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Infos SUD-Rail

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Tout ce qui a été posté par Infos SUD-Rail

  1. C'est la question d'égalité de traitement entre statutaires et contractuel-le-s qui guide l'action de SUD-Rail depuis toujours. Depuis la mise en place du contrat unique, nous n'avons eu de cesse de revendiquer pour que cette convergence puisse apporter de nouveaux droits à tous les cheminots, quel que soit leur statut. C'est sous cette pression que la direction s'est vu contrainte d'annoncer lors des NAO, des groupes de travail sur la « sécurisation » des primes de travail et sur la mise en place d'une prime de réserve « universelle » pour tous les cheminots… Autrement dit des droits pour les statutaires ET les contractuel-le-s ! Afficher l’article complet
  2. Dans les jours qui viennent, il est prévu des températures ambiantes à l'ombre qui vont dépasser les 30 degrés dans la journée : au-delà de 33 °C, le risque d'accident est accru ou lorsque la température nocturne est supérieure à 25 °C. Une canicule peut avoir des conséquences importantes sur la santé des salariés qui y sont exposés. On peut constater, par niveaux de gravité : – un coup de soleil par exposition directe qui se manifeste par des rougeurs, douleurs, gonflements au niveau de la peau avec possibilités de vésicules, maux de tête et fièvre. – des crampes liées à la déshydratation. – une fatigue ou un épuisement lié au dépassement de la régulation du salarié qui se traduit par une transpiration importante, faiblesse, froideur et pâleur de la peau, pouls faible et température normale. – le coup de chaleur après une longue période d'exposition en ambiance chaude qui peut se traduire par des signes de peau sèche et chaude, un pouls rapide et fort, une augmentation de la température supérieure à 40°, une perte de connaissance, une perturbation de la conscience avec désorientation, des signes d'agitation ou de confusion avec un risque de décès. Au premier signe de malaise, confusion... il faut mettre la personne dans un endroit frais, la rafraîchir, et faire le 15 ! La personne qui fait un malaise devra déclarer un accident de travail pour bénéficier des droits attachés, surtout si le médecin fait le lien entre les conditions de travail et le malaise. Afficher l’article complet
  3. SUD-Rail revendique un changement complet de méthode de financement du réseau français. L'État étant propriétaire de l'infrastructure, c'est à lui de financer les travaux de son réseau et pas aux opérateurs, aux usagers ou aux travailleurs du rail. Les baisses des tarifs engendrés par l'application de ce schéma permettraient, en favorisant réellement le ferroviaire, de répondre en partie à la crise écologique ! Afficher l’article complet
  4. Comme la loi l'y oblige, la Direction SNCF a décidé de mettre en place une protection sociale complémentaire au sein de la SNCF à compter du 1er janvier 2025. Elle a donc organisé une série de réunions bilatérales et deux tables rondes avec l'ensemble des Organisations Syndicales pour négocier un accord de méthode qui fixe les contours du futur cahier des charges avant que ne soit lancé l'appel d'offres Européen pour déterminer la future mutuelle d'entreprise au sein de la SNCF. Cet accord de méthode est soumis à signature et doit, pour être validé, être signé par au moins trois organisations syndicales sur quatre représentant plus de 50% au regard des dernières élections professionnelles. C'est dans ce cadre que la Fédération SUD-Rail, en ligne avec ses principes, va interroger l'ensemble de ses adhérents pour décider ou non de la signature de cet accord. Afficher l’article complet
  5. SUD-Rail suivra cette restructuration de près, et interviendra si ce projet amène de la souffrance au travail ou a des conséquences sur les conditions de travail et de sécurité des collectifs impactés. Afficher l’article complet
