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Le Web des Cheminots

YBE

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Tout ce qui a été posté par YBE

  1. Je suis plutôt dubitatif : Le Mi 26 est le plus puissant hélicoptère jamais construit et il a une charge utile de 20 tonnes... (voir : Mil Mi-26 Halo) Bien sûr, je ne prends pas en compte le Mil Mi-12 puisque c'était un prototype : il a soulevé plus de 44 tonnes à 2255m d'altitude et aurait été “théoriquement” capable de soulever 105 tonnes à faible altitude... Ici un lien instructif sur le sujet...
  2. Sans vouloir trop dévier du sujet, c'est pour des situations dans ce genre que les projets de dirigeables de manutention ou de transport lourd semblent avoir toute leur cohérence : http://www.ladepeche...ar-le-Gers.html et divers projets : http://www.airship-dirigeable-aat.com/ http://www.helicopas...r/03/wbl319.htm Pour info, le point sur la question : http://www.cawa.fr/l...icle003774.html
  3. Je ne regrette rien : je n'ai pas un sou à consacrer ne serait-ce qu'à l'achat de la basique version miniature Jouef... C'était juste pour savoir. De toute façon, les fausses annonces ont vraiment une tendance exponentielle à se multiplier sur leboncoin.fr...
  4. Pas d'inquiétude : j'ai toujours une échelle avec moi : ça me permet de faire des photos du côté autorisé du grillage, mais par dessus !!! Pour le cas de l'image de Dortmund ce n'est pas exactement pareil : dans la Ruhr l'activité industrielle s'est largement restructurée et les anciennes installations ferroviaires démesurées ne sont plus adaptées au trafic actuel. J'ai l'impression que si l'on devait comparer ça avec la France, il faudrait plutôt comparer avec la situations de certains sites ferroviaires liés à des installations houillères du nord de la France.
  5. J'irais voir par moi-même. De même que le triage moribond de Villeneuve. Pas besoin d'autorisation pour faire des photos à partir des abords. Je ne suis pas journaliste et avec ou sans moi, de très nombreuses images circulent sur le net. Si on veut aller par là, je ne suis absolument pas sûr, d'un point de vue juridique, que même des cheminots aient le droit de diffuser les images qu'ils réalisent dans les emprises SNCF sans consultation préalable aux services de communication et autorisation écrite. Pourtant... Qu'on interdise l'accès aux abords des voies pour toutes personnes étrangères à la SNCF me semble compréhensible et légitime (sécurité des personnes, vandalisme, vols de matériaux, etc...), mais ça rends toute initiative carrément compliquées. Quand je pense à tout ce que j'ai fait et visité il y a à peine quelques années grâce à la bienveillance de cheminots qui me proposaient de m'accompagner ou de me montrer telle ou telle chose, je constate que tout et son contraire est possible. Les tracas administratif terrassent ceux qui cherchent à faire les choses dans les règles tandis que d'autres dépouillent allègrement des locos (et pas seulement les voleurs de cuivres, les "collectionneurs" aussi), taguent des rames entières ou ne se posent tout simplement pas de questions, entrent et prennent des photos en prenant des risques inconsidérés (en se plantant en plein milieu des voies ou en grimpant un peu partout) et postent le plus simplement du monde les photos dans les forums sans que personne ne trouve rien à dire. Tout ça me laisse dubitatif. Et encore plus que la SNCF ne veuille pas communiquer (ce qui est compréhensible) sur une épine qu'elle s'est créée toute seule et plantée bien profondément dans le pied... Ci-joint une image réalisée à Dortmund, en 2010.
  6. Effectivement, je n'avais pas suivi et je n'avais pas non plus réalisé que toutes les 72100 étaient concentrées à l'Est... Alors pour moi une page est vraiment tournée car les gros 72000 sur les doubles voies entre Roanne / Saint-Germain des Fossés / Gannat / Montluçon et sur des voies uniques comme Vichy / Puy Guillaume c'était vraiment chouette à voir...
  7. vous allez dire que je débarque (et c'est vrai) mais il n'y a plus de CC 72000 (ou 72100) en Auvergne ?????
