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Le Web des Cheminots

PLANONYME

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  1. Là, je ne comprends pas ton raisonnement. Quand un salarié adhère à une mutuelle dont le coût mensuel est de 100 € et dont son employeur prend à sa charge 50 % du fait d'un accord d'entreprise, elle ne coûte plus au bénéficiaire que 50 €. Un peu moins encore si la mutuelle initialement proposée à 100 € est dorénavant proposée 95 € par exemple (ou moins encore) par l'effet de masse des affiliés d'office (le choix d'une mutuelle obligatoire d'entreprise est soumis à appel d'offre européen et donc à la concurrence même si en la matière ça peut choquer). Cette participation financière de l'employeur est toutefois considérée comme un revenu pour le salarié bénéficiaire (avantage en nature) et influe sur son imposition. Mais avant, les 100 € qui étaient payés intégralement (si le salarié avait fait le choix d'adhérer et de cotiser), ne venaient-ils pas de son revenu ? N'avaient -ils pas déjà été déclarés dans le revenu ? Et donc soumis à imposition. Dans cet exercice de vulgarisation (car ce n'est pas plus), je suis resté sur les mêmes montants (mutuelle = 100 €, participation employeur = 50 €). Mais, sauf à ce que la SNCF casse sa tirelire, je doute qu'on soit sur ces niveaux là. Par comparaison, le panier de soins minimal obligatoire de l'Accord National Interprofessionnel du 13 janvier 2013 (loi 2013-504 du 14 juin 2013 dite de sécurisation de l'emploi) qui, bien que ce texte ne soit pas opposable à la SNCF semble inspirer cette volonté des partenaires sociaux de négocier quelque chose, est présent sur le marché des mutuelles autour d'une vingtaine d'euros par mois (pour le seul salarié, aucune prestation pour la famille). Mais dans un tel panier de soins minimal légal tel que défini par l'A.N.I., on n'a pas grand chose (surtout si on compare avec ce que nous cheminots avons déjà avec notre Caisse de Prévoyance). Ce panier de soins minimal et légal ne contient en effet que : l’intégralité du ticket modérateur à la charge des assurés sur les consultations, actes et prestations remboursables par l’assurance maladie obligatoire, le forfait journalier hospitalier, les dépenses de frais dentaires à hauteur de 25 % en plus des tarifs de responsabilité, les dépenses de frais d’optique, de manière forfaitaire par période de deux ans, à hauteur de 100 euros minimum pour les corrections simples, 150 euros minimum pour une correction mixte simple et complexe et 200 euros minimum pour les corrections complexes (la prise en charge dans la limite de ce forfait demeure toutefois annuelle pour les mineurs ou en cas d’évolution de la vue) Les cheminots du cadre permanent actifs, au régime spécial de sécurité sociale (la bien nommée Caisse de Prévoyance), ont déjà le remboursement intégral du ticket modérateur (sur la base des tarifs officiels et conventionnels s'entend). Les frais dentaires sont pris en charge à 100 % des tarifs de responsabilité (au lieu de 70 % dans le régime général). L'optique, ça ne va pas chercher loin même à la Caisse de Prévoyance : 100 % du tarif officiel certes mais quand le tarif officiel est pingre et que ça ne correspond plus du tout aux frais réellement exposés, la belle affaire ! (la participation supplémentaire forfaitaire de 100 €, prestation "non pérenne", a pris fin récemment). Le forfait journalier, la C.P. ne le prend pas en charge. En complément de la Caisse de Prévoyance, le cheminot a donc potentiellement bien besoin d'une mutuelle (un choix que 80 % ont fait). Mais l'enjeu de la négociation va être d'articuler les prestations d'une mutuelle complémentaire obligatoire avec le régime particulier de sécurité sociale. Sinon, à quoi bon ?
  2. Non, c'est bien une perspective 2017. Inscrit dans l'agenda social pour 2016. Mais la remarque est très pertinente. Si cette mutuelle obligatoire avait été une déclinaison de l'Accord National Interprofessionnel du 13 janvier 2013, la négociation aurait effectivement dû être menée pour une application au plus tard le 1er janvier 2016. On entend ça tous les jours dans des messages promotionnels sur les radios. Mais, l'A.N.I. n'est pas applicable à la SNCF (enfin, moi c'est ce que j'ai toujours soutenu). Le fait qu'une mutuelle ne soit envisagée que pour 2017 confirme donc mon point de vue. La négociation qui va s'engager, puisque le principe en a été acté, ne repose à ma connaissance sur aucune obligation légale pour la SNCF. Tant mieux, ça évitera une application unilatérale comme c'est prévu par l'A.N.I. en absence d'accord collectif.
