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Le Web des Cheminots

artidam

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Tout ce qui a été posté par artidam

  1. Salut Dubitatif ? Oui on peut l'être. L'unité syndicale n'est que de façade car l'un des seuls objectifs communs est "plus de pognon". Aux oubliettes l'amélioration des conditions de travail, "la réforme" du capitalisme ou encore un véritable pouvoir de vie. Les Organisations syndicales ne sont pas là pour changer le système de l'intérieur même si cela semble une évidence mais bien là pour tempérer la base et faire le lien entre celle ci et la classe dirigeante. Noua avons en nous tous, intégrer la logique du système qui pourtant nous maltraite et tant que cette logique trop souvent inconsciente gouvernera nos destinées, nous ne seront que des esclaves volontaires. Cette crise même si elle est globale porte en elle, les symptômes d'un système à bout de souffle. Elle permet de légitimer des délocalisations massives qui n'auraient pas pu se faire sans elle. Caterpillar et Continental en sont les meilleurs exemples. Les médias s'insurgent contre l'indignité des séquestrations de patrons, jamais contre l'indignité des licenciements et des conséquences sur la vie de milliers de famille. Pourquoi donc demander une moralisation du capitalisme quand tout ce qu'il se passe actuellement fait intégralement partie de sa morale. Moi je n'attend rien de ces journées organisées par les organisations syndicales. Elle ne sont que des miroirs aux alouettes. Bonne journée
  2. Salut Oui tu as bien lu ME 120 mais il a été déclassé bien vite en MA 100 du fait de son tonnage. Il faut avouer que les distributeurs sur V et à masse maxi tu mettais 1,5 bars de dépression pour arrêt sur signaux. Bonne journée
  3. Salut Euh il fut une époque où ce train était ME 120 et au BOurget on faisait l'étape HLP BDT CPE puis CPE LAR et reléve par un ADC de LAR qui faisait l'étape LAR AVI. Ce n'est pas les réductions d'étapes qui justifient le passage à VFLI. Bonne journée.
  4. Salut Collègue Ah bon parce que toi tu es payé au kilomètre ? Compares tes primes et tes kilomètres avec un collègue d'une autre UP et une Autre activité tu rendras compte que ce n'est pas les kilomètres qui font ta prime. Arrivé à un certain seuil, tes kilomètres paient la prime des collègues des roulements qui font moins de kilomètres. Notre système de prime est un système solidaire et personnellement je trouve cela très bien. Enfin pour moi faire 20 jours d'avignon Dijon et Dijon avignon ça fait plutôt 500 kms/J x 20 = 10 000 kilomètres. Bonne journée
  5. Ah vue comme cela, effectivement, mais c'est une garde à vue prolongée.
  6. Salut Le collègue de la Suge impliqué dans l'affaire de Mitry n'a PAS fait de taule. Il est maintenant gestionnaire des moyens
  7. Salut L'arrêt à Montpellier est un arrêt de service. L'ADC bordelais est relevé par un ADC niçois. Arnaud ADC Toulouse
  8. Ben alors si les jeux sont faits plus la peine de voter. Et vive la Sondogratie !!!!
  9. La volonté de simplifier ne sera pas sans conséquence sur la qualité de services. Vouloir simplifier le système sans admettre les bases hautement complexes du système c'est aller à l'échec. D'autant que la productivité effective va inévitablement plonger. Ce sera un argument supplémentaire en faveur de la direction pour déréglementer le RH 077. Comme la direction s'appuiera sur des arguments fallacieux (la perte de productivité) pour aller dans ce sens, alors que c'est l'ultra spécialisation qui aura amené à cet état de faits. Les ASCT et les ADC sont concernés tout autant que les collègues de l'escale qui seront spécialisés par activité. Bonjour le déroulement de carrière et la diversité des tâches. Difficile d'imaginer sur les grandes gares l'incompréhension des "usagers" voire la difficulté de prendre des décisions après avoir bien jouer au ping pong (c'est pas moi c'est toi). L'équipe Pépy et son comité exécutif sont entrain de faire la sncf de demain sans les cheminots (y compris les cadres moyens qui comprennent de moins en moins les objectifs).
