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Le Web des Cheminots

Elections prud’hommales"Un succès pour construire l’unité et le rassemblement", CGT


assouan

Messages recommandés

Merci à MarcM et Bandaa bono d'esquisser une réponse, mais le problème, c'est qu'elle vient des gens qui connaissent le système en interne.

donc je vais reformuler : comment est-ce que le pékin de base ( dont je suis ) qui ne connaît rien au fonctionnement interne des OS et à la formation des ( futurs ) conseillers prud'hommaux au sein des OS peut choisir une liste hormis sa propre sensibilité ( principalement liée à ce qu'il se passe sur son lieu de travail ) ; celle-ci, finalement, n'ayant pas grand chose à voir avec ce qui passe aux prud'hommes.

Alors bon, vu ce que j'entends, les CGTistes sont les mieux armés/formés, mais ce n'est pas là-dessus que la CGT a communiqué.

La réponse est simple : IL NE PEUT PAS et même un militant comme moi ne le peut.

Et même si toutes les OS devait donner un topo des formations qu'elles donnent à leurs élus, un branque restera toujours un branque même avec une bonne formation. Pour pouvoir juger en toute connaissance de cause il te faudrait connaitre personnellement tout les éligibles de chaque liste, savoir s'ils ont la carrure pour le poste.

Je précise aussi que les organisme de formation qui dépendent d'une OS ne donnent pas des formations qu'au membres de ces OS. Bien souvent ils sont ouverts à d'autres organisations ou à des particuliers ( il suffit de payer ), les militants SUD utilisent parfois le cabinet de formation Émergence de la CGT.

Bref au final c'est toujours l'homme qui fait la différence. Sera t-il apte ou pas ? sera t-il suffisament fin pour arriver à trouver avec les autres juges la bonne solution au problème posé.

Alors on vote pour l'OS dont on se sent le plus proche ou pour celle dont on connait un candidat que l'on juge apte.

La communication des OS trouble effectivement le message, car le rapport entre le slogan et l'institution n'est pas évident. Exemple la CFTC : "tous unis, tous uniques", ou FO " pour la retraite", ou la CGT agis pour la santé, la retraite, etc.. Ce sont des messages ou revendications qui n'ont rien à voir avec le rôle des prud'hommes.

Mais comme les OS se servent de cette seule et unique élection nationale, ou elle peuvent toutes être présente, comme test sur leur influence et pour mesurer les écarts entre elles, cela floute le message.

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Par contre, je ne crois pas qu'il faille attendre sans rien faire qu'ils se réveillent. L'histoire de la grenouille qui chauffe qui circule sur le net reflète, à mon avis, bien la situation et ce qu'il risque de se produire si l'on attend trop...

Oui c'est vrai et c'est ce qui se passe actuellement, après avoir noyé les salariés dans le faux bonheur consumériste on chauffe la marmite avec les droits sociaux qui s'envolent en fumé. Mais comme toutes les grenouilles ne nagent pas dans le bouillon de la croissance/consommation et qu'elle essayent de sortir celles qui le veulent de la marmite, il y a une chance pour que toutes ne soient pas cuites.

J'ai certainement une vision naive de la situation mais je pense effectivement que les OS devraient avoir pour but la défense du salarié. Je pense que beaucoup ont oublié cela... Quand je vois que l'on en arrive à préférer ne rien gagner plutôt que de le devoir à une autre OS koiquesse .

Elles l'ont et elles ne l'oublient pas ! mais toi tu oublie que la défense du salarié s'entend dans un contexte et que les OS si elles portent plus ou moins la même analyse du contexte existant y voient des solutions chacune un contexte économique et social différent. D'ou les différences d'objectif et de stratégies mise en place et donc au bout d'unité. Par exemple, doit on agir pour améliorer "le pouvoir d'achat" des salariés "ad vitae eternam", pour que ceux-ci par leur consommation continue à faire perdurer un système productiviste/croissantiste qui les exploite et les oppresse, et qui détruira notre biotope planétaire à terme, ou doit on améliorer "le pouvoir de vie" des salariés que l'on défend tout en luttant pour ne pas faire perdurer le système en le transformant.

je suis clairement pour la deuxième solution, je conçoit l'ontérêt des salariés bien audelà de la sphère marchande. C'est toute la différence entre un syndicalisme porteur d'un projet social et celui qui ne fait que de la défense d'intérêt à court terme dans l'existant.

Lorsque je vois à longueur de tract des messages qui n'ont pour but que le dénigrement d'une autre OS, je pense que cela fait plus de mal que de bien. Ces messages qui sont censés augmenter la crédibilité d'une OS par rapport aux autres ne font au contraire que diminuer la crédibilité de toutes les OS y compris celle qui est responsable de ces tracts.

Bien sur, qu'en première lecture ou en lecture rapide, cela laisse le sentiment qu'il n'y a que dénigrement et batailles de pouvoir. Mais si au non de l'unité supposé qui devrait exister entre "défenseurs des salariés" aucune OS ne peut exprimer une différence d'analyse et une divergence d'objectif et de stratégie cela reviendrait à imposer la pensée unique dans le syndicalisme. Le premier qui parle aurait raison et les autres seraient contraint au silence sous peine d'être stigmatisé comme initiateur de rupture.

NON : il y a des différences à tout les niveaux entre les OS et chacune doit pouvoir librement les exprimer qu'elles qu'en soient les perceptions par les salariés et les conséquences qui en découlent.

A chacun de faire l'effort lire tout le monde, de comprendre, de prendre position et d'agir.

Je comprend que toutes les OS n'aient pas les mêmes positions cependant il y a un climat malsain qui est accentué à l'approche des élections et les OS s'éloignent de la défense du salarié pour défendre leur propre structure.

Il est vrai que les périodes électorales ne sont jamais des périodes consensuelles et unitaires. Les tensions grandissent à ces moments chaque OS cherchant à valoriser ses actions passées et à se démarquer des autres pour exister différemment de manière à recevoir un plus grand nombre de suffrage.