  3. Si on se place sur un terrain strictement légal "de droit privé" (mais avec la SNCF, c'est toujours compliqué et à géométrie variable pour savoir comment sont régies les relations collectives des agents du cadre permanent), l'article R.242-1-6 du Code de la sécurité sociale limite les cas possibles de dispense d'affiliation. Lire ici : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000025130566&cidTexte=LEGITEXT000006073189 Il faut que le cas de dispense ait été expressément prévu dans l'accord et que ce soit l'un de ceux limitativement cités dans cet article. On retiendra essentiellement la couverture de l'agent en tant qu'ayant droit d'une mutuelle familiale obligatoire (celle du conjoint donc). Mais souvent la mutuelle du conjoint, si elle est naturellement obligatoire pour lui, ne l'est pas pour la famille. La condition de l'article R.242-1.6 précité n'est donc a priori pas remplie. Sous réserve de vérification mais pour les contractuels c'est comme ça que ça été prévu et appliqué je crois bien.
  4. Eh ho, je ne défends rien. Rien à gagner. Pas concerné, je suis retraité ! A la limite concerné par le fait que si ma mutuelle actuelle (une vraie) se vide de ses actifs (captés par la mutuelle obligatoire), il peut y avoir des incidences financières en terme de mutualisation. Et puis là, on est quand même sur un truc qui va être négocié (et peut-être refusé d'ailleurs) par nos organisations syndicales. Lesquelles ont approuvé à l'unanimité le principe pour les contractuels. Je ne sais pas si je défends quelque chose (j'essaye d'alimenter la réflexion comme toi) mais d'un coup je me sens moins seul... Non ! Lorsqu'une mutuelle est instituée par accord d'entreprise elle est obligatoire pour l'ensemble du personnel. C'est d'ailleurs le nombre d'assujettis qui fait le prix et le contenu du contrat, ceci expliquant cela. Il ne peut y avoir exemption d'affiliation que dans les cas prévus par l'accord. Et notamment lorsque le salarié est déjà couvert par une mutuelle également obligatoire (dans la pratique, celle de son conjoint). Pas seulement obligatoire pour le conjoint d'ailleurs (ce qui est la règle en cas d'accord d'entreprise dans son propre secteur professionnel) mais obligatoire également pour sa famille. Or assez souvent, l'extension à la famille n'est justement pas obligatoire. Les contractuels SNCF qui étaient couverts par une mutuelle familiale partiellement prise en charge par l'employeur de leur conjoint, mais dont l'extension à la famille n'était pas obligatoire aux termes de l'accord et du contrat, ont bien dû s'affilier à la mutuelle financée partiellement par la SNCF (60 %) pour un "panier de soins". A charge de souscrire un complément s'ils estiment que c'est insuffisant pour leurs besoins.
  5. Une mutuelle pour 100 000 personnes mutualise le risque... sur 100 000 personnes. C'est bien ce qu'on lui demande. C'est finement calculé par des actuaires (https://fr.wikipedia.org/wiki/Actuaire). Et l'estimation recette des cotisations / charge des dépenses est d'autant plus juste que le nombre d'affiliés est important (c'est d'ailleurs pour ça que de plus en plus les mutuelles se regroupent). Sur 10 personnes, il est fort possible statistiquement que 3 soient très malades. Sur 100, il n'est pas dit qu'il y en aura 30, peut-être 25 seulement. Sur 1 000, ce ne sera peut-être que 200 (je cite des ordres de grandeur un peu au hasard). Et sur 100 000, peut-être "que" 1 500. Potentiellement, les 98 500 autres vont donc chacun payer au-delà de ce qu'ils auraient besoin pour couvrir un risque qui ne s'est pas révélé pour eux (ou pas encore). C'est pour ça que le choix (individuel) de la mutuelle "en fonction de ses besoins" me semble être un pari sur l'avenir d'essence libérale. Dans le contexte, ce n'est pas un gros mot : cela signifie que chacun devrait donc rester libre ou pas de faire le choix qui l'arrange le mieux sans se préoccuper de son voisin. On aime ou on n'aime pas. Si une mutuelle rembourse des mille et des cents à l'un, c'est que nécessairement elle a pris cet argent sur les cotisations des autres, d'où l'intérêt pour la mutuelle que "les autres" soient les plus nombreux possibles (et de préférence en bonne santé). Et elle peut toujours promettre 300 % ou 500 % de remboursement de ceci ou de cela (sur la base des tarifs officiels de la sécurité sociale) ou des forfaits significatifs, si sur le nombre elle ne les verse pas souvent, elle reste gagnante si c'est dans le secteur marchand. Seulement équilibrée et le cas échéant compétitive et socialement solidaire si c'est dans le véritable secteur mutualiste. Que ce genre de chose reste soumis à la négociation collective me semble plus prudent et responsable que laissé à l'initiative individuelle. Qui croirait que c'est sur www.cheminots.net que ce genre de proposition est faite ? Je sais, je sais, je provoque... Prétendre choisir une mutuelle sur ses besoins (qui peut d'ailleurs les prévoir ?) me semble illusoire. La mutuelle obligatoire d'entreprise, si elle voit le jour, ne couvrira probablement qu'un panier de soin limité. C'est là-dessus que se fera la mutualisation et donc normalement un gain par rapport au marché. Laissons-ça aux négociateurs. Ils ne manquent en général pas d'arguments pour savoir ce qu'il faut signer ou pas, même s'ils ne sont pas toujours tous d'accord. Pour les contractuels, ils étaient tous d'accord. Pour le surplus, il sera toujours loisible à chacun d'aller s'assurer pour le complément. Ou de se dire, si je paye 20 € de moins de mutuelle par mois, je peux toujours me payer le moment venu une couronne à 500 € tous les trois ou quatre ans (sachant que ça tient normalement 10 ans, pas forcément besoin de plus !). Si une mutuelle obligatoire est mise en place par accord d'entreprise (30 % de représentativité minimum et pas d'opposition majoritaire), la cotisation sera directement prélevée sur solde. Pour refuser le prélèvement, ça ne serait pas simple !
