Aller au contenu
Le Web des Cheminots

PLANONYME

Membre
  • Compteur de contenus

    3 170
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par PLANONYME

  1. Le RH n'est que le RH. S'adresser au Directeur d'Etablissement. Lequel certainement confiera ça au RH mais au moins il y aura davantage de monde sur l'affaire. Et puis relancer s'il n'y a pas de réponse, une fois, deux fois. Et passer au niveau hiérarchique au-dessus si nécessaire. Mais qu'est ce qu'on entend par "pas de réponse" ? Pas de réponse satisfaisante en termes de solution ? Ou silence assourdissant ? Il est inconcevable qu'il n'y ait pas de réponse. C'est la réponse qui est à discuter ensuite le cas échéant. Mais, comme déjà dit, tant que l'arrêt de travail n'est pas levé, que l'inaptitude n'est pas cadrée par le médecin du travail, il est vain d'espérer que le niveau local se démène pour chercher une solution pour lui uniquement temporaire. Visite de pré-reprise. Cadrage de l'inaptitude (ou plutôt de l'aptitude même résiduelle) par le médecin du travail. Procédure de reclassement. C'est ça le bon bout. Il y a de quoi faire. Et ça dépasse largement le RH local puisque la solution n'est pas forcément à rechercher ni à trouver dans l'établissement. La posture ne peut être d'attendre indéfiniment. Il faut affirmer : je reviens avec l'aval et les préconisations du médecin du travail. Il faut donc commencer par ça. Le devenir se dégagera ensuite peu à peu. Je répète (comme d'autres) : consulter une organisation syndicale au niveau régional. Elle confiera ça au délégué qui va bien. Et elle interpellera autant que de besoin les plus hautes directions dans les instances de représentation du personnel. Le C.E. notamment. Il finira bien par y avoir quelqu'un qui demande au RH ou au Directeur d'Etablissement de rendre compte de ce qu'ils font ou pas. Vous devez sortir de ce seul face à face qui semble stérile et non productif. L'inspection du travail ? En absence d'infraction caractérisée à une réglementation ou législation, je ne vois pas trop matière à intervention de ce gendarme. Cette affaire me semble relever de l'enlisement. D'un côté vous Ode qui attendez d'avoir des réponses pour y voir clair. De l'autre, vos interlocuteurs qui après vous avoir écoutés n'ont pas l'air de se mobiliser tellement. Sur les obligations du papa, je ne m'étends pas trop car je ne connais pas. Mais quelques recherches sur un site d'informations juridiques m'ont conduit à ce type de réponse : Un géniteur ne peut refuser une reconnaissance de paternité : celle-ci est strictement obligatoire même s’il a été conçu sans son consentement (« un gosse dans le dos »), même s’il refuse le test ADN (le juge estime qu’il est alors coupable) , Il devra donc payer une pension alimentaire obligatoire, L’enfant sera obligatoirement son héritier, Père et fils se devront obligatoirement solidarité mutuelle. Une seule solution : cacher son identité à toute partenaire sexuelle, détruire toute preuve de relations sexuelles. Savez vous que vous pouvez solliciter le service juridique SNCF pour des conseils sur cet aspect de votre vie privée ? Votre Comité d'Etablissement propose aussi certainement l'accès à une permanence juridique. Et vous avez peut-être une assistance protection juridique nichée dans un contrat d'assurance quelconque.
  2. Selon cette fiche d'information sur les métiers : http://www.ouestfrance-emploi.com/metiers/controleur-sncf A vue de nez, assez réaliste tant dans les montants indiqués que dans la description du métier. Aucune garantie toutefois sur le montant des "primes". Elles sont extrêmement variables d'un lieu d'affectation à un autre (liées au type de trains et de parcours plus ou moins longs et élastiques). Ce sont essentiellement des indemnités et des allocations de déplacement. D'un autre côté si à terme, ou déjà ici ou là, il y a moins de déplacements (découchés), ça répond au souhait d'une meilleure vie sociale et familiale. Encore que quand on rentre à la maison à 23h00, ça n'a peut-être pas grand intérêt de ce point de vue là.