On peu penser que c'est contre productif, mais ce n'est que la conséquence du système électoral démocratique pour la désignation des représentants. Il faut faire avec ou supprimer les élections.

Note aussi que les rapport de pouvoir ( dominants/dominés ) sont inhérent à la nature humaine et qu'ils existent dans tout groupe et toute société humaine. Que la disparition des processus de contrôle imparfait que nous avons créer n'éliminera jamais les luttes pour le pouvoir de quelque nature qu'il soit.

Lorsqu'une OS ne vient pas à une interfédérale ou lorsque qu'une autre n'y est pas convié, lorsque qu'une négocie seule ou qu'elle ne tient pas les engagement pris en interfédérale... Tout cela nuit à mon avis à la défense des salariés et ils ne sont pas dupes, on en arrive à des taux de 75% d'abstention.

On peut certes parler du changement d'époque et de l'individualisme seulement je ne pense pas qu'ils soient les seuls responsables... Il est cependant plus facile de s'en remettre à des causes externes plutôt que d'avouer un dysfonctionnement interne...

C'est vrai qu'il est toujours plus facile d'accuser les autres que de reconnaitre ses erreurs, surtout en public. Mais une structure qui se tromperait souvent et admettrait publiquement ses erreurs compromettrait largement sa survie. C'est donc impossible, la nature humaine encore une fois agira dans le sens des intérêts propres à la structure. Au personnes concernés par tous ces agissements de se mettre à réfléchir à analyser sur le fond et non juger sur l'apparence pour discerner le vrai du faux.

Des excuses certains en trouveront toujours, ce n'est pas la peine de leur en donner d'autres. Cependant je comprends aussi ceux qui sont dégoutés par les manoeuvres électoralistes.

Les manoeuvres électoralistes sont les conséquences de la démocratie. Souhaitons nous sa disparition ?

Non, alors ne jugeons pas en première approche, prenons du recul et projetoons nous plus loin que l'instant présent. Il y a un adage qui dit "que nous avons les représentants que nous méritons", nos OS nous déplaisent, posons nous la question de notre investissement tant intellectuel que physique. Plus l'exigence d'analyse sera haute et forte de la part des salariés et plus les OS s'adapterons. Mais continuons a ne voir que le tiercé, le loto et le championnat de foot ou de F1 et nous aurons des OS qui ne communiquerons qu'au niveau " pains et jeux " comme tout "bon gouvernant".

Je suis d'accord avec toi sur ce point mais je ne pense pas que cela soit la seule cause du désengagement des gens.

lesquelles en plus alors ?

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on se félicité de représenter 8,41% des inscrits ,soit même pas un travailleur sur 10 !!! mais bon mieux vaux être optimiste!!

Comme pour toute élection c'e sont ceux qui votent qui déterminent le résultat...

Ceux qui ne viennent pas voter... mdrmdr koiquesse

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Comme pour toute élection c'e sont ceux qui votent qui déterminent le résultat...

Ceux qui ne viennent pas voter... :Smiley_29:bigbisous

Et aussi ceux qui ne votent pas ...............Un petit rappel , 1er tour des présidentielles 2002 .

Le rôle des abstentionnistes ?

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Et aussi ceux qui ne votent pas ...............Un petit rappel , 1er tour des présidentielles 2002 .

Le rôle des abstentionnistes ?

ça revient au même

seul les votes exprimés comptent...

les autres c'est pour du beurre... : abstentions volontaires ou involontaires, votes nuls ou blancs...

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Période électorale...

Elections professionnelles à l'Education nationale:

la FSU gagne deux points dans le 1er degré

mais en perd un dans le 2nd

En ces temps de grogne à l'Education nationale, les syndicats FSU, en première ligne de la contestation,

enregistrent une progression dans le premier degré mais un léger tassement dans le second degré,

selon les résultats des élections professionnelles publiés samedi par le ministère.

Lors du scrutin du 2 décembre, dans le premier degré,

le SNUIpp-FSU (instituteurs) a obtenu 47,05% des voix, soit deux points de plus qu'en 2005 (45,05%).

Il est suivi du SE-UNSA qui perd un peu plus d'un point et demi à 22,95%,

ainsi que du SNUDI-FO et du SGEN-CFDT qui restent à peu près stables à respectivement 7,81% et 7,42%.

Dans le second degré, le SNES-FSU a recueilli 37,93% des voix soit 1,2 point de moins qu'en 2005 (39,13%).

Il est suivi du SGEN-CFDT qui perd près d'un demi-point à 10,07%.

Le SE-UNSA remonte de la cinquième à la troisième place avec 8,08% des voix, soit 1,32 point de plus qu'en 2005.

AP

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Merci à MarcM et Bandabono d'esquisser une réponse, mais le problème, c'est qu'elle vient des gen qui connaissent le système en interne.

donc je vaisreformuler : comment est-ce que le pékin de base ( dont je suis ) qui ne connaît rien au fonctionnement interne des OS et à la formation des ( futurs ) conseillers prud'hommaux au sein des OS peut choisir une liste hormis sa propre sensibilité ( principalement liée à ce qu'il se passe sur son lieu de travail ) ; celle-ci, finalement, n'ayant pas grand'chose à voir avec ce qui e passe aux prud'hommes.

Alors bon, vu ce que j'entends, les CGTistes sont les mieux armés/formés, mais ce n'est pas là-dessus que la CGT a communiqué.

Hé bien , tout d'abord, il faut préciser que les conseillers prud'hommaux ne peuvent communiquer sur

les résultas car les délibérations sont confidentielles et prises à la majorité des voix .Donc , aucune os ne peut dire : "nos conseillers ont permis de récupérer x euros enf aveur des salariés " .

Par contre dire :" x euros ont été récupéré par les conseils des prud'hommes " est permis .

Donc , de fait , ça limite la communication sur le bilan de chaque OS .

Et puis ce n'est pas souhaitable car l'entente entre os est souhaitable aux prud'hommes car "en face" , ils le font payer cash ...car même en cas de divergence , je n'ai jamais vu 2 coseillers employeurs se tirer dans les pattes .Il y en a tjrs un qui se soumet !

