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Le Web des Cheminots

Et maintenant quoi ?


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Sachant que l'on nous prévoit comme une petite ré-organisation des structures de la Sncf dont la disparition pure et simple des "régions" : ça va donner quoi tout ça ???

On fonctionnera (si les ré-organisations passent) avec les élus d'aujourd'hui dans les structures (extra-régionales : par lignes, par réseaux, que je sais) de demain ???

Salut,

Si les réorganisations sont mises en place, elles ne le seront pas avant 2 ans, c'est pourquoi la direction souhaitait tant voir la durée des mandats limités à 2 ans au lieu de 4...

Si rien ne change d'ici là (pas de rapport de force pour contrer ces décisions), la représentativité se fera pour chaque branche au niveau national comme pour la branche Fret actuellement. Cela signifie qu'un syndicat pourra être représentatif au Fret mais pas chez Vfe par exemple...

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L'analyse du "copain des cheminots" : le Figaro

La CGT seul maître à bord

de la SNCF

Fabrice Amedeo

27/03/2009

Le leader de la CGT, Didier Le Reste, déclare être «disponible pour le dialogue social à condition qu'il soit productif». Crédits photo : Le Figaro

Les cheminots ont élu jeudi leurs délégués. Les syndicats modérés ne font pas le score espéré.

coeur-.gif Sans conteste, la CGT est le grand gagnant des élections de la SNCF. Trois autres syndicats (Unsa, SUD-rail, CFDT-Fgaac) franchissent le seuil de 10 % des voix exigé par la loi d'août 2008 sur la représentativité syndicale pour être les interlocuteurs de la direction. Mais les plus modérés, Unsa et CFDT-Fgaac, ont calé à 29,64 %. Il leur a manqué 438 voix pour atteindre le seuil de 30 % des voix qui leur aurait permis de conclure des accords avec la direction. Il ne faudra, bien sûr, pas compter sur SUD-rail, qui progresse de 2,7 points, pour s'allier aux réformistes et jouer le jeu avec la direction.

Avec près de 40 % des voix, la CGT devient donc l'interlocuteur exclusif de Guillaume Pepy pour faire passer la moindre réforme, et la légère érosion du syndicat majoritaire en devient anecdotique. «Nous revenons au centre du jeu, se félicite Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots. Nous sommes disponibles pour le dialogue social à condition qu'il soit plus productif. » Le leader de la CGT ne cachait pas sa satisfaction hier face à ce scénario idéal.

Depuis deux ans, Guillaume Pepy s'était fait maître dans l'art de contourner la CGT en s'appuyant sur les syndicats plus modérés comme la Fgaac, organisation autonome des conducteurs. C'est grâce à elle que la réforme du régime de retraite des cheminots est passée en 2007.

«C'est différent en coulisse»

Dorénavant, ce scénario n'est plus possible et de nombreux cadres de l'entreprise craignent un blocage durable. «Pour les négociations, on est plus cher que les autres, prévient Didier Le Reste. Pas de négociations au rabais.» La direction de l'entreprise préférait vendredi ne pas dramatiser et se félicitait du ­score de l'Unsa, qui devient la deuxième organisation syndi­cale à la SNCF.

Pas un mot sur SUD-rail, qui a progressé à Saint-Lazare, Lille, Nantes et Toulouse et pourrait faire de ces établissements de véritables poudrières sociales. «Cela fait un mois que tout le monde annonce une percée de SUD, explique un dirigeant de la SNCF. On avait fini par se faire à l'idée que SUD serait en hausse de 4 %. Il y a bien un pôle réformiste puissant à la SNCF.» Pourtant, avant la loi, Guillaume Pepy pouvait s'appuyer sur un pôle réformiste à 37 % (CFDT, CFTC, UNSA et Fgaac). Aujourd'hui, il pèse moins de 30 % à la table des négociations. La direction explique aussi n'avoir signé que dix accords l'an dernier sur des sujets consensuels : la parité homme femme ou les handicapés. «La vie contractuelle n'est pas le socle de notre vie sociale, poursuit un dirigeant. La réforme du fret et les mutations engagées à la SNCF se font sans accord .»

Une manière de dire que beaucoup de choses sont négociées dans les couloirs de l'entreprise. «La CGT n'accepte jamais rien à la table des négociations, en revanche c'est différent en coulisse, analyse Bernard Aubin, ancien secrétaire fédéral de la CFTC-cheminots. Guillaume Pepy va négocier des réformes avec Didier Le Reste et les faire passer après s'être assuré que la CGT ne bronchera pas.» Ce serait là un retour à la cogestion que l'actuel président de l'entreprise a pourtant toujours critiquée.