  6. Alors que la mobilisation des retraites a été historique, tant à la SNCF qu'au niveau interprofessionnel et que des milliers de cheminots et de travailleurs s'y sont investis corps et âme, la direction SNCF a décidé de faire un exemple sur 2 ADC de l'UP de Laon. En effet ces 2 collègues étaient en mesure conservatoire et risquaient la radiation des cadres (le licenciement) à la suite de leur investissement dans ce conflit. Pour préparer les actions contre la contre-réforme des retraites, le 15 mars dernier, ils ont reconnu avoir pris des torches et des pétards sur des rames stationnées en gare de Laon. Pour eux, ce combat pour préserver nos retraites méritait cet engagement. Cependant la direction les a accusé de « sabotage », avec des conséquences particulièrement lourdes pour nos 2 collègues. Il est vrai que cette méthode abjecte avait déjà été utilisée lors de la procédure disciplinaire du collègue ADC de Perpignan radié en mi-mai. C'est bien d'avoir entendu les arguments des ADC mis en cause, d'avoir accepté de revenir sur ses intentions et de ne pas licencier ces 2 militants. Pour autant le niveau de sanction envisagé, avec l'utilisation du Déplacement par Mesure Disciplinaire qui pourrait équivaloir à un licenciement nécessite de rester mobilisé-e-s pour maintenir ces agents sur leur bassin d'emploi ! LA SOLIDARITÉ ET LA MOBILISATION CHEMINOTE ONT PERMIS DE SAUVER NOS 2 CAMARADES Pour notre fédération, il était hors de question de lâcher nos camarades de luttes. Il fallait faire face à cette répression et faire reconnaître le militantisme auprès de la direction SNCF. SUD-Rail a été à l'initiative de nombreuses actions syndicales et d'un rassemblement unitaire où les cheminot-e-s se sont mobilisé-e-s en nombre pour soutenir nos collègues ! Face à la menace d'un conflit d'ampleur, la direction recule et ne les licenciera pas ! Le but était de diaboliser les collègues sanctionnés, de les faire passer pour des criminels et de casser toute forme de solidarité cheminote. Si l'entreprise était allée au bout de cette procédure, ce serait donc 3 ADC qui auraient été licenciés en quelques semaines, alors que d'autres mesures, plus humaines auraient pu être utilisées Afficher l’article complet
  7. La direction fait la sourde oreille face aux revendications des agents du matériel. La fédération SUD-Rail appellent les cheminot-e-s des technicentres à se préparer à la mobilisation avec pour seul objectif : LA VICTOIRE !!! Afficher l’article complet
  8. Proposer, revendiquer, lutter sur les priorités des agents, les écouter et les informer en toute transparence… c'est le choix qu'a fait SUD-Rail, ce sont ces principes que l'on défend quotidiennement. Mais la Direction de FRET, bras droit du gouvernement a fait un autre choix, le mensonge. Les dirigeants de Fret font le tour des chantiers pour dire que ce sont les sauveurs de FRET, que, sans cette filialisation, ça serait la disparition de FRET SNCF. C'est un mensonge car, pour le moment, rien ne contraint la direction à ce choix. La Commission Européenne n'impose rien pour le moment et encore moins dans le calendrier contraint fixé par le gouvernement et les dirigeants de FRET. Vous trouverez ci-joint un tract expliquant la vérité aux cheminots parmi toutes les contre-vérités répandues par la direction. Afficher l’article complet
  9. Dès 2021, SUD-Rail avait alerté que la conclusion du rapport ministériel sur les facilités de circulation risquait fortement de déboucher sur l'individualisation de la fiscalisation. En effet, pour le gouvernement, dans la continuité de la loi « pacte ferroviaire » de 2018, la situation transitoire entre la SNCF et l'URSSAF avec une convention qui permettait le paiement d'un forfait fiscal global depuis 2010 n'était plus possible, il à alors imposé à la SNCF la mise en place du système général de l'avantage en nature. Pour donner les informations exactes aux cheminot-e-s concerné-e-s et ne pas retomber dans les fake news de certains, vous trouverez ci-joint un tract explicatif . Afficher l’article complet
