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N'oublions pas la Gréce...........!


antoine

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Et qui ont tué un gosse de 15 ans.......... lotrela

Un policier a tué un casseur*, il ne faut pas mettre tous les policiers dans le même sac Antoine.

* merci de rectifier si je me trompe, mais n'ayant pas spécialement suivi ce qui se passe en Grèce (je balaie devant ma porte avant d'aller voir ce qui se passez ailleurs), je crois avoir compris qu'il caillassait une voiture de police.

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Et qui ont tué un gosse de 15 ans.......... lotrela

Je n'aurais pas été aussi sûr que tu l'es en definissant un gosse de 15 ans....

A 15 ans, oui, la plupart sont des gosses, d'autres ont un vecu tout different..

Ce qui n'empêche nullement d'avoir des idées, de les défendre, à 15 ans, et donc de manifester...je m'interroge tout de même sur les capacités d'analyse de la situation à cet âge.

Fabrice

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Salut, comme on ne saura jamais de ce qui a été fait en premier, la poule ou l'oeuf, je ne prendrais aucun parti.

Juste pour dire que dans notre belle europe du fric et de l'exploitation des êtres, de plus en plus de gens vivent et vivront de minimes revenus et la précarité leur sera journalière.

Que cela soit en grèce ou ailleur en europe, c'est la généralisation de ce système d'apauvrissement.

C'est certain que les plus jeunes, pas encores résignés ou fatigués de subir vont se révolter de plus en plus contre ce système dans lequel la consomation devient plus qu'un phantasme et où la survie au jour le jour est un combat éprouvant.

Pour le moment la contestation se fait contre des réformes, mais cela cache des meaux bien plus profonds.

Beaucoup commencent à crever la dale, et il ne suffit qu'une étincelle genre " bavure " pour enflamer ces révoltes anarchiques remplies de désespoire.

Ce qui ce passe en Grèce n'est que le prémice de ce que pourrait vivre l'europe ces prochains mois si les richesse continues de s'accumulées que pour une minorité .

D'ailleur, il se passe des choses semblabes en france actuellement, moins graves certe, et n'ayant pas l'aura médiatique d'une révolte des banlieux, mais la colère monte,bien sûr elle tue au maximum par les autorités. Des fois que? les jeunes entrainent le reste de cette population laisée par ce dictat.

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C'est certain que les plus jeunes, pas encores résignés ou fatigués de subir vont se révolter de plus en plus contre ce système dans lequel la consomation devient plus qu'un phantasme et où la survie au jour le jour est un combat éprouvant.

Tu serais bien déçu d'entendre les jeunes, va dans n'importe quelle manif de pré-pubères, interroge-les, tu verras que très peu sauront te dire pourquoi ils manifestent.

Chanter, sauter et courir après une banderole, ça ils savent faire, mais à part quelques meneurs étant là pour défendre des revendications et leurs convictions, les autres, ben c'est juste pour le folklore, un peu comme une tradition, manifester quand t'es au lycée, c'est comme te bourrer la gueule, ça fait partie "du truc", c'est fun...

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Faudrait aussi voir à relativiser notre malheur de pays riches, par rapport au pays en "voie de développement" (sic)...

Ce qui ne remet pas en cause l'immense probleme de la repartition des richesses et des "moyens" pour les produire...

Fabrice

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Un article du Point :

Grèce - Exarchia, sanctuaire de l'ultragauche

C'est de ce quartier central d'Athènes que sont parties les violences après la mort du jeune Alexis tué par une balle policière. Un secteur traditionnellement contestaire où les divers groupes d'extrême gauche sont comme des poissons dans l'eau. Reportage.

Yves Cornu (avec Guillaume Perrier)

« Rue Alexandros Grigoropoulos ». La plaque émaillée apposée sur le bâtiment décati est si bien réalisée que l'illusion est totale : ainsi, la municipalité d'Athènes aurait décidé de débaptiser la rue Missolonghi, une venelle du quartier bohème d'Exarchia, pour lui donner le nom de l'adolescent tué ici même dans la nuit du 6 décembre ?

