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Le Web des Cheminots

cc27001

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Messages publiés par cc27001

  1. A mon avis il souhaite avoir plus de précision sur le choix de cette machine en particulier.

    Pour quelles raisons la 15008 a été choisie pour etre cannibalisée ? Limite de potentiel ? Avarie légère ? Ou simple choix arbitraire ?

    La question de savoir pourquoi les 15000 commencent à être poussées vers la sortie est plus simple à comprendre : 40 ans + les régiolis qui arrivent.

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  2. Un article pessimiste dans la presse des vautours :ph34r: : http://www.challenges.fr/entreprise/20131219.CHA8558/le-tgv-en-perte-de-vitesse.html

    "Plus d'1 milliard d'euros [le coût du projet. NDLR], c'est bien cher payé pour réaliser le fantasme politique d'un réseau ferré européen à grande vitesse qui ne sera jamais rentable", lâche un cadre dirigeant de SNCF, où l'on s'inquiète de l'érosion irrémédiable de la rentabilité du TGV français. Mi-octobre, la compagnie a annoncé qu'elle allait déprécier sa flotte (480 rames) en 2013 pour un montant supérieur à un demi-milliard d'euros, au risque d'afficher une perte nette dans ses comptes annuels.

    "Le TGV est dans une impasse, résume cet expert du secteur ferroviaire. Pour doper l'activité et calmer la grogne des usagers, qui considèrent que les tarifs sont trop élevés, la compagnie multiplie les petits prix. Cela affaiblit ses marges, de plus en plus serrées. Sans parler de la hausse de 3 points de la TVA, en janvier, qui va renchérir le prix des billets sans pour autant rentrer dans la poche du groupe."

    Hormis Paris-Bordeaux en deux heures, les quatre LGV (lignes à grande vitesse) prévues en 2016-2017 risquent d'avoir un rendement marginal nul pour SNCF. "Elles n'ont pas de sens économique, prévient un cadre dirigeant. Et vont alourdir les coûts de RFF, donc ceux de SNCF, car il faudra financer de nouvelles hausses de péage. Tout ça pour gagner trente minutes de trajet pour aller de Paris à Nantes ou à Rennes!"

    Mais c'est logique, cette presse s'adresse aux investisseurs et entrepreneurs avides de privatisations.

    Toutefois certains arguments sont bien réels et cela devrait amener les politiques à se poser des questions.

  3. C'est n'importe quoi comme réflexion, tout dépend de la nature de l'incident et non de l'heure où il est survenu, et la je parle en connaissance de cause, tu prend par exemple un accident de personne, gros incident avec de grosses perturbations à la clé, il ne se réglé pas plus vite en journée que le soir après 18h00.

    C'est aussi n'importe quoi de prendre comme contre-exemple un "évènement extérieur" qui est co-géré par des intervenants extérieurs.

    Je parle essentiellement des incidents d'exploitation internes qui ne font pas appel à des intervenants extérieurs (hors sous-traitants des activités bien sur).

  4. article intéressant et bien écrit

    La mise en service d'une LGV est plutôt une bonne chose, mais cela ne signifie pas qu'on doit imposer à tous de voyager dessus en transformant les parcours classiques en calvaire.

    En réalité il est quasiment obligatoire pour la SNCF de supprimer ou d'handicaper fortement l'offre classique lors de la mise en service d'une LGV, sinon la rentabilité sera très longue à obtenir, et les politiques qui sont en amont des investissements risquent leur mandat... Donc on fait du remplissage à marche forcée.

    Il arrive un moment où la SNCF, et les autorités, vont devoir faire son choix : ou elle est un service public étatique et son monopole se justifie par une réelle politique sociale et d'aménagement du territoire ; ou elle se comporte en entreprise purement commerciale qui veut réaliser du profit à tout prix, et elle doit alors accepter la concurrence...

    C'est les deux à la fois, une entreprise d'etat qui fait un peu de service public et qui sert aussi à faire faire des bénéfices à des entreprises privées qui gravitent autour du mammouth. C'est un tout, une galaxie.

    A un moment si on veut améliorer le service public ou réduire les fuites de richesses du public vers le privé, il faut une volonté forte, même très forte de la part des politiques. C'est pas gagné....

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  5. Je vais proposer à Pépy une orientation ecolo pour l'idée de fiscaliser les facilités de circulation. Oui, il faut bien voir que trimbaler des cheminots en congés ça représente une pollution pas négligeable, donc il faut dissuader ces gens de se déplacer comme ça pour rien. :Smiley_51:

    C'est jean-vincent placé qui m'a donné le tuyau, le chauffard qui accumule 133 PV impayés et qui vient donner des leçons aux français quotidiennement. Plus c'est énorme et mieux ça passe.....

    • J'adore 1
  6. Au risque de paraître désespérément réac, je ne suis pas plus convaincu par le calcul numérique que le prof’ de math de prépa cité en exemple. Du moins, ce que je veux dire, c’est que le calcul numérique est un outil puissant mais qui:

    1. Ne remplace pas la dérivation de solutions analytiques quand elles existent ;

    2. Recèle des pièges qui nécessitent une extrême précaution : instabilité, dépendances cachées à la forme ou la taille du maillage, problèmes liés au pas temporel, aux erreurs d'arrondi, etc.