ET sur la formation , tous les os ont les même droit en matière de formation donc ...ensuite c'est une question d'organisation et de volonté de vouloir bien faire les choses .

Donc , et mille excuses si je n'avais pas saisi le sens de ta question , la différence pourle péquin moyen est effectivement une question de sensibilité .

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Et puis ce n'est pas souhaitable car l'entente entre os est souhaitable aux prud'hommes car "en face" , ils le font payer cash ...car même en cas de divergence , je n'ai jamais vu 2 coseillers employeurs se tirer dans les pattes .Il y en a tjrs un qui se soumet !

Il est dommage que l'entente entre OS se limite aux prud'hommes car "en face" ils arrivent toujours à s'accorder pour faire bloc...

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Il est dommage que l'entente entre OS se limite aux prud'hommes car "en face" ils arrivent toujours à s'accorder pour faire bloc...

Salut teje, tu as grandement raison, mais c'est surtout au seins de la SNCF que les OS se livrent à une guerre " fraticide ". Dans le privé, c'est un peu moins vrai, mais vu le nombre de syndiqués, bien souvent elles ne se rencontres pas. A la tête ddes grandes OS, c'est la perpétuelle compétition pour les subside de survie des organisations syndicales. C'est bien domage.

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Il est dommage que l'entente entre OS se limite aux prud'hommes car "en face" ils arrivent toujours à s'accorder pour faire bloc...

La raison en est très simple.Les élus de cette instances ont tous un parcours syndical de base et cela pendant des années .D'une manière générale , ce sont des gens qui ne sont pas dans des rouages syndicaux élevés .Donc , il n'y a pas de stratégie d'appareil .Et puis , le choix qui s'offre bien souvent aux conseillers salariés :

- l'employeur peut faire appel donc le salarié risque de perdre plus en appel et surtout ne pas voir son argent (si il gagne ) avant longtemps .Donc ,la recherche d'une solution est primordiale .

Il est arrivé de la part d' employeurs de demander des modalités de paiement avec engagement

de ne plus agir à l'encontre des salariés .Dans ce cas , il y a fortement intérêt à jouer le jeu afin que l'employeur se sente écouté et que le salarié récupère son argent .

C'est tout autre que les autres instances

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Oui c'est vrai et c'est ce qui se passe actuellement, après avoir noyé les salariés dans le faux bonheur consumériste on chauffe la marmite avec les droits sociaux qui s'envolent en fumé. Mais comme toutes les grenouilles ne nagent pas dans le bouillon de la croissance/consommation et qu'elle essayent de sortir celles qui le veulent de la marmite, il y a une chance pour que toutes ne soient pas cuites.

J'aime bien ta conclusion et j'espère qu'elle se révélera exacte et que certains se réveilleront à temps.

Elles l'ont et elles ne l'oublient pas ! mais toi tu oublie que la défense du salarié s'entend dans un contexte et que les OS si elles portent plus ou moins la même analyse du contexte existant y voient des solutions chacune un contexte économique et social différent. D'ou les différences d'objectif et de stratégies mise en place et donc au bout d'unité. Par exemple, doit on agir pour améliorer "le pouvoir d'achat" des salariés "ad vitae eternam", pour que ceux-ci par leur consommation continue à faire perdurer un système productiviste/croissantiste qui les exploite et les oppresse, et qui détruira notre biotope planétaire à terme, ou doit on améliorer "le pouvoir de vie" des salariés que l'on défend tout en luttant pour ne pas faire perdurer le système en le transformant.

je suis clairement pour la deuxième solution, je conçoit l'ontérêt des salariés bien audelà de la sphère marchande. C'est toute la différence entre un syndicalisme porteur d'un projet social et celui qui ne fait que de la défense d'intérêt à court terme dans l'existant.

Je suis aussi pour la deuxième solution et l'on n'est pas de la même OS (tu vois qu'il y a des points communs sur lesquels on peut s'appuyer pour construire l'unité plutôt que de chercher sans cesse les différences pour se diviser et gagner quelques votes au prochaines élections au détriment de la perception du syndicalisme par la population...).

Bien sur, qu'en première lecture ou en lecture rapide, cela laisse le sentiment qu'il n'y a que dénigrement et batailles de pouvoir. Mais si au non de l'unité supposé qui devrait exister entre "défenseurs des salariés" aucune OS ne peut exprimer une différence d'analyse et une divergence d'objectif et de stratégie cela reviendrait à imposer la pensée unique dans le syndicalisme. Le premier qui parle aurait raison et les autres seraient contraint au silence sous peine d'être stigmatisé comme initiateur de rupture.

NON : il y a des différences à tout les niveaux entre les OS et chacune doit pouvoir librement les exprimer qu'elles qu'en soient les perceptions par les salariés et les conséquences qui en découlent.

A chacun de faire l'effort lire tout le monde, de comprendre, de prendre position et d'agir.

Bien sur qu'il y a des différences entre les OS, mais il y a aussi des "buts" communs et je pense qu'il serait intéressant de s'appuyer sur cela...

De plus, les OS peuvent très bien exposer leur point de vue sans être obligé de dénigrer les autres.

Il est vrai que les périodes électorales ne sont jamais des périodes consensuelles et unitaires. Les tensions grandissent à ces moments chaque OS cherchant à valoriser ses actions passées et à se démarquer des autres pour exister différemment de manière à recevoir un plus grand nombre de suffrage.

On peu penser que c'est contre productif, mais ce n'est que la conséquence du système électoral démocratique pour la désignation des représentants. Il faut faire avec ou supprimer les élections.

Je pense que tu as lu le tract de clermont et pour moi ce n'est que du dénigrement et cela ne devrait pas exister. Il se trouve que mon OS a largement diffusé ce document et j'en suis désolé, mais toutes les OS font de même et cela ne fait pas avancer les choses et est, à mon avis, contre-productif pour toutes les OS y compris celles qui lancent les polémiques...