  3. En voir un autre. Son mandat, c'est aussi d'ouvrir les portes. Ce délégué a nécessairement des contacts avec d'autres délégués et avec l'organisation syndicale qui l'a présenté aux élections L'idéal est de prendre contact avec le siège régional d'une organisation syndicale cheminote. Et de préparer une audience auprès des services RH compétents ou du Directeur d'Etablissement directement afin de lui mettre la pression. Ce ne serait pas la première fois, qu'un DET dise qu'il ne savait même pas qu'il y avait de tels problèmes ! La structure syndicale mettra dans la boucle le délégué qu'elle estimera le plus compétent pour suivre les développements. Parfois, malheureusement le pauvre délégué local, tout seul dans son coin, n'a pas trop les moyens s'il n'y a personne autour de lui. Ce n'est pas de sa faute. Comme je dis souvent : on a les syndicats ou la représentation du personnel qu'on mérite. Quand on parle de "délégué syndical", je suppose qu'il s'agit d'un délégué du personnel. C'est à dire un mandat électif local. Les délégués syndicaux ne sont pas si nombreux que ça à la SNCF. Il y en a un qui siège au Comité d'Etablissement. Un autre qui est le secrétaire général de son organisation au niveau régional. C'est à peu-près tout.
  4. Bon, on avance ! Merci à tous ceux qui sont venu à la rescousse, la mienne ce qui a peu d'importance mais surtout celle d'Ode. Elle a récupéré nous dit-elle à 80 %. Donc elle ne saurait être déclarée inapte définitive à tout emploi à la SNCF, condition nécessaire pour la réforme (sauf si c'est elle qui la demande bien entendu). Apparemment, elle est tombée sur des gens qui manœuvrent et qui essaient de la convaincre qu'il n'y a pas d'autre solution que la réforme et qui sont même prêts à se mettre en cheville avec le médecin du travail pour qu'il favorise cette issue. Tu parles d'un soutien quand on mesure les conséquences que ça aurait ! Le problème c'est aussi, et ça c'est son problème, qu'elle s'est auto-convaincue qu'il n'y avait pas d'autre solution ! Nous lui aurons, je l'espère, ouvert d'autres voies. Dans l'ordre, elle va donc se manifester de nouveau en demandant une visite de pré-reprise puisque, si on met de côté le congé de maternité, son arrêt maladie se termine et qu'elle n'a pas l'intention de le faire renouveler puisqu'arrivant en fin de droit (demi-solde). Elle demandera aussi la mise en œuvre de la procédure de reclassement car, tel qu'elle en témoigne, j'ai l'impression que ça n'a pas été fait. Et même si ça a été fait, elle la redemandera puisque son état a évolué nous dit-elle. Elle ne doit en tout cas pas se contenter de l'opinion ou de l'avis de gens qui, sur un coin de table, disent : non, on n'a rien, il n'y a pas de reclassement possible, il n'y a pas de poste. De fait, ses arrêts de travail ont donné du temps au temps mais il arrive un moment où il faut dire stop et passer à la phase active de reclassement avec mise en œuvre de tout ce qui est prévu. Pour étayer le propos, je cite les dispositions statutaires suivantes : Pour le reste, je conseille à Ode de relire totalement toutes les dispositions du Statut (RH001) concernant le régime d'assurance maladie et l'inaptitude. Dans son "sac de nœuds" comme elle dit, il faut d'abord dénouer la question de l'aptitude ou de l'inaptitude. Et ensuite, explorer les reclassements compatibles. Sous réserve d'avis médical, il y en a c'est à peu-près sûr. Un peu à distance du lieu de travail initial, ça peut peut-être lui permettre de se réinsérer plus facilement ? Ce n'est qu'en fin de parcours qu'elle posera son problème de garde et d'horaires. Si elle ne veut pas (ou ne peut pas) prendre un congé parental d'éducation, il faudra bien qu'elle trouve une place en crèche ou un(e) assistant(e) maternel(le). J'ai mis masculin / féminin par éthique personnelle, mais je sais bien que c'est féminin ! Et la réserve, où que ce soit, je crois qu'il faut oublier ! Déjà un roulement, ça simplifiera les choses avec une meilleure stabilité horaire. Et peut-être qu'elle demandera un temps partiel (on ne peut normalement guère lui refuser non plus). J'ai envie de dire : il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions ! Puisse Ode l'entendre. Et sur l'aspect financier, le papa il a des obligations. Non mais !