  10. Ce mardi 20 juin, la direction du Groupe SNCF a invité les fédérations cheminotes pour échanger sur le prochain événement sportif : la Coupe du Monde de Rugby. Envoyant en première ligne les responsables de la communication, l'entreprise a dû penser qu'il suffirait de distribuer 15 000 places en interne et « habiller les gares » au couleur de la Coupe de Monde pour que les cheminotes et cheminots oublient leurs difficultés du quotidien, l'accélération de la privatisation, la dégradation de leurs conditions de travail, … La fédération SUD-Rail a été très claire lors de cette table ronde. Il est encore temps d'éviter une zone de très fortes turbulences à partir de septembre, mais cela ne passera que par l'ouverture de négociations, au plus près du terrain et très rapidement. Nous conseillons, à toutes les directions, de calmer le jeu ! Il est toujours insupportable de voir une direction d'entreprise mettre en avant la conscience professionnelle et la solidarité des cheminot·es, uniquement pour servir ses intérêts de communication et de business. « Réussir cette Coupe de Monde en termes de production » voilà l'objectif affiché par la SNCF. Pour notre organisation syndicale, c'est tous les jours que les travailleuses et travailleurs du rail doivent avoir les moyens pour assurer un service de qualité et en toute sécurité. Après notre combat sur les retraites, ce mois de juin est sous haute tension dans le ferroviaire. Liquidation Fret, éclatement de la SA SNCF, privatisation des TER dans 90% des régions, absence d'augmentation générale des salaires, … la grogne sociale s'alimente de jour en jour sur tous les chantiers et dans toutes les SA. Le thermomètre risque d'atteindre des records malheureusement cet été et, dès la rentrée, les cheminotes et cheminots vont être mises sous pression avec cet évènement sportif. Il n'y aura aucune trêve sportive ou estivale ; la Coupe du Monde de Rugby pourrait très rapidement devenir le catalyseur d'un mécontentement social très profond. Nous revendiquons des mesures pour tous les métiers de la production. Plus que jamais, la prévention des conflits prend toute sa place durant ces prochaines semaines aussi bien nationalement que localement. Lors de la table ronde de ce 20 juin, la délégation SUD-Rail a déjà posé sur la table plusieurs alertes et revendications concernant les agents de Transilien, de la SUGE, des RCAD, des Escales, des postes d'aiguillage, … A ce jour, les sujets d'organisation et de charge de travail ne sont pas pris à la hauteur de l'évènement par la direction de la communication (pas surprenant, vous nous direz !). A la RATP, des compensations financières ont été négociées ; et pourquoi pas à la SNCF ? Nous refusons également que la direction SNCF profite de de cette période pour précariser davantage des emplois dans notre secteur. La liste des revendications va s'allonger ces prochains jours et sera prise en charge par les équipes militantes SUD-Rail. Le DRH de la SNCF nous a assurés que des directives avaient été passées aux entités pour « être à l'écoute ». Les patrons de la SNCF ont voulu être la locomotive des partenaires ; ils vont devoir donner satisfaction à celles et ceux qui sont au charbon ! Comme tous les jours, nous allons être très utiles pour la Coupe du Monde du Rugby ! La direction SNCF a toutes les cartes pour que cela se passe le mieux possible et avec un maximum de cheminot·es Afficher l’article complet
  11. La stratégie de la direction SNCF est claire. Sur chaque lot, même si les régions ne le demandent pas, elle créera une filiale pour candidater avec le but de rogner sur les conditions de travail des salarié -e-s transféré- e-s mais aussi sur la réglementation SNCF dans le seul but de préserver ses marges. C'est donc officiel , les ouvertures à la concurrence et les appels d'offres n'ont donc qu'un seul but, rogner sur les condition s d'emploi des cheminot -e-s pour garantir une part plus importante des subventions d' exploitation (qu i e lles, ne baissent pas !) à la rémunération du capital et au peti t j e u de cheminopoly ! Ce n'est pas aux travailleurs du rail de payer la concurrence ! La création de filiales n'est pas une fatalité, c'est uniquement un choix politique. C'est