De plus, je pense que le rôle d'une Os n'est pas de faire le meilleur score aux élections et que cela ne doit être que la conséquence du travail de terrain. Si une OS est bonne sur le terrain et le fait savoir, elle n'aura pas besoin de dénigrer les autres pour faire des bons scores électoraux.

Note aussi que les rapport de pouvoir ( dominants/dominés ) sont inhérent à la nature humaine et qu'ils existent dans tout groupe et toute société humaine. Que la disparition des processus de contrôle imparfait que nous avons créer n'éliminera jamais les luttes pour le pouvoir de quelque nature qu'il soit.

Là par contre je ne suis pas d'accord, la démocratie directe avec possibilité de révocation en cas d'échec serait peut-être une des autres solution de contrôle à mettre en place. Cela limiterait le rapport du pouvoir, "les dominants" devant rendre des comptes "aux dominés".

C'est vrai qu'il est toujours plus facile d'accuser les autres que de reconnaitre ses erreurs, surtout en public. Mais une structure qui se tromperait souvent et admettrait publiquement ses erreurs compromettrait largement sa survie. C'est donc impossible, la nature humaine encore une fois agira dans le sens des intérêts propres à la structure. Au personnes concernés par tous ces agissements de se mettre à réfléchir à analyser sur le fond et non juger sur l'apparence pour discerner le vrai du faux.

Même si je comprends que la question ne doive pas être posée en public, il faudrait au moins essayer de tirer les conclusions en internes, mais les avis partisans de certains empêchent de lancer ce débat car encore une fois, selon eux, il n'y a aucune raison de remettre en cause son OS, la seule raison du manque d'implication syndicale est due à la montée de l'individualisme.

Les manoeuvres électoralistes sont les conséquences de la démocratie. Souhaitons nous sa disparition ?

Certainement pas sa disparition mais peut-être quelques modifications : révocation possible sur demande de la majorité, limitation et égalité obligatoire des moyens financier de campagne etc..

lesquelles en plus alors ?

Je pense avoir répondu au dessus : les manœuvres électoralistes plus importantes aux yeux de certains que les actions concrètes, le dénigrement permanent des autres OS, l'opacité sur l'utilisation des moyens donnés aux syndicats (moyen financier et moyen en temps) bref, tout ce qui contribue à donner une mauvaise image du syndicalisme.

Prenons par exemple un syndicat dit réformiste qui accepte systématiquement le cadre politique et social qui lui est imposé par la démocratie et qui n'oeuvre que dans ce cadre. Qu'a t-il à partager avec une OS dite de transformation sociale qui refuse d'oeuvrer le cadre politique et économique imposé par la démocratie et dont l'objectif final est la suppression du capitalisme ?

Il y a donc 2 courants, pourquoi y a-t-il donc 8 syndicats à la sncf pour représenter ces 2 courants?

Le pôle réformiste est en train de se mettre en place (fusion de l'unsa et de la cgc, et chez nous, adossement de la fgaac et de la cfdt, pour l'instant pas de nouvelle de la cftc qui devrait réagir).

Qu'en est-il de l'autre courant? la cgt, sud et fo? Si rien n'est fait, cela va être la mort de ce courant..

A ce titre voici des citations de sud et de la cgt :

UNION SYNDICALE G10 " SOLIDAIRES "

2ème Congrès (21,22 novembre 2001)

RESOLUTION N° 2

" Développer un syndicalisme interprofessionnel de transformation sociale "

2.5. L'Union syndicale G10 " Solidaires " favorise les démarches unitaires, et cherche à dégager ce qui peut faire convergence

pour construire les rapports de forces nécessaires. Cette démarche unitaire vise d'abord à rassembler les travailleurs dans

l'action, quelle que soit leur situation, pour défendre ce qu'ils et elles ont en commun, pour se fixer des objectifs permettant à

chacun et chacune de s'y retrouver, notamment les plus défavorisés et les plus précarisés. Cette volonté de contribuer à tout

moment à l'unité des salarié-e-s, qu'ils soient actifs, retraité-e-s, chômeurs ou précaires, trouve son prolongement dans une

démarche constante envers les autres organisations syndicales, tant au plan professionnel qu'au plan interprofessionnel.

social - économie

5 Décembre 2008

Interview L'Humanité

S'agit-il aussi d'une prime au rassemblement, à l'unité syndicale ?

Bernard Thibault. Oui. Nous n'avons cessé de répéter pendant la campagne que le vote CGT exprimerait une volonté d'unité. Voter CGT ce n'est pas voter contre d'autres, mais promouvoir un syndicalisme plus uni. Les forces syndicales ont maintenant le devoir d'écouter le message délivré. Une partie de la campagne de FO portait le discrédit sur la CGT. Cela a été contre-productif.

Alors, est-ce que cela a été dit ou écrit pour "faire joli" car dans les faits on est très loin de cela!

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Bien sur qu'il y a des différences entre les OS, mais il y a aussi des "buts" communs et je pense qu'il serait intéressant de s'appuyer sur cela...

De plus, les OS peuvent très bien exposer leur point de vue sans être obligé de dénigrer les autres.

Vrai en temps normal, mais en temps de crise cela devient beaucoup plus dur.

Prenons pas exemple le conflit des retraite de 2007. Les OS défendent toutes les cheminots mais ont plus ou moins toutes des visions différentes de la "bonne solution" face à un gouvernement que l'on sait dogmatique et intransigeant. Donc chacune va mettre en place une stratégie en fonction de sa "bonne solution". Les stratégies de chacune viennent contrecarrer la stratégies propres de chaque OS, donc l'idée qu'elle se font de la "bonne solution". Il est donc normal qu'à la fin il reste quelques ressentiments surtout quand leur vision du syndicalisme n'est pas trop éloigné. Là je parle pour la CGT et SUD, parce que l'une est pour la défense des principes et l'affrontement systématique et que l'autre qui défend aussi des principes, refuse depuis pas mal de temps l'affrontement avec les gouvernements. Je ne dis pas qui a tort ou raison je dis qu'il est plus facile d'en vouloir à ceux qui nous sont proches qu'à ceux qui sont nos adversaires.