  8. Bonjour à tous. Auriez-vous une idée de qui contacter sur place pour avoir l'autorisation (dans une dizaine de jours) de faire des photos des machines et de circuler dans leurs abords directs pour ces prises de vues ? Merci d'avance pour vos réponses ici ou en MP.
  9. Bonjour à tous. Petit ”up” pour prendre des nouvelles de la situation...
  10. C'est à Toulouse Matabiau. La navette Toulouse Matabiau - Saint-Jory je crois. ... À l'époque où il y avait encore suffisamment de gens à emmener là-bas...
  11. La CC 40103 est bien passée en juin 1965 à Cahors : Confirmation avec la carte postale qui a été éditée par l'ACACF (Association des Cartophiles Amateurs de Chemin de Fer) : (Photo © Dr Desrus)
  12. De mémoire il me semble avoir vu des photos d'une de ces machines à Cahors
  13. J'ai eu l'occasion de déambuler dans le coin de nombreuses fois les mois passés et sur cette section de ligne, je n'ai rien constaté d'irrécupérable : au contraire, la voie me semble plutôt saine (bon... je ne suis pas un expert non plus...) hormis les herbes folles et de temps en temps quelques arbustes. Dans d'autres secteurs, au pire quelques branches ou troncs de petits arbres morts barrent le passage. Le plus grave c'est l'éboulement côté Capdenac et les traverses à changer. ça et là Au départ, le problème c'est qu'il fallait changer un bon millier de traverses : c'est pas si grave sur une ligne de plus de 70km, mais c'est coûteux... Et puis petit à petit la situation empire. Mais globalement cette ligne est loin d'être dans un état déplorable... Où est-ce ? Brr... Ces foutus erzats de baraques provençales à la c... contaminent le paysage, posée n'importe comment n'importe-où, ça me fait pester...
  14. Il y avait aussi des BB 71000 à Vichy, je m'en rappelle comme si c'était hier... elles devaient probablement venir du côté de Saint-Germain, non ?
  15. J'ai fait des études d'art (à rallonge), puis j'enseigne assez souvent dans le milieu de l'art, donc oui, j'ai croisé des tonnes de personnes plus ou moins intéressées par le graff, et plus ou moins impliquées dans ce milieu. Globalement d'ailleurs, la majorité des spectateurs de moins de 30-35 ans me semble assez séduite par tout ou partie de l'esthétique de cet univers (le graff plus que le tag), ce qui - à mon avis - facilite le passage à l'acte. En vieillissant (et probablement en devenant des "possédant"), les opinions se nuancent et les défenseurs du graff fondent quand même comme neige au soleil. Pour répondre, donc, à l'aune de mon point de vue assez clair - me semble t-il - sur le sujet, je ne côtoie pas (et ne veux pas côtoyer) ce type d'artistes puisque pour moi la part d'art, de création et de réflexion me semble bien mince dans cette affaire alors que c'est justement ce qui m'intéresse... Quand on m'en parle, j'essaye d'aborder les limites artistiques du sujet et les limites de la "rebelitude" en essayant d'être patient et pédagogue (au cas où j'en convaincrais un) : qu'on le pratique ou qu'on le subisse, le moralisme n'est jamais le meilleur angle pour instaurer un dialogue, surtout face à des personnes qui se croient rebelle. C'est pas mon rôle : je suis pas flic non plus...
  16. Contrairement aux idées reçues, les bonnes bombes ne sont pas chères (moins que celles - de mauvaise qualité - vendues dans les enseignes de bricolage) : dans les 4 € maxi la bombe et il n'en faut pas tant que ça pour couvrir de grandes surfaces... Avec une à trois bombes, ça fait déjà pas mal de dégâts, Il n'y que quelques marques de bombes qui sont utilisées par les graffeurs (suffit de regarder les "cadavres" à côté des graffs ou de feuilleter les revues de graffitis : Sparvar et Belton tiennent le haut du pavé...) Pour les distribuer, maintenant (et c'est pas nouveau mais juste plus développé), des enseignes spécialisées ont pignon sur rue. Ceux qui les fréquentent n'y vont pas pour acheter des pin's... J'dis ça, j'dis rien...