Il n'en est évidemment rien. Cette initiative anonyme ne constitue qu'un hommage parmi d'autres au jeune homme abattu par un policier dont la voiture était, selon la version officielle, la cible d'un caillassage. Au pied du bâtiment s'entassent bougies, fleurs, photos de la victime dont les joues aux rondeurs enfantines trahissent les 15 ans, messages d'adieu ou de colère maladroitement griffonnés, une tablette de chocolat, une écharpe du club de foot Panathinaïkos. Beaucoup d'Athéniens aussi, des jeunes, des vieux, d'ordinaire si diserts et passionnés, qui défilent devant l'autel improvisé dans un silence de mort.

Ce n'est pas un hasard si le drame qui a endeuillé le pays et déchaîné la jeunesse grecque comme jamais depuis la chute du régime des colonels, en 1974, s'est noué à Exarchia. Avec ses rues piétonnes et arborées, ses cafés branchés, ses nombreuses maisons d'édition, ses artistes et intellectuels, le quartier tient plus du ghetto de bobos que de la zone de non-droit. Mais c'est, aussi, le plus politique d'Athènes. Des partis d'extrême gauche y ont leur siège, à l'instar de Syriza, ainsi que nombre d'associations de même obédience. Et la mouvance anarchiste, qui est sensiblement plus forte en Grèce que dans la plupart des autres pays européens, en a fait son fief.

Les koukoulofori (les cagoulés) ont décrété, une bonne fois pour toutes, que les forces de l'ordre étaient persona non grata a Exarchia. Et, de fait, elles s'y font discrètes. Dans un contexte social tendu, la présence d'une voiture de police, le 6 décembre, a été considérée comme une provocation. La suite est connue : les deux flics sont pris à partie, l'un d'eux tire et la vie d'Alexis s'interrompt à l'angle de la rue Tzavella et de celle qui porte, désormais, officieusement son nom.

Les autorités auraient pu saisir le prétexte des émeutes déclenchées par cette bavure pour reprendre pied à Exarchia ; elles s'en sont bien gardées. Tout au long de la semaine dernière, policiers et MAT, les forces anti-émeutes, sont restés à la lisière du quartier rebelle sans tenter de le soumettre. Y compris après l'attaque du commissariat le plus proche, dans la nuit de samedi à dimanche. Surprenante retenue, mais il y a mieux.

Parcourir à pied les quelques centaines de mètres qui séparent ce dédale de l'Ecole polytechnique, c'est balayer tout le spectre de la violence politique en milieu urbain sur le mode crescendo. Ça commence par des murs saturés de graffitis vengeurs pour s'achever en apothéose de guérilla urbaine. Après plusieurs nuits d'affrontements, les rues Stounari et Lloyd George qui jouxtent le Polytechnio ne sont plus que carcasses de voitures calcinées, poubelles éventrées, vitrines béantes, avec en prime un immeuble incendié.

L'ecole polytechnique : le QG

Et pour cause : cette institution vieille de 170 ans et que fréquentent d'ordinaire 13 000 étudiants est, depuis le début de la crise, le quartier général de tous ceux qui ne conçoivent la protestation qu'en termes d'affrontements. Autonomes, anarchistes, étudiants ou jeunes actifs que la mort d'Alexis a convaincus de la nécessité d'en découdre avec les forces de l'ordre, ils ne sont guère que quelques centaines, mais n'ont pas leur pareil pour faire dégénérer les manifestations pacifiques ou s'en prendre aux symboles des pouvoirs politique et économique : la police et les commerces, avec une prédilection pour les banques. Après quoi ils viennent trouver refuge dans ce temple du savoir, transformé en cour des Miracles.

Une fois franchie la grille ornée d'un drapeau noir et gardée par quelques farouches gaillards, il faut traverser une cour jonchée de canettes où brûle en permanence un feu, pour rejoindre le grand amphithéâtre où a lieu le debriefing en forme d'AG cacophonique. Certains exigent la démission du gouvernement, d'autres suggèrent de « brûler le Parlement », mais tous ont le souci de se montrer à la hauteur de leurs aînés : « Je crains moins les flics que l'essoufflement du mouvement, explique un participant ; en 1973, ceux qui étaient retranchés ici avaient tenu pendant des semaines. »

1973 : la référence absolue et pas seulement pour les anars. A l'époque, les étudiants d'Athènes s'étaient barricadés dans ces mêmes locaux pour réclamer le retrait de la junte militaire qui avait pris le pouvoir six ans auparavant. Le 17 novembre, celle-ci avait noyé la révolte dans le sang, faisant une trentaine de morts parmi les occupants. Une répression aveugle dont les effets désastreux condamnèrent ses auteurs, contraints de rendre le pouvoir l'année suivante.