  10. Bonjour Une contre expertise pour le moins intéressante. Comment Sarkozy et le gouvernement font les affaires de Sud Rail DESINTOX libération 06/02/2009 à 14h12 Contre-expertise au quotidien des déclarations et des chiffres du débat public CEDRIC MATHIOT Interrogé le 4 février sur LCI sur la «responsabilité» des grandes confédérations syndicales à propos de la grève du 29, Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, évacuait le sujet : «Le syndicat irresponsable, c’est SUD, avec ce qu’ils essaient de faire sur le service minimum.» Depuis la grève de la gare Saint Lazare, Xavier Bertrand est le énième responsable de la majorité à dézinguer Sud Rail, accusé d'avoir mené une grève illégale, d'avoir voulu contourner voire torpiller le service minimum. C'est Nicolas Sarkozy, dès le 15 janvier qui avait ouvert le feu lors de ses voeux aux forces économiques du pays, à Vesoul. Le Président avait qualifié le syndicat d'"irresponsable", suggérant même que les pratiques de Sud étaient hors la loi : "la loi s'applique à tout le monde, même à ceux qui appartiennent à Sud", avait-il tonné. Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, marchant dans le sillage du Président, avait été plus catégorique encore, affirmant que quand des syndicats comme Sud ne respectent pas la loi, il faut les envoyer devant la justice pour les priver de leur mandat syndical: LES FAITS Pourtant, si l’on regarde la séquence de la grève de Saint Lazare - un long conflit d’un mois, puis une grève massive le 13 janvier après l’agression d’un cheminot la veille - rien ne justifie de sortir SUD rail du lot. Regardons d’abord les désormais fameuses grèves de 59 minutes qui ont perturbé la gare pendant un mois. SUD a été accusé, y compris dans les médias, d’être le promoteur de ce «nouveau genre de grève» à la limite de la légalité. Au-delà du fait que ces grèves n’étaient pas du tout illégales, le fait est que SUD n’était pas seul dans le conflit. Les quatre préavis de grève qui ont été signés (deux le 14 décembre et deux le 21 décembre) l’ont été par quatre organisations syndicales : la CGT - qui s’est retirée fin décembre - FO et la Fédération générale autonome des agents de conduite (Fgaac). Le conflit a été géré par une intersyndicale classique. On voit mal sur quelles bases Sarkozy, Bertrand ou Lefebvre exonèrent les autres syndicats des maux qu'ils prêtent à Sud Rail... Et s’il est vrai que les militants de SUD sont très dynamiques à Saint-Lazare, il convient aussi de noter que le syndicat n’y est pas majoritaire. Il est loin derrière la CGT sur l’ensemble des agents. Et avec 25 %, il arrive en troisième position chez les agents de conduite, derrière la Fgaac et la CGT. La responsabilité n’échoit guère plus à SUD concernant le dénouement du conflit et la grève massive du 13 janvier consécutive à l’agression d’un agent la veille, mouvement qui a conduit la SNCF à fermer la gare. Alors que l'agression a suscité une vive émotion chez les agents, les trois syndicats qui étaient encore dans le conflit ont tous compris le parti qu'il pourrait tirer d’un pic de mobilisation pour trouver une issue à un conflit qui pourrissait. Interrogé par Libération, un délégué de la Fgaac revendique ainsi d’avoir été aux premières heures dans la gare le 13 janvier, «avant les gars de SUD», pour lancer le mot d’ordre de grève. Rien ne permet donc à Sarkozy de décréter comme il le fait dans un raccourci grossier que «SUD rail a fermé la deuxième gare de France». Une autre affaire permet de mettre en lumière l’indignation sélective de la droite. Jusqu’à la semaine dernière, la SNCF a été le théâtre d’un autre conflit, au moins aussi dur que celui de Saint-Lazare. Pendant deux mois, à l’appel de la CGT, la CFDT et la Fgaac, les agents de conduite de Nice se sont relayés pour débrayer - également pour des effectifs supplémentaires. Comme à Saint-Lazare, les syndicats ont «profité» de la possibilité offerte en 2007 par le Conseil constitutionnel d’entrer et de sortir d’un conflit. La SNCF a attaqué les syndicats en justice - ce qu’elle n’avait pas fait à Saint-Lazare - pour «exercice abusif du droit de grève». Nul n’a pourtant entendu Bertrand ou Sarkozy dénoncer l’irresponsabilité de ce conflit. Parce que SUD n’était pas de la partie ? Interrogée sur la focalisation sur SUD, un cadre de la SNCF en dit ceci : «Il y a eu un emballement médiatique et politique assez irrationnel et ça leur a fait une publicité d’enfer.» Etait-ce le but ?La CGT et la CFDT semblent le soupçonner. Sur BFM TV, Bernard Thibault a déploré le 23 janvier : "Je remarque que ces derniers jours, il y a une formidable promotion d'une organisation