  6. C'est vrai, la GPEC c'est difficile, compliqué et peut-être pas trop dans la culture de l'entreprise. D'une part parce que, pour des raisons touchant à la conjoncture économique, il n'est guère aisé d'avoir une visibilité au-delà de 4 ou 5 ans. Encore plus difficile depuis que les départs en retraite sont "à la carte" avec six mois de préavis alors qu'avant dès l'embauche, la date était connue ! Et puis la GPEC, c'est aussi à l'occasion annoncer que quelques milliers d'emplois vont inévitablement être supprimés dans tel ou tel secteur. Des choses qui se disent et se partagent au sommet mais qui ne redescendent pas trop au niveau des établissements, sauf à risquer d'y mettre le feu, ce que bien entendu les managers et dirigeants locaux évitent autant que possible. C'est parfois dommage car, dans certains cas, avant même que leur emploi soit susceptible d'être supprimé, certains collègues ont parfois envie de faire autre chose. Et même si leur emploi est pérenne, le fait qu'ils aillent satisfaire un besoin ailleurs permet d'offrir une solution à quelqu'un d'autre. C'est ça (en partie du moins) la GPEC. Et ça commence par écouter les agents et enregistrer leurs demandes et les exploiter. Toutes choses qui sont prévues dans une multitude d'accords. C'est la signature de Pepy (enfin de son délégataire RH). Personne ne devrait rechigner.
  7. Bon, je sens que ça va partir dans tous les sens (de nouveaux messages tombent d'ailleurs déjà pendant que je rédige). "Il semblerait qu'en 2017 les agents du cadre permanent soient aussi soumis à la mutuelle obligatoire." Rien n'est fait. Le principe d'une négociation est simplement inscrit dans l'Agenda social (un truc issu de la loi de réforme ferroviaire du 4 août 2014). Avec perspective de mise en application au 1er janvier 2017. Même si le projet de négociation s'en inspire dans le processus, il ne dépend pas directement de l'Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 (application obligatoire au 1er janvier 2016 pour les employeurs concernés). "La Cour européenne est très claire la dessus, donc si vous ne souhaitez pas cette futur mutuelle vous avez le droit de la refuser". Oui, oui... enfin non, non ce n'est pas si simple que ça. Sur le même registre, d'aucuns prétendent que nul ne serait plus obligé de cotiser à la sécurité sociale. Des infos sur ce site (public et officiel) : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20740 On retiendra surtout ceci pour le cas de dispense : En clair (encore que c'est déjà clair), il est possible de refuser une mutuelle d'entreprise lorsque l'employeur l'a mise en place unilatéralement. Dans ce cas, elle s'applique aux nouveaux contrats de travail d'office (sinon ne pas signer le contrat de travail et aller voir ailleurs...), mais pas aux salariés déjà présents s'ils ne le souhaitent pas (ce serait une sorte de modification unilatérale de leur contrat de travail et seul un accord collectif peut changer les règles, ce que tout un chacun vit d'ailleurs régulièrement). La perspective à la SNCF, c'est un accord d'entreprise. Condition de validité : signataire(s) représentant 30 % du personnel (base : élections professionnelles C.E.), avec dans ce cas droit d'opposition d'une ou plusieurs organisations représentant 50 %. Situation connue à la SNCF. Certains accords sont signés par une minorité mais pas dénoncés par une majorité. Ils s'appliquent donc. D'autres sont dénoncés par une majorité et deviennent nuls et non avenus. D'autres encore sont signés à 100 % (si, si, je crois bien que c'est le cas justement de la complémentaire santé des contractuels). Sur la signature des accords et leur validité ou pas et donc leur application on a