Un pays traumatisé

Trente-quatre ans après l'éviction du colonel Papadopoulos et consorts, la Grèce reste incroyablement traumatisée par cet épisode que symbolise une photo en noir et blanc, très présente depuis quelques jours sur les murs de la capitale : celle d'un char qui enfonce les grilles de l'Ecole polytechnique.

C'est vrai de l'opinion publique, qui a instinctivement tendance à prendre position contre tout ce qui porte un uniforme. Il faut avoir vu une mère de famille agonir d'injures des policiers ou un bon bourgeois tenter de s'en prendre physiquement à une sorte de Robocop imperturbable derrière son bouclier pour réaliser combien ceux qui ont connu cette époque associent encore l'ordre et ses représentants à une menace pour la démocratie.

« Autant je condamne les destructions causées par les extrémistes, autant je comprends le désarroi des jeunes, confie une quinquagénaire venue participer devant le Parlement à une veillée à la mémoire d'Alexis. Ils ont pour toute perspective le chômage ou des emplois sous-payés et une vie politique verrouillée par les dynasties. A droite, l'actuel Premier ministre est le neveu d'un ex-Premier ministre et la ministre des Affaires étrangères est la fille d'un ancien chef du gouvernement ; à gauche, le chef de l'opposition est, lui aussi, fils et petit-fils de Premiers ministres. Alors, si en plus les gamins se font tirer comme des lapins... »

Le traumatisme de 1973 est peut-être plus fort encore du côté des autorités. Notamment chez les forces de l'ordre : « En général, les flics surréagissent parce qu'on ne leur a pas enseigné la riposte graduée. Mais, depuis la mort d'Alexis, ils restent en retrait par crainte d'une nouvelle bavure, mais aussi parce qu'ils ont peur face à une violence inédite », explique un journaliste.

Un pouvoir inhibé

Quant au gouvernement conservateur, il est totalement inhibé par la hantise d'être assimilé aux yeux de l'électeur à la dictature de sinistre mémoire. Et le Premier ministre, Kostas Karamanlis, y est d'autant plus sensible que sa majorité parlementaire n'est que de 1 siège. Ainsi, les responsables du maintien de l'ordre se sont vu interdire l'usage des centaines de caméras installées dans la ville à l'occasion des Jeux olympiques de 2004. Le recours à ce réseau aurait permis de traquer plus efficacement les casseurs, mais il aurait ouvert la porte aux accusations d'Etat policier. Cette même préoccupation explique, également, le peu d'empressement de l'autorité à reprendre pied à Exarchia.

Plus significatif encore, une loi du 13 mars 2007 intitulée « Libertés et asile de l'université » stipule que « l'accès d'une force publique dans les locaux n'est autorisé qu'à l'invitation ou après autorisation de l'organe compétent de l'établissement ». En clair : nul ne peut déloger les ultras de l'Ecole polytechnique. Leur pire ennemi n'est donc pas « le porc fasciste et assassin » ; c'est le risque de démobilisation

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/exa...he/924/0/300895

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Et qui ont tué un gosse de 15 ans.......... lotrela

Tsss, Tsss les policiers n'ont pas tué un gosse, UN policier a tué une personne (je ne sais comment l'appeller car il n'etait pas "net" dans son comportement). Pretendre que DES policiers ont tué un enfant est un mensonge, ou plutot, certainement une vielle habitude de réécrire l'histoire.... afin d'en retirer un profit au moins politique. Il est vrai que si on se rappelle les affrontements de la place Tiananmen, on voie ce qu'un pays de gauche peut faire.... La Grece n'a pas envoyer ces chars pour combattre les manifestants, elle.

Si les regimes de gauche etaient aussi bien les anciens pays du bloc de l'est entrés récemment dans l'Union Européenne n'auraient certainement pas basculer dans le camp "libéral" aussi rapidement...