  5. Recherche faite (sur le forum !), pour les agents du cadre permanent il s'agit d'une allocation de fin de carrière dont le montant s'élève à 1/12 ème de la dernière rémunération annuelle brute (un mois moyen donc). Reprenant mon premier décompte de pension sur lequel figurait cette allocation, je retrouve que ça correspondait effectivement pour moi aussi à une centaine d'euros par année de service (97,76 € dans mon cas). Mais ce n'est pas le mode de calcul. A noter, ce n'est pas la SNCF employeur qui verse cette allocation. C'est la Caisse de Retraite, organisme indépendant, sur ses propres deniers. Stricto-sensu, l'employeur SNCF ne verse rien pour les agents du cadre permanent. Ce sujet était en discussion récemment, et l'est toujours, dans le cadre de la Convention Collective Nationale du ferroviaire. Dans laquelle, il va bien falloir définir un montant d'indemnité de départ à la retraite que les organisations syndicales autour de la table de négociation espèrent conventionnelle et donc supérieure à l'indemnité légale (D1237-1 du Code du travail http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000019225845&cidTexte=LEGITEXT000006072050 ). J'ai aussi cherché pour les contractuels (source RH0254) :
  6. Le montant correspondant aux éléments de base du salaire part dans le circuit bancaire l'avant-dernier jour ouvrable du mois selon la règle et ça arrive sur le compte le lendemain normalement, sauf aléa de calendrier. Même pour quelqu'un qui vient d'être embauché (pour peu que la date d'entrée dans les effectifs soit avant le 20 du mois à peu-près pour des raisons de délai de gestion administrative). Pour le reste - les éléments variables de solde - ce sera le mois suivant (M + 1), si ce n'est M + 2 pour certains. Et ce décalage perdurera toute la carrière. En cas de souci administratif n'ayant pas permis de mener à bonne fin en temps et en heure le premier versement du salaire, il restera toujours possible de demander une avance qui sera accordée. Les incidents sont rares mais un nouveau logiciel de paie a un peu fait parler de lui ces derniers temps. Ce fut évoqué ici : http://www.cheminots.net/forum/topic/40030-help-je-nai-pas-%C3%A9t%C3%A9-pay%C3%A9/?page=18
  7. Oui. l'échange à fleurets mouchetés était lancé entre des retraités SNCF (cadre permanent) et un agent SNCF encore en activité (cadre permanent aussi). D'où mon commentaire lapidaire. Puisque c'est l'occasion de rebondir, historiquement le paiement d'avance dans le régime spécial est dû à un niveau moindre d'indemnité de départ à la retraite : 1 mois seulement pour les cheminots du cadre permanent. C'est 2 mois minimum dans le droit commun après 30 ans d'ancienneté. Assez souvent davantage dans telle ou telle convention collective. Je ne sais d'ailleurs pas combien perçoivent les contractuels au titre de leur indemnité de départ à la retraite. Seulement le barème légal ? Davantage ?
  8. Ouais, mais les salariés sont les plus grands créanciers de ce pays ! Leur dû ne leur est versé qu'en fin de mois. Tandis que les retraités eux, c'est d'avance. Et toc !
  9. En regardant les détails de l'opération, je vois que je suis dans le même réseau bancaire que la CPR (encore que la CPR utilise peut-être plusieurs comptes ouverts auprès de plusieurs réseaux ?). Cela ne peut pas être une explication suffisante de ce virement anticipé par rapport à l'échéancier précédemment annoncé. Mais une banque qui décide de ne faire aucun mouvement sur les comptes de ses clients, les samedis, dimanches, voire même les lundis, ça relève de sa cuisine interne.
  10. Tiens, j'ai déjà reçu la pension mensuelle. Comme on ne va pas me croire : Déjà le mois précédent, j'ai été viré (sans cause réelle et sérieuse !) le 31 décembre.
  11. Je viens d'essayer pour voir. Effectivement, ça mouline longtemps et puis : Damned ! Je ne sais même pas ce que ça veut dire.
  12. Mais au fait, quelle est votre situation actuelle ? En arrêt de travail ? Ou pas en arrêt (médical) mais sans activité, dispensée même de présence ? Officiel tout ça ? Partagé et assumé par tous les décisionnaires ? Et pour le moment toujours rémunérée normalement ? Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement puisque vous êtes liée par un contrat de travail ? Au cadre permanent en plus (lequel, ne l'oubliez pas, impose une mobilité géographique et fonctionnelle si nécessaire). Pourquoi cette issue que serait la rupture du contrat de travail par démission ou rupture conventionnelle semble t-elle devenir si pressante ? Qui vous pousse à démissionner ? C'est à la direction de l'établissement, à l'entreprise plus globalement, de rechercher les voies du reclassement si toutefois votre inaptitude est confirmée. Le point doit bien être fait de temps en temps par la médecine du travail ? Si vous voulez retravailler un jour (où que ce soit), vous ne pouvez pas rester indéfiniment en burnout. Je crois qu'il faut être clair là-dessus. Sinon, vous finirez par être réformée. Vous ne toucherez pas un euro de moins que ce à quoi vous avez droit, mais pas un euro de plus non plus. Vous en avez parlé avec quelqu'un de tout ça, autre que votre encadrement ? Un délégué du personnel, un membre du CHSCT, le service social d'entreprise, un syndicat, la médecine du travail... je ne peux pas ratisser plus large. Si ! La direction de l'éthique et de la déontologie si vous estimez que vous n'êtes pas traitée normalement et si vous voulez que ça sorte du périmètre de votre établissement en impliquant le maximum de monde pour se pencher sur la situation et défaire le sac de nœuds puisque c'est votre expression : http://www.sncf.com/fr/direction-ethique-sncf Est-ce que votre situation ne ressemblerait pas un peu à celle de ce cadre "payé à ne rien faire pendant 12 ans" (titre de la presse) qui a défrayé la chronique l'été dernier ? Le contexte était différent.