régulièrement tous les cas de figure à la SNCF. Bref, s'il y a un accord d'entreprise valide et non dénoncé, ça s'appliquera à tout le monde. C'est le principe des accords collectifs sauf à nier tout système de représentation. Seul l'accord peut prévoir des clauses de dispense d'adhésion. C'est d'ailleurs le cas pour la complémentaire santé des contractuels. Sont dispensés les contractuels déjà couverts en tant qu'ayant-droit par la mutuelle, elle-même obligatoire, de leur conjoint (et donc assortie elle-aussi à un accord d'entreprise valide). "il me semble que maintenant, la part entreprise est mise dans les avantages en nature et est donc imposable" Un salarié qui a aujourd'hui une mutuelle (80 % des cheminots en on une !), il la paye avec quoi sa mutuelle ? Avec son revenu. Et il a été préalablement imposé sur son revenu, non ? Pour faire simple, prenons le cas d'un cheminot (puisque c'est de nous qu'on parle ici) qui paye 100 € par mois de mutuelle (montant fictif mais c'est ce qui correspond à peu-près à une couverture familiale de 2 ou 3 bénéficiaires). Ces 100 € ainsi mobilisés étaient auparavant dans son revenu... imposable. Imaginons, dans le cadre d'un accord, que l'employeur paye dorénavant 50 % (autorisé jusqu'à 60 %) de cette dépense de mutuelle (ce n'est pas gagné avec la SNCF car elle considère déjà payer davantage pour la Caisse de Prévoyance). Certes, la part de financement de l'employeur sera remise dans le revenu imposable. Mais, sauf à imaginer que le salarié est imposé à 100 % de ses gains au-delà d'une certaine tranche (ce qui est d'ailleurs impossible, bouclier fiscal oblige), on ne voit pas comment il pourrait être financièrement perdant même s'il change de tranche. L'imposition due au changement de tranche, ne vaut toujours que pour la part de dépassement de la limite de tranche précédente, et jamais pour la totalité du revenu. Sinon, autant refuser catégoriquement toute position de rémunération, qualification, échelon d'ancienneté... dès fois que ça fasse changer de tranche ! Ouah, ça me fait peur ! Si d'aucuns veulent se livrer à des simulations, la faire ici : http://www3.finances.gouv.fr/calcul_impot/2015/simplifie/index.htm J'en ai réalisé une pour la démonstration. Soit un célibataire déclarant 20 000 € de revenu annuel. Exemple pris pour taper dans une situation ou l'imposition commence à être significative (notre cheminot ne s'en rend peut-être pas compte mais il fait déjà partie des classes moyennes). Pour 20 000 € déclarés, notre célibataire sans enfants ni charges particulières déductibles, paiera 1 163 € d'impôt (6,46 %). Imaginons, la SNCF son employeur (sous couvert d'un accord d'entreprise), lui finance dorénavant 500 € par an de mutuelle complémentaire... obligatoire. Je prends un montant élevé toujours pour la démonstration (une mutuelle à 83 € par mois pour un cheminot célibataire, c'est déjà un bon niveau de garanties, pas sûr d'ailleurs que la SNCF accepte d'aller jusque là pour la partie qu'elle financerait elle-même). Notre cheminot va donc dorénavant déclarer non plus 20 000 € de revenu annuel mais 20 500 €. Aie, aie, aie, il va changer de tranche, il va payer plus d'impôts ! Oui, regardons, simulons. L'imposition passe à 6,64 %, soit 1 226 € (63 € de plus que si la participation de l'employeur à la mutuelle n'était pas imposable). La belle affaire ! Et la bonne affaire quand même. Avant ce cheminot payait de sa poche (de ses revenus par ailleurs imposés) 1 000 € de mutuelle. Pour 63 € d'imposition en plus (certes !) il va économiser 500 € de mutuelle. 437 € quand même qui restent dans son revenu. Bon, ben voilà comme mise en bouche. Je sens que je vais avoir l'occasion de revenir.