Je pense que tu as lu le tract de clermont et pour moi ce n'est que du dénigrement et cela ne devrait pas exister. Il se trouve que mon OS a largement diffusé ce document et j'en suis désolé, mais toutes les OS font de même et cela ne fait pas avancer les choses et est, à mon avis, contre-productif pour toutes les OS y compris celles qui lancent les polémiques...

Non je n'ai pas lu, sauf si tu parle du tract qui a provoqué la réponse de SUD que j'ai posté sur le site.

De plus, je pense que le rôle d'une Os n'est pas de faire le meilleur score aux élections et que cela ne doit être que la conséquence du travail de terrain. Si une OS est bonne sur le terrain et le fait savoir, elle n'aura pas besoin de dénigrer les autres pour faire des bons scores électoraux.

Vrai dans l'absolu, faux sur la terrain. D'abord "faire savoir" est aussi important, voir plus, que "savoir faire". Du bon travail sans bonne communication c'est pisser dans une clarinette. Ensuite, tout le travail des équipes de terrain est jugé en fonction des positions prises par leur confédération. Tu fait ce que tu estime du bon boulot, ta conf ou ta fédé prend une position de merde sur un dossier juste avant une élection professionnelle, tu mange chaud immédiatement.

De plus, les salariés ont la mémoire courte. Elle se limite en général aux six derniers mois, c'est la raison du Barnum syndical qui se lance dès la rentrée avant chaque élection : manif nationale, grève de 24h, rassemblement régionaux et mobilisation en établissement. Ca ne te rappelle rien tout cela ? :blush:

Là par contre je ne suis pas d'accord, la démocratie directe avec possibilité de révocation en cas d'échec serait peut-être une des autres solution de contrôle à mettre en place. Cela limiterait le rapport du pouvoir, "les dominants" devant rendre des comptes "aux dominés".

Attention tu dérive camarade quand tu parle de "démocratie directe avec possibilité de révocation", et pourquoi pas "une délégation avec mandat impératif" pour compléter ?

Tu vire libertaire voire "anarcho syndicaliste" c'est très mal vu au sein de ton organisation cela, mais je suis assez d'accord avec toi, à l'intérieur d'une organisation le pouvoir doit rester aux adhérents. Le seul moyen de contrôle ce sont les statuts qui doivent comprendrent tout les cas de figure et être absolument clair sur le rôle de chacun et la manière dont sont réparti les mandats.

Même si je comprends que la question ne doive pas être posée en public, il faudrait au moins essayer de tirer les conclusions en internes, mais les avis partisans de certains empêchent de lancer ce débat car encore une fois, selon eux, il n'y a aucune raison de remettre en cause son OS, la seule raison du manque d'implication syndicale est due à la montée de l'individualisme.

L'excuse est facile et justifie tout les renoncements, pourtant la charte d'amiens dit bien que le syndicaliste à une deuxième besogne celle de l'émancipation des salariés pour pouvoir faire aboutir son projet social. Il est vrai que face au rouleau compresseur de la pensée unique diffusé par les médias il n'est pas facile d'émanciper, mais refuser de le faire est une faute.

Et prendre l'excuse du peu de mobilisation établi ou supposé pour refuser de mener les luttes en est une autre

Je pense avoir répondu au dessus : les manœuvres électoralistes plus importantes aux yeux de certains que les actions concrètes, le dénigrement permanent des autres OS, l'opacité sur l'utilisation des moyens donnés aux syndicats (moyen financier et moyen en temps) bref, tout ce qui contribue à donner une mauvaise image du syndicalisme.

Certainement que cela contribue à donner une mauvaise image à ceux qui ne veulent pas réfléchir qui malheureusement sont souvent ceux qui font les avancés ou les reculs aux élections.

Il y a donc 2 courants, pourquoi y a-t-il donc 8 syndicats à la sncf pour représenter ces 2 courants?

Le pôle réformiste est en train de se mettre en place (fusion de l'unsa et de la cgc, et chez nous, adossement de la fgaac et de la cfdt, pour l'instant pas de nouvelle de la cftc qui devrait réagir).

Qu'en est-il de l'autre courant? la cgt, sud et fo? Si rien n'est fait, cela va être la mort de ce courant..

Oui deux courants et huit organisations avec leurs particularités. La création d'un pôle réformiste sera toujours plus facile que celle d'un pôle révolutionnaire d'abord parce que le pôle réformiste ne propose pas de changer de société et d'économie mais juste d'arrondir les angles pour les salariés, ensuite parce que le pôle révolutionnaire à lui plusieurs visions de la société, différentes manière de concevoir la répartition des pouvoirs et les relations avec les parti politiques.

Il conviendrait d'abord de se mettre d'accord la dessus et c'est pas gagné puisque la séparation entre le courant libertaire et le courant communiste date de la création de la CGT SR au moment ou la CGT U réintègre la CGT réformiste.

Ensuite, si SUD SOLIDAIRE est relativement homogène l'on ne peut pas dire la même chose de la CGT et de FO. Si chez FO le courant révolutionnaire est majoritaire chez les cheminots il est minoritaire dans la Conf. Et à la CGT le courant réformiste semble avoir pris le pouvoir dans la Conf. Donc des clarifications interne sont indispensable avant de pouvoir penser à la fusion. L'on peu penser que l'écroulement du PCF va servir les futurs rapprochements entre les militants de ces trois OS qui se retrouveront dans un futur parti à la gauche du PS.

Et puis pour finir, il y a encore un sacré boulot d'émancipation à faire avec les militants et adhérents car peu finalement cherchent à creuser les logiques sociales jusqu'au bout, à se remettre en cause en permanence, à chercher toujours à comprendre plus loin. La posture du "bon et des méchants" est majoritaire partout.

