Arlanda express

Pour le métro, c'est bien l'indication P en plus du E sur le signal d'entrée de quai, qui signale un garage à quai, n'est-ce pas (par exemple à République sur la ligne 9 direction Montreuil).

À vrai dire, elle est plutôt branchée nanas que mecs… La perspective de se faire plus ou moins draguer dans une cabine de conduite par un conducteur en mal de compagnie féminine ne la motive que très peu… Apparemment, hélas pour elle, elle ne semble pas avoir le même succès auprès des conductrices !

Ma belle-mère, qui n’a rien d’un agent RATP , s’est vu offrir une place en loge par un conducteur de métro qui l’avait prise en pitié un soir d’affluence. Elle a trouvé ce geste sympa, mais ça n’est arrivé qu’une fois. En revanche, j’ai une bonne copine blonde et gironde (accessoirement célibataire — et pour cause — mais ca ne se lit pas sur son visage… ) qui se voit régulièrement proposer de monter en loge… ce qu’elle décline systématiquement, je ne comprends pas pourquoi ! ;)

:) J’imagine que si la SNCF ne rend pas le MI09 d’interconnexion à l’heure, la RATP modifie ses missions et le joujou revient à NAP également déphasé, donc même scénario côté SNCF !

La présence d’un accompagnateur en cabine est effectivement à double tranchant : il peut distraire le conducteur à un moment crucial, mais, d'un autre côté, il peut aussi, en le stimulant régulièrement, éviter qu'il s'assoupisse ou qu'il ait des baisses d'attention consécutives à la lassitude.

Effectivement, ça peut se comprendre. En cas d'arrêt brusque, le wagon encaisse une partie de la masse du reste du convoi, ce qui peut l'amener à se cabrer, ou à monter sur le rail. En fait, je ne pense pas qu’il y ait de solution idéale. Il faut juste essayer de minimiser les risques, tout en sachant que le 100 % sûr n'existe pas.

J’imagine effectivement que le choix ne s’est pas fait au hasard, mais que le MI09 circule dans des conditions qui sont sans doute censées représenter une exploitation typique du matériel, à des heures particulières. P.S. J’ai demandé à un bon copain de l’exploitation de se renseigner… :)

Il semble effectivement que les deux MI09 soient affectés à des missions particulières (pourquoi ?). Si quelqu’un possède une fiche horaire pour savoir quand circulent ces missions…

Merci beaucoup du lien très intéressant. J’irai consulter le document demain, quand j’aurai les idées plus claires ! Bonne nuit !

Intéressant. Les roues sont tronconiques, si me souviens bien, afin de compenser, au moins partiellement, le glissement en courbe. 1/40 c’est le profil de roue UTC ?

Sûrement. Le train était mission terminus à Noisy et faisait une manœuvre 0, il avait dû arriver peu avant. L’élément avant au redémarrage de Noisy voie Z avait le Sisve isolé donc pas de girouette.

L’autre UM MI09 est la 1621-1622/1623-1624. En cours de manœuvre 0 voie Z à NLG-ME cet(te) après-midi vers 14h45. Le conducteur était accompagné d'un instructeur, je ne l’ai donc pas dérangé. J’en ai profité pour faire une petite vidéo le long de l'élément de tête à quai.

Ce n’est pas étonnant : l'extrémité est libre. Les wagons possèdent donc plus de liberté de mouvement en queue qu’en tête, par exemple.

Tous les journalistes n’appellent pas à la privatisation de la SNCF. Copie d’un édito lu dans un magazine spécialisé… edito.pdf

