause de non-concurrence, sinon à quoi bon ? Ce n'est que mon avis (extérieur aujourd'hui) mais si les Technicentres, car c'est d'eux qu'il s'agit essentiellement, étaient davantage en Province plutôt qu'en région parisienne, il y aurait sans doute moins de départs et la question de la rémunération serait moins prégnante.
  14. En ayant écrit à l'adresse nationale unique (Amiens) des agences famille, votre courrier est encore probablement au fond d'un sac postal en attente de numérisation (dématérialisation) pour alimenter la file de traitement d'un gestionnaire de votre agence famille de rattachement. Normalement, vous devriez avoir fait préalablement le nécessaire pour être reconnue sur le site de l'agence famille dédiée (par assimilation) : https://services-aux-retraites.sncf.com/ Si vous avez vos identifiants, le mieux est de faire directement une demande de duplicata avec déclaration de perte ou de vol sur formulaire idoine en ligne Sur le site : poser une question / remplacement de FC / télécharger Vous économiserez ainsi déjà le temps de traitement au centre de numérisation. Peut-être que le gestionnaire vous demandera une photo (a moins que celle-ci soit déjà numérisée dans les fichiers de l'agence ?) mais , dans ce cas, il vous fera parvenir un formulaire de suivi pour cet envoi afin d'accélérer le traitement au courrier postal. Vous devrez surveiller la réponse sur le site car vous n'aurez pas d'autre notification : Vous pouvez aussi tenter de les appeler (ne serait-ce que pour obtenir un moyen de vous connecter à l'avenir sur le site RH dédié si vous ne disposez pas de l'accès nécessaire). Sur son site, ce service prévient que son activité est très perturbée (confinement et télétravail n''ayant pas permis de tout traiter en temps et en heure). Le centre de numération n'a lui-même repris ses activités de tri et d'affectation du courrier postal entrant qu'il y a une semaine. D'où votre demande encore au fond d'un sac...
  15. Je ne sais pas si ça va répondre à la question qui manque de détails, mais le cas échéant il y a des éléments sur le lien suivant dans l'utilisation du Compte Personnel de Formation (ancien Droit Individuel à la Formation) : https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/droit-a-la-formation-et-orientation-professionnelle/compte-personnel-formation#:~:text=La demande du salarié doit,de six mois ou plus. Sinon, si le projet ne rentre pas dans les cases, en congé sabbatique (11 mois) le salarié fait ce qu'il veut (c'est fait pour ça) mais ce n'est pas fait pour se mettre au service d'un autre employeur (mais qui le saura ?). Or, un stage (de formation) dans une entreprise, avec une école, ça ressemble à de la formation en alternance et c'est un contrat de travail ! L'entreprise d'accueil en alternance qui endosse le contrat de travail demandera certainement le justificatif d'être libre de tout engagement (or en congé sabbatique, le contrat de travail avec la SNCF est simplement suspendu, il n'est pas rompu, c'est une formule de mise en disponibilité parmi d'autres).
  16. Une agence famille tout court pour les retraités. Et pour cause, puisque pas de paie et que la pension est gérée par la Caisse de Retraite. Caisse de prévoyance et de retraite qui est aussi un régime spécial d'assurance maladie dont on comprend bien qu'au nom de la règle "chacun son métier" ne s'occupe pas de facilités de circulation, ni de près, ni de loin... Mais il est vrai que dans un passé lointain, la CPR (qui n'était pas encore CPRPSNCF) s'occupait de beaucoup de choses en super guichet unique administratif dans plusieurs domaines RH (direction du personnel on disait...) puisque, à l'époque, c'était un service totalement intégré à la SNCF.
  17. Ouh là ! Ça fait pas mal d'années (une bonne dizaine !) que la Caisse de Prévoyance ne gère plus les facilités de circulation des retraités. Les retraités ont une agence famille de rattachement pour ça (il se trouve que, si je ne me trompe pas, cette agence famille dédiée aux retraités est à Marseille mais elle ne doit pas être confondue avec la Caisse de Prévoyance). Par courrier postal, c'est à l'adresse nationale unique d'Amiens comme pour les actifs.