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[...]Certainement que cela contribue à donner une mauvaise image à ceux qui ne veulent pas réfléchir qui malheureusement sont souvent ceux qui font les avancés ou les reculs aux élections.[...]

Pardon de réduire à ce point ton post... Mais difficile pour moi d'accepter de faire partie de "ceux qui ne veulent pas réfléchir". Si pour toi, ceux qui refusent de se syndiquer par dégoût, à cause du ras le bol de lire des tracts "à cause de machin, on a perdu ça, mais nous on est les meilleurs, on a eu ça en 19 avant JC", j'en fais partie. Quand on sortira du jeu des gamineries, et qu'on entrera dans un débat constructif, là je changerai sûrement d'avis. Etre non syndiqué n'empêche pas de réfléchir, et de proposer des solutions à des problèmes, contrairement à ce que tu insinues. Encore la semaine dernière, lorsqu'on nous a proposé le projet de roulement pour le changement de service, j'ai fait part le plus tôt possible de mes remarques au programmeur. Ah c'est sûr, je n'aurai pas le poids d'un syndicat, et j'assume pleinement cette position.

Gom

Modifié par gomen
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Pardon de réduire à ce point ton post... Mais difficile pour moi d'accepter de faire partie de "ceux qui ne veulent pas réfléchir". Si pour toi, ceux qui refusent de se syndiquer par dégoût, à cause du ras le bol de lire des tracts "à cause de machin, on a perdu ça, mais nous on est les meilleurs, on a eu ça en 19 avant JC", j'en fais partie. Quand on sortira du jeu des gamineries, et qu'on entrera dans un débat constructif, là je changerai sûrement d'avis. Etre non syndiqué n'empêche pas de réfléchir, et de proposer des solutions à des problèmes, contrairement à ce que tu insinues. Encore la semaine dernière, lorsqu'on nous a proposé le projet de roulement pour le changement de service, j'ai fait part le plus tôt possible de mes remarques au programmeur. Ah c'est sûr, je n'aurai pas le poids d'un syndicat, et j'assume pleinement cette position.

Gom

Loin de moi l'idée de penser que seul ceux qui sont syndiqués réfléchissent je n'ai pas dis cela, ce serais totalement stupide. D'ailleurs je connais des adhérents qui réfléchissent peu et des non adhérents qui se posent beaucoup de questions.

L'émancipation est à prendre dans un sens large, toujours aller au delà des apparences, toujours passer au delà de nos propres préjugés, toujours chercher à discerner le vrai du faux, l'intérêt particulier de l'intérêt collectif, les avantages et les limites propres à chaque solution qu'elles soient sociales ou économiques.

Maintenant pour "les gamineries" comme tu dis, il ne pas rester justement aux apparences et chercher à comprendre pourquoi il y a des opinions différentes ( éco,nomiques sociales et politiques ) et donc des luttes de pouvoir et d'influences. Une fois les choses éclaircies dans ta tête il faut savoir comment toi tu agis, en entrant dans un syndicat pour faire évoluer les choses de l'intérieur, en restant à l'extérieur soit à attendre le changement, soit à l'initier.

Mais alors il te faut inventer de nouveaux "outils de pouvoir" pour faire évoluer les choses selon ton entendement, trouver des amis pour agir avec toi, s'organiser pour être plus efficace, se donner des objectifs et des règles, etc, etc...

Cela ressemble fort à un syndicat ou à un parti non ?

L'on revient toujours aux mêmes problèmes, comment émanciper le plus grand nombre, sortir des logiques individualistes et trouver un système collectif qui fonctionnent en respectant l'individu et la nature tout en contraignant et contenant les effets néfaste de la nature animale humaine qui poussent à tout, sauf à être raisonnable et partageur.

Si tu connais la solution donne la nous ça fait un bout de temps que les humanistes se casse la tête sur la problématique.

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Loin de moi l'idée de penser que seul ceux qui sont syndiqués réfléchissent je n'ai pas dis cela, ce serais totalement stupide. D'ailleurs je connais des adhérents qui réfléchissent peu et des non adhérents qui se posent beaucoup de questions.

L'émancipation est à prendre dans un sens large, toujours aller au delà des apparences, toujours passer au delà de nos propres préjugés, toujours chercher à discerner le vrai du faux, l'intérêt particulier de l'intérêt collectif, les avantages et les limites propres à chaque solution qu'elles soient sociales ou économiques.

Maintenant pour "les gamineries" comme tu dis, il ne pas rester justement aux apparences et chercher à comprendre pourquoi il y a des opinions différentes ( éco,nomiques sociales et politiques ) et donc des luttes de pouvoir et d'influences. Une fois les choses éclaircies dans ta tête il faut savoir comment toi tu agis, en entrant dans un syndicat pour faire évoluer les choses de l'intérieur, en restant à l'extérieur soit à attendre le changement, soit à l'initier.

Mais alors il te faut inventer de nouveaux "outils de pouvoir" pour faire évoluer les choses selon ton entendement, trouver des amis pour agir avec toi, s'organiser pour être plus efficace, se donner des objectifs et des règles, etc, etc...

Cela ressemble fort à un syndicat ou à un parti non ?

L'on revient toujours aux mêmes problèmes, comment émanciper le plus grand nombre, sortir des logiques individualistes et trouver un système collectif qui fonctionnent en respectant l'individu et la nature tout en contraignant et contenant les effets néfaste de la nature animale humaine qui poussent à tout, sauf à être raisonnable et partageur.

Si tu connais la solution donne la nous ça fait un bout de temps que les humanistes se casse la tête sur la problématique.