  17. J'ajoute une chose tout de même : pour moi la solution la plus satisfaisante serait plutôt de sécuriser le plus possible les accès au matériel. Mieux vaut prévenir que guérir, et les grillages, s'ils sont bien conçu, c'est efficace. Les installations des gares SNCF sont de vraies passoires. Peut-être qu'il serait plus sain de permettre cet accès plus facilement, mais sous contrôle des motivations et/ou parrainage par des cheminots. Ce contrôle serait en quelque sorte un moyen d'éviter les frustrations pour ceux que les trains fascinent "de l'extérieur" mais aussi une solution pour mieux verrouiller les accès des individus non identifiés (voleurs de cables, tagueurs, etc...). En tous cas je ne sais pas si des amendes "massues" sont une solution car les graffeurs sont souvent assez irresponsables, très jeunes et/ou non-solvables. Au début, on graffe pour le plaisir, l'adrénaline et parce que l'imagerie du graff, c'est fun.` Je ne suis pas sûr qu'une raison vraiment structurée explique le graff, excepté la sensation de se sentir rebelle, dans une société qui est carrément verrouillée et souvent très psychorigide et moraliste. Cette sensation est franchement compréhensible car c'est souvent écrasant. Mais ce point n'excuse rien. Beaucoup de graffeurs en herbe essayent un temps puis se calment assez rapidement. J'ai bien peur par contre que de "vraies" amendes, assez élevées ne changent la mentalité des graffeurs concernés pour en faire de vrais révolté contre le système. Je ne sais pas si une condamnation rends raisonnable ou si elle nourrit plutôt un vif sentiment d'injustice. Je penche plutôt pour la deuxième solution à vrai dire. Donc prendre des dispositions en amont, ça me semble toujours préférable. Ensuite - mais je ne sais pas si c'est un débat constructif - dans le fond, une certaine tolérance n'est pas de trop dans certaines zones industrielles, quand on voit la calamité visuelle à des échelles démesurées que représentent certaines friches et autres non-lieux industriels ou commerciaux.
  18. À Toulouse jusqu'en 2001, la ville était infestée de graffs et de tags, jusqu'aux portes cochères des hôtels particuliers Renaissance et aux bagnoles... Des mesures drastiques d'effacement systématique, ont été prises et la ville est à nouveau "libre" : les "artistes" tagueurs ont déserté la ville. Reste les tagueurs débutants ou occasionnels, mais au final c'est plutôt réduit. Même si les équipes d'interventions anti-tag ont un coût, c'est payant à long terme, ou plutôt, disons que ça fini par coûter moins cher à la collectivité. Capelanbrest : La dimension politique du phénomène est une plaie. Les politiques mènent des actions de pure démagogie pour calmer tout le monde et avoir les faveurs du plus grand nombre, ce qui confine à l'absurde. À Toulouse une fresque autorisée (et commandée) a été peinte par des graffeurs sur la palissade du chantier de l'extension de l'Hôtel de région... C'est une calamité : soit les "peintres" l'ont baclée par "provocation du système", soit ils ont trouvé leur limite technique face à une commande (c'est dur un travail sur commande). En tous cas c'est certes coloré mais franchement médiocre... Ce qui est clair en tous cas c'est que si certains trentenaires en mal de reconnaissance finissent par se rapprocher de structures plus légales pour se diriger vers du graffiti "officiel" dont se gargarisent les élus qui le présentent comme un outil de médiation populaire, ce sont ces même "artistes" qui continuent en parallèle de graffer des trains entiers...