le choix du dumping social où les cheminot-e-s se verront privé-e-s d'une partie de leurs droits, de la réglementation SNCF (temps de travail, repos…). Malgré les soi-disant garanties gouvernementales de 2018, la direction veut même rogner certaines dispositions du Stat ut. SUD-Rail et la CFDT ont d'ailleurs sais i le Conseil d'État face à ce passage en force de l' entreprise . SUD -Rail se bat à tous les niveaux pour lutter contre le moi ns - disant social , preuve en est l'obtention d'une clause de non-régression sociale dans la futu r e convention TER NA. A SUD-Rail, nous ne nous résignons pas à laisser les travailleur-euse-s du rail en proie aux appétits des patrons. Nous revendiquons que la SNCF garantisse l'intégralité des droits et de la réglementation des cheminot-e-s et que les régions intègrent systématiquement des clauses sociales dans leurs appels d'offres. Un seul statut pour tous les travailleurs du rail, sur la base des droits SNCF, c'est ce que nous revendiquons ! Afficher l’article complet
  12. Depuis mi-avril, nos collègues ADC de Laon (TER Hauts de France) ont subi un traitement « à charge ». La direction TER Hauts de France, appuyée par des agents de la SUGE, a choisi de mener des interrogatoires musclés, façon gardes à vue « sauvages ». Lors de cette procédure particulièrement éprouvante, nos collègues ont assumé et ont reconnu leur erreur. Bien évidemment, ils sont prêts à accepter une sanction proportionnée. Mais pour SUD-Rail, hors de question qu'ils soient radiés !!! La fédération SUD-Rail doit rencontrer ces prochains jours les autres fédérations cheminotes pour construire une riposte unitaire face à cette attaque patronale. Si la direction TER Hauts de France maintient sa demande de radiation, la fédération SUD-Rail appellera à la grève sur tout le territoire. Afficher l’article complet
  13. « Objet : Préavis » Monsieur le Directeur, Après seulement 20 jours de débats à l'Assemblée Nationale, le projet de réforme des retraites poursuit son chemin parlementaire accéléré avec, dès aujourd'hui, son examen par le Sénat. Malgré les avertissements et propositions alternatives formulées par l'ensemble des Confédérations et les puissantes mobilisations de ces dernières semaines, le Gouvernement et ses séides font donc le choix délibéré d'ignorer l'opposition d'une immense partie de la population et des salariés de ce pays, déterminée à combattre et déjouer ce nouveau projet de régression sociale. Dans l'entreprise, les quatre organisations syndicales représentatives CGT Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT Cheminots sont animées de la même détermination à faire obstacle à ce projet, qui n'épargnerait aucun cheminot s'il devait aboutir, quel que soit son statut. La demande de concertation immédiate déposée le 17 février dernier par les quatre organisations syndicales portait sur trois points dont aucun n'a trouvé satisfaction. Ils sont pourtant de votre entier ressort, notamment pour ce qui concerne la trajectoire emploi ou encore l'ouverture de négociations salariales. Cette posture est d'autant moins compréhensible et acceptable que les résultats financiers affichés ces derniers jours, à grand renfort de communiqués et de tweets du Président Farandou, font état de 2,3 milliards d'euros de bénéfices pour l'exercice 2022. Ils doivent contribuer à développer l'emploi et à augmenter les salaires à la SNCF, à financer et pérenniser par ce biais notre système de protection sociale. « C'est pourquoi les Fédérations syndicales CGT Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots, conformément aux dispositions de l'article L 2512-2 du Code du travail, vous déposent un préavis de grève illimitée et reconductible par période de 24 heures à compter du 06 mars 2023, 19h00. Ce préavis de grève couvre l'ensemble des salariés du GPU, ainsi que ceux appelés à les remplacer. » Il est motivé par les exigences suivantes : ▪ Retrait du projet de réforme des retraites et de sa déclinaison pour les cheminots ; ▪ Révision de la trajectoire emploi pour assurer une production ferroviaire et un service public ferroviaire de qualité ; ▪ Ouverture de négociations sur des mesures salariales et de déroulement de carrière. « Dans l'attente d'être reçus, soyez assuré, Monsieur le Directeur, de nos salutations respectueuses. » Afficher l’article complet