qui a obtenu 4% aux élections prud'homales". François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a été plus explicite. Sur Europe 1, le 1er février, Chérèque a dénoncé une tactique élyséenne : «Le président de la République a fait le choix de survaloriser ce syndicat. On se crée un ennemi qui n’existe pas, qui fait moins de 4 % aux élections prud’homales. C’est la même tactique que celle qui est employée avec Olivier Besancenot.» Dans tous les cas, SUD, qui excelle par ailleurs dans la communication (le syndicat a envoyé aux rédactions une foultitude de communiqués de presse au sujet du conflit des agents de conduite de Nice... où SUD n'était pas) a tiré un bénéfice médiatique évident des attaques dont le syndicat a été l'objet. Christian Mahieux, représentant du syndicat, est devenu depuis un mois un invité de choix des plateaux de radio et de télévision. http://www.liberation.fr/politiques/010131...res-de-sud-rail
  11. Bonjour Voici un article en pièce jointe du journal LA TRIBUNE qui vient confirmer ce qui a été dit précédemment concernant l'ouverture à la concurrence des TER. Bonne lecture Pas_de_concurrence_pour_le_TER.pdf
  12. Comme le dit un proverbe africain : "ne tentons pas de vendre la peau du léopard à celui qui n'en connait pas la valeur". Le plus dur encore ce n'est pas de convaincre les sceptiques c'est surtout de désacriliser ce que j'appelerais la tyrannie des croyances de la société occidentale. La première de ces croyances est que l'Homme ne fait pas parti de la nature mais qu'il la façonne de manier à en extraire le maximum qu'elle puisse donner.
  13. Salut La question n'est pas de croire tel ou tel mais bien que la synthèse des constats est effectivement alarmant. En ce qui me concerne je ne crois pas aux théories falacieuses de Mr Allègre qui n'apportent des solutions toujours dans le mire de la croissance économique et dans le principe de "la science nous sauvera". Il me semble beaucoup plus juste de se poser la question d'un point de vue humaniste et éthique. Le constat de la crise écologique est suffisamment unanime même chez un grand nombre de conservateurs et néolibéraux pour passer au stade supérieur de la réflexion et de l'action
  14. Alors vos réactions ? http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2376 Mis à Jour le : 20 janvier 2009 15:33 Climat : Notre dernière chance d’agir, par George Monbiot 20 janvier 2009 « Est-il trop tard pour agir ? L’affirmer serait rendre la proposition vraie. En suggérant que rien ne peut être entrepris, on s’assure que rien ne sera tenté. Mais même un optimiste résolu comme je le suis a de plus en plus de mal à trouver des raisons d’espérer. Une nouvelle publication rassemblant les résultats scientifiques obtenus depuis le dernier rapport du GIEC suggère que certains processus critiques de transformation du climat pourraient avoir déjà débuté. » Les dernières données scientifiques montrent que pour prévenir un emballement climatique, il faut totalement décarboner nos sociétés. par George Monbiot, The Guardian, 25 novembre 2008 Georges Bush se comporte comme un furieux emprunteur en faillite, dont la maison serait sur le point d’être saisie. Il brise la porcelaine, arrache les portes de leurs gonds, il est déterminé à ce que rien ne soit laissé intact au moment où le futur propriétaire l’expulsera. Avec les derniers règlements qu’il a fait adopter, livrant les espaces sauvages des Etats-Unis aux entreprises forestières et minières, jetant à la poubelle les contrôles anti-pollution, démantelant les lois de protection de la nature, il va faire plus de mal durant les 60 derniers jours de sa présidence que dans les 3000 qui ont précédé (1). Ses partisans - et parmi eux les pires pollutocrates des Etats-Unis - demandent ses faveurs. Mais cette dernière crise de vandalisme représente aussi ce à quoi la présidence Bush se résume. Cette destruction n’est pas un sousproduit accidentel de cette idéologie. Elle est l’essence même de cette idéologie. Le néo-conservatisme, c’est le pouvoir qui s’exprime en montrant que n’importe quelle partie du monde peut être réduite en un tas de décombres. S’il est maintenant trop tard pour prévenir un emballement climatique, l’équipe Bush en sera en grande partie responsable. En détruisant volontairement notre « Climat Modéré » - cet interlude de températures douces qui a permis à l’humanité de s’épanouir - elle fait passer les massacres de masses qu’elle a perpétrés en Irak au second rang de ses crime contre l’Humanité. Bush a lancé sa guerre contre la science avec cette même détermination stupide que lorsqu’il a déclaré la guerre au terrorisme. L’affirmer serait rendre