  13. Le SATRAPE - Service Aux TRAvailleurs Privés d'Emploi - c'est le régime d'assurance chômage maison des cheminots. On croit qu'on ne cotise pas à l'assurance chômage. C'est vrai pour les agents du Cadre Permanent. Mais pour autant, l'entreprise a une obligation d'affiliation. En gros, elle couvre le risque avec ses deniers dans les mêmes conditions de que les ASSEDIC/UNEDIC. Elle y gagne car il y a peu de ruptures du contrat de travail du fait de l'employeur (inaptitude, disciplinaire). Côté salarié, il y a parfois la démission légitime (suivre son conjoint en mobilité par exemple) qui donne droit aux indemnités chômage. En une phrase, le SATRAPE (c'est Pôle Emploi qui gère par convention avec la SNCF) n'accorderait des prestations que dans les mêmes conditions que celles qui prévalent dans le droit commun. Ni plus, ni moins. Voilà comment ça fonctionne. En tapant SATRAPE sur le moteur de recherche du forum, ça mènera à des articles où on en parlé de ce régime d'assurance chômage (plein de cheminots en sont totalement ignorants). Les contractuels, eux, c'est aussi au SATRAPE qu'ils cotisent. Ils le voient en monnaie sonnante et trébuchante sur leur bulletin de paie. Leur cotisations ont parfois servi à indemniser des départs d'agents du cadre permanent, mais ça c'est un autre sujet. Eh bien, on en apprend de belles ! Et l'indépendance de la médecine du travail ? On verrait ça dans n'importe quelle entreprise, quel scandale ce serait ! J'ai personnellement du mal à imaginer qu'un burn out puisse conduire à une inaptitude définitive à tout emploi à la SNCF ou à une impossibilité de reclassement, conditions nécessaires pour la réforme. Sur les horaires de journée, une situation similaire a été évoquée ici : http://www.cheminots.net/forum/topic/41227-help/#comment-721653 Je ne serais pas si affirmatif. En fait il n'y a pas, ni il y a jamais eu de règle. Dans une grande gare, le problème n'est pas tant l'horaire de journée si l'organisation (UO, RH, DPX) fait des efforts. A la vente, on ouvre de moins en moins de bonne heure, et on ferme de plus en plus tôt. Mais la demande d'horaires de journées va de pair avec celle du chômé samedi, dimanches et fêtes. Est-ce que je me trompe ? Et là, ça devient compliqué sauf à embaucher des hordes de contractuels hors statut pour travailler le week-end. C'est d'ailleurs ce qu'on fait dans certains endroits. Je ne crois pas qu'il y ait encore une option de départ volontaire ouverte. La réforme des retraites a interdit aux employeurs de procéder ainsi. La SNCF se débrouille parfois pour avoir des dérogations. Mais actuellement, ce RH0281 est caduque je crois (bien informée quand même Ode !). Pour toucher le chômage de Pôle Emploi (que ça vienne des caisses de l'UNEDIC ou du SATRAPE c'est pareil), il faut soit une rupture du contrat de travail à l'initiative de l'employeur (perte d'emploi involontaire pour le salarié), soit une démission reconnue comme légitime. Telle est le changement de région pour suivre un conjoint au lieu de son activité professionnelle. Démission pour faute de l'employeur ? A la SNCF ! La faute de l'employeur c'est de ne pas exécuter l'une des obligations découlant du contrat de travail : ne pas payer le salaire, ne pas déclarer, ne pas respecter les règles d'hygiène et de sécurité, faire commettre au salarié des infractions, le laisser se faire harceler sans prendre les dispositions qui s'imposent. Liste sans doute non exhaustive. Mais on est à la SNCF. Il se passe parfois de drôles de choses, là comme ailleurs, mais j'ai du mal à imaginer qu'il y ait matière à ce terrain juridique. Dans un cas comme ça, le salarié "prend acte de la rupture du contrat de travail aux torts de l'employeur". C'est un motif par lequel Pôle Emploi ouvre parfois les droits au moins à titre conservatoire. Après, la faute de l'employeur est jugée devant le Conseil de Prud'hommes et si elle n'est pas constituée... remboursement de tout ce qui a pu être versé. Pôle Emploi y regarde à deux fois (trois fois même) avant de verser quoi que ce soit. Ce serait la pizzeria du coin (le salon de coiffure aussi), pourquoi pas ? Mais la SNCF, j'en doute. Le RSA ? Au moins il existe. Pourvu que çà dure. Encore que, ça se discute. J'appelle les autres contributeurs habituels à la rescousse.