  14. Depuis le 1er février 2023 est entré en vigueur un nouvel accord logement entre la SNCF et les organisations syndicales. « SUD-Rail est signataire de cet accord car plusieurs de nos interventions ont été intégrées lors de la négociation et représentent donc une amélioration par rapport au précédent accord. » Pour autant, ce n'est pas parce que nous avons signé cet accord que nous adhérons à l'ensemble du texte qui nous paraît toujours insuffisant. « En étant signataire, SUD-Rail sera à même de négocier pour faire évoluer le texte dans l'intérêt des agents. » Afficher l’article complet
  15. « Comptes du groupe SNCF 2022 !! » Un Chiffre d'affaires historique qui cache des orientations stratégiques inquiétantes. En effet avec 41,4 milliards de CA le groupe SNCF progresse de 19,3% par rapport à 2021 et dépasse largement le CA de 2019 avant la crise Covid. « Avec 2,4 milliards de bénéfices en 2022, le groupe SNCF rentre dans le classement des entreprises de superprofits. Jamais le groupe SNCF n'aura fait autant de profits dans son histoire. Le dernier record date de 2017 avec 1,5 milliards de bénéfices. Un groupe public qui fait des profits dignes de groupe du CAC 40, cela pose question, mais pourquoi ? » C'est une des conséquences directes de la réforme ferroviaire de 2018. En effet dans cette réforme l'État exige de la SNCF de faire des milliards de bénéfices afin de financer elle-même le réseau ferroviaire. Pour cela 60% des bénéfices du groupe SNCF financent un fonds de concours lequel alimente directement les travaux du Réseau ferroviaire. En 2022 la SNCF a donné 394 millions à ce fond de concours. Cela permet à l'État, pourtant propriétaire, de se désengager financièrement du financement de son Réseau. Mais surtout cela met une pression de dingue sur la SNCF afin de réaliser des profits. Aujourd'hui toutes les activités sont tournées vers un seul objectif, faire de la marge opérationnelle. Pour cela, il faut supprimer toujours plus de postes de cheminots (-544 à TGV-IC, -189 à Transilien et -226 à …SNCF Réseau). Pour cela il faut réorganiser les services chaque année, faire des gains de productivité toujours plus inatteignables, faire baisser les achats, enfin tout ce que subissent les cheminots depuis des années. Résultat des courses la SNCF supprime chaque jour des centaines de trains a cause d'un manque de personnels, mais nous faisons 2,4 milliards de bénéfices. Est-ce vraiment ce que nous sommes en droit d'attendre d'une entreprise publique ? « Chiffre d'affaires record, profits multipliés par 2 par rapport aux prévisions, mais à quel prix ? » Afficher l’article complet
  16. « Le 18 Janvier dernier, la commission européenne a décidé de lancer « une enquête » approfondie contre FRET SNCF pour déterminer si cette entité du Groupe SNCF a bénéficié d'aides d'État, notamment dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi pour « un nouveau pacte ferroviaire » de 2018. » La fédération SUD-Rail condamne cette décision et ses conséquences mortifères sur le report modal et l'emploi ; ces deux éléments ayant déjà été durement touchés par deux décennies de néolibéralisme dans le transport de marchandises. Depuis l'ouverture à la concurrence effective de 2006, la part modale du ferroviaire de marchandises a été divisée par 2 et Fret SNCF a vu ses effectifs divisés par 3. Quand le néolibéralisme nous enfonce dans cette crise écologique ! « Un Fret ferroviaire public... la seule alternative écologique crédible ! Pour la fédération SUD-Rail, la « décarbonisation » du transport passera par le rail. Cet objectif, vital dans la lutte contre les dérèglements climatiques, ne peut pas être confié aux marchés mais doit faire l'objet de véritables politiques publiques d'infrastructures et de reports modaux et non des discours incantatoires des gouvernements successifs, fixant des objectifs jamais atteints. Si on considère que l'urgence écologique est là, le transport ferroviaire de marchandises est une des solutions centrales pour répondre à ce défi et doit faire l'objet d'un véritable plan de développement public. » Afficher l’article complet