la proposition vraie. En suggérant que rien ne peut être entrepris, on s’assure que rien ne sera tenté. Mais même un optimiste résolu comme je le suis a de plus en plus de mal à trouver des raisons d’espérer. Une nouvelle publication rassemblant les résultats scientifiques obtenus depuis le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat , le GIEC, suggère que certains processus critiques de transformation du climat pourraient avoir déjà débutés, et ce presque un siècle avant les dates prévues (2). Il y a à peine un an, le GIEC annonçait que l’on « prévoyait que la banquise arctique de fin d’été pourrait disparaître presque complètement d’ici la fin du XXI ème siècle, d’après certains modèles » (3). Mais les nouvelles études du Public Interest Resarch Center (PIRC) indiquent que les scientifiques prévoient désormais la disparition de cette banquise d’été d’ici trois à sept ans. Actuellement, sur les diagrammes les courbes de la fonte sont en chute libre, comme celle d’une météorite tombant vers le sol. Oubliez ces satanés ours polaires, c’est de nous qu’il s’agit. Avec la disparition des glaces, la région s’assombrit et absorbe donc plus de chaleur. Un article récent publié dans les Geophysical Research Letters montre que le réchauffement supplémentaire dû à la disparition des glaces s’étend jusqu’à 1500 km à l’intérieur des terres, recouvrant presque entièrement la région où le permafrost est permanent (4). Les sols gelés arctiques contiennent deux fois plus de carbone que toute l’atmosphère (5). Tant que les sols restent gelés, il reste captif. Mais la fonte a commencé. Les dégagements de méthane s’échappent avec une telle force dans certains endroits qu’ils maintiennent l’eau de lacs arctiques libres durant tout l’hiver (6). Les effets de la fonte du permafrost ne sont incorporés dans aucun modèle climatique global. Un emballement climatique dans la seule région arctique pourrait faire basculer la planète entière dans une nouvelle ère climatique. Le Climat Tempéré pourrait s’effondrer plus vite et à plus court terme que les scénarios les plus sombres ne l’avaient prévu. Le discours de Barack Obama, lors du sommet climatique des Etats-Unis, la semaine dernière, a montré une évolution étonnante (7). Il montre que dans ce domaine, au moins, on peut espérer de profonds changements aux Etats-Unis. Mais alors qu’il présentait un plan applicable pour s’attaquer aux problèmes évoqués lors du sommet de la Terre en 1992, les mesures qu’il propose sont désespérément dépassées. Nos connaissances scientifiques ont avancé. Les phénomènes que le Sommet de la Terre de 92 était censé prévenir, sont en train de se produire. Grâce aux tactiques de destruction de Bush senior, Clinton (et Gore) et Bush junior, des programmes réguliers et raisonnables comme les propose Obama sont aujourd’hui sans effet. Comme le rapport du PIRC le montre, les années de sabotage et d’attentisme ne nous ont laissé qu’une seule chance : un programme d’urgence de substitution totale de l’énergie. Un article du Tyndall Center pour la Recherche sur les Changements Climatiques montre que si nous voulons nous donner une chance à peu près convenable (8,9) d’éviter plus de 2° de réchauffement, les émissions globales dues à l’énergie doivent atteindre leur pic en 2015 et baisser ensuite de 6 à 8% de 2020 à 2040, pour atteindre une décarbonation totale de l’économie peu après 2050 (10). Sachant que même ce programme ne pourrait réussir que si certaines hypothèses optimistes concernant les réponses de la biosphère se révélaient justes. Pour obtenir une chance élevée d’éviter un réchauffement de 2°, il faut une réduction des émissions mondiales de 8% par an. Est-ce possible ? Est-ce acceptable ? L’article du Tyndall Center souligne que des réductions annuelles dépassant les 1% « correspondent à des périodes de récession ou de bouleversements ». Lorsque l’Union Soviétique s’est effondrée, elles diminuèrent de 5% par an. Mais on ne peut répondre à ces questions qu’en tenant compte des alternatives. La trajectoire que proposent tous deux Barack Obama et Gordon Brown - une diminution de 80% en 2050 - implique une diminution de 2% par an. Un tel programme, d’après ce que les données du Tyndall Center suggèrent, nous condamne à un réchauffement de 4 ou 5° (11), ce qui signifie l’effondrement de la civilisation humaine dans la plupart des régions du globe. Est-ce que cela est acceptable ? Les coûts d’un plan d’économie et de remplacement total de l’énergie seraient astronomiques, et son rythme improbable. Pourtant, les gouvernements des nations développées ont déjà mis en place un plan similaire, mais ayant un autre objectif. Une