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Le Web des Cheminots

VSG

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Tout ce qui a été posté par VSG

  1. La cassure était peut-être préexistante, elle était cachée par les éclisses. Chaque roue tape comme sur une enclume sur le bout du rail au franchissement du joint, surtout s’il y a un peu de danse. Les boulons ont cassé par traction.
  2. Le desserrage et la cassure des boulons parce que le boudin monte sur l’éclisse intérieure est, le mot est un peu fort, un classique du genre, en pleine voie ; sur un appareil de voie, je me demande si c’est inédit. La rupture d’éclisses en pleine voie n’a aucune conséquence sur la sécurité. Je me demande si, à partir du moment les boulons ont commencé à se desserrer, la cassure intervient très rapidement, 1 ou 2 jours après, ce qui fait que ça ne peut pas être détecté entre 2 tournées, sauf coup de pot.
  3. Je pense que ça va être fait sérieusement, car il va y avoir sûrement des mises en examen.
  4. Ingénieur est une mauvaise traduction. Engineer doit être traduit par conducteur d'engins. Il y a longtemps, un article de LVDR avait traité du sujet des traductions. Par exemple : Fireman (homme du feu), c'est le chauffeur de locomotive à vapeur aux USA, est souvent traduit par pompier !
  5. Ça m’a permis de mettre votre blog dans mes signets et devenir un lecteur.
  6. Je vous présente mes excuses car j'ai lu votre l'article en vitesse, et c'est l'image de relativisme qui m'était resté. Je sais que j'ai été injuste car votre article est le fruit d'un travail. C'est le gros problème du web, des forums ; il faudrait prendre du temps pour répondre.
  7. Le ministre des Transports a seulement fait état d’ »actes isolés », d’ »une personne interpellée », d’ »une tentative de vol de portable » au préjudice d’un secouriste, de « pompiers qui, par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude ». Mais de « véritables actes commis en bande, non », a dit Frédéric Cuvillier sur I Télé, Quel langage châtié, ce ministre. Pourtant, il n'y a pas longtemps, les autorités nous ont enseigné qu'il n'y avait eu que des bousculades au Trocadéro, mais les assureurs, eux ont fait remarqué qu'il y avait pour 100 000 euros de dégâts, et qu'il ne voulaient pas tout payer.
  8. L’auteur de l’article se fout de nous, avec son analogie faite entre le caillassage des pompiers et les centrales nucléaires qui ne sont plus aux normes.
  9. Merci pour l'info http://www.liberation.fr/societe/0101336318-deraillement-du-train-vintimille-calais-des-aveux-sans-mobile-apparent-un-ouvrier-metallo-au-chomage-a-ete-place-en-garde-a-vue
  10. Je ne me rappelle plus exactement, mais il s’agit de joints (éclisses) qui ont été martelés parce qu’il y a de la danse sous les traverses, ou un gauche.
  11. Il y a une quinzaine d’années, un train corail avait déraillé parce qu’un « jeune » avait placé une pièce d’acier sur la voie, la BB26000 s’était couchée et un jeune ferrovipathe qui était en cabine a été tué ; c’était la seule victime, et je crois qu’il n’avait pas l’autorisation du secrétariat général d’être à bord. Quelqu’un pourrait-il retrouver le sujet, je n’y arrive pas.
  12. Il me semble que les gars de l’Équipement appellent ce que tu décris un joint « cuit »
  13. Je n'étais pas au service de l'équipement, mais eux sont bien au courant des problèmes de desserrage des boulons : dilatations + rétractation métal (la température du rail peut monter à 50 degrés en pleine chaleur) + vibrations entraînent nécessairement le desserrage. Tu as parfaitement raison de rappeler qu'à une certaine époque des équipes de cantonniers mal payés parcouraient régulièrement leur canton, il me semble avoir connu le sous-chef de canton qui faisait sa tournée voie avec la canne à boule pour sonder le dessous des traverses.
  14. Sur le web, il y avait eu une discussion (en 2012) sur les désagréments causés par les cales anti dérive oubliées sous les roues des wagons en stationnement sur voie de service. Lorsque le train ou la manœuvre se met en marche, la cale oubliée sous la roue glisse sur le rail et puis va se coincer dans la lacune du premier cœur d’appareil de voie rencontré. Sur voie de service, cela entraine un petit déraillement. Sur voie principale à 140 km/h et une éclisse d’acier !! Les photos sont de Archange57
