Arlanda express

D’après ce que m’a soufflé la charmante sédentaire (il y a beaucoup de personnel féminin parmi les agents manceaux, ce qui n’est pas désagréable !), la rame a été transférée directement au triage après évacuation des passagers.

Oui, tu as raison. Le communiqué évoque également AZF, histoire de marquer encore plus. Au-delà des chiffres, on paie là l’inconséquence d’un urbanisme des années 1960 - 1970 où chaque parcelle de terrain a été utilisée au mépris parfois des règles les plus élémentaires de sécurité. Si on avait respecté une zone de quelques centaines de mètres non ædificandi autour de ce triage, ce genre de prise de conscience tardive n’arriverait pas.

Ah, pardon, je pensais que tu parlais du contenu lui-même ! :)

Oui, c’est clair. Il n’y a pas grand chose. Mais c’est quoi le souci ? Des wagons transportant des matières chimiques plutôt que des granulats ou des céréales ?

Je viens de recevoir ce communiqué de presse. Commentaires ? Drancy.pdf

Pour le boulot d’ASCT sans doute ; mais ça n’empêche pas d’être curieux !

Merci des infos ! J’adore le « bidouillage des cartes informatiques ». Par pure curiosité, j’ai demandé aux ASCT de mon TGV de ce matin, il n’ont rien entendu à part : « train en panne ». La tradition de l’information se perd à la Grande maison… Mise à jour : au Mans, apparemment, les infos sont que la rame, qui avait déjà 20 min, a eu un problème de traction : passage sur panto de secours ; l’AC aurait décidé d’expédier quand même la rame sur LGV en espérant que le changement de courant règlerait le problème, mais à Dollon, pschtttt… Donc, rebroussement et transbordement des passagers qui ont pris deux heures…

Bon, au Mans les agents sédentaires de l’après-midi ne sont pas au courant. Il paraît quand même que la rame a dû être tractée à contre-sens par une loco. Grosse panne sur les BM ? Bon, les ASCT de mon TGV n’en savent pas plus… :(

Oui, mais le cheminement par ligne classique était possible… vais essayer de me renseigner tout à l’heure au Mans.

:) Non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire évidemment ! Mais si un ou plusieurs blocs moteurs tombent en panne et qu'il n'est plus possible de rouler à 300 km/h, il aurait peut-être été plus judicieux de ramener la rame jusqu'à PMP avec ses voyageurs à vitesse normale plutôt que de lui faire faire un rebroussement, non ?

Re- ! Pourquoi ne pas l’avoir déroutée sur la ligne classique ? Le retard à l’arrivée aurait été bien moins important… enfin, je dis ça, en fait je n’en sais rien.

D’après l’annonce à PMP la rame aurait fait demi-tour. Qu’est-ce qui a bien pu motiver une telle décision ?

C’est très facilement vérifiable, il suffit de consulter le cadastre d’une commune riveraine de la voie…

Hello à tous, En arrivant à PMP ce matin, annonce comme quoi un TGV est tombé en panne peu après Le Mans, a rebroussé chemin et a évacué ses passagers au Mans. Des précisions ?

On verra bien. Pour l’instant, tout cela, j’imagine, est encore dans les mains des cerveaux, pour ainsi dire… Merci en tout cas de toutes tes précisions ! Vincent

Oui, je l’ai vu aussi. Franchement nul, mais typique d’un certain esprit.

Effectivement, le rétroviseur masquant le signal principal, ça peut être une explication. Mais ça n'explique pas pourquoi le signal principal est lui situé quelques mètres en aval du quai, et non au bout comme 90 % de ses homologues…

Christian, Flûte j'avais répondu et le message s'est perdu. Groumpf. Grossièrement, je disais que Sacem, sur la voie 2 (Sens Chessy → Paris) prend la main dès l'intergare Neuilly-Plaisance – Val-de-Fontenay. En outre, bien que je concorde à 100 % avec toi sur les problèmes de débit inhérents aux stationnements prolongés en gare, un système un tant soit peu intelligent pourrait commander une Vbut réduite à la remontée vers la convergence, ce qui économiserait de l’énergie, solliciterait moins le matériel et éviterait que les voyageurs s'énervent en croyant être « encore bloqués ». Mais pour le reste, je n’ai ni l’expérience, ni le recul nécessaire pour commenter ton analyse qui ne souffre guère discussion. Vincent