enquête réalisée par la chaîne de Télévision NBC a estimé que le gouvernement fédéral des Etats-Unis avait déjà dépensé 4 200 milliards de dollars pour répondre à la crise financière, soit plus que les dépenses totales pour la Seconde Guerre Mondiale en tenant compte de l’inflation (12). Est-ce que nous voulons rester dans l’histoire comme la génération qui sauva les banques mais laissa la biosphère s’effondrer ? Cette démarche est contestée par Sharon Astyk. Dans un nouvel essai intéressant, elle souligne que remplacer les infrastructures énergétiques mondiales, implique « une charge énorme en carburants fossiles », qui seraient nécessaires pour fabriquer les éoliennes, les voitures électriques, les nouveaux réseaux de connections, l’isolation et tout le reste (13). Cela pourrait nous faire passer le point de non retour. A la place, propose-t-elle, nous devrions demander aux gens « de faire des sacrifices à court terme, radicaux », en réduisant en 5 ans, notre consommation de 50%, avec peu de recours à la technique. Il y a deux problèmes : le premier c’est que des tentatives précédentes montrent qu’on ne peut pas compter sur une abstinence volontaire. La deuxième est qu’une baisse de 10% de la consommation d’énergie alors que l’infrastructure reste presque inchangée dans son ensemble signifie une baisse de 10% de la consommation : une dépression plus importante que tout ce que le monde moderne ait jamais connu. Aucun système politique - même une monarchie absolue - ne pourrait survivre à un effondrement de cette ampleur. Elle a raison quant aux risques liés à un « new deal » technologique vert mais ce sont des risques que nous devrons prendre. La proposition d’Astyk prend trop ses désirs pour des réalités. Même les solution techniques qui ont ma faveur se situent dans les limites de ce qui est faisable. Est-ce qu’on peut le faire ? je n’en ai pas la moindre idée. Si l’on regarde les dernières données, je dois reconnaître qu’on a peut-être trop attendu. Mais il y a une question à laquelle je peux répondre plus facilement. Est-ce qu’on peut se permettre de ne pas essayer. « No we can’t. » [1] Notes 1. Suzanne Goldenberg, 20th November 2008. President for 60 more days, Bush tearing apart protection for America’s wilderness. The Guardian. 2. Public Interest Research Centre, 25th November 2008. Climate Safety. www.pirc.info 3. Intergovernmental Panel on Climate Change, Working Group I. Technical Summary, p73 (pdf) 4. David M. Lawrence et al., 2008. Accelerated Arctic land warming and permafrost degradation during rapid sea ice loss. Geophysical Research Letters, Vol. 35, 11506. doi:10.1029/2008GL033985. pdf 5. Edward A. G. Schuur et al, September 2008. Vulnerability of permafrost carbon to climate change : implications for the global carbon cycle. Bioscience, Vol. 58, No. 8, pp. 701-714. doi:10.1641/B580807 6. United Nations Environment Project, 4 June 2007. Melting Ice - a Hot Topic ? Press Release 7. congresscheck 8. Kevin Anderson and Alice Bows, 2008. Reframing the climate change challenge in light of post-2000 emission trends. Philosophical Transactions of the Royal Society A. Published online. doi:10.1098/rsta.2008.0138 pdf Anderson and Bows state that "The framing of climate change policy is typically informed by the 2 degrees C threshold ; however, even stabilizing at 450 ppmv CO2e [parts per million of carbon dioxide equivalent] offers only a 46 per cent chance of not exceeding 2 degrees C." This estimate is given in the following paper : 9. Malte Meinshausen, 2006. What Does a 2°C Target Mean for Greenhouse Gas Concentrations ? A Brief Analysis Based on Multi-Gas Emission Pathways and Several Climate Sensitivity Uncertainty Estimates. In Hans Joachim Schellnhuber (Ed in Chief). Avoiding Dangerous Climate Change. Cambridge University Press. 10. This is for stabilisation at 450 ppmv CO2e - well above the level that James Hansen and other climate scientists are now calling for. 11. Anderson and Bows note that stabilising atmospheric concentrations even at 650 ppmv CO2e requires that global emissions peak by 2020, followed by global cuts of 3-4% a year. This means that OECD nations will have to cut emissions by even more than this to prevent concentrations from rising above 650. Meinshausen estimates that stabilisation at 650ppmv CO2e gives a 40% chance of exceeding 4 degrees C. 12. CNBC.com, 17th November 2008. Financial Crisis Tab Already In The Trillions. 13. Sharon Astyk, 11th November 2008. A New Deal or a War Footing ? Thinking Through Our Response to Climate Change. Publication originale The Guardian, traduction Christian Berdot. [1] Non, nous ne le pouvons pas.