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Tsss, Tsss les policiers n'ont pas tué un gosse, UN policier a tué une personne (je ne sais comment l'appeller car il n'etait pas "net" dans son comportement). Pretendre que DES policiers ont tué un enfant est un mensonge, ou plutot, certainement une vielle habitude de réécrire l'histoire.... afin d'en retirer un profit au moins politique. Il est vrai que si on se rappelle les affrontements de la place Tiananmen, on voie ce qu'un pays de gauche peut faire.... La Grece n'a pas envoyer ces chars pour combattre les manifestants, elle.

Si les regimes de gauche etaient aussi bien les anciens pays du bloc de l'est entrés récemment dans l'Union Européenne n'auraient certainement pas basculer dans le camp "libéral" aussi rapidement...

Non ... on peut pinailler ... : ce ne sont pas DES policiers mais un ok et il a bien tué une personne certes mais qui était un gosse, oups pardon "un jeune" (c'est mieux "jeune" que "gosse" ???).

Ok à 15 ans on peut être grand, gros, fort et costaud et "pas net" mais ... et surtout quand on est un garçon (désolée) : on est encore un gosse ! Idée reçue pour idée reçue voila la mienne.

La mère que je suis (d'une fille de 13 ans peut-on encore dire une gosse quand on fait 1,65 à 13 ans j'imagine que cela se discute....) et toutes les mères du monde vous le diront : 15 ans c'est encore tout petit !!! Et si, hélas, c'est déjà assez grand pour aller se faire sauter avec une ceinture d'explosifs, aller caillasser une bagnole, foutre le b...l en banlieue et ou dans les manifs : je maintiens ma position ! Vous souvenez-vous de vos 15 ans ??? Comme on part d'abord bille en tête et que l'on réfléchit après ??? 15 ans.... 15 ans !!!!

Sinon l'article cité par Kris est excellent (même si les surlignages en rouge ne sont pas le plus important lotrela ) : il y a un passif en Grèce, et ce n'est pas celui d'une démocratie installée depuis longtemps... Au fil des lignes je trouve que l'on y comprend beaucoup de ce qui se passe aujourd'hui, indépendamment de l'âge de celui qui est mort, on y trouve des clefs sur un peuple qui n'a pas oublié hier... bref : bon article !

Mais tout cela n'est qu'une expression personnelle et en aucune cas l'affirmation d'une vérité valable pour tous...

Modifié par assouan
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Sinon l'article cité par Kris est excellent (même si les surlignages en rouge ne sont pas le plus important lotrela ) : il y a un passif en Grèce, et ce n'est pas celui d'une démocratie installée depuis longtemps... Au fil des lignes je trouve que l'on y comprend beaucoup de ce qui se passe aujourd'hui, indépendamment de l'âge de celui qui est mort, on y trouve des clefs sur un peuple qui n'a pas oublié hier... bref : bon article !

Mais tout cela n'est qu'une expression personnelle et en aucune cas l'affirmation d'une vérité valable pour tous...

Depuis tout à l'heure, de tout ce que je peux lire sur la Grèce, il en ressort surtout qu'au-delà des problèmes sociaux qu'il peut y avoir chez eux, on a surtout à faire à des extrémistes qui profitent de la mort de ce jeune pour tenter de faire se soulever le pays contre le pouvoir. Modifié par krisamv
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Depuis tout à l'heure, de tout ce que je peux lire sur la Grèce, il en ressort surtout qu'au-delà des problèmes sociaux qu'il peut y avoir chez eux, on a surtout à faire à des extrémistes qui profitent de la mort de ce jeune pour tenter de faire se soulever le pays contre le pouvoir.

C'est marrant parce que tu cites un article avec un paragraphe "un pays traumatisé" qui ne va pas dans ce sens... mais bon... chacun sa lecture du même texte hmmm ???

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C'est marrant parce que tu cites un article avec un paragraphe "un pays traumatisé" qui ne va pas dans ce sens... mais bon... chacun sa lecture du même texte hmmm ???

Le passage que tu cites ne parle que des mauvais souvenirs que refont surgir ces violences aux populations ayant connu une certaine époque.

On part d'un quartier aux mains de certains groupuscules, d'une voiture de police qui y pénètre alors qu'il ne sont pas les bienvenus, d'un caillassage et d'un mort, pour en arriver à des émeutes où les groupuscules s'en prennent à tout ce qui représente l'ordre, le pouvoir, le capital.

