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Appel à la grève reconductible à partir du 23 Novembre


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Libération 24/11/2008

Grève à la SNCF: le trafic perturbé en Ile-de-France et sur les TER

Le trafic devrait reprendre normalement dès mardi.

La SNCF l’assure, «on tient le programme prévu». L’entreprise publique a déclaré lundi matin que le trafic est assuré «à 60 à 70% en moyenne» sur les lignes de TER et les trains de banlieue Transilien, les lignes de RER B et D étant les plus touchées avec seulement 50% des liaisons assurées. Une grève déclenchée par Sud-Rail, opposé à la nouvelle réglementation du fret. Les trains grande ligne Corail et les TGV assurent un trafic «normal» «conforme aux prévisions», a indiqué un porte-parole de la compagnie.

La circulation des trains reprendra normalement mardi «à partir de mardi 6 heures sur quasiment l'ensemble du territoire», selon la SNCF, en précisant que «dans les régions Rhône-Alpes, Lorraine, Alsace, Nord Pas-de-Calais et Midi-Pyrénées, le trafic reviendra progressivement à la normale dans le courant de la journée».

De son côté, Sud-Rail indiquait que la plupart des assemblées générales locales avaient voté la reprise du travail.

Lundi, en Ile-de-France, le trafic au départ et à l’arrivée des gares de l’Est, du Nord et de Montparnasse était assuré à 70% en moyenne, mais pour celui de la gare Saint-Lazare, il n’était que de 50% seulement, a-t-il précisé. Sur le RER, le trafic de la ligne C est assuré à 60%, celui des lignes B et D à 50%, et celui de la ligne A à 100%, a ajouté le porte-parole.

Cinq régions connaissent un trafic «normal» pour leurs TER: PACA, Languedoc Roussillon, Aquitaine, Bretagne et Limousin, selon la SNCF, qui ne donne pas d’indications au sujet des autres régions. Sud appelle tous les cheminots à la grève depuis dimanche 20 heures pour protester contre la nouvelle réglementation du fret qui régit le temps de travail des conducteurs, craignant l’instauration d’un deuxième statut moins favorable et l’introduction d’un «dumping social» au sein même de l’entreprise.

Au centre du conflit, se trouve la réforme du fret et les modifications sur la réglementation régissant le temps de travail des conducteurs, qui font craindre aux syndicats la création d'un deuxième statut moins favorable et l'introduction d'un «dumping social» au sein même de l'entreprise.

Cette réforme a pour objectif de faire baisser les coûts de production du fret, déficitaire à la SNCF, face à la concurrence installée sur les rails français depuis 2006. Aujourd'hui, sept entreprises autres que la SNCF font rouler des trains et représentent environ 8% du marché du fret.

La semaine dernière, devant la perspective d'une grève dure des conducteurs, la SNCF a accepté de revoir sa copie en matière de déréglementation du travail.

Un décret permettant le recours à des "volontaires", qui travaillent un peu plus longtemps, est paru, mais son application dans les tableaux de service («roulements»), prévue le 14 décembre, a été reportée. Aucune nouvelle date n'a été fixée pour l'instant.

La Fgaac et la CFDT dans un premier temps, puis la CFTC, la CGC et la CGT dans un deuxième temps ont suspendu leurs préavis de grève, estimant que la direction avait «reculé».

Seul Sud-Rail a maintenu son préavis de grève reconductible, estimant qu'il n'y avait eu "aucun recul".

«Le mouvement est évidemment affaibli, mais nous devons restons mobilisés», a indiqué Christian Mahieux de Sud Rail à l'AFP. Le recul des autres syndicats «est incompréhensible pour nous, dans la mesure où le texte de la direction aujourd'hui est le même que celui d'il y a quelques jours contre lequel on s'était mobilisé», a-t-il ajouté.

«Il y a de fait deux réglementations, et un phénomène de dumping social au sein même de l'entreprise, entre les salariés», a ajouté Alain Cambi, de Sud Rail, qui conteste aussi la stratégie globale de la SNCF en matière de transport de marchandises.

«Pour abaisser ses coûts, et affronter la concurrence, la SNCF a renoncé depuis 2004 au transport de 15 milliards de tonnes/km par an qu'elle jugeait non rentable. Elle a contribué à mettre sur les routes 1,5 million de camions de plus par jour, une vraie catastrophe», a jugé Alain Cambi.

Il estime par ailleurs que le gouvernement a choisi de ne pas actionner certains leviers face à la concurrence, comme le montant du péage des «sillons» (droits de trafic), et les travaux sur les voies, qui plombent les comptes du fret.

FO pour sa part a appelé ses adhérents à se prononcer lors des assemblées générales de cheminots, et s'est joint à Sud pour un appel à une grève reconductible des contrôleurs à partir de lundi, 4 heures.

(Source AFP)

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petit interview de notre president....

Mon petit doigt me dit qu'on ne va pas tarder à reparler du volontariat...

LE PRESIDENT PARLE

hé bien oui, nulle part il n'y a engagement écrit de ne pas utiliser le décret à l'avenir. Donc il n'y a aucune raison que Pépy et Nadal ne l'utilisent pas dès janvier.

On ne doit jamais faire confiance à la direction sans engagement écrit.

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