  15. Durant ma carrière, je me souviens avoir vu en pleine voie une paire d’éclisses couchée de chaque côté du joint et les boulons cisaillés. Je n’en croyais pas mes yeux et je pensais à un sabotage. Le chef de section nous a expliqué (ça avait été signalé par une tournée voie) que c’était explicable par le fait que les boulons s’étaient desserrés par les vibrations répétées, que les éclisses se sont écartées du rail jusqu’au moment où le boudin d’une roue a appuyé sur l’éclisse intérieure entrainant le cisaillement des boulons. J’ai vu aussi des entretoises d’aiguilles desserrées qui empêchaient la bonne manœuvre de l’aiguillage. Le sabotage n'est pas crédible. Le croquis n'est pas au top
  16. À cette époque, la SNCF veillait à ce que son personnel ait une bonne connaissance de la géographie et nous étions bien servi. Pour l’équivalent de quelques euros, nous pouvions acheter des ouvrages (dit ouvrages didactiques) de géographie économique et ferroviaire de France et même d’Europe. Sur la photo, à gauche les 3 tomes que nous devions apprendre, très succinctement, sur l’économie des régions SNCF (apprendre celles de notre réseau), et on nous invitait pour notre culture personnelle à acheter des tomes sur les chemins de fer des grands pays de l’Europe de l’Ouest (Italie, Suisse, Benelux, Allemagne…).
  17. C'est exactement ça. Je me souviens que des conducteurs (j'ai été quelque temps aide-conducteur (AICR) au dépôt de Chalons/s/Marne) étaient capable de réciter le titre I des signaux, par numéro d'article. C'est vrai aussi que les règlements étaient moins épais que le RGS.
  18. C'est comme un squelette. Tous les cheminots de l'Est connaissaient la ligne 1 (appelée aussi PA), la ligne 2, la 3, la ligne 4, et l'ossature du réseau était tracée. En dessinant plusieurs fois par jour, pendant plusieurs semaines, on y arrivait. Je me souviens avoir laissé tomber toutes les lignes secondaires des Vosges en faisant le pari, qu'à l'examen ou aux examens blancs, on n'aurait pas un itinéraire tordu passant par les Vosges. Il faudrait qu'un ancien témoin confirme, mais je crois que les formateurs nous recommandaient de mettre de la couleur et même indiquer les fleuves traversés, pour épater l'examinateur.
  19. Rétro Je ne peux pas m’empêcher, pour la petite histoire. Dans les années 70, à l’époque du certificat d’études pour tous, à l’époque du « par cœur », il nous fallait connaître (pour ceux du réseau) la carte complète du réseau Est : toutes les gares indiquées, toutes les bifurcations, tous les points frontières internationaux, inter-régionaux, les relations des trains de voyageurs, trains-couchettes internationaux et inter-réseaux, les TAC + la géographie économique (succincte) des régions traversées. C’était, il est vrai, pour l’examen dit de barrage, donnant accès à la maîtrise, et la géographie ferroviaire donnait un bon coefficient.
  20. Ça n’apportera pas tellement à la réponse, tout a été dit par PN407. Le calcul de la charge remorquée des voyageurs et marchandises est différent, donc nécessairement les règles de freinages sont différentes. Le poids brut d'un wagon de marchandises peut varier de 20 tonnes à vide à 80 tonnes à charge. Pour l’anecdote : du temps de l’ICT, on devait savoir poser une règle de trois pour trouver le pourcentage d’essieux freinés ; c’était l’époque du certificat d’études. Plus tard, à l’époque des 80 % de Bac, il fallait un tableau de conversion pour calculer le pourcentage.
  21. Je ne sais pas si c’est donné à tous les citoyens de se foutre de la gueule du monde comme ça. « Au cours de l’instruction, Julien Coupat et yldune n’ont jamais nié se trouver en Seine-et-Marne, dans leur voiture la nuit des sabotages, rappelle une source proche du dossier. Ils ont même revendiqué y être allé dans le cadre d’un week-end amoureux et avoir fait l’amour dans leur voiture !". Interrogé sur procès-verbal, Julien Coupat avait en effet déclaré : "Les hôtels étaient de l’ordre de 65 à 70 euros. Dans ces conditions, nous avons décidé de dormir dans la voiture devant le routier, et nous avons été réveillés par le froid. Nous avons eu envie de faire l’amour et nous sommes allés sur un des endroits reculés à l’écart de tout, en pleine campagne", au Trilport . » source : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20121023.OBS6696/info-obs-tarnac-la-derniere-cartouche-de-julien-coupat.html
  22. Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus. Je pense que Coupat bénéficie d’une grande indulgence dans l’opinion publique parce qu’il a les médias (les faiseurs d’opinions) avec lui, comme il aurait été condamné d’avance par l’opinion si la presse l’avait lynché.
  23. Comment ils font, ceux qui balancent des caddies par dessus les ponts de chemin de fer ?
  24. Il y pas mal de gars des caténaires à qui c'est arrivé de poser une perche de mise à la terre sur le 25000 sous tension, et ils ne sont pas morts ; ils se sont retrouvés sur le cul.
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