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Le passage que tu cites ne parle que des mauvais souvenirs que refont surgir ces violences aux populations ayant connu une certaine époque.

On part d'un quartier aux mains de certains groupuscules, d'une voiture de police qui y pénètre alors qu'il ne sont pas les bienvenus, d'un caillassage et d'un mort, pour en arriver à des émeutes où les groupuscules s'en prennent à tout ce qui représente l'ordre, le pouvoir, le capital.

J'avais loupé le passage de la quinqua qui nous dit qu'elle comprend ces jeunes sans perspective d'avenir qui se révoltent.

Laisse-moi rire, tous ces jeunes extrémistes sont loin d'être des défavorisés, ce sont essentiellement des fils à papa qui font les hautes écoles !

Modifié par krisamv
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Votre vision du monde est fort intéressante et instructive...

Intéressant ou non, et quelques soient les raisons de la colère en Grèce, les émeutes actuelles sont dirigées par de la racaille anarchiste & Cie.

Espérons que le gouvernement grec saura se décomplexer de son récent passé et écraser cette rébellion. Il y a des problèmes en Grèce, mais ce n'est certainement pas en pillant et en brûlant qu'ils seront réglés !

Les violences en Grèce meublent les JT et les journaux en ce moment, mais ce n'est pas nouveau, c'est un phénomène récurrent.

La mouvance anarchiste fait exploser la colère des jeunes grecs (article Le Point)

AFP

Les violences urbaines commises dimanche et lundi ( lire notre article ) en Grèce après la mort d'un adolescent tué par la police illustrent la combativité et la capacité d'organisation de la mouvance anarchiste active dans les principales villes du pays. Dès la bavure connue, samedi soir, de petits groupes de jeunes, casqués et cagoulés, se sont répandus dans les centres des grandes villes du pays, s'en prenant aux devantures de banques, vitrines de magasins et voitures en stationnement tout en bombardant les forces de l'ordre de projectiles en tous genres.

Comptant selon les estimations de 2.000 à 3.000 personnes, la mouvance anarchiste est coutumière en Grèce de ce genre d'actions, qui émaille régulièrement les manifestations étudiantes ou les grands rassemblements syndicaux, souligne le criminologue Ioannis Panoussis. "Il y a un mécanisme bien rodé en place", dont la rapidité de réaction a beaucoup gagné avec Internet et les téléphones portables, estime-t-il, mais "cette fois, c'est parce qu'il y a eu rencontre avec une colère spontanée de la jeunesse que les incidents ont pris une telle ampleur".

Manque d'efficacité policière

L'activisme anarchique a été "le détonateur d'une sorte d'explosion sociale due à l'insécurité économique affectant beaucoup de jeunes, chômeurs ou mal payés", juge pour sa part l'avocat Dimitris Beladis, expert en guérilla urbaine. Lundi, l'ensemble des médias estimait que les autorités avaient fait le mauvais choix, en choisissant dans un premier temps de ne pas faire intervenir les forces de l'ordre, laissant le champ libre aux casseurs. Pour Ioannis Panoussis, cette option "reflète la tolérance, dont l'activisme anarchiste ou d'extrême gauche semble souvent jouir en Grèce, alors qu'il est tenu pour responsable depuis des années de fréquents petits attentats incendiaires contre des cibles publiques, diplomatiques et économiques". "Les autorités entendent prévenir ainsi plus de radicalisation", dans un pays où la jeunesse reste très politisée, et où la méfiance envers les représentants de l'ordre reste forte, héritée d'une histoire qui a vu se succéder les régimes autoritaires jusqu'à la dictature des colonels (1967-74), estime Ioannis Panoussis.

En dépit du démantèlement en 2002 et 2003 des deux groupes historiques, actifs depuis le retour de la démocratie, le terrorisme d'extrême gauche reste d'actualité dans le pays. Le groupe Lutte révolutionnaire, considéré comme le plus dangereux, a été inscrit sur la liste des organisations terroristes par l'Union européenne, après huit attentats à Athènes depuis 2003, dont l'un à la roquette contre l'ambassade des États-Unis en janvier 2007.