  18. Ne plus en demander pour l'avenir. Si elle en a en sa possession, seul son fichet de voyage 4 cases de la dotation de 2019 a encore une validité d'utilisation jusqu'au 31 juillet. Au-delà, il sera périmé. Alors qu'il soit restitué ou pas...
  19. Le rapport annuel 2019 de la Médiation SNCF est paru. A lire ici : https://clubdesmediateurs.fr/wp-content/uploads/2020/05/Rapport-annuel-2019-SNCF.pdf?fbclid=IwAR3XLI8S50muNl-kfKGF7X2TLOsPE40DmRUZkTFgZcs9Zld3V6BfYAjjki0 ou en pièce-jointe. On retiendra qu'un dossier sur deux remontant à la Médiation est retoqué. Rapport-annuel-2019-SNCF.pdf
  20. Les classes, correspondent aux qualifications. Les pourcentages (B + 10 %, B + 15 %, C + 10 %, C + 15%) correspondent à la fois aux positions et à l'accès au 2ème niveau de la qualification (avec une part quelque peu automatique sur des bases d'ancienneté et une autre de déroulement plus ou moins rapide au choix). Les augmentations individuelles, censées être négociées de gré à gré, répondent aux caractéristiques de l'annexe C. Cette annexe est en effet censée accueillir des recrutements de profils particuliers et rares sur le marché du travail qui n'accepteraient pas de s'inscrire dans un salaire de début de grille assez pingre et qui progresserait ensuite mais assez (trop) lentement. Pour les attirer et les garder ensuite, leur rémunération (globale et annuelle) est négociée au cas par cas. Enfin, ça c'est la théorie car les recrutements dans l'annexe C se sont développés à grande vitesse sans d'ailleurs que les candidats n'aient été en mesure d'apprécier leur rémunération faute de repères sur ce qui se pratiquait en grille du cadre permanent ou pour ses équivalences pour les contractuels de l'annexe A1 principalement (emplois du dictionnaire des filières, c'est à dire des emplois typiquement ferroviaires). Aujourd'hui, je crois bien que tous les nouveaux contractuels (puisque tel est le régime d'embauche sans exception depuis le 1er janvier 2020) sont dans l'annexe C. C'est à dire complètement hors sol des règles collectives de déroulement de carrière et de salaire en vigueur dans l'entreprise. Du gré à gré... Ce qui ne pourra pas durer et il faudra bien qu'une grille de classification et de rémunération soit négociée dans le cadre de la convention collective (le premier essai a capoté faute de majorité suffisante). Si certains contractuels de l'annexe C sont correctement rémunérés (dans la limite de ce à quoi ils peuvent s'attendre à la SNCF), j'ai l'intime conviction que d'autres perçoivent une rémunération qui même si elle a été un peu supérieure comme elle se doit au moment du recrutement a décroché par la suite faute de revalorisation. Or, le système ne tient sur le plan du droit que par une scrupuleuse équivalence a minima "à travail égal, salaire égal". Le jour ou des annexes C vont sortir la calculette et vérifier tout ça par le menu détail, ce sera une bombe sociale. De la même nature que l'affaire dite des Chibanis (contractuels marocains) pour lesquels la SNCF a fini par être lourdement condamnée et devoir passer à la caisse en régularisation (180 millions d'euros en 2018 pour quelques 850 salariés ou ex-salariés, vu leur âge). Visiblement la leçon n'a pas servi ! D'un autre côté, le silence des organisations syndicales est assez assourdissant (il l'avait également été pour les Chibanis). Ce que je prédis c'est que les contractuels de l'annexe C pourraient être les nouveaux Chibanis de demain. A bon entendeur si des fois il y a des responsables RH de haut niveau qui passent ici me lire...