  8. Annuaire, organigramme tout ça dans mon esprit c'était la même chose et sur Intranet donc. Dans l'annuaire en ligne, sans connaître le nom c'est compliqué. Quoiqu'il doit exister un outil de recherche avancée. Dans l'organigramme des établissements, si la page est à jour sur Intranet, ça donne le nom du DET et de tous les autres échelons de direction et il n'y a plus qu'à aller dans l'annuaire vérifier cette identité pour s'assurer que c'est toujours bon. Mais je crois qu'en première intention, le mieux est de prendre d'abord contact avec le COFO ou un responsable RH pour tâter le terrain. Car, dans la pratique, ce n'est pas le DET qui va exploiter la demande. Demande qui, en tout état de cause, s'analyse en demande de mutation (terme exact dans ce cas, souvent utilisé à tort pour de simples changements de résidence). Et une demande de mutation (comme de changement de résidence d'ailleurs), ça se fait auprès de l'établissement cédant, lequel transmet ensuite à l'établissement sollicité ou susceptible d'être intéressé. La hiérarchie (de l'établissement cédant), il faut lui faire la demande, point barre. C'est à elle d'aller chercher les feux verts éventuellement nécessaires et d'appuyer son agent dans sa demande (ou de lui dire non, ce refus ne pouvant normalement n'être jamais définitif et irrévocable mais soumis à la réalisation de conditions qui peuvent effectivement être telles que ça risque de ne jamais pouvoir se faire). Bon sang, l'entreprise ne jure que par la Gestion Prévisionnelle de l'Emploi et des Compétences ! C'est là que ça se joue. Je ne voudrais pas dire, mais je le dis quand même, demander à un agent d'aller faire sa demande à on ne sait pas trop lui dire qui ni pour quel type de réponse, c'est une façon de se désintéresser totalement de lui. Cela me fait penser à Astérix (Les 12 travaux d'Astérix) : "Les renseignements s'il vous plait ? Allez aux renseignements, ils vous renseigneront !". Je m'irrite assez facilement quand je vois sur ce forum (et c'est fréquent) qu'on balade les gens sur des procédures RH alors qu'elles sont parfaitement codifiées. Ne serait-ce que lors d'un entretien individuel annuel, à la rubrique perspectives d'évolution, souhaits de l'agent, du support écrit : "demande à quitter sa filière pour intégrer la conduite après formation". La demande ne doit (normalement) pas rester sans réponse ! Et tout particulièrement sur l'aspect conditions de formation (le COFO destinataire, doit vérifier si c'est possible, où et quand et régler les problèmes de détachement et de financement, ou faire une réponse négative motivée, laquelle pourra le cas échéant faire l'objet d'un recours auprès du DET). Il y a un accord d'entreprise sur la formation. Il y a un accord d'entreprise sur la mobilité. Il y a un accord d'entreprise sur la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences. Autant de boîtes à outils. Tout est normalement là-dedans.
  9. Et moi je reste toujours avec ma question : quel motif de recours à ce CDD ?
  10. La mutation, c'est lorsqu'un agent passe d'une filière à une autre soit à équivalence de grade, soit à un grade inférieur. Plusieurs cas possibles : demande de l'agent (une demande de mutation donc !), imposé par les circonstances (inaptitude et reclassement). On peut y ajouter aussi la rétrogradation à un grade inférieur dans la même filière pour motif disciplinaire. Tout ça, c'est dans le Statut ! Merci. Cela me fait sourire. Bon, on ne refait pas le passé. J'ai terminé E2-23 (sommet de la maîtrise, pas plus !).
  11. C'est sans doute niché là : Direction territoriale SNCF Réseau Centre Limousin 7 rue Molière CS 42420 45 032 ORLEANS cedex 1 Source : recherche Internet. Sur Intranet, en allant dans l'organigramme on doit normalement pouvoir trouver aisément. Mais peu importe puisque, comme l'a indiqué ADC01, la demande de changement de résidence (et non pas "mutation" comme tout le monde dit pourtant) doit être adressée à la Direction de l'établissement cédant. Copie ou pas à l'établissement sollicité, ça ne change rien (ce dernier ne saurait d'ailleurs pas où classer le courrier reçu, n'ayant par définition pas de dossier au nom de l'agent demandeur tant que la demande ne lui sera pas arrivée par la voie administrative). Dans certains établissements, il y a un assistant RH spécialement chargé de l'instruction et du suivi des demandes de changement de résidence (l'un des aspects de la gestion prévisionnelle des effectifs). Au-delà d'une lettre qui formalise le souhait sur le plan administratif, le mieux est toujours de prendre langue directement avec ce ou cette RH et ne pas hésiter à refaire le point régulièrement (dans l'établissement cédant). L'entreprise s'est notamment engagée à une réponse dans un certain délai (je ne sais plus lequel). Cela dit, réponse ne signifie pas acceptation (de l'établissement cédant) ni réalisation (par l'établissement prenant).
