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Le Web des Cheminots

gilles_tagada

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  1. Article 6.1.3 du DRR (qui est validé par l'ARAFER) : "Afin d‘inciter au développement de nouveaux trafics, et conformément à l’article 33 du décret modifié n° 2003-194, SNCF Réseau a mis en place depuis l’horaire de service 2014 une réduction tarifaire appelée « aide au démarrage des lignes » (renommé « aide au développement des trafics, type 1 »), qui vise le développement de nouvelles origines-destinations. Pour l’HDS 2019, un nouveau dispositif d’aide (« Aide au développement des trafics, type 2 ») est introduit à titre expérimental. Il se distingue par sa définition de « nouveau service » qui se place du point de vue de l’usager. Cette aide est non cumulative avec l’aide de type 1." Donc, tous les exploitants sont concernés par cette réduction, y compris SNCF Mobilités. Elle s'applique aux "nouvelles origines-destinations". Parmi les conditions, la principale est de "ne pas être exploité par une entreprise ferroviaire lors des deux derniers horaires de service".
  2. C'est possible, mais actuellement peu probable puisque la plupart des opérateurs se proposant de s'implanter en France, sont soit uniquement des opérateurs ferroviaires, soit en majorité ferroviaires. Difficile de faire un lien aussi affirmatif : l'explosion des normes sanitaires a entraîné d'importants travaux (par exemple le remplacement des tuyaux en plomb). Pour se faire une idée, il faut comparer avec les réseaux qui sont restés en gestion publique. Et il ne me semble pas que ces réseaux aient fait mieux en terme de modération des augmentations. Il ne faut pas prendre les affirmations péremptoires d'un certain magazine d'actualité pour des réalités objectives.
  3. Que le Var et les Alpes-Maritimes gardent leurs lignes, c'est une chose (et surtout très rapide vu leur nombre : 2 !) En revanche, ces 2 lignes font parti des 3 que la région veut proposer aux concurrents de TER SNCF dès que la loi le permettra : https://www.20minutes.fr/economie/2243507-20180325-region-paca-dix-operateurs-deja-interesses-ouverture-concurrence-ter
  4. Pas besoin de référendum pour une ordonnance ou une loi : en cas de désaccord entre les 2 assemblées, l'assemblée nationale vote en dernier lieu.
  5. Déjà 10 candidatures pour concurrencer les TER de la SNCF en région Paca : http://www.varmatin.com/vie-locale/deja-10-candidatures-pour-concurrencer-les-ter-de-la-sncf-en-region-paca-217970 L'article n'indique pas clairement si SNCF s'est porté candidat : "Un porte-parole de la SNCF indique, de son côté, que l'opérateur historique français était évidemment aussi dans la course, puisqu'il négocie actuellement une nouvelle convention avec la région Paca."
  6. Un article du Monde qui rappelle que cette commande est dans la droite ligne des pratiques des gouvernements précédents : http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/03/23/sncf-alstom-l-etat-joue-au-train_5275362_3234.html
  7. Je ne vois pas ce qui vous surprend. L'Etat est le seul "actionnaire" de l'EPIC, il a la majorité des représentants au conseil d'administration. L'Etat fait donc ce qu'il veut. Dans toutes les entreprises publiques, c'est comme ça : l'Etat décide, le conseil d'administration enregistre et valide la décision. Cette commande de TGV, ce n'est pas la même que celle qui avait été annoncée il y a 1 an ou 2, quand il fallait sauver ALSTOM de la faillite, ou s'en est une autre? Parce qu'à l'époque, ça s'était déjà passé comme ça!
  8. Si vous avez au moins 17 ans de services dans un ou plusieurs emplois de catégorie active, pour la retraite de fonctionnaire.
  9. Cela n'a rien à voir avec l'ouverture à la concurrence ou la séparation des activités. C'est une stricte application du code du travail : on n'a pas le droit d'effectuer une opération si on n'y est pas habilité. Peut-être que, il y a des années, les entreprises prenaient des libertés avec cette règle, aujourd'hui, avec la judiciarisation croissante de la société, il n'en est plus question!
  10. Non, comme cela a été dit précédemment, ils sont soumis comme tous les fonctionnaires de l'état et les militaires au code des pensions civiles et militaires.
  11. Déjà demandé, oui. Déjà répondu plusieurs ici et dans d'autres posts. Mais ça ne sert à rien de répondre,. Ni vous ni moi ne changerons d'avis, ni ne ferons changer d'avis l'autre.