Face à cette menace, comme à la violence de rue, les experts grecs et étrangers mettent souvent en cause un manque d'efficacité policière, fruit d'une formation insuffisante, d'une mauvaise planification des opérations et du carcan législatif qui entoure le maintien de l'ordre. Les forces de l'ordre se sont ainsi vu refuser le droit d'utiliser quelque 300 caméras de surveillance mises en place pour les Jeux olympiques d'Athènes en 2004, mais dédiées, depuis, au seul contrôle de la circulation automobile. Par ailleurs, le droit d'asile universitaire, qui ne permet aux forces de l'ordre de franchir l'entrée d'une faculté qu'à l'issue d'une procédure exceptionnelle, offre aussi des sanctuaires aux fauteurs de troubles, à Athènes et à Salonique, en plein centre-ville.

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Non ... on peut pinailler ... : ce ne sont pas DES policiers mais un ok et il a bien tué une personne certes mais qui était un gosse, oups pardon "un jeune" (c'est mieux "jeune" que "gosse" ???).

Ok à 15 ans on peut être grand, gros, fort et costaud et "pas net" mais ... et surtout quand on est un garçon (désolée) : on est encore un gosse ! Idée reçue pour idée reçue voila la mienne.

La mère que je suis (d'une fille de 13 ans peut-on encore dire une gosse quand on fait 1,65 à 13 ans j'imagine que cela se discute....) et toutes les mères du monde vous le diront : 15 ans c'est encore tout petit !!! Et si, hélas, c'est déjà assez grand pour aller se faire sauter avec une ceinture d'explosifs, aller caillasser une bagnole, foutre le b...l en banlieue et ou dans les manifs : je maintiens ma position ! Vous souvenez-vous de vos 15 ans ??? Comme on part d'abord bille en tête et que l'on réfléchit après ??? 15 ans.... 15 ans !!!!

Sinon l'article cité par Kris est excellent (même si les surlignages en rouge ne sont pas le plus important lotrela ) : il y a un passif en Grèce, et ce n'est pas celui d'une démocratie installée depuis longtemps... Au fil des lignes je trouve que l'on y comprend beaucoup de ce qui se passe aujourd'hui, indépendamment de l'âge de celui qui est mort, on y trouve des clefs sur un peuple qui n'a pas oublié hier... bref : bon article !

Mais tout cela n'est qu'une expression personnelle et en aucune cas l'affirmation d'une vérité valable pour tous...

Je me souviens tres bien de mes 15 ans et de l'autorité strict de mon pere, ça ne rigolait pas, mais alors pas du tout.

Même si on est un peu hors sujet (quoique...), je suis toujours surpris de lire que des parents sont allés demander des comptes au professeur lorsque leur gamin est punis, ça se termine parfois même avec des coups. lorsque j'avais une remarque ou une punition d'un profs c'est certainement pas a la maison que je m'en plaignais car j'en avais une seconde dans la foulée. L'education que j'ai reçu a été tres strict mais elle a donné a moi et mes deux freres, des valeurs qui sont encore les notres aujourd'hui: travail, autonomie, honneteté (et aussi un sacré caractere ...). C'est surment ce qui manque aujoud'hui aux jeunes en general de l'autorité parentale et un minimum de civisme.

Depuis tout à l'heure, de tout ce que je peux lire sur la Grèce, il en ressort surtout qu'au-delà des problèmes sociaux qu'il peut y avoir chez eux, on a surtout à faire à des extrémistes qui profitent de la mort de ce jeune pour tenter de faire se soulever le pays contre le pouvoir.

Il est bon de le dire mais crois-tu que certains ne l'on pas compris ? regarde le sujet et surtout les terme utilisé par DavidKorner dans son sujet sur les emeutes en Grece... Ce n'est ni plus ni moins qu'un appel a la revolution ou a l'emeute sur une sujet de fait divers a la base.

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Il est bon de le dire mais crois-tu que certains ne l'on pas compris ? regarde le sujet et surtout les terme utilisé par DavidKorner dans son sujet sur les emeutes en Grece...

Ce n'est ni plus ni moins qu'un appel a la revolution ou a l'emeute sur une sujet de fait divers a la base.

C'est pour ça sûrement qu'il y a autant de "faits divers de tous ordres" dans les actualités télévisées quasiment toutes chaînes confondues

(mettons ARTE à part)...