  12. Le titre pourrait laisser penser que la question porte sur le contenu des PR. Mais en fait, elle concerne la possibilité ou non de s'inscrire à l'examen d'une autre région. Voir l'avis d'examen. Seul ce document répondra à la question. En général, les examens sont (étaient ?) organisés par région (une notion qui a d'ailleurs pourtant de moins en moins de sens aujourd'hui) et ouverts aux agents de cette région (remplissant les conditions) ainsi que ceux des seules régions limitrophes si pas d'examen ouvert sur leur région d'affectation. Une exception en Ile de France : les agents de toutes les régions tête de lignes sont autorisés aux épreuves de toutes les autres régions parisiennes (strictement limitrophe ou pas). De même tous les agents de province peuvent également s'inscrire à l'examen d'une région parisienne. S'inscrire sur une autre région, c'est de fait envisager d'y être nommé après réussite. Il y a déjà eu des sujets sur le forum sur les difficultés que ça pose, allant parfois jusqu'au refus du candidat reçu de se faire nommer. J'écris ceci sous toutes réserves car il est fort possible que ça ait changé. Un autre contributeur davantage informé de la politique RH actuelle viendra confirmer, infirmer ou préciser. Je crois que l'entreprise ne veut pas (ne voulait pas ?) que les inscriptions aux examens (et les réussites potentielles qui vont s'ensuivre et donc les nominations) deviennent un outil de changement de résidence d'une région à l'autre. Elle ne contrôlerait plus les flux. Le risque serait donc que plein de candidats s'inscrivent dans les régions du Sud (la région de Montpellier doit toujours être la plus demandée en termes de mutations, au-delà même de ses effectifs, c'est dire !) et qu'il y ait pénurie de candidats ailleurs.
  13. On ne dira jamais assez qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à ces questions. Et qu'il n'existe pas non plus de questionnaire type. C'est un entretien. Il commence par un bout et de fil en aiguille il passe et termine par autre chose sans qu'il n'y en ait deux menés exactement pareil. L'entretien vise à cerner la personnalité du candidat, son intérêt (ou son dégoût... mais sans doute il ne serait pas là) pour les métiers de service et de contact avec la clientèle. Sa conscience des difficultés. Ses capacités (a priori) à les surmonter ou à faire avec. A proscrire, les réponses formatées (d'où l'intérêt de ne surtout pas avoir dans la tête des questions type trop précises). Le candidat est souvent invité à parler de lui, à évoquer ses expériences (s'il en a), le cheminement qui l'a fait postuler à la SNCF plutôt qu'ailleurs (et ce n'est pas une mauvaise posture de sa part de dire qu'il postule aussi ailleurs ; le recruteur doit bien se douter que les meilleurs ont plusieurs options). Dans les gares ou les trains, ce sont des métiers de la même filière commerciale (spécialités et donc formation différentes pour les agents d'exécution). Parler de "guichet" serait trop réducteur. C'est du contact en face en face (à la vente, dans un point d'information ou d'orientation, en service itinérant dans la gare d'un secteur à l'autre). A noter, parfois cette relation ne s'organise pas en face à face mais à distance (centres d'appel). Pour "commercial à bord des trains", le public et donc les candidats aussi voient déjà mieux ce que c'est : le contrôleur (agent du service commercial train dans le vocabulaire de l'entreprise). Ce n'est pas un gros mot d'appeler un chat un chat, et d'appeler ce commercial un contrôleur (ce qu'il est). Car s'il a bien évidemment une mission commerciale, il a aussi des fonctions de sécurité et de sûreté à bord ainsi que, surtout, le rôle de contribuer à la sauvegarde des recettes (c'est à dire contrôler, régulariser et encaisser autant que de besoin). Une approche suffisante des différentes facettes de ces métiers et le profil personnel qui y correspond (jamais à 100 % pour personne !) suffisent à passer sans encombre ce type d'entretien exploratoire. Ce n'est d'ailleurs pas une science exacte. Le recruteur élimine davantage qu'il sélectionne. Il faut donc essayer de ne pas se faire éliminer. Le fait de venir sur ce forum et de lire plein de choses sur le recrutement, les métiers, les expériences des uns et des autres est d'ailleurs une mine d'informations utiles à utiliser à bon escient avec sa propre personnalité. Passez quelques heures à observer dans un gare dans laquelle il y a suffisamment d'activités variées est également une bonne préparation (si tant est qu'il en faut une). En se disant, moi dans la même situation, qu'est ce que je ferais, comment je réagirais, comment je mobiliserais les compétences, les qualités que j'ai déjà ? Ensuite, il suffit de vendre ça lors de l'entretien. Sans trop faire peur par des réponses parfaites ou idéalisées !
  14. A lire TintinGV, je me dis que j'ai peut-être mal compris. Le mèl cité fait état d'un "processus de recrutement" et "d'évaluations et d'entretiens". J'en ai donc déduit que tout le parcours avait été mené avec succès et qu'il ne restait plus à l'établissement désigné qu'à procéder le moment venu à l'embauche en fonction de ses besoins (lesquels sont normalement patents sinon à quoi bon ?). Auquel cas ce contact avec l'établissement prenant achève le recrutement. Par contre, si c'est seulement une pré-sélection qui a été menée, tout reste à faire. Mais il ne me semblait pas qu'à ce stade le candidat était déjà mis en contact avec un établissement. Pour pouvoir répondre plus précisément, il faudrait nous préciser en quoi ont consisté ce processus et ces évaluations et entretiens. Notamment, les aspects sur les aptitudes psychologiques (sans doute) et l'aptitude médicale (pas sûr finalement) ont ils été inclus ou si c'est juste de la motivation qui a été testée avec l'examen d'un profil de candidature ? En cas de doute, le contact mentionné dans le mèl pourra dire avec davantage de certitudes quelle est la suite et quand.