  19. Outre le débat beau / pas beau qui me semble plutôt secondaire, il n'y a strictement aucuns arguments rationnels qui puisse légitimer une tolérance envers le graffiti. Je ne vois absolument pas ce qui peux excuser que l'on "repeigne" le bien d'autrui, que ce soit celui d'un particulier ou d'une entreprise. Et puis les raisonnements sur les vieux wagons rouillés me font bien rire : quelquefois ces vieux wagons rouillés sont des pièces de musée en attente de restauration et je ne crois pas que les tagueurs s'embarassent d'une expertise étique et patrimoniale préliminaire pour déterminer ce qu'ils peuvent peindre ou non. Au final ces wagons ou locomotives finissent à la casse tant les travaux de remise en état sont coûteux ou décourageants... Certains tagueurs m'ont sorti des principes plus ou moins infantiles : par exemple "on ne tague pas les voitures particulières mais plutôt les utilitaires". Difficile pour un petit artisan (ou un type qui vit dans sa camionnette...) de ne pas avoir les boules quand il se retrouve avec sa camionnette blanche "redécorée". Au final c'est lui qui se retrouve avec un tas de ferraille barbouillée et qui paye pour les "névroses créatives" d'irresponsables. Ce type d'acte est une agression pour autrui. Si cette nuit je viens taguer la totalité de la maison de Ratonlaveur, je doute qu'il soit en mesure d'apprécier : qu'on ne me sorte pas le débat des bons et des mauvais graffs... Au final on se retrouve avec beaucoup de contradictions et... Quasiment tout ce qui peut l'être est tagué : monuments, véhicules particuliers,etc , etc Le monde du graff est un monde adolescent et/ou branchouille qui tourne en rond et qui, d'un point de vue de la création (hormis quelques exception au dessus du lot), ne s'est quasiment pas renouvelé depuis 20 ans. Il n'y a d'ailleurs pas vraiment d'origine sociale dominante dans ce milieu : fils d'ouvriers ou petits bourgeois en mal de sensation sont concernés. La plupart des meilleurs graffeurs finissent d'ailleurs par comprendre la limite du graff et du tag et, en conservant une esthétique proche du street-art, deviennent d'excellents graphistes ou illustrateurs tandis que d'autres (pas forcément les meilleurs d'ailleurs mais plus souvent les plus mégalos) sont exposés en galeries, lancent des lignes de produits, etc... Ceux qui continuent malgré tout le font pour l'adrénaline : braver les interdits, "poser" son graff au nez et à la barbe d'un vigile, "se faire" un TGV" ou un "Whole train".... L'autre moteur de cette affaire c'est d'assouvir une pulsion mégalo en essayant de voir ses "œuvres" affichées le plus souvent possible, de la manière la plus spectaculaire possible. Dans les écoles d'arts plastiques et d'arts appliqués j'ai rencontré des personnes extrêmement douées en dessin qui préféraient finalement graver des vitres au diamant, grimper sur des façades de maisons par la gouttière pour poser leur signature bien en vue, et à un endroit inaccessible... L'effacement systématique des tags et des graffitis est effectivement l'une des seules solutions pour finir par décourager les tagueurs... Certaines municipalité l'ont fait pratiqué avec succés. Un dernier point aussi au sujet des "méthodes plus professionnelles" qui pourraient être employées par la SUGE plutôt que discuter ici : Je crois au contraire que c'est assez bien vu de participer aux forums. Être sur le terrain n'est pas toujours suffisant. Les tagueurs ne sont pas des analphabètes : ils fréquentent tous les forums, y compris les vôtres. À les entendre, par exemple, ils ont "leur manière d'aimer les trains" (je cite). Certains sites / blogs / hébergeurs d'images / réseaux sociaux sont truffés de photos de graffs car les graffeurs ont grand besoin d'échanger et de diffuser les images de leur exploits... Pour finir avec une anecdote cocasse et tristement stupide : Un ex-graffeur m'a lui-même raconté qu'il s'était fait chopé pour avoir "repeint" un avion de chasse pour faire le cake devant ses copains : ce qu'il ne leur précisait pas c'est que cet avion était une pièce de musée présentée en "pot de fleur" dans une école d'aéronautique... Évidemment il comptait laisser planer le doute, au cas où, pour qu'on puisse penser qu'il l'avait fait dans une base militaire. Au final, la photo de son "œuvre" a été victime de son succés : il s'est fait prendre à cause des indices grossiers qu'il avait laissé trainer sur l'image et dans son entourage (et peut-être, à son avis, à cause d'une balance, jalouse de la performance, parmi ses proches !).
  20. Bonjour à tous. Une question purement "trainspotting". Si je comprends bien, il est désormais impossible de voir les Talgo rouges en France ? Arrivent-ils toujours au moins jusqu'à Cerbère ? Sur quelles relations (internationnales ou relations intérieures espagnoles) ces rames resteront-elles utlisées ? Merci pour vos réponses. Yohann
  21. Pas de soucis, mais alors - en substance - que disait l'article ?
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