  15. Bonsoir Pour alimenter les articles fort intéressants : http://alternatives-international.net/article2836.htm PALESTINE Comprendre la catastrophe de Gaza jeudi 8 janvier 2009 par Richard Falk Ce que ce contexte nous suggère avec force, c’est qu’Israël n’a pas lancé ses attaques dévastatrices, le 27 décembre, seulement pour arrêter les roquettes, ou en représailles, mais aussi pour toute une série de raisons non reconnues officiellement. Le peuple de Gaza est gravement persécuté pour des raisons éloignées des questions de roquettes et de sécurité à la frontière... Pendant 18 mois, l’ensemble du million et demi d’habitants de Gaza a été soumis à un blocus punitif imposé par Israël, et à de multiples et traumatisants défis à la normalité d’une vie quotidienne. Une lueur d’espoir était apparue il y a six mois quand une trêve négociée avec les Egyptiens a permis un réel cessez-le-feu qui a réduit les victimes israéliennes à zéro, malgré des tirs périodiques inoffensifs de roquettes artisanales tombant près du territoire israélien, et suscitant sans aucun doute une inquiétude dans la ville frontalière de Sderot. Pendant ce cessez-le-feu, la direction du Hamas à Gaza a proposé à maintes reprises de prolonger la trêve, proposant même une trêve pour une période de dix ans, et elle s’est déclarée réceptive pour une solution politique basée sur l’acceptation des frontières d’Israël de 1967. Israël a ignoré ses initiatives diplomatiques et n’a pas, de son côté, respecté l’accord de cessez-le-feu qui impliquait des assouplissements au blocus qui réduisait à une quantité infime les produits alimentaires, les médicaments et le carburant qui pouvaient entrer dans Gaza. Israël a également refusé le visa de sortie à des étudiants détenteurs d’une bourse étrangère, à des journalistes gazaouis comme à des représentants estimés d’ONG. En même temps, Israël rendait de plus en plus difficile l’accès de Gaza aux journalistes, et j’ai moi-même été expulsé il y a quinze jours alors que je venais en Israël pour remplir ma mission d’observateur des Nations unies pour le respect des droits humains en Palestine occupée, c’est-à-dire, en Cisjordanie et Jérusalem-Est, ainsi qu’à Gaza. Il est clair qu’avant la crise en cours Israël a usé de son autorité pour empêcher des observateurs crédibles de rédiger des rapports justes et véridiques sur une situation humanitaire désespérée et déjà révélée, crise qui provoquait de graves dégradations dans les conditions physiques et la santé mentale de la population gazaouie, à noter plus particulièrement la malnutrition chez les enfants et l’absence d’établissements de soins pour ceux qui souffrent de diverses maladies. Les attaques israéliennes visaient déjà une société qui connaissait une situation grave après un blocus maintenu pendant 18 mois. Comme toujours quand il s’agit d’un conflit sous-jacent, certains faits qui ont une incidence sur la crise actuelle restent flous et contestés, mais l’opinion américaine particulièrement reçoit des informations qui sont filtrées à 99% par des lentilles médiatiques pro-israéliennes. Le Hamas est accusé d’avoir rompu la trêve par son prétendu refus de la renouveler et la soi-disant intensification des tirs de roquettes. Mais la réalité est plus trouble. Il n’y a eu aucune attaque notable de roquettes depuis Gaza durant le cessez-le-feu jusqu’au jour où Israël a lancé une attaque, le 4 novembre dernier, prétendument dirigée contre des militants palestiniens dans Gaza, tuant plusieurs Palestiniens. C’est à ce moment-là que les tirs de roquettes depuis Gaza se sont intensifiés. Et encore, c’est le Hamas, et à de nombreuses occasions, qui a demandé publiquement à prolonger la trêve, des appels jamais entendus, et encore moins pris en compte, par la bureaucratie israélienne. Au-delà de cela, le fait d’imputer tous les tirs de roquettes au Hamas n’est pas davantage convaincant. Différentes milices indépendantes opèrent dans Gaza, certaines comme les Brigades des Martyrs d’al-Aqsa soutenues par le Fatah sont anti-Hamas et pourraient même envoyer des roquettes pour provoquer ou justifier des représailles israéliennes. Il est confirmé que lorsque le Fatah - soutenu par les USA - contrôlait les structures de direction de la bande de Gaza, il avait été incapable de faire cesser les attaques de roquettes malgré un effort concerté pour y parvenir. Ce que ce contexte nous suggère avec force, c’est qu’Israël n’a pas lancé ses attaques dévastatrices, le 27 décembre, seulement pour arrêter les roquettes, ou en représailles, mais aussi pour toute une série de raisons non reconnues officiellement. Il était évident pendant les quelques semaines qui