  21. Et la renégociation annuelle de la rémunération de base sur objectifs ? Ne pas oublier que c'est du gré à gré et qu'il convient chaque année de (re) négocier (sauf à ce que le manager en prenne lui-même l'initiative comme il se doit normalement). Extrait ci-dessous de la politique RH de rémunération des annexes C pour 2019. Pour les autres années, le principe général était le même. Seul le budget mis au pot et la fourchette de revalorisation changent à l'occasion.
  22. A condition d'accrocher dans le barème de rémunération des cadres (garantie minimale) au moins à la rémunération graduée par 3 ans correspondant à l'ancienneté dans l'entreprise. Une rémunération graduée (sic) tenant compte des 8 ans d'ancienneté dans l'entreprise comme il est écrit. Ça ne peut pas être la rémunération minimale garantie d'un nouvel embauché. Est-ce qu'on lit et comprend de la même façon ? Et surtout, est-ce que la responsable RH citée applique comme ça ?
  23. Quand j'ai lu, ma première réaction a été un coup de sang ! Bien que concernant les contractuels de l'annexe C plus rien ne m'étonne en politique RH et approximations diverses et variées desdits acteurs RH. C'est un domaine où à force de dériver d'applications approximatives en applications erronées, certaines choses sont devenues des vérités qui pourtant ne résistent pas à l'examen du texte de référence : le RH00254. Sauf que s'agissant d'un texte unilatéral écrit par la direction (au cas d'espèce le cadre à un contrat de travail négocié de gré à gré), l'entreprise est en position d'interpréter ou de traduire comme elle veut. Le gré n'est en général que d'un seul côté. Le sien ! Bon, venons-en à la question, à la problématique et à l'analyse qui va bien (la mienne en tout cas, avec bien entendu les plus grandes réserves n'ayant pas forcément tous les éléments en main sur un sujet porteur de contentieux). Ma lecture c'est que la majoration d'ancienneté déjà acquise ne devrait pas passer par pertes et profits. Je pense que, si on en est là, c'est qu'il y a confusion avec les majorations B + 10 % ou B + 15 % que les contractuel(le)s (de l'annexe A1, emplois du dictionnaire des filières) perdent quand ils sont promus à la classe supérieure C (l'équivalent d'une qualification au cadre permanent). Avec un paradoxe, que le personnel contractuel promu à la classe C gagne parfois en net moins que lorsqu'il était à la classe B, ou pas davantage, en raison d'un taux de cotisations sociales plus élevé (régime de retraite complémentaire). Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant, ils conservent toutefois leur majoration d'ancienneté. Dans ses dispositions communes, c'est à dire toutes les annexes, le RH00254 nous dit ceci : (ancienneté qui ne se confond pas avec les majorations en pourcentage évoquées plus haut qui sont en fait l'équivalent dans la grille du cadre permanent de positions de rémunération ou de niveau dans la qualification) Vu comme ça, le déroulement de carrière s'accompagne du maintien de la majoration acquise au titre de l'ancienneté (tout comme, tel qu'il a parfaitement été relevé, un agent du cadre permanent ne rétrograde par sur ses échelons d'ancienneté lorsqu'il est promu à une position, un niveau ou une qualification). Oui mais, ici c'est l'annexe C. C'est du gré à gré. Et là il est précisé en dispositions particulières, ceci : Et, de mémoire, on va retrouver cette garantie minimale de rémunération dans le RH00390. Au-delà des questions de droit que tout cela pose, il faudra a minima vérifier que les 8 années d'ancienneté dans l'entreprise (fusse à la qualification C) sont bien valorisées quelque part pour déterminer la nouvelle rémunération contractuelle correspondant à la promotion.
  24. Il y a beaucoup de recalés pour les problèmes auditifs comme l'a souligné Jackv. Et puis le cannabis s'est banalisé dans certaines tranches d'âge. Si l'usage n'est qu'occasionnel, il n'est pas décelé dans les urines plus de 3 ou 4 jours après. Mais s'il s'agit d'un usage régulier, ça monte jusqu'à 30 à 70 jours. Ceci explique beaucoup de recalés pour ce motif.
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