  17. « SUD-Rail n'accepte pas qu'une nouvelle fois les femmes soient les victimes d'une réforme injuste. » Avec la contre-réforme Borne, les femmes ayant acquis suffisamment de trimestres au titre de la maternité pour partir à 62 ou 63 ans devront continuer de travailler jusqu'à 64 ans. Une insupportable régression ! Actuellement, si les femmes décident de décaler leur retraite d'un an, elles bénéficient en moyenne d'une surcote de 5% sur leur pension de retraite . Avec la contre-réforme, elles seront obligées de rester deux ans de plus au travail et leur pension ne va augmenter que de 1 à 2 %. Des miettes ! Actuellement, chaque femme ayant eu des enfants valide 4 trimestres supplémentaires pour chaque maternité, afin de compenser les effets sur la retraite du congé maternité pendant lequel elle ne cotise plus et 4 trimestres supplémentaires au titre de l'éducation de l'enfant. « Avec le report de l'âge légal, les femmes sont fatalement pénalisées. Ces trimestres validés s'annulent pour certaines femmes alors qu'ils leur permettaient de partir plus tôt à la retraite. » Afficher l’article complet
  18. B. Retailleau, chef de file de la droite (majoritaire) au Sénat a décidé d'attaquer frontalement les régimes spéciaux « (et le régime Spécial des Sénateurs : On en parle ??) » en annonçant son opposition aux dispositions annoncées par le gouvernement et sur lesquelles la direction de la SNCF a pourtant basé toute sa communication. Pas de bougé de l'âge d'annulation de la décote. Par le biais d'amendements au texte au Sénat, il veut que cette âge soit décalé… De 2 ans ! « Sauvons nos Retraites !! Imposons d'autres Choix !! » Afficher l’article complet
  19. « Depuis toujours, la direction a essayé « d'individualiser » les situations des contractuel-le-s pour tenter de les exclure des commissions de notations, donc du contrôle social des déroulements de carrière et de la rémunération. » Pour SUD-Rail, la mise en place du « contrat unique », c'est aussi l'occasion d'imposer une équité de traitement entre tous les cheminots, par le biais des commissions de notations ou avec les instances existantes. Il est temps de mettre fin à l'opacité imposée par les patrons ! « Ainsi comme pour les agents au statut, le temps des notations qui s'ouvre est aussi le temps des réclamations pour les cheminot-e-s contractuel-le-s ! Il faut le faire dès maintenant, » Afficher l’article complet
  20. « Après des journées de grèves et de manifestations qui n'ont pas faiblies, le gouvernement s'entête dans sa volonté de passer en force « sa » réforme des retraites. » Peu importe les « concessions » cédées à ceux qui monnayent leurs votes, peu importe les entreprises, qui à la chaine, annoncent des résultats records. L'objectif est bien d'envoyer un message au monde du travail, celui de la confiscation de la richesse produite par une élite qui ne veut pas contribuer et espère confisquer de plus en plus cette richesse. Il est encore temps de faire dérailler cette vision de notre avenir et d'imposer d'autres solutions pour la retraite des salarié-e-s ! « Imposons d'autre solutions pour nos Retraites !! » Afficher l’article complet
  21. « Alors que le gouvernement souffle le chaud et le froid, que la direction s'avance, sans garantie, à affirmer que les statutaires ne seraient pas ou peu concernés par la réforme, pour les contractuels cela ne fait aucun doute : » ça sera 64 Ans sans délai ! Ça démontre bien que chaque salarié-e sera forcément impacté-e par cette réforme. Cela démontre aussi la violence globale de la réforme ! « Une seule réponse : la Mobilisation générale !! » Afficher l’article complet
  22. « Ne nous Laissons pas voler nos Retraites !! Le 07 Mars tout-es en Grève !! Et tout-es en AG !! » Afficher l’article complet