Enfin, comme attendu, le seuil des 10 % des voix imposé par la nouvelle loi pour qu'un syndicat soit représentatif a été fatal à la CFTC, FO et la CFE-CGC, qui vont disparaître de la SNCF. «Nous allons perdre des agents détachés en service libre ainsi que des moyens financiers, explique Bernard Aubin. Nous serons trop affaiblis pour repartir au combat pour les prochaines élections dans deux ans

ça va faire drôle de retourner au turbin et retrouver la dure réalité des horiares décousus et des repas où tu saute à la corde . !

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http://www.filoche.net/2009/03/28/la-cgt-e...fuser/#comments

Puisqu’il faut désormais 50 % des voix pour s’opposer à un « accord » seule la CGT pourra aussi franchir cette barre.

Je crois que le camarade Filoche militant CGT s'emmêle un peu les pinceaux. Personne ne peux dénoncer un accord seul puisqu'il faut passer la barre des 50% pour pouvoir le faire.

Donc il faudra des alliances minimum du type : CGT+SUD ou CGT+CFDT ou CGT+UNSA.

Ce qu'il veux dire c'est que la CGT est incontournable pour la dénonciation puisqu'une alliance CFDT+UNSA+SUD ne fait pas 50%.

Cela peux paraitre une position de force, mais j'aurais tendance à penser le contraire. Premièrement car la CGT n'est pas monolithique et qu'entre ses deux courants "réformistes" et "révolutionnaires" il va continuer à avoir des tensions. la preuve en est, la perte totale des gains électoraux obtenus par le passage des ex CFDT à la CGT en 2004. Le fait d'avoir perdu son meilleur bouc émissaire à mis la CGT au centre du jeu. Et c'est une position ou elle n'est pas à l'aise car elle est la cible de critiques des OS postés à sa gauche comme à sa droite et qu'il lui faut maintenir l'équilibre du grand écart interne. D'où une stratégie un peu zigzagante.

Mais avec la position dominante sur la signature ou la dénonciation d'accord cela va l'obliger à prendre systématiquement position, principalement sur les accords salariaux. Ca va être de la grande voltige pour trouver la bonne position, celle qui ne fâche pas une partie des troupes, en cas de proposition moyenne de la direction, c'est à dire acceptable par la partie réformiste de la CGT et inacceptable par la ligne dure. Surtout que les trois autres OS prendront elles certainement position rapidement pour peser sur la CGT. Si j'étais Pépy et que je voudrais favoriser le pôle réformiste pour les élections de 2011 je chercherais justement cela, la proposition moyenne qui fout le bazard, et j'attendrais la faute tactique de la CGT en comptant sur SUD pour peser sur la gauche et inciter la fraction dure ( plus importante à la base CGT ) à refuser l'accord, ce qui à terme incitera l'électorat CGT plus réformiste ( plutôt maitrise et cadre ) à voter ailleurs.

Mais à l'inverse, la CGT peut se servir de la ligne dure de SUD pour obtenir plus de Pépy et trouver ainsi le point d'équilibre. On verra bien ce que cela va donner pour une CGT maintenant dans le centre de la cible et sous le regard de tous.

Modifié par Bandaa Bono
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Il vaudrait mieux que le mouvement syndical mette à l'ordre du jour son rassemblement volontaire et son unification plutôt que de se voir imposée une recomposition due aux seules nouvelles règles de représentativité.

Les salariés auraient tout à gagner à un tel processus qui renforcerait le syndicalisme dans notre pays.

Gérard Filoche, le vendredi 27 mars 09

C'est marrant cette remarque... puisque son expertise est reconnue, il aurait pu le dire plus tôt à ceux qui ont négocié et signé l'accord ...

Modifié par michael02
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C'est marrant cette remarque... puisque son expertise est reconnue, il aurait pu le dire plus tôt à ceux qui ont négocié et signé l'accord ...

Filoche était contre la fin de la présomption irréfragable, il a sorti des textes la dessus. Maintenant, compte tenu du fait que la loi est passée il semble pousser à la recomposition voulue plutôt de forcée, mais il oublie de définir sur quelles bases : réformiste ou transformation sociale ?