  14. Inaptitude temporaire : par définition, elle est appelée à se terminer. Tant qu'elle est temporaire, dans la pratique, les services concernés de l'entreprise ne se préoccupent pas trop du reclassement. L'agent est utilisé comme on peut (pas toujours très valorisant d'ailleurs, ce qui ne facilite pas la reprise normale des activités). Si l'inaptitude devient définitive, on change de braquet. Il faut bien chercher activement à reclasser. Sauf à ce que l'agent soit médicalement déclaré inapte définitif à tout emploi dans l'entreprise. Dans une entreprise de quelques 170 000 salariés, avec des centaines de métiers, de postes différents... il faut oser. Soit le médecin du travail lève l'inaptitude temporaire. Soit il la transforme en inaptitude définitive. Et formule ses préconisations pour le reclassement professionnel. l y a pratiquement obligation de résultat, au moins de proposition. Il faut chercher un peu. C'est pour ça qu'en général ce n'est pas laissé dans les mains du DPX, du DUO ni même du DET du coin mais géré au niveau régional, voire national. Il ne faut donc pas rester sur une réponse locale : aucun reclassement possible en interne. Ce n'est normalement pas possible sur un périmètre autant que de besoin plus large que le local. Difficile peut-être. L'agent est censé être également acteur de son propre reclassement, gage d'efficacité et de solution pérenne. A toutes fins utiles, il y a un accord d'entreprise sur le sujet. Le rappeler à tous les interlocuteurs. Mettre dans la boucle le CHSCT. C'est de sa compétence. La rupture conventionnelle (et non pas licenciement) se pratique à la SNCF. C'est rare, l'entreprise ne le souhaite peut-être pas trop, mais aucun texte ne l'interdit. Que le RH qui soutiendrait le contraire vérifie auprès de son centre d'appui (Direction des centres de services au siège à St Denis). Accident du travail ? Qui se surajoute à l'inaptitude temporaire, ça devient compliqué à gérer localement au niveau RH ou UO. Suspension du contrat de travail terminée du fait de cet accident ? Etat consolidé par rapport à cet accident du travail ? Inaptitude consécutive en sus ? Un accident à l'extérieur pendant la formation ? Ce ne serait pas plutôt un accident de trajet ? Les conséquences et les obligations pour l'employeur ne sont pas exactement les mêmes. C'est quand même un peu l'art et la manière de se mettre dans un situation infernale (sic). Le pauvre DPX, RH ou DUO du coin, c'est lui qui ne va pas tarder à faire un burnout à son tour. Congé parental d'éducation, je ne vois que ça. L'allocation versée par la CAF n'est pas mirobolante : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2552 Cumul interdit avec une activité professionnelle, sauf celle d'assistante maternelle agréée pour mettre un peu de beurre dans les épinards. Il va bien falloir. A moins que le papa finance. Il est où lui ? Si impossibilité de reclassement du fait de l'inaptitude, voire inaptitude à tout emploi, oui que faire d'autre ? Mais il faut oser comme je l'ai écrit précédemment. Et ce n'est pas le RH qui décide. C'est juste une voie dont l'établissement peut demander qu'elle soit explorée par la médecine du travail. Là on arrive dans le dur. Et à part quelques généralités et sous toutes réserves, j'ai peur de ne pas trop savoir ou de me tromper. Ce serait donc une pension d'invalidité. Si les services RH la chiffre à ce montant là, il n'y a pas de raison de penser que ce ne soit pas ça. C'est pingre n'importe comment. C'est la Caisse de Retraite qui verse et par définition ça ne peut pas faire plus qu'une pension de retraite de quelqu'un qui quitterait l'entreprise au bout de 15 ans d'ancienneté seulement puisque c'est à peu-près l'ancienneté si j'ai bien compris. Même pas 2 % par année d'ancienneté de la rémunération de base pour donner un ordre de grandeur. Une indemnité de départ ? Possible, sans doute même serais-je tenté de dire sans avoir les textes sous les yeux. Mais probablement pas davantage non plus que l'équivalent de l'indemnité de départ à la retraite. C'est à dire un mois de salaire. Point barre. A vérifier quand même car si ça se trouve c'est rien du tout. Les droits, les chiffres fiables et exacts, c'est à ceux qui les communiquent de