J’ai l’impression que placer des wagons vides en queue de convoi les expose davantage à vibrer sous l’effet des irrégularités de la voie, que s’ils étaient muselés en tête ou milieu de convoi. Mais cela ne repose sur aucune donnée factuelle, il s’agit juste d’un « sentiment » au sujet de phénomènes complexes et non-linéaires, sentiment qui demanderait à être étayé par des simulations numériques, dans la mesure où cela est possible (en GPU computing ?) Supprimer les wagons de queue, c’est comme l’histoire du fou qui voulait couper le bout d’une ficelle avec un ciseau pour s’en débarrasser ! Mais on pourrait peut-être éviter de placer les charges légères en queue ? Personnellement, je préfère une analyse à l’emporte-pièce, mais fondée sur des faits exacts, plutôt que des papiers présentant des faits erronés. À mon sens, le journaliste a un devoir d’objectivité vis-à-vis des faits, mais de subjectivité vis-à-vis de l’analyse : il donne son opinion, libre au lecteur d’y souscrire. En cela, il diffère de l’expert, qui est tenu à la rigueur sur les faits et les conclusions.

Ça va de soi, ça n’est que de la courtoisie élémentaire. Ce qui est grave, c’est que certains en manquent totalement.

Voilà. Envoyons le vélo à la chaise électrique, histoire de lui faire péter les plombs !

Je confirme pour la partie RATP. Il m’est arrivé de voyager en loge du RER, toujours suite à l'invitation du conducteur, ça n'a pas eu l'air de poser de problème. Une fois, je me rappelle, nous sommes montés à deux avec un pompier de Paris. Je ne bosse pourtant plus à la Régie, et je n'ai de toute façon jamais eu de carte puisque, quand je travaillais chez SIT, j'y étais… en régie ! Côté SNCF, je n'ai eu qu'une fois l'occasion de mettre les pieds en cabine, sur un trajet Annecy – Genève-Eaux Vives. Et encore, le CRL m'a gentiment demandé de quitter les lieux en arrivant à La Roche (« Pas des marrants », m'a-t-il confié). Quant à la guerre entre EF, je partage l'avis de ceux qui n'y voient qu'une conséquence perverse de la politique de démantèlement du service public conduite sous l'égide des eurocrates ultra-libéraux de Bruxelles et relayée par les gouvernements et les cadres dirigeants. Les agents de terrain ne sont que les victimes d'enjeux économiques – rentabilité, rentabilité ! comme si les services publics avaient vocation à être rentables ! – qui les dépassent. Si la SNCF n'embauche plus de CRL, comment expliquer à un jeune passionné qu'il doit se tourner vers une autre branche plutôt que de rentrer dans un EF privé et exercer le métier de ses rêves ? Que les gouvernements successifs aient sabordé notre EF nationale pour faire de la place au privé me révolte ; mais ce n'est pas en stigmatisant les cheminots de ces EF – sans doute aussi compétents que ceux de la SNCF –, ni en pratiquant l'ostracisme, qu'on les fera disparaître ; voire.

Comme quoi, on a encore des progrès à faire… Spassiba bolchoï ! :)

Tout sabotage des moyens de transports (dangereux ou pas) doit tomber, à l’heure actuelle, plus ou moins sous le coup de la loi anti-terroristes. Cf. l'histoire de la caténaire de la ligne TGV nord sectionnée…

Y a-t-il une raison particulière pour laquelle les wagons vides seraient placés en queue de convoi ?

Quand il y a un phénomène de résonance, comme en 2006, c’est logique que le dernier wagon soit affecté : se trouvant en queue, les effets d'excitations sont majorés, et il n’est pas « amorti » par la suite de l'attelage, comme c’est le cas pour les autres wagons.

L’argentique existe encore, heureusement !!! :)

As-tu pu faire quelques photos ?

Je ne peux pas imaginer que la RATP n’a pas pensé au temps d’ouverture-fermture des portes. Tout a été fait dans le MI09 pour optimiser les performances des échanges : si le système de porte n’a pas bénéficié d’améliorations, il doit y avoir une raison ; l'hypothèse d'une certaine sécurité vis-à-vis des toujours pressés qui se précipitent quand le signal sonne et les portes se ferment a été avancée. Ou alors est-ce une simple contrainte mécanique due au poids des portes ? Le MP05 a bénéficié des acquis du MP89, et probablement également d'une amélioration du débit sur les bus de communication, ce qui permet de vérifier les paramètres d'alignement et de sécurité plus rapidement que sur le matériel de la ligne 14. Vincent