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Filoche était contre la fin de la présomption irréfragable, il a sorti des textes la dessus. Maintenant, compte tenu du fait que la loi est passée il semble pousser à la recomposition voulue plutôt de forcée, mais il oublie de définir sur quelles bases : réformiste ou transformation sociale ?

je l'avais suggéré après avoir bu un coup ... accord intersyndical pour que les huit OS soient gratifiées de 12, epsilon %.... :Smiley_04:

Ce qui ne répond pas non plus à la nécessité (??) de définir le rapport entre réformistes et transformeurs sociaux.

Des exemples aboutis de transformation sociale fondamentale en faveur d'un pouvoir accru des salariés, je n'en vois qu'un, notable : l'économie sociale qui rend fous le GVT, le patronat et les ultra-libéraux . Et là dessus, il n'y a pas de clivage syndical : tout le monde y va ...

L'important serait que le patronat (et le GVT) aient en face un syndicalisme capable de dépasser ses clivages pour présenter un front uni au moment de l'action ... au lieu d'un village gaulois qui se fritte devant le tôlier ...

Modifié par michael02
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Je crois que le camarade Filoche militant CGT s'emmêle un peu les pinceaux. Personne ne peux dénoncer un accord seul puisqu'il faut passer la barre des 50% pour pouvoir le faire.

Donc il faudra des alliances minimum du type : CGT+SUD ou CGT+CFDT ou CGT+UNSA.

Ce qu'il veux dire c'est que la CGT est incontournable pour la dénonciation puisqu'une alliance CFDT+UNSA+SUD ne fait pas 50%.

Cela peux paraitre une position de force, mais j'aurais tendance à penser le contraire. Premièrement car la CGT n'est pas monolithique et qu'entre ses deux courants "réformistes" et "révolutionnaires" il va continuer à avoir des tensions. la preuve en est, la perte totale des gains électoraux obtenus par le passage des ex CFDT à la CGT en 2004. Le fait d'avoir perdu son meilleur bouc émissaire à mis la CGT au centre du jeu. Et c'est une position ou elle n'est pas à l'aise car elle est la cible de critiques des OS postés à sa gauche comme à sa droite et qu'il lui faut maintenir l'équilibre du grand écart interne. D'où une stratégie un peu zigzagante.

C'est pour cela que dans un précédent post (sur ce sujet ou ailleurs ) , je notais la différence entre 2004 et 2009....que personne avait relevé .Et , en prenant en considération ces chiffres , la baisse de la CGT est très importante

2004 = on sortait du conflit de 2003 sur les retraites et les transferts CFDT.....>CGT .

Et on peut considérer que B.T a fait un cadeau empoisonné à D.LR a propos de ,ces nouvelles règle sur la représentativité.

La CGT Cheminot est coinçé dans les cordes .....le chemin vers le réformisme va s'accélérer !

Mais avec la position dominante sur la signature ou la dénonciation d'accord cela va l'obliger à prendre systématiquement position, principalement sur les accords salariaux. Ca va être de la grande voltige pour trouver la bonne position, celle qui ne fâche pas une partie des troupes, en cas de proposition moyenne de la direction, c'est à dire acceptable par la partie réformiste de la CGT et inacceptable par la ligne dure. Surtout que les trois autres OS prendront elles certainement position rapidement pour peser sur la CGT. Si j'étais Pépy et que je voudrais favoriser le pôle réformiste pour les élections de 2011 je chercherais justement cela, la proposition moyenne qui fout le bazard, et j'attendrais la faute tactique de la CGT en comptant sur SUD pour peser sur la gauche et inciter la fraction dure ( plus importante à la base CGT ) à refuser l'accord, ce qui à terme incitera l'électorat CGT plus réformiste ( plutôt maitrise et cadre ) à voter ailleurs.

J'adhère totalement...C'est ce que j'ai expliqué plus haut .J'ajouterai:

- dans les négociations salariales , il y a différents éléments .Exemple : la traction (P.T , EVS etc....) .

Ce sont les résultats "traction " qui m'ont amené cette réflexion. Sauf erreur :

CGT= 33% Sud= 28% CFDT (fgaac)= 25 %

Sud est à une portée de fusil de la cgt donc en supposant que la cgt certaines des mesures spécifiques ADC :

- Sud mettra le doigt sur la tendance réformiste .....en cours à la cgt

- CFDT aura beau de dire : " la cgt accepte ce qu'elle dénonçait avant " !

Mais à l'inverse, la CGT peut se servir de la ligne dure de SUD pour obtenir plus de Pépy et trouver ainsi le point d'équilibre. On verra bien ce que cela va donner pour une CGT maintenant dans le centre de la cible et sous le regard de tous.