pouvoir en justifier le calcul. Il faut leur demander de mettre tout ça par écrit. Et consulter pour avis et contrôle tel ou tel délégué du personnel ou organisation syndicale. Il y en a qui sont bon connaisseurs du sujet. Le service social d'entreprise doit pouvoir également renseigner de manière fiable. Cumulable avec une indemnité chômage ? Pas sûr, peut-être et pas dans n'importe quelles conditions très certainement. Déjà, pour pouvoir toucher le chômage, il faut être apte à la tenue d'un emploi, être immédiatement disponible et bien entendu en recherche active. Après, si c'est cumulable soit l'allocation chômage va baisser en conséquence, soit c'est la pension d'invalidité qui risque d'être réduite ou suspendue. Sinon, il est peut-être possible de cumuler avec un revenu d'activité dans la limite de la moyenne des salaires avant mise en invalidité ? C'est à examiner par de vrais spécialistes de ces questions. Je n'ai pas voulu laisser sans réponse et j'ai souhaité mettre au moins sur la voie, mais franchement il faut vérifier tout ça avec des gens qui seront engagés par les réponses. Ce qui ne peut pas être trop le cas sur un forum, même de qualité, comme celui-ci. Maintenant que j'ai débroussaillé un peu, d'autres vont sans doute venir compléter.
  15. Laurent n'aurait pas cessé de relancer, de réclamer, de téléphoner pour questionner l'agence famille. A chaque fois que quelqu'un lui répond, même si c'est pour lui raccrocher au nez ce qui est particulièrement improductif, les autres dossiers sont retardés. Et il arrive donc un moment où il vaut mieux apurer une situation une bonne fois pour toute (d'autant qu'il était quand même dans son droit - par l'intermédiaire de l'ouvrant-droit certes - d'obtenir une solution dans un délai raisonnable). Lui avoir solutionné son dossier représente donc une économie globale de temps pour tout le monde. Il m'est arrivé souvent, dans une activité un peu similaire au niveau organisation (adresse unique nationale pour le courrier postal entrant, dossiers dématérialisés, file informatique, traitement à distance) de recommander à mes collègues de s'occuper en priorité de telle ou telle demande signalée qui pollue la file d'attente par ses multiples relances légitimes au demeurant alors que c'est simple et rapide à traiter. Et de prêcher que c'est plus vite fait, si on ne l'a pas fait plus tôt, de le faire au premier contact de relance que de perdre un temps fou à réécouter ou relire les doléances successives qui ne manqueront pas de s'exprimer. Donc, si on va par là, grâce à la ténacité de Laurent, la file d'attente s'est non seulement réduite mais accélérée. Quand dans la circulation automobile, vous êtes bloqué par un véhicule mal engagé... vous avez plus vite fait de le laisser passer même si ce n'est pas lui qui a la priorité. Sinon, bouchon assuré. C'est un peu pareil ici. Cela s'appelle du discernement et c'est synonyme d'efficacité, de performance. Des gros mots parfois dans l'entreprise ! Je sens que je vais m'attirer quelques foudres. Je sais déjà de qui...
  16. Sur le site institutionnel sncf.com une situation un peu similaire est exposée et questionnée : http://questions.sncf.com/questions/630898-metiers-visite-medicale-inapte avec la réponse, nécessairement autorisée, de collaborateurs des équipes de recrutement. Ils ne ferment pas toutes les portes. Ils renvoient vers les métiers commerciaux (lire "vente et service en gare"). Ces métiers là peuvent pourtant se retrouver en Escale mais ça ce sont les voies impénétrables de l'entreprise. Au fait, est-ce qu'un agent déjà recruté se retrouverait d'office inapte aux métiers de la circulation ou de l'escale par le simple fait qu'il prend un médicament anticoagulant ? J'en doute. Les gens du métier nous diront.
  17. Le formulaire de détaxe est à identifier au nom de l'ouvrant-droit puisque c'est lui qui est censé faire la demande. Celle-ci peut bien entendu porter sur un voyage réalisé par un ayant-droit rattaché à cet ouvrant-droit. Que dans la pratique ce soit l'ayant-droit qui fasse les démarches au nom de son parent, je ne vois pas où est le problème. Il n'est pas rare qu'un parent âgé ne soit plus trop en mesure de gérer lui-même ces petits tracas administratifs.