Ça ressemble un peu à ce qu'on m'a déjà dit au niveau local, à Annemasse. "Ça ne te plait pas ? Eh ben prend ta carte, investis toi et modifie les choses de l'intérieur, on a besoin de toutes les opinions". Oui, ce raisonnement est compréhensible. Mais prendre sa carte, quelque soit le syndicat, signifie pour moi adhérer aux idées générales. Le problème, c'est d'une part d'obtenir ces idées, qui sont parfois très peu représentées au niveau local (et parfois totalement contradictoire !), et d'autre part, je me vois mal arriver avec mes 25 ans et même pas 2 ans dans la boite en donnant des leçons à des anciens. Donc pour le moment, non, désolé, je n'en suis pas encore arrivé au stade de prendre ma carte, je préfère me débrouiller à mon petit niveau. Ça ne signifie pas que je sois buté et que je ne changerai jamais d'avis, et ça ne signifie pas non plus que je ne réfléchisse pas. Pardon si j'ai mal compris ta phrase.

Gom

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Ça ressemble un peu à ce qu'on m'a déjà dit au niveau local, à Annemasse. "Ça ne te plait pas ? Eh ben prend ta carte, investis toi et modifie les choses de l'intérieur, on a besoin de toutes les opinions". Oui, ce raisonnement est compréhensible. Mais prendre sa carte, quelque soit le syndicat, signifie pour moi adhérer aux idées générales. Le problème, c'est d'une part d'obtenir ces idées, qui sont parfois très peu représentées au niveau local (et parfois totalement contradictoire !), et d'autre part, je me vois mal arriver avec mes 25 ans et même pas 2 ans dans la boite en donnant des leçons à des anciens. Donc pour le moment, non, désolé, je n'en suis pas encore arrivé au stade de prendre ma carte, je préfère me débrouiller à mon petit niveau. Ça ne signifie pas que je sois buté et que je ne changerai jamais d'avis, et ça ne signifie pas non plus que je ne réfléchisse pas. Pardon si j'ai mal compris ta phrase.

Gom

Salut

Je serais un peu tenté de te dire la même chose. La principale raison qui m'a fait adhérer à un syndicat, c'est ma volonté de changer les choses de l'intérieur. Niveau local, ma voix a toujours été entendue, et tu verras que quelque soit le syndicat, à partir du moment où tu t'investis, tu seras écouté.

Après c'est clair qu'il faut adhérer globalement aux idées du syndicat où tu souhaites aller, et ce n'est pas simple... Encore aujourd'hui, je ne connais pas une OS avec laquelle je me sente parfaitement en phase.

Pour ton "jeune" âge, effectivement, c'est un peu gênant au début, mais ce n'est pas impossible. Perso j'ai commencé à militer à 19 ans, et au début c'était très dur, car il faut gagner la confiance des anciens de ton OS, mais aussi de la Direction, et des autres OS. D'ailleurs, c'est avec ces derniers que c'est le plus difficile. Mais pas impossible ! Je pense que quand tu fais du bon boulot, on te reconnait à ta juste valeur.

Voila, après il est clair qu'il faut se sentir prêt pour s'investir, mais prendre sa carte, quelque soit l'OS, ça me parait important.

@+

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Salut

Je serais un peu tenté de te dire la même chose. La principale raison qui m'a fait adhérer à un syndicat, c'est ma volonté de changer les choses de l'intérieur. Niveau local, ma voix a toujours été entendue, et tu verras que quelque soit le syndicat, à partir du moment où tu t'investis, tu seras écouté.

Après c'est clair qu'il faut adhérer globalement aux idées du syndicat où tu souhaites aller, et ce n'est pas simple... Encore aujourd'hui, je ne connais pas une OS avec laquelle je me sente parfaitement en phase.

Pour ton "jeune" âge, effectivement, c'est un peu gênant au début, mais ce n'est pas impossible. Perso j'ai commencé à militer à 19 ans, et au début c'était très dur, car il faut gagner la confiance des anciens de ton OS, mais aussi de la Direction, et des autres OS. D'ailleurs, c'est avec ces derniers que c'est le plus difficile. Mais pas impossible ! Je pense que quand tu fais du bon boulot, on te reconnait à ta juste valeur.

Voila, après il est clair qu'il faut se sentir prêt pour s'investir, mais prendre sa carte, quelque soit l'OS, ça me parait important.

@+

Comme tu dis, il faut se sentir prêt... Ce qui n'est pas encore mon cas. J'en suis au stade "jeune rebelle", qui se bat contre les représentants syndicaux qui tentent d'imposer la pensée unique. Mais peut être qu'un jour je franchirai le pas, l'avenir le dira controleursncf Un des plus gros problèmes étant d'être en phase avec les idées d'un syndicat. Chaque syndicat a des bonnes idées, chaque syndicat en a des mauvaises. Il me faut aussi le temps pour que l'image de chacun s'affine.

En tout cas, merci pour ta réponse objective, sans parti pris :)

Gom

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Comme tu dis, il faut se sentir prêt... Ce qui n'est pas encore mon cas. J'en suis au stade "jeune rebelle",

controleursncf

qui se bat contre les représentants syndicaux qui tentent d'imposer la pensée unique.

Mais ,dans ta démarche , n'oublie pas d'observer ......même avec les défauts qui puissent avoir , tu peux en tirer des bénéfices pour plus tard !

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Ça ressemble un peu à ce qu'on m'a déjà dit au niveau local, à Annemasse. "Ça ne te plait pas ? Eh ben prend ta carte, investis toi et modifie les choses de l'intérieur, on a besoin de toutes les opinions". Oui, ce raisonnement est compréhensible. Mais prendre sa carte, quelque soit le syndicat, signifie pour moi adhérer aux idées générales. Le problème, c'est d'une part d'obtenir ces idées, qui sont parfois très peu représentées au niveau local (et parfois totalement contradictoire !), et d'autre part, je me vois mal arriver avec mes 25 ans et même pas 2 ans dans la boite en donnant des leçons à des anciens. Donc pour le moment, non, désolé, je n'en suis pas encore arrivé au stade de prendre ma carte, je préfère me débrouiller à mon petit niveau. Ça ne signifie pas que je sois buté et que je ne changerai jamais d'avis, et ça ne signifie pas non plus que je ne réfléchisse pas. Pardon si j'ai mal compris ta phrase.