Sauf que dans ce cas....2011 à la traction sera chaud pour la cgt !

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http://www.radiobfm.com/podcast/podcast.php?id=123

assez marrant et pas du tout orienté une émission spéciale sur la SNCF ingouvernable après ces élections ! hahahaha

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SNCF : entre redistribution des cartes et paralysie du dialogue social !

Les résultats définitifs des élections professionnelles à la SNCF (représentants du personnel dans les comités d'établissement régionaux) servant d'élément essentiel au calcul de la représentativité syndicale ont été rendu publics vendredi 27 mars.

Voici le comparatif par rapport à la précédente élection de 2006...

La CGT obtient 39,3% des voix (-0,8%), l'Unsa 18,05% (+3,57%), Sud-Rail 17,67% (+2,7%), la CFDT 11,59% (+0,1%), FO 7,98% (+1,36%), la CFTC 5,4% (-2,74%).

Analyse de la nouvelle cartographie syndicale

La CGT connait un effritement de son électorat. Fin janvier, le secrétaire général de cette organisation Didier Le Reste avait adressé un courrier à ses secrétaires de syndicats leur demandant en langage cégétiste, de se retrousser les manches pour la campagne électorale. Des inquiétudes semblaient apparaitre sur le terrain. Mais même si le score obtenu est un des plus bas depuis plusieurs élections, le premier syndicat cheminot se déclare satisfait de conserver très largement sa première place à la SNCF. L'organisation cégétiste craignait plus particulièrement une percée de SUD Rail qui ne s'est pas réalisée à la hauteur des craintes de l'organisation.

L'UNSA engrange un gain important avec + de 3,5% par rapport à 2006. Une partie de ce résultat que l'on peut estimer de 1 à 2% est certainement l'apport des voix de la CFTC où des listes ont été constituées presqu'au dernier moment avec le syndicat autonome. Avant le scrutin, certains dirigeants de l'UNSA pariaient sur un gain de 1 à 2 points reconnaissant leurs propres faiblesses sur le terrain. C'est donc pour eux une "divine surprise".

Une partie importante de l'électorat national du syndicat chrétien a choisi l'UNSA, y compris lorsqu'il n'y avait pas d'alliance régionale. Et ce, alors qu'il a été remarqué que la présence militante UNSA sur le terrain durant la campagne électorale a été généralement modeste hormis quelques régions très dynamiques. Précisons que la direction nationale de l'UNSA cheminots n'avait pas été en capacité de conclure un accord national avec la centrale chrétienne malgré des volontés fortes du côté de cette dernière.

L'évènement, c'est surtout que l'UNSA devienne la 2eme organisation syndicale cheminote à la SNCF en passant devant SUD Rail. Ceci, malgré le contexte de la loi de modernisation sociale de 2008 qui risque d'empêcher à terme la constitution d'une "vraie confédération syndicale" qu'Alain Olive et les dirigeants interprofesionnels de cette centrale appellent de leurs voeux. Ce qui relativise l'attachement d'une partie des cheminots au "syndicalisme confédéré".

La progression de SUD Rail n'est pas une surprise. Mais la faiblesse relative de cette augmentation en est peut-être une. Les observateurs les plus attentifs prédisaient entre 2 et 4 % supplémentaires en jouant sur l'effet Sarkozy-contestation. Il est vrai que le Président de la République a bien aidé cette organisation dans le contexte de crise actuelle en désignant SUD comme le perturbateur social à la SNCF.

Mais, les électeurs cheminots ont, semble-t-il, limiter leur protestation considérant les limites du vote syndical radical.

Pour SUD Rail, être dépassé par l'UNSA et devenir la 3eme organisation syndicale sera ressentie comme un échec même si comme la CGT, elle annonce que le "syndicalisme revendicatif" demeure à la 1ère place à la SNCF.

Avec 0,1% supplémentaire, la CFDT alliée à la FGAAC (agents de conduite) ne retrouve pas l'addition arithmétique des deux organisations en 2006 (11,58% + 3,04%). C'est donc plutôt décevant mais de rares observateurs plus ou moins partiaux pariaient sur la disparition (non franchissement du seuil de 10%) et l'échec de l'alliance. Sur 12 régions (sur 27 entités), la CFDT-FGAAC ne sera pas considérée "représentative" au sens de la loi, mais certaines de ces régions sont très proches de ce seuil.

Précison que l'alliance CFDT-FGAAC maintient sans ambiguité possible son niveau de représentativité en voyant s'éloigner le seuil des 10% .