  18. Oui, le formulaire en ligne est le mode de contact normal et le plus efficace pour les deux parties. Même si le prestataire du 700 000 est externe, il a nécessairement accès à certaines informations. Jamais appelé un opérateur de téléphonie ou une fournisseur d'accès internet par exemple ? L'opérateur (pourtant extérieur dans 90 % des cas à l'entreprise auprès de laquelle le consommateur est client) sait à peu-près tout des échanges de correspondances et des communications téléphoniques précédemment passées. Cela dit, il est possible que le 700 000 soit finalement tenu en tout ou partie par du personnel de l'agence de famille (à tour de rôle sans doute). Mais dans ce type d'organisation, l'appel entrant sert simplement à prendre note de la demande. Le dossier ainsi activé prend ensuite rang et s'ouvre sur l'écran de l'opérateur qui a le demandeur dans son portefeuille. Voilà à quoi ça peut ressembler, un écran de travail en agence famille : Certains dossiers prennent rang automatiquement parce qu'il y a quelque chose à faire dessus à périodicité définie (fermeture ou renouvellement de certains droits). D'autres, parce qu'il a été pris attachement d'un évènement qui les concerne : courrier, appel téléphonique, formulaire en ligne, réception d'une pièce justificative. Le logiciel attribue parfois un critère de priorité de traitement (par exemple lorsqu'un même dossier fait l'objet de multiples relances qui polluent la file d'attente) ou c'est l'opérateur qui peut (et doit parfois) en décider ainsi. Au bout d'un certain délai d'attente dans la file de traitement également. Le problème, quand le service est coulé, c'est qu'il y a plusieurs pages de dossiers prioritaires à l'écran. C'est comme les logements. Quand tout le monde est prioritaire, plus personne ne l'est dans les faits.
  19. Sur le gite et le couvert pour la formation et la programmation des congés entre périodes d'alternance, Roumroum a communiqué dans un autre sujet un peu similaire les informations qu'il a recueillies : http://www.cheminots.net/forum/topic/6576-hébergements-et-formations/?page=6#comment-721979 (page 6).
  20. S'il y a retard à délivrance des facilités de circulation que de droit (c'est ce que je devine), bien sûr que si c'est un cas de détaxe parfaitement prévu. Et le formulaire sert essentiellement à ça car c'est le cas le plus courant de détaxe. Sur le fond, éviter de téléphoner à ce genre de service. Ayant exercé dans des activités un peu similaires, je sais combien le téléphone est perturbateur. Vous travaillez sur un dossier (évidemment, vous n'êtes pas à attendre que le téléphone sonne pour avoir une activité), vous décrochez le combiné, vous laissez tomber le dossier en cours, vous cherchez le dossier dont on vous entretient, vous le consultez, vous écoutez, vous décidez, vous annotez, vous cochez pour lancer le processus idoine... et après seulement vous revenez sur le dossier initial dont vous avez probablement perdu le fil. C'est chronophage ! Et si vous tombez sur un os qui nécessite des investigations, des recherches... pendant ce temps là vous ne traitez pas les autres dossiers et la file d'attente s'allonge. Tandis qu'un mèl, vous l'ouvrez, vous le regardez entre deux dossiers et vous gérez votre temps. J'avais pour principe de ne jamais laisser trainer longtemps des relances par mèl sur des affaires simples qui pouvaient se régler en quelques clics sur la base de données. Ce n'est pas pour rien que sur le site de l'agence famille il y a un formulaire de contact par voie électronique. En appelant le numéro interne 700 000, vous tombez probablement sur un prestataire extérieur qui ne fera d'ailleurs qu'annoter votre dossier de vos demandes, griefs et autres explications de façon à ce qu'il remonte à distance dans la file de traitement de l'opérateur qui en a la charge. Les explications saisies directement sur le formulaire en ligne seront toujours plus fiables et souvent plus claires que ce que l'opérateur ou l'opératrice du 700 000 en aura compris. A mon avis, ces derniers ne savent même pas qu'il y a un formulaire de détaxe en ligne pour résoudre quelques aléas spécifiques. Je comprends qu'il n'y ait pas eu de détails supplémentaires ! Ce n'était pas un interlocuteur de l'agence famille, ceci expliquant cela.
  21. 4 prototypes sont en lice : - Thales et IER à Montparnasse, - Scheidt & Bachmann et Xerox à Marseille. L'expérimentation de ces prototypes est prévue durer 3 mois. Après, on sait comment ça se passe. Il est toujours possible que ce soit prolongé pour donner du temps au temps ou modifier les prototypes afin de tenir compte d'une première expérience. Car ça ne sera pas forcément tout bon du premier coup. Et puis peut-être que deux entreprises concurrentes souhaiteront et proposeront de mettre en commun leur expérience et leur technologie pour emporter au final le marché et se le partager ?