Gom

mon idée n'était pas de te dire qu'il fallait adhérer à un syndicat pour changer les choses, mais de te faire voir qu'il n'y a pas pour l'instant pas beaucoup d'autres alternatives dans la dénomination des groupes qui s'organisent pour défendre leurs intérêts ( syndicat, parti ou lobby ). La différence est dans les structures, dans la manière de concevoir la démocratie et dans la mise place des pouvoirs et contre-pouvoirs pour la gérer.

Dans une organisation démocratique l'avis d'un jeune sans expérience à tout autant d'importance que celle d'un vieux briscard car justement elle permet souvent d'amener une vision neuve que les "vieux" trop rodé à leurs usages ne voient plus.

La jeunesse est aussi utile pour que les vieux transmettent leur savoir, même si bien évidement les jeunes l'adapterons à leur temps. Il ne faut pas penser une organisation syndicale comme une autre forme de la hiérarchisation sociale, mais plus comme une entité solidaire ou la mise en commun des énergies et des réflexions fait théoriquement avancer les choses ( bien sur il existe des orga hiérarchisé et des vieux avec des égos surdimensionné, mais les jeunes sont là pour les rendre ringardes et ringard non ? :Smiley_58: )

Comme tu dis, il faut se sentir prêt... Ce qui n'est pas encore mon cas. J'en suis au stade "jeune rebelle", qui se bat contre les représentants syndicaux qui tentent d'imposer la pensée unique. Mais peut être qu'un jour je franchirai le pas, l'avenir le dira mdrmdr Un des plus gros problèmes étant d'être en phase avec les idées d'un syndicat. Chaque syndicat a des bonnes idées, chaque syndicat en a des mauvaises. Il me faut aussi le temps pour que l'image de chacun s'affine.

En tout cas, merci pour ta réponse objective, sans parti pris :)

Gom

A moins d'être un imbécile ou un aveugle nous ne sommes jamais en osmose totale avec les idées d'un syndicat. Les textes qui guident nos actions ne sont pas des dogmes mais des pistes pour l'avenir qui peuvent (doivent) être constamment remis en débat.

Les adhérents ne connaissent pas tous les textes et ne sont pas tous en capacité de tenir un débat sur les sujets de fond et les visions d'avenir, mais il doivent au minimum se retrouver sur les principes et sur le cahier revendicatif de base qui sont les objectifs à plus ou moins court terme et sur les moyens que l'on va mettre en œuvre pour les atteindre.

Va sur les site des OS tu devrait y trouver les textes fondateurs, les textes de congrès, les cahiers revendicatifs et les orientations d'actions. Si tu lis tout tu devrait à la fin avoir une bonne idée des orientations de chacun et des différences avec les autres.

Et je le redis, pour être sur d'avoir une OS qui correspond à ta vision de la démocratie interne qui doit y régner, intéresse toi au fonctionnement, à la forme que prend la délégation de pouvoir et aux statuts et règlement intérieur.

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allez lire ceci c'est une analyse chiffrée qui relativise les choses :

http://www.istravail.com/article414.html

et puis vous pouvez parcourir le site ensuite, je le trouve intéressant dans son approche de chercheurs.

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Résultats

cgt..................33.56...+1.40

cfdt.................21.67....-3.00

fo....................15.68....-2.60

cftc...................8.94...-1.00

cgc...................8.17....+1.20

unsa.................6.20....+1.20

solidaires..........3.80....+1.80

autres..............1.40....-0.40

Modifié par Dom-trappeur
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Pour compléter les résultats par section

http://www.pour-politis.org/spip.php?article657

Prud'homales : les résultats définitifs

Jeudi 4 décembre 2008 à 11:26 :: Thierry Brun ::#657 ::rss Voici les résultats par section (collège salariés), publié jeudi 4 décembre par le ministère du Travail et portant sur la quasi totalité des bulletins de vote.

SECTION INDUSTRIE Abstentions : 66 %

Résultats, en pourcentages des suffrages exprimés

Syndicats (entre parenthèses rappel 2002) : CGT : 41,8 (39,54), CFDT : 20,8 (23,57), FO : 17,7 (19,67), CFTC : 7,8 (8,36), CFE-CGC : 5,2 (4,71), Unsa 3,8 (2,54), Solidaires : 1,9 (0,53), Divers : 1,0 (1,09).

SECTION COMMERCE Abstentions : 79%

CGT : 34,9 (33,09), CFDT : 20,8 (23,76), FO : 17,3 (20,40), CFTC : 9,2 (10,04), Unsa : 6,8 (5,22), CFE-CGC : 5,2 (4,58), Solidaires : 4,9 (2,10), Divers : 0,9 (0,81)

SECTION AGRICULTURE Abstentions : 76%

CFDT : 28,6 (31,91), CGT : 26,3 (23,90), FO : 16,3 (17,94), Unsa : 9,4 (9,04), CFE-CGC : 7,8 (5,72), CFTC : 7,0 (7,66), Solidaires : 4,1 (2,82), Divers ; 0,5 (1,00)

SECTION ACTIVITES DIVERSES Abstentions : 77,4%

CGT : 32,9 (30,72), CFDT : 23,5 (26,37), FO : 15,8 (19,19), CFTC : 8,9 (10,37), Unsa : 7,7 (6,00), Solidaires : 5,6 (2,31), CFE-CGC : 5,0 (3,98), Divers : 0,7 (1,06)

SECTION ENCADREMENT Abstentions : 70,1%

CFE-CGC : 27,9 (22,81), CFDT : 23,0 (28,64), CGT : 16,7 (15,81), CFTC : 10,6 (11,43), FO : 9,3 (9,48), Unsa : 7,4 (8,16), Solidaires : 2,9 (1,29), Divers : 2,2 (2,36)

Le scrutin marque aussi un changement chez les employeurs, les syndicat du patronat traditionnel Medef, CGPME et UPA regroupés dans l'UDE obtenant tout de même 72,1% des suffrages, mais en forte baisse devant l'AESS, en faveur d'une "économie solidaire" qui obtient 19%, soit 7,7 points de plus qu'en 2002.

Modifié par Bandaa Bono
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