En guise de compensation, la FGAAC et la CFDT constatent qu'elles demeurent une force essentielle chez les agents de conduite (délégués du personnel) avec près de 30% des voix dans ce collège électoral particulier mais primordial dans le dialogue social avec la Direction.

Côté CE, même si le résultat est en-deçà des espoirs de la CFDT-FGAAC, les deux organisations poursuivront leur processus fusionnelle. La CFDT explique l'élection par un contexte de crise et un niveau de contestation radicale très élevé qui ne pouvait favoriser l'organisation cédétiste positionnée sur la ligne pragmatique de la revendication-négociation entre contestation politique radicale et accompagnement.

Le syndicat FO (allié avec la CFE-CGC) réalise une progression notable avec +1,36% des voix, augmentation qu'il n'avait pas connu depuis bien longtemps. C'est le résultat d'efforts de campagne très importants.

Cela n'aura pas suffi, malgré le renfort (accord national) de la modeste CFE-CGC, pour atteindre le seuil fatidique de 10% .

Avec moins de 8%, FO et la CFE-CGC vont donc disparaitre de la représentativité nationale syndicale ce qui limitera considérablement les chances du syndicat de retrouver sa place en 2011 (date des prochaines consultations), voire rendra impossible sa présence politique nationale.

Toutefois, on notera le bon score réalisé par FO-CGC dans 9 régions cheminotes (sur 27) où le syndicat confédéré dépasse les 10% lui offrant une représentativité régionale (avec pour concrétisation matérielle un permanent pour chacune des régions concernées). Toutefois le fonctionnement de la fédération devrait être réduit en moyen de 70 à 80% et le débat interne confédéral de refonte des trois fédérations des transports, être relancé dès fin 2009. Notons aussi que FO ne sera pas représentatif au Fret SNCF malgré des engagements militants importants sur cette filière.

Précisons que plusieurs dirigeants ou anciens dirigeants de la fédération FO (secrétaire fédéral en activité, ancien secrétaire général adjoint, ancien secrétaire fédéral) ont décidé de quitter en mars cette organisation sans toutefois appeller leurs ex-camarades et cheminots électeurs du syndicat à reporter leurs suffrages ailleurs.

Ce qui n'a pas été le cas d'ex-dirigeants de la CFTC cheminote.

Comme FO-CFE-CGC, celle-ci disparait du paysage syndical national suivant la loi sur la représentativité. C'est un vrai non-évènement dans la mesure où l'absence d'accord national ou d'alliance avec une autre organisation condamnait la fédération chrétienne à la disparition nationale. Avec 5,4% (contre 8,14%), la CFTC connait un déclin qui ne devrait pas permettre une résurrection en 2011.

Confirmons qu'un report réel s'est opéré de la CFTC vers des listes UNSA (avec ou non existence de listes communes UNSA-CFTC) par le transfert de responsables chrétiens reconnus et respectés ce qui justifie en partie le score du syndicat autonome comme je l'ai précisé auparavant.

Que pouvons-nous conclure ?

Il reste quatre organisations syndicales représentatives à la SNCF (CGT, SUD, UNSA, CFDT). Mais celles qui considèrent que la négociation doit (re)prendre toute sa place, où considérées comme telles par des observateurs et la Direction de l'entreprise publique rassemblent seulement 29,64% de l'électorat alors que la "loi de modernisation sociale" confère aux ensembles syndicaux la possibilité de conclure des accords s'ils représentent 30% !

Ainsi à 0,36% près, la politique contractuelle à la SNCF pourrait être limitée par les deux autres organisations (SUD sur une ligne radicale, CGT sur une position plus ou moins critique)... ce qui provoquera probablement soit une paralysie de la négociation sociale, soit le retour en force d'une CGT revitalisée dans son rôle de "co-gestionnaire revendicatif" comme elle se plaisait à le remplir du temps du Président Gallois. Et alors qu'elle vient de perdre un peu moins d'un tout petit point...

Les deux années qui s'annoncent seront donc riches de positionnement syndicaux et... de "station debout pénible" pour la seconde entreprise ferroviaire publique européenne.

Ce sera un défi de grande ampleur pour les cheminots et le Président de la SNCF, Guillaume Pepy.

source : http://www.miroirsocial.com/actualite/sncf...dialogue-social

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Salut à tous

Le syndicalisme fiction trés bien, mais ce n'est pas cet exercice qui nous sauvera de la concurence dans les années à venir !