ont précédé les attaques israéliennes que les dirigeants militaires et politiques préparaient l’opinion à des opérations militaires d’envergure contre le Hamas. Le moment des attaques semble avoir été provoqué par une série de considérations : par-dessus tout, l’intérêt des rivaux politiques en Israël, le ministre de la Défense Ehud Barak et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, à montrer leur ténacité avant les élections nationales de février - qui seront peut-être reportées jusqu’à la fin des opérations militaires. De telles démonstrations de force par Israël ont déjà été une caractéristique des campagnes électorales israéliennes par le passé, mais plus spécialement encore cette fois-ci avec un gouvernement qui a été efficacement contesté par le politicien militariste notoire d’Israël, Benjamin Netanyahu, pour sa prétendue incapacité à assurer la sécurité. Renforcer ces motivations électorales, c’est ce que visaient les légères pressions discrètes venant des responsables militaires israéliens pour se saisir de l’occasion de Gaza, afin de faire oublier leur échec dans l’anéantissement du Hezbollah par la guerre dévastatrice du Liban en 2006, échec qui à la fois a terni la réputation d’Israël en tant que puissance militaire et a conduit à une large condamnation internationale d’Israël en raison des bombardements intenses de villages libanais sans défense, de l’usage disproportionné de la force et de celui, étendu, des bombes à sous-munitions sur des secteurs à forte population. Des commentateurs israéliens, estimés et conservateurs, vont plus loin. Par exemple, pour l’éminent historien, Benny Morris écrivant dans le New York Times il y a quelques jours, la campagne sur Gaza se rapporte à un stade plus profond d’une appréhension qu’il compare à l’humeur sombre de l’opinion qui a précédé la guerre de 1967, quand les Israéliens se sentaient sérieusement menacés par la mobilisation arabe à leurs frontières. Morris souligne que malgré la prospérité israélienne de ces dernières années et une relative sécurité, plusieurs facteurs ont conduit Israël à agir hardiment dans Gaza : la perception d’un refus persistant du monde arabe à accepter l’existence d’Israël comme une réalité établie, les menaces incendiaires proférées par Mahmoud Ahmadinejad en même temps que la volonté supposée de l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire, la mémoire de l’Holocauste qui s’estompe combinée avec une sympathie grandissante en Occident pour la situation palestinienne, et la radicalisation de mouvements politiques à la frontière d’Israël sous la forme du Hezbollah et du Hamas. Effectivement, Morris prétend qu’Israël tente, en anéantissant le Hamas à Gaza, d’envoyer ce message plus large à toute la région, que rien ne l’arrêtera pour faire respecter ses prétentions à la souveraineté et à la sécurité. Deux conclusions se dégagent : le peuple de Gaza est gravement persécuté pour des raisons éloignées des questions de roquettes et de sécurité à la frontière, il s’agit plutôt apparemment d’améliorer les chances électorales des dirigeants actuels confrontés à une défaite, et de faire savoir à d’autres dans la région qu’Israël usera d’une force écrasante dans le cas où ses intérêts seraient en jeu. Qu’une telle catastrophe humaine puisse se produire avec un minimum d’intervention extérieure montre aussi la faiblesse du droit international et des Nations unies, comme elle montre les priorités géopolitiques des acteurs importants. Le soutien passif du gouvernement des Etats-Unis à Israël, quoi qu’il fasse, est aussi un élément critique, comme ce fut le cas en 2006 quant Israël a lancé son agression contre le Liban. Ce qui est moins évident, c’est que les principaux voisins arabes, l’Egypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite, avec leur hostilité extrême envers le Hamas qu’ils estiment soutenu par l’Iran, leur principal rival, soient prêts également à se tenir à l’écart, alors que Gaza est si violemment agressée, certains diplomates arabes allant même jusqu’à imputer les attaques à la désunion palestinienne et au refus du Hamas d’accepter l’autorité de Mamoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne. Les habitants de Gaza sont victimes de la géopolitique dans sa forme la plus inhumaine : aboutissant à ce qu’Israël lui-même appelle une « guerre totale » contre une société essentiellement sans défense, qui manque de toute capacité défensive militaire quelle qu’elle soit, et est totalement vulnérable face aux attaques israéliennes de bombardiers F-16 et d’hélicoptères Apache. Ce que cela signifie, c’est que la violation flagrante du droit humanitaire international, tel