  12. Allons, quand même, ce n'est quand même pas à moi, qui ne suis pas du métier, de vous expliquer ça... Alors qu'ils ont déjà été abondamment commentés et expliqué à de nombreuses reprises. Vous savez bien que ce n'est pas au niveau du salaire des agents que se trouve la différence entre les différents exploitants. Non, c'est d'abord au niveau des frais de structure, donc le personnel dans les bureaux, depuis les secrétaires jusqu'aux cadres. Et ensuite, la différence tient au fait que, comme les agents ont dans les autres entreprises plusieurs fonctions, au final, il y a besoin de moins d'agents pour effectuer un train.
  13. Tu ne cesses de toujours revenir à ces suicides chez France Télécom. Mais es-tu bien sûr que cela justifie bien ce que tu prétends, à savoir qu'elles se sont dégradées lors de l'ouverture à la concurrence, au point que les salariés en sont venus à se suicider? Es-tu certain que cela n'a rien à voir avec l'évolution des métiers dans les télécoms? A l'époque des PTT, une grande part du personnel était employé dans la pose des cables, l'installation des centraux téléphoniques, et les centres d'appel. Aujourd'hui, l'informatisation a complètement bouleversé ce domaine. Et donc, les anciens agents, d'une quarantaine ou d'une cinquantaine d'années, ont dû faire face à une révolution, subir des formations pour changer de métiers, et peut-être même de régions. Es-tu bien certain que ce que tu avances n'a rien à voir avec un mal qui touche de nombreuses entreprises et même des administrations, le mal-être au travail? Tu rappelles les suicides qui se sont produits à une époque chez France Télécom, mais il y en a aussi eu chez Renault plus tard. Et en ce moment, j'entends parler de suicides dans la police et la gendarmerie. Et je me demande s'il n'y en a pas eu aussi à la SNCF. Donc, je suis le premier à reconnaitre que certains salariés sont mal dans leur peau, que, entre ce qu'ils vivent à la maison et dans leur entreprise, ils peuvent en venir à se suicider, sur les voies de chemin de fer, dans leurs entreprises. Mais qu'est-ce que cela a voir avec la libéralisation dans les télécoms ou ailleurs?
  14. Nul ne peut dire ce qui va véritablement se passer. Tous ceux qui disent le contraire, que ce soit dans un sens ou dans l'autre, lisent dans une boule de cristal. On ne sait pas à quoi va ressembler le futur "service public" parce que la concertation n'est pas terminée, parce que la ou les lois ne sont encore ni écrite, ni votées, et parce qu'aucune région désirant ouvrir le marché n'a publié de cahier des charges. Les tenants de l'ouverture, et la SNCF elle-même, disent que la SNCF est plus chère de 25 à 30% (selon les sources) que ses futurs concurrents. Si c'est exact, cela signifie que la région, à service égal, aura une facture moins importante qu'actuellement. Toujours si c'est exact, elle pourrait donc faire le choix de diminuer les impôts. Mais elle pourrait aussi décider, à budget constant, d'investir plus fortement dans l'entretien ou l'amélioration du réseau, de réouvrir des gares ou des lignes, d'améliorer les dessertes, d'améliorer le service rendu (Wifi gratuit, ...). Mais tout ça, ce ne sont pour l'instant que des hypothèses d'école puisque, je le répète, rien n'est encore écrit, que ce soit au niveau de la loi (ou des lois), ou au niveau des régions.
  15. C'est une chose qui m'a toujours étonné : d'un côté, tout le monde ou presque passe son temps à cracher sur les "méchants actionnaires" qui sont à l'origine de tous les maux du pays. Résultat : le particulier comme vous et moi n'est nullement encouragé à investir ses économies dans les petites, moyennes et grandes entreprises du pays. Il n'est même pas formé pour comprendre la part de risque de cet investissement. Aucune mesure fiscale n'est prise pour lui permettre de le faire, alors que les actionnaires individuels sont la force de l'économie allemande. Et de l'autre, les mêmes passent leur temps à regretter que les grandes entreprises françaises cotées en bourse soient en grande partie entre les mains de la "grande finance internationale". Et à regretter l'absence en France de groupes moyens comme en Allemagne, ou que, lorsque le fondateur d'une PME veut prendre sa retraite, cela entraine souvent la fermeture de l'entreprise... C'est clair : l'affaire Eurotunnel a laissé (au minimum) un gout amer dans la bouche de ceux qui y ont participé. Mais on parle moins des actionnaires individuels heureux qui ont fait d'excellents résultats sur France Telecom par exemple, dont le prix de l'action est passé d'une somme en francs, à la même somme en € (170 F achetée et revendue 170 € quelques années plus tard). Sans oublier qu'une part est réservée aux salariés de l'entreprise.
  16. Des entreprises publiques C'est le cas : les profits des entreprises publiques entrent dans le budget de l'Etat et servent donc à financer, pour le bien de tous, la sécurité sociale, les logements sociaux, les voies de chemin de fer, l'éducation, la culture, .... Et c'est aussi le cas pour l'emploi : on a encore vu il y a peu l'Etat forcer la main de la SNCF pour qu'elle achète des rames TGV dont elle n'avait pas besoin...