  22. Eh les camarades de la citadelle assiégée, où avez-vous lu que healy est en formation mécano et appartient à une entreprise ferroviaire ? Pourquoi quelqu'un ne se passionnerait-il pas pour la signalisation ferroviaire ? Les amateurs de modélisme ferroviaire ("les compteurs de rivets"), eux-mêmes ne sont pas forcément cheminots et reproduisent tout sur leur réseau miniature avec un maximum de détails et une parfaite connaissance des trucs, des machins... Alors pourquoi pas ?
  23. Ce type de question, fort légitime, arrivant sur ce forum prouve que l'information donnée lors des processus menant au recrutement est sans doute à parfaire. A moins que ce soient les candidats qui n'osent pas poser les questions qui les préoccupent ou se faire mieux expliquer ce qu'ils n'ont pas compris ou pas trop sûrs d'avoir compris ? Pourtant, dans les processus de recrutement, un candidat qui pose plein de questions et qui demande s'il a droit à ceci, comment va se passer cela, c'est plutôt bien vu. Car au final le recruteur (qui a envie de ce candidat là car sinon il ne serait pas arrivé en fin de processus) a confirmation, avec les réponses données, que ça va convenir aux deux parties. Je vais essayer de répondre. De l'extérieur, c'est toujours un peu risqué sans avoir tous les éléments sous les yeux ni une connaissance exacte des pratiques car des choses changent parfois. Un contrat de professionnalisation ? Un CDI ? En fait c'est juste une niche fiscale et sociale pour la SNCF afin qu'elle puisse se faire rembourser les frais de formation, être exonérée de cotisations sur les rémunérations, et ne régler pendant un temps qu'un pourcentage de la rémunération (85 % sans doute ici)/ Ceci dit, c'est un contrat de travail normal pour le salarié. L'ensemble des dispositions applicables aux autres salariés s'applique donc ici aussi. Il y a aura des congés... payés. Comme tout un chacun. 28 jours sur une année pleine. Il faudra les poser (les demander). Ils seront accordés ou refusés selon les besoins de service. Car dans ce type de contrat essentiellement consacré au début à la formation, le salarié travaille à l'occasion un peu aussi à la production au fur et à mesure qu'il acquiert les compétences nécessaires. Et, bien entendu, ces congés devront être compatibles avec le programme et le déroulé de la formation en alternance. J'imagine que le service utilisateur va planifier tout ça d'un seul coup (périodes de formation, d'activités, de congés). Quelqu'un qui est encore "aux affaires" expliquera mieux que moi. Les facilités de circulation ? Oui, y compris pour celles des ayant-droits. Vu l'âge, il s'agit a priori d'un recrutement hors statut mais il me semble que les facilités de circulation sont à peu-près identiques maintenant pour les contractuels et les agents du cadre permanent. Peut-être pas exactement ou pas tout de suite ? Mais dès que les droits seront suffisamment acquis (un tout petit peu d'ancienneté de quelques mois peut-être), il y aura bien quelque chose pour l'enfant (permis de voyage si ce n'est même carte de circulation). Il faudra peut-être qu'il puisse être considéré à charge ? N'ayant pas les textes sous les yeux, je préfère ne pas trop m'engager. Quelqu'un sur ce forum ne manquera pas encore de venir préciser. Les déplacements pour la formation ? Il s'agit bien entendu d'un centre de formation de la SNCF (le même que celui par lequel passent tous les nouveaux recrutés, en alternance ou pas puisqu'il n'y a pas de formation à ces métiers là en dehors de la SNCF). L'éloignement de ce centre de formation du lieu d'affectation se règle effectivement par l'octroi d'allocations de déplacement. Il est en général proposé le gîte et le couvert dans le centre de formation ou à proximité de celui-ci en échange de l'abandon des allocations de déplacement (90 % du montant je crois). Sinon l'agent en formation peut décider de s'organiser par lui-même avec le remboursement forfaitaire de frais que constituent ses allocations de déplacement mais c'est évidemment bien moins pratique et des soucis en plus alors qu'il faut être pleinement disponible et concentré sur la formation. Il y a d'autres sujets sur ce forum qui parlent de ça. Pour ce qui est des "primes" (éléments variables de solde dans le vocabulaire RH de la SNCF), les règles de versement et les montants sont les mêmes : travail des dimanches et fêtes, de nuit pour l'essentiel s'il y a lieu. Et en général pour un opérateur de circulation, il y a lieu. Peut-être pas tout de suite mais dès qu'il y a mise en poste. J'espère ne m'être pas trop hasardé sur rien. En général, j'évite.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.