que stipulé par la Quatrième Convention de Genève, est tout doucement mise de côté pendant que le carnage se poursuit et que les cadavres s’empilent. De plus, cela veut dire que les Nations unies se révèlent une fois de plus impuissantes quand ses principaux membres n’ont pas la volonté politique de protéger un peuple soumis à l’usage illégal de la force à grande échelle. En fin de compte, cela veut dire que l’opinion peut hurler et défiler à travers le monde, le meurtre va se poursuivre comme si de rien n’était. L’image qui nous est montrée de Gaza, jour après jour, est une image qui exige un engagement renouvelé pour le droit international et l’autorité de la Charte des Nations unies, à commencer ici aux Etats-Unis, et spécialement avec une nouvelle direction qui a promis des changements à ses citoyens, notamment une démarche moins militariste pour sa direction diplomatique. "Le 9 décembre, Falk a déclaré clairement et avec force : « Un effort urgent doit être fourni aux Nations unies pour mettre en œuvre la norme reconnue de la responsabilité de protéger une population civile qui est punie collectivement par des politiques qui s’assimilent à un crime contre l’humanité. » [...] Falk a également insisté pour que la Cour pénale internationale des Nations unies enquête sur le comportement et les actes d’Israël afin de « déterminer si les dirigeants politiques israéliens et les commandants militaires responsables du siège de Gaza, doivent être inculpés et poursuivis pour violations du droit pénal international. »" Richard Falk est rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l’homme. Voir en ligne : www.info-palestine.net
  16. Euh le désespoir aussi est contagieux.
  17. Comme on utilise le terme Réforme ou modernisation plutôt que recul social ou dégradation des conditions de travail. Comme quoi les mots ont une forte connotation idéologique. Pour ne pas être trop méchant avec monsieur Chérèque, on pourra dorénavant l'appeler monsieur Porte Plumes (dixit la Cie Jolie Môme dans son dernier Spectacle). Bonne nuit
  18. Bonsoir Pour moi les luttes sociales n'opposent pas seulement les intérêts économiques mais aussi et surtout des visions du monde
  19. Entre Communistes autoritaires et libertaires, on s'est toujours détester. Les Bolchéviques ont massacré les anarchistes durant la révolution de 1917, tout comme le parti communiste espagnol sur les ordres de Staline a massacré les anarchistes de la CNT (pourtant largement majoritaires) mais aussi les dissidents communistes du POUM (anti staliniens) durant la guerre d'Espagne Et oui La CGT a été la première a vouloir casser le mouvement.
  20. Euh Bonjour et un changement politique par les élections, tu y crois encore ?
  21. Ah tiens on commence à en voir enfin les effets pervers de cette négociation... Voilà de quoi donner la légitimité aux volontaires indécis... Voilà comment on légitime une remise en cause de la réglementation. Je suis persuadé que la direction a déjà fait ces calculs. Bonne soirée
  22. Salut Petit article intéressant pour voir les choses avec recul : A propos de le la 5e colonne : affutez votre esprit critique plutôt que de fourbir vos armes http://www.article11.info/spip/spip.php?article188
  23. Salut Je ne suis pas aussi sûr que toi que nous ayons un impact réel sur le mouvement. Nous n'avons pas beaucoup de poids pour imposer le déroulement des Assemblés générales qui sont souvent imposées par chantier par l'OS majoritaire. Le discours employé par les leaders syndicaux influencent énormément les agents qui ne sont pas totalement acquis, qui ne se sont pas donner les moyens d'avoir du recul sur le contexte général du conflit enfin cela se voit régulièrement en fin de conflit : l'arrivée massive d'agents ou de militants acquis ou la faible participation aux AG de ces agents qui votent en fonction de la position de l'OS majoritaire qui tire les ficelles. Malheureusement, j'aimerai avoir une vision aussi idyllique que toi sur le conflit des retraites mais le recul critique ne me donne pas ta vision des choses. Certes on ne refaire pas le monde, mais nous le faisons au quotidien.
  24. Salut Et oui et c'est bien ce qui se passe au Bourget. C'est tout à fait dans l'état d'esprit de la réforme de la représentativité voulue par notre président. On veut casser les accords nationaux au profit des accords locaux pour permettre la mise en concurrence de salariés mais surtout de les affaiblir encore plus. Si on laisse faire, on verra vite arriver les contrats de travail à la tête du client, sur des critères douteux évidemment peu favorables aux salariés...
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