  17. A chaque fois que j'ai donné un exemple où la concurrence avait été bénéfique pour le grand public, à chaque fois tu m'as descendu en flamme pour les très mauvaises conditions de travail du personnel des entreprises... Nous ne sommes pas dans un monde de bisounours : il est évident que, dans une entreprise privée, le profit est la priorité, ne nous voilons pas la face. Mais j'ai la faiblesse de croire qu'une entreprise privée sera toujours mieux placée pour concilier les intérêts généraux des utilisateurs et les intérêts particuliers des actionnaires et des salariés, qu'une entreprise de droit public qui doit obéir aux ordres des hommes politiques, que ce soit pour construire des LGV ou pour acheter des TGV inutiles.
  18. Veolia fait encore dans le train? Je croyais qu'ils avaient revendu? Effectivement, Veolia est encore actionnaire à 30% de Transdev (70% à la CDC) et veut vendre d'ici juin 2018.
  19. J'aimerais comprendre : de quels «grands groupes privés» parle-t-il? Parce que la plupart de ceux qui souhaitent prendre une part du gâteau, dont on entend parler dans la presse le plus souvent, ce sont des filiales de la SNCF, une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, et les grands concurrents étrangers mais publics de la SNCF. Il y en a d'autres?
  20. J'ai bien dit "sur le réseau national" : Thello effectue des trains internationaux, à destination de l'Italie. Quand au reste, il est évident, je pense, que nous ne partageons pas du tout les mêmes idées. Nous ne sommes même pas d'accord sur la définition de "service public". Quant aux conditions de travail, un exemple n'a jamais fait une généralité, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Dans ma carrière professionnelle, j'ai connu de tout : des conditions déplorables parce que l'atmosphère était pourrie par un "petit chef", à des conditions très agréables. Et ça sans changer d'entreprise...
  21. Il faut rappeler qu'il ne s'agissait pas d'un appel d'offres, mais d'un appel à manifestation d'intérêt. La différence, et elle est de taille, c'est que les opérateurs répondant à un AMI ne sont pas liés par leurs réponses. Et l'Etat n'était pas lié non plus par son appel. Pourquoi l'Etat a-t-il lancé un AMI et non un appel d'offres? Tout simplement parce que la loi interdisait, et interdit encore, à quiconque sauf à la SNCF d'exploiter des trains de voyageurs sur le seul réseau national. Comme l'a dit Mak, il s'agissait d'un marché de dupes : Transdev a qualifié de "faux semblant" cette démarche d'ouverture à la concurrence pour des lignes "en très grande difficulté, voire condamnées" et ajoutait "En privant de financement public les dix autres liaisons pourtant toutes fortement déficitaires, le ministère des Transports n'avait pas passé un message fort en faveur du maintien des trains de nuit et, plus largement, d'une politique favorable au rail en France". De plus, les délais imposés pour y répondre étaient trop courts et les informations sur les lignes proposées, lacunaires voire fausses. https://www.lesechos.fr/04/04/2016/lesechos.fr/021815415359_trains-de-nuit---pourquoi-transdev-n-est-pas-interesse.htm
  22. Et aussi que, grâce au principe sacré "pas dans ma cour", de nombreuses personnes protestent tout à la fois contre la faiblesse de la couverture de leur opérateur téléphonique (quel qu'il soit) et contre la présence d'une antenne de ce même opérateur à proximité de leur maison...
  23. Quelle signalisation est présentée lors de l'accès à une VUTR? D'après des vidéos, il pourrait y avoir plusieurs possibilités : - à Chambéry, le train part avec un feu blanc de manœuvre qui porte une plaque "BM", - dans une autre gare, j'en ai vu partir sur un avertissement, alors que le sémaphore mécanique situé au début de la VUTR était ouvert... Ces différences sont-elles des particularités locales?
  24. Grincheux, je ne pense pas. C'est juste que les parents des enfants nés dans les années 50 - 60, sont pour la plupart nés avant ou pendant la guerre. Ils étaient peut-être habitués à une vie plus à la dure qu'aujourd'hui... Et depuis, heureusement, la médecine a évolué : des cas qui en 1964 étaient considérés comme perdus, sont sauvés par la médecine d'aujourd'hui. A l'époque, naitre à la ferme ou à la maison était considéré comme normal, aujourd'hui c'est un accident invraisemblable, inacceptable.
  25. Je ne suis pas sûr qu'on puisse comparer avec le passé : la société a changé, les voyageurs ont changé, leurs habitudes de déplacement ont changé, les bassins de population ont changé... et la SNCF a changé, ainsi que ses agents.
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