Alors qui fera quoi et comment pour améliorer les coûts salariaux de notre entreprise qui sont de 30% supérieur à ceux des EF privées, pour ne donner qu'un exemple !

Donc les OS au boulot !

Modifié par djef3
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Salut à tous

Le syndicalisme fiction trés bien, mais ce n'est pas cet exercice qui nous sauvera de la concurence dans les années à venir !

Alors qui fera quoi et comment pour améliorer les coûts salariaux de notre entreprise qui sont de 30% supérieur à ceux des EF privées, pour ne donner qu'un exemple !

Donc les OS au boulot !

Pour le Fret, on fait comme les EF privées: diesel, diesel, diesel surtout sous caténaires.

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Salut à tous

Le syndicalisme fiction trés bien, mais ce n'est pas cet exercice qui nous sauvera de la concurence dans les années à venir !

Alors qui fera quoi et comment pour améliorer les coûts salariaux de notre entreprise qui sont de 30% supérieur à ceux des EF privées, pour ne donner qu'un exemple !

Donc les OS au boulot !

c'est simple, on réduit ton salaire de 50 % et roule ma poule, c'est la SNCF qui remportera tous les marchés . Cocorico ! Et si tu n'es pas content, on embauche des roumains à ta place. Vive la concurrence !!!!!!!!!!!!

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c'est simple, on réduit ton salaire de 50 % et roule ma poule, c'est la SNCF qui remportera tous les marchés . Cocorico ! Et si tu n'es pas content, on embauche des roumains à ta place. Vive la concurrence !!!!!!!!!!!!

- 50% inacceptable !

Mais par contre si tu bosses réellement (en conduite) 40% de plus, la SNCF te garde avec le contrat.

(NB: au passage par rapport au travail aux conditions "roumaine", tu gagnes 10%: elle est pas belle la vie ?)

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Salut à tous

Le syndicalisme fiction trés bien, mais ce n'est pas cet exercice qui nous sauvera de la concurence dans les années à venir !

Alors qui fera quoi et comment pour améliorer les coûts salariaux de notre entreprise qui sont de 30% supérieur à ceux des EF privées, pour ne donner qu'un exemple !

Donc les OS au boulot !

Salut, heu! toi tu fais quoi? tu attend les paumes des mains tendue vers le ciel que cela tombe tout cru, ou tu retrouse tes manches pour leur donner un coup de pouce?

ha! pu.ain de société marchande!

Puis pour les coups salariaux, les 30 % superieurs, c'est surtout les salariés de ces boites qui vivent le job 30 % moins bien que nous. Ce n'est que supositions :cool:

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Salut à tous

Le syndicalisme fiction trés bien, mais ce n'est pas cet exercice qui nous sauvera de la concurence dans les années à venir !

Alors qui fera quoi et comment pour améliorer les coûts salariaux de notre entreprise qui sont de 30% supérieur à ceux des EF privées, pour ne donner qu'un exemple !

Donc les OS au boulot !

Et tu t'es posée la question de savoir d'où pouvait bien venir ces 30% d'écart ?

Pas de la conduite comme on veut nous le faire croire, les salaires dans les Ef privées sont les mêmes qu'à la SNCF.

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Et tu t'es posée la question de savoir d'où pouvait bien venir ces 30% d'écart ?

Pas de la conduite comme on veut nous le faire croire, les salaires dans les Ef privées sont les mêmes qu'à la SNCF.

Effectivement pas de la conduite, surtout du mécano et de l'agent de manœuvre!

En tout cas, il va y avoir des têtes qui vont tomber au Fret avant l'été croyez moi, CGT ou pas CGT en tête. Geodis a commencé a s'installer à la direction, puis maintenant dans le domaine commercial. Je m'accroche pour ne pas perdre mon job, et c'est déjà pas mal. En revanche si on touche a notre statut, ça sera la révolution...

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Effectivement pas de la conduite, surtout du mécano et de l'agent de manœuvre!

En tout cas, il va y avoir des têtes qui vont tomber au Fret avant l'été croyez moi, CGT ou pas CGT en tête. Geodis a commencé a s'installer à la direction, puis maintenant dans le domaine commercial. Je m'accroche pour ne pas perdre mon job, et c'est déjà pas mal. En revanche si on touche a notre statut, ça sera la révolution...

Salut, entièrement d'accord avec toi, sauf sur la révo si on touche au statut. Cette révolution devrait avoir lieu depuis longtemps alors, quand on voit tout ce qui a été retouché au