  23. « RETRAITES !! » Il n'aura pas fallu longtemps pour que les discours visant à rassurer les cheminots sur la question de l'application pleine et entière de la contre-réforme des retraites se heurtent à la dure réalité. Dans ses discours et ses déclarations auprès des O.S, le gouvernement annonce bien une application pleine et entière des dispositions générales pour tout le monde, contractuel-le-s, cheminot-e-s au statut, jeunes et vieux travailleurs du rail. En fait, pas de clause du grand père mais à la place, application des trois principales mesures antisociales pour tout le monde ! « L'Age d'ouverture des droits repoussées de 2 ou 3 ans ... » « De lourdes conséquences sur l'Age pivot ... » Afficher l’article complet
  24. « C'est sur le dos des cheminot.e.s !! » La presse commence à en faire écho. Les résultats de la SNCF en 2022 sont historiques, près de 2,2 milliards d'euros hors cessions. Ne nous y trompons pas, ces résultats sont le fruit du travail des cheminots qui ont supporté le poids des erreurs stratégiques de la direction : sous-effectif omniprésent, productivité à outrance et les cheminots en souffrance quand nos dirigeants n'avaient pas anticipé la reprise du trafic de 2022 et « l'anticipaient » pour 2023 … Ce résultat financier historique a été obtenu « dans la douleur » de conditions de travail toujours plus dégradées pour le personnel de la production, alors oui, plus que jamais, cet argent est bien celui des cheminot-e-s ! La direction ne veut faire aucun commentaire sur ces résultats. « La Fédération SUD-Rail va d'ores et déjà l'interpeller concernant les budgets emplois et la valorisation des métiers en 2023 tout en réclamant que les cheminot-e-s bénéficient immédiatement d'un retour sur ces résultats ! » Afficher l’article complet
  25. « Depuis le début de l'année, de multiples actions et alertes auraient dû conduire la Direction SNCF à prendre conscience du malaise des ASCT et à répondre aux revendications portées par les OS. » Face à l'absence de réponses à hauteur de leurs revendications légitimes, les contrôleurs ont alors décidé de faire grève. Nos Fédérations syndicales rappellent qu'elles n'ont jamais cessé de relayer les revendications des contrôleurs et de proposer des solutions à la direction de la SA Voyageurs pour éviter cette grève de fin d'année. Emploi, déroulement de carrière, rémunération, parcours professionnel, inaptitude… Tous les sujets qui fâchent ont été mis sur la table. Il aura fallu en arriver à une situation d'extrême tension pour que la direction de la SNCF et son Président reprennent l'initiative et formulent de nouvelles propositions. C'est donc le 22 décembre, dans la nuit, qu'un accord a été trouvé entre les fédérations syndicales et la direction SNCF. Cet accord global couvre l'ensemble des revendications portées par les contrôleurs et permet aujourd'hui la suspension du mouvement de grève pour le week-end du jour de l'an et une sortie de crise par le haut pour les contrôleurs. Dans le détail, de nombreuses revendications ont été satisfaites. C'est donc l'ensemble des agent·es de la filière Trains (Inoui, TER, Transilien, Ouigo, Intercités) qui sont aujourd'hui les gagnant·es de cette mobilisation exceptionnelle. Des clauses de revoyure sont actées, elles nous permettront de vérifier que les mesures sont respectées sur l'ensemble du territoire. Nos Fédérations et leurs équipes militantes dans les résidences Trains seront très attentives au bon déploiement de ces mesures. « En conséquence, les fédérations syndicales CGT Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots ont décidé de valider cet accord de sortie de crise. Elles considèrent néanmoins que la Direction SNCF n'est pas quitte, car le malaise existe toujours chez les ASCT et touche l'ensemble des métiers de l'entreprise. D'autres réponses devront être apportées. Dans ce sens, les Fédérations se réuniront le 5 janvier 2023 pour discuter des sujets revendicatifs à porter. » Afficher l’article complet
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