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Ben comme tu le dis :

la société n'est pas assez stricte, les valeurs foutent le camp...

la délinquance augmente, la criminalité enfle,

(y'a quand même 60.000 personnes enfermées dans les prisons françaises pour 62 millions d'habitants

et pourtant que de faits divers (vols, cambriolages, crimes, escroqueries, agressions...)

même les riches n'y échappent pas malgré la vidéo surveillance et les protections à codes d'accès,

alors faut bien mobiliser notre population vieillissante et conservatrice,

pour qu'elle pousse majoritairement à l'instauration d'un régime encore et toujours plus fort

(ce qui n'est pas synonyme d'anti-démocratique soi dit en passant)

qui impose le respect des règles et des valeurs

pour protéger le peuple contre lui-même et ses excès de jeunes sauvageons et d'excités de lycéens et d'étudiants,

sans parler des grévistes qui tuent l'économie et prennent l'usager en otage,...

sans oublier ces "terroristes invisibles" de l'Ultra-Gauche extrême et violente

qui ne cherche qu'à détruire les fondements de notre économie libérale

seule apte à libérer (puisqu'elle est libérale) le potentiel qui est en nous...

L'avenir appartient aux gagnants...

et comme la population de notre chère planète est passée d'un milliard en 1900 à 6 milliards actuellement

et devrait approcher les 10 milliards en 2020/2025

voila une stricte perspective valorisante digne de relancer l'économie...

Modifié par Dom-trappeur
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Il n'y a pour le moment que le Pouvoir ou son éventuelle prise "violente" qui soit favorisé...

Quelle que soit l'issue, la violence n'engendrera que la violence, et encore le pouvoir, qu'il soit de Droite ou de Gauche...

Cette société est en passe de s'effondrer, attendons encore un peu, mais rien de bon ne pourra survenir, de toute manière, et quel que soit le gagnant de l'affaire. l'Homme n'a toujours pas conscience de son "ego"...

Au niveau de société où nous en sommes, il n'y a qu'à observer les comportements en situation de manque et de rationnements, où le comportement civique devrait TOUS nous concerner...

Et la société securitaire que l'on nous promet masquera de plus en plus mal tout ceci.

Fabrice

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Ben comme tu le dis :

la société n'est pas assez stricte, les valeurs foutent le camp...

la délinquance augmente, la criminalité enfle,

(y'a quand même 60.000 personnes enfermées dans les prisons françaises pour 62 millions d'habitants

et pourtant que de faits divers (vols, cambriolages, crimes, escroqueries, agressions...)

même les riches n'y échappent pas malgré la vidéo surveillance et les protections à codes d'accès,

alors faut bien mobiliser notre population vieillissante et conservatrice,

pour qu'elle pousse majoritairement à l'instauration d'un régime encore et toujours plus fort

(ce qui n'est pas synonyme d'anti-démocratique soi dit en passant)

qui impose le respect des règles et des valeurs

pour protéger le peuple contre lui-même et ses excès de jeunes sauvageons et d'excités de lycéens et d'étudiants,

sans parler des grévistes qui tuent l'économie et prennent l'usager en otage,...

sans oublier ces "terroristes invisibles" de l'Ultra-Gauche extrême et violente

qui ne cherche qu'à détruire les fondements de notre économie libérale

seule apte à libérer (puisqu'elle est libérale) le potentiel qui est en nous...

L'avenir appartient aux gagnants...

et comme la population de notre chère planète est passée d'un milliard en 1900 à 6 milliards actuellement

et devrait approcher les 10 milliards en 2020/2025

voila une stricte perspective valorisante digne de relancer l'économie...

Tu as l'air de penser que tout est normal aujourd'hui dans notre societe, Je souhaiterais, moi, le retour d'un peu de civisme et de politesse, lorsque je voie des gamins de 10 ou 12 ans se permettre de faire des remarques a des adultes, je ne trouve pas ça normal du tout, les professeurs se prendre des remarque des leurs eleves lorsque ce ne sont pas des coup..... Alors une société plus strict; OUI. Ce qui ne veut pas dire du tout l'instauration d'un regime totalitaire car lorsqu'on lit "un régime encore et toujours plus fort" c'est bien a ça que l'on pense.

Il serait grandement temps de rappeller a pas mal de personnes qu'avant d'avoir des droits, ils ont aussi des devoirs !

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