À mon humble avis, je pense que le défi le plus important que devra relever NExT est celui de la gestion du trafic non à l’échelle locale, mais à l’échelle globale. Je m’explique : Sacem, par exemple, demeure un système sécuritaire qui vise à minimiser l’intervalle avec le train précédent sans empiéter sur la zone potentiellement périlleuse où le risque de collision par rattrapage apparaît. Mais cette approche est, d'une part, unilatérale (on regarde devant, mais si le train derrière est à dix, quinze ou vingt minutes, cela ne change rien : le conducteur n’est jamais informé de l’intervalle qui le sépare du train suivant, ni d’ailleurs, du train précédent, si celui-ci se trouve au-delà de la zone dangereuse), et, d'autre part, ne tient pas compte de la « géométrie » de la ligne : tout usager du RER A sur la branche Chessy, pour peu qu’il prenne celui-ci régulièrement, se sera aperçu que nombre de circulations partent à vitesse maximale de Val-de-Fontenay, tout cela pour stationner deux voire trois minutes en amont du carré protégeant l'aiguille en talon de la bifurcation de Fontenay, en attendant qu'une rame venue de Boissy passe – puis progressent ensuite chaotiquement entre la bifurcation et la gare de Vincennes au gré de la distance qui la sépare d'avec le train en amont. NExT, s'il veut constituer une réelle avancée, devra tenir compte de ces facteurs : retenue en gare potentielle si l'intervalle entre deux circulations augmente déraisonnablement, et prise en compte des éventuelles insertions aux bifurcations pour assurer une conduite plus fluide (et peut-être, de fait, plus économe en énergie).

Le même gag était arrivé en Espagne, cette fois on voyait une nana en train de pisser entre deux bagnoles garées. Vous la trouverez ici http://www.tranchesdunet.com/les-fails-de-google-street-view/, parmi d'autres.

Merci du lien. Ce n’est pas ce qu’on disait à l’époque au Mans. J’ai piloté un stage de fin d’études effectué chez RFF Nantes au sujet de la ligne nouvelle Le Mans – Rennes, le maître de stage ne décolérait pas contre « cet appendice de m••• »

Ah pardon : rouge cli. Je réutilise l’expression d’un CRL du 74 qui avait baptisé ce signal ainsi.

J’avoue, je n’en suis pas fier, ça m’est arrivé une fois de franchir un PN fermé : celui de Jouy-en-Josas GC (après la gare en direction Versailles, avant le sémaphore). Je devais prendre le RER pour VCH et, franchement, attendre une demi-heure dans le froid et la pluie, bof. Le CRL a été sympa, il m’a vu venir et m’a attendu. Je l’ai remercié une fois arrivé à VCH, ce qui l’a surpris, mais il m’a bien entendu réprimandé pour le PN (le danger étant celui d’un train arrivant en sens inverse…). J’ai fait amende honorable.

Le capitalisme et la course à la rentabilité ont culpabilisé les gens qui « perdent leur temps », comprenez qui flânent. Le bureau a annexé tous les espaces de vie, y compris les trains. Je suis excédé par le nombre de gens qui, à peine installés à leur place, dégainent leurs portables (PC et téléphone), et commencent à pianoter, alors que la rame ne s'est même pas encore ébranlée. Et combien rentrent chez eux qui y apportent du boulot en retard…

Oui, tu as raison, c'est la 3, qui est en haut : je voulais corriger, puis j’ai oublié, le sujet me paraissant enterré. Les lignes sont organisées de bas en haut dans l'ordre inverse de leur numérotation. J’essaierai de retrouver les négatifs (c’était de l’argentique, à l'époque).