  15. Il faut surtout leur demander la fiche de déplacement à remplir. C'est déclaratif de la part de l'agent (même si soumis à visa de contrôle hiérarchique) : heure de départ du domicile (dernier train utile), heure d'arrivée, heures de cours, heure de retour (premier train utile). Et tout ça sera passé au crible du RH077 pour savoir si le déplacement est réputé se prolonger 7 jours 7 sans possibilité de retour au domicile au moins en fin de semaine tout en garantissant un repos réglementaire (35 heures pour une journée simple, 59 heures pour un double repos ; je ne rentre pas dans le détail des nombreuses exceptions et dérogations). Et si ça ne rentre pas dans les cases (les taquets du RH077), les journées de repos n'interrompront tout simplement pas le versement des allocations de déplacement. Le repos sera réputé pris sur place. C'est ce qui s'appelle ni plus ni moins un découcher (les roulants pratiquent ça à longueur d'année). Comme déjà expliqué, l'agent en formation reste toutefois libre de vaquer à ses occupations comme il l'entend et de retourner à son domicile en fin de semaine. Pour éviter de tels déplacements que l'entreprise considère lui revenir trop cher (alors qu'elle est engagée dans un programme de réduction de ces dépenses), le stage est en général organisé de telle façon que l'agent en formation puisse quitter à temps le vendredi pour revenir à l'heure qu'il faut le lundi. Comme dans l'entreprise il y a toujours un domaine ou une activité qui paye sur son budget, il y a toujours quelqu'un dont les fonctions c'est d'y regarder de près (contrôleur de gestion). Un train pour le retour à 4 heures du matin, pourquoi pas ? Mais ça impute sérieusement le repos périodique, lequel a donc toutes les chances de ne plus être de durée réglementaire. Et s'il n'est pas possible de caser ce repos au domicile, c'est réputé être un repos pris sur place sur le site de la formation (avec paiement des allocations de déplacement que de droit). Voir d'ailleurs si un train à 4 heures du matin, ce n'est pas en soi en dehors des taquets du RH077. Je ne sais plus. Mine de rien, on est déjà en plein dans la formation d'un jeune cadre (au moins pour les aspects RH qui ne sont pas les moindres).
  16. La question de Christophe2500, c'est peut-être aussi un peu ce que signifie EIC ? Etablissement Infra Circulation. Des infos (publiques) ici : http://www.circulation-ferroviaire.fr/nous-connaitre/nos-valeurs/ avec dans l'onglet organisation la carte des EIC sur laquelle on trouvera celui de Bourgogne FrancHe Comté (Dijon) avec des infos locales. Sinon, ce type de courrier signifie bien évidemment que le processus de sélection a été réussi et qu'il ne reste plus qu'à finaliser le recrutement. Cela ne saurait tarder. L'EIC ne peut pourvoir ses besoins en Techniciens de la Circulation que parmi les postulants pour lesquels le processus de sélection a été mené à bonne fin. Ce sont des ressources rares puisqu'au niveau de la sélection les robinets ne sont pas ouverts plus grands qu'il n'y a de besoins ! Probable même que l'EIC en question est en sous-effectif de Techniciens de la Circulation depuis un certain temps. Les précautions verbales dans le courrier ne sont que des éléments de langage.
  17. Dans le cadre d'une formation (activité par nature sédentaire), les règles de décompte en fonction du lieu de formation au regard du lieu d'affectation ou de domicile seront les mêmes pour les uns et les autres. Par contre, dans le cadre d'un roulement de travail, les allocations de déplacement des roulants (ADC ou ASCT) sont décomptées en fonction du temps écoulé pendant lequel leur roulement (ou leur commande) va tenir ces agents éloignés de leur lieu de prise et de fin de service (siège de leur unité d'affectation). Là, on ne cherchera pas à savoir si le déroulé du roulement ne les a pas quelque peu rapproché de leur domicile. C'est d'ailleurs assez fréquent avec les roulants affectés en région parisienne (ET ou ECT) et qui sont domiciliés en province, parfois très loin et là où à l'occasion leur roulement les amène en découcher. Ils en conservent le bénéfice en termes d'allocations.
  18. L'entreprise s'en moque certes, sauf quand il faut décompter les allocations de déplacement. Et dans ce cas, c'est le plus favorable pour l'entreprise qui est pris en compte. Un exemple : Tartempion habite à 200 km de son lieu de travail, c'est son problème ! Il va en formation et tiens le centre de formation est dans la ville ou il réside habituellement. Tintin (jeu de mots) pour les allocations de déplacement ! Le cheminot lambda a deux résidences : l'une dite administrative (son lieu d'affectation ou plus exactement sa zone normale d'emploi). L'autre, sa résidence domiciliaire (là où il habite).