    Contrairement à ce que beaucoup de jeunes croient, le calcul numérique n'est pas un outil magique pour tout résoudre ! Si on ne possède pas une compréhension intuitive du phénomène que l'on modélise, on court à la catastrophe. Encore une fois, ce n’est pas l’outil qui fait l’artisan…

    Je ne vais pas énumérer les exemples que j'ai rencontré dans l'industrie pour illustrer ça, il y en a trop...

    Mais il faut bien comprendre que derrière il y a aussi des marchands de logiciels (très chers) qui poussent à ça, il y a tout un marketing qui explique aux jeunes qu'avec une console et un logiciel version 4.8.2 on peut démouler un TGV complet prêt à rouler.

    Et dans les entreprises il y a des acheteurs qui en sont convaincus, faut dire que c'est tentant, investir quelques euros dans des licences que des stagiaires sauront utiliser pour produire des objets très rentables....

    Sauf que derrière il manque toujours quelque chose pour que ça fonctionne, et on va toujours voir le vieux marcel roi de la planche à dessin pour se dépatouiller.

  7. Le livre est un objet (parfois d'art, de collection), wikipedia est une bibliothèque virtuelle. Ce n'est pas la même chose.

    Auparavant, pour étoffer ses connaissances, soit on achetait un livre qui représentait à la fois l'objet et la source de connaissance, soit on allait consulter l'ouvrage dans une bibliothèque pour n'en tirer que la connaissance. Désormais cette connaissance est à portée de souris gratuitement.... Reste l'objet livre.

    J'aime les beaux livres, j'ai acheté pas mal de bouquins aux éditions Vdr, mais je comprends aussi le grand public qui s'adapte rapidement aux nouvelles technologies, avec tous les avantages : rapidité, virtualité, gratuité, et peu d'inconvénients.

    Je crois qu'il existe le même problème dans le milieu de la photographie.

  8. Si les 72100 - remotorisées il y a quelques années seulement - lâchent, c'est qu'il doit y avoir une inadéquation entre l'entretien nécessaire et l'entretien alloué, ou un gros défaut dans l'adaptation du nouveau moteur.

    Les 72000 ont correctement fonctionné pendant environ 25 ans, alors pourquoi ça lâche maintenant ?

    On peut bien réinvestir dans du neuf, des 75300 par exemple, mais si ça tombe aussi en panne ?

  9. On nous le dit assez clairement : en tant qu'ingénieurs, on ne nous demande pas de connaître tous les composants électroniques ou de maîtriser toutes les subtilités de Matlab ou des langages de programmation informatique. Les techniciens font ça très bien, et largement mieux que nous. Nous, ce qu'on nous demande -entre autres-, c'est de savoir se poser les bonnes questions afin d'être capables de résoudre des problématiques d'ordres divers et variées, pouvant nous amener à utiliser les connaissances techniques dont nous disposons.

    J'avais loupé ce passage. Je pense que tu risques d'etre déçu lorsque tu débuteras ton premier emploi. Dans les disciplines appliquées (informatique, électronique, mécanique, acoustique) les jeunes diplômés sont très souvent affectés à des postes où on ne leur demande pas de réfléchir, mais d'utiliser les outils numériques (codage, CAO, matlab, calculs) que les gradés ne savent pas ou ne veulent pas maîtriser (c'est rébarbatif et peu valorisant). Il faut déja passer plusieurs années à pousser un mulot avant d'espérer accéder à un simple poste de suivi de projet. Ou alors il faut s'orienter dès le départ sur de l'audit qualité, voire même du contrôle de gestion. Un peu frustrant pour un jeune passionné de technique... Sinon il faut faire sa valise et s'évader en suisse ou en allemagne, ils adorent les jeunes ingénieurs français passionnés de technique, car ils les paient deux fois moins cher qu'un natif.

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  10. Pourquoi mette le terme "ingénieur" d'aujourd'hui entre guillemets ? C'est fort dégradant pour les personnes visées et, en tant qu'étudiant en école d'ingénieur plus très éloigné du diplôme, je le prends très mal. Je pense deviner ton arrière pensée : les jeunes diplômés actuels seraient donc selon toi des incapables au regard de leurs ancêtres ?

    Ce n'est pas mon arrière-pensée, c'est mal interprété.

    Sans rentrer dans les détails, ce que je veux dire c'est que le titre et le diplôme d'ingénieur ont été progressivement dénaturés par des volontés politiques successives (post-soixanthuitardes ou autres, peu importe), et qu'ils n'ont plus grand chose à voir avec la définition d'un ingénieur telle qu'on la connaissait jusqu'aux années 60. (je ne suis pas le seul à etre de cet avis, c'est par ailleurs évoqué sur wikipedia).

    Les étudiants d'aujourd'hui ne sont pas plus bêtes que leurs ancêtres, mais on les forme à quelque chose de très différent du métier d'ingénieur de leurs ancêtres. Dans ce cas, pourquoi persister à les nommer "ingénieurs" ? Ce sont plutôt des "managers de projets techniques", des "développeurs produits", des "auditeurs et gestionnaires de programmes", ou autres termes barbares anglophones.

    En illustrant très largement, les ingénieurs de maintenant seraient difficilement capables de pondre un concorde en moins de 10 ans comme leurs ancêtres, mais ils sont très capables de pondre un ULM en kit conçu en roumanie, fabriqué en chine, assemblé en turquie pour 200€ et pilotable par un simple iPad, et avec un marketing ecolo-trend, ce qui représente une réelle prouesse que leurs aînés n'auraient pas pu faire.

    On pourrait débattre plus longuement du sujet sur un topic dédié, car il y a matière à dire.

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