  19. Ces histoires de rapatriement me font repenser à une anecdote que me raconta mon épouse lorsqu'elle travaillait pour un plateau d'assistance. Lors de la traduction, d'interlocuteur en interlocuteur, mon épouse polyglotte traduisit au final "accident de cerf volant". Les côtes brisées, cabossé, contusionné de partout, multiples fractures... le patient a dû se prendre un cerf-volant dans la figure ! Pourquoi pas ? On voit de ces trucs parfois. Au fin fond de l'Atlas. Bizarre quand même de s'être fait aussi mal partout... Et on fait du cerf-volant par là-bas ? En fait il ne s'agissait pas d'un accident de cerf-volant mais de delta-plane (qui s'était écrasé, ceci expliquant le piteux état de son pilote !). Cinq langages avaient été mis à contribution : anglais, arabe dialectal, arabe littéraire, berbère, français (je ne les cite pas dans l'ordre d'intervention). Mon épouse avait au final traduit en français "cerf-volant". Surprise de l'équipe médicale acheminée sur place, mais sans plus ! Et franche rigolade sur les pièges des traductions. Tous les mots n'existent pas dans toutes les langues ou ne sont pas connus des interlocuteurs / traducteurs.
  20. On peut cacher son diplôme. En fait, il s'agit de ne pas le faire valoir. Ce n'est pas une fraude. Ce pourrait l'être si le diplôme était nécessaire pour exercer une fonction : un médecin, un infirmier, un conducteur routier même qui n'a pas le permis idoine... Les exemples de professions ou de fonctions réglementées sont multiples. Mais travailler à l'exécution (ou en maîtrise) avec une formation et le cas échéant des diplômes de niveau cadre, ce n'est pas rédhibitoire. En période d'essai, comme l'employeur n'a pas à motiver la rupture du contrat de travail, ça peut être un motif de renvoi mais pas au-delà car ce n'est pas en soi disciplinaire.
  21. Lire le Statut (chapitre 6, déroulement de carrière pour ce qui concerne cette question).
  22. Les camions qui transportent les grumes dans ce coin là m'ont toujours fait très peur. Combien de fois, j'ai préféré me garer sur le côté pour les laisser me doubler, préférant être derrière eux et les surveiller à bonne distance (jusqu'à rapidement ne plus les voir d'ailleurs) que de les avoir derrière à quelques mètres de moi. Des véhicules pas de très grandes dimensions mais visiblement au moteur puissant. Et des vitesses habituellement constatées au-delà de la limite fixée. Je suppose qu'il y a des contraintes d'horaires à tenir entre le lieu de coupe, la scierie ou le port. Ce trafic routier est assez intense pour aller décharger les cargaisons de bois à l'embouchure de la Gironde, à Soulac sur Mer. Ce sont juste des éléments de contexte local en marge et qui ne préjugent bien entendu pas de ce qui a conduit à ce dramatique accident. Une sortie de route d'un tel camion de transport de grumes et un autocar arrivant derrière qui n'a pas pu l'éviter, si j'ai bien entendu et compris. Une expérience si vous voulez : décompter à partir de maintenant le nombre de jours pendant lesquels cette catastrophe va faire les titres.
  23. C'est quoi le FIS que certains évoquent sur le fonctionnement duquel il y aurait des interrogations ? Un système qui doublonne le circuit de freinage ? Je ne suis pas du métier.
  24. On appelle ça faire preuve de discernement. Un gros mot parfois dans nos discussions, culture de la sécurité oblige (ce qui est plutôt bien). Mais la preuve est donnée que parfois mieux vaut s'affranchir des règles. Elles sont écrites pour une situation normale ou pour le moins prévisible (au sens prévention). Si on n'est plus dans un tel cadre, mieux vaut reprendre l'initiative y compris contre les textes (mais rien que de devoir écrire ça, ça donne le tournis). J'imagine : si le collègue avait raté son sauvetage de quoi on aurait pu l'accuser (pas moi en tout cas !). Parmi ceux dont le boulot est d'écrire les procédures, il doit y en avoir qui sont malades ce soir ! A une époque, il y avait des Citations à l'Ordre de la SNCF quand quelqu'un avait fait preuve d'un acte de bravoure ou d'une présence d'esprit à toute épreuve. Je ne sais pas si ça existe encore. Moi en tout cas, je la décerne à ce conducteur. A l'ASCT aussi car, par évident non plus de gérer les voyageurs et de leur enjoindre de se placer et de protéger de telle sorte que si choc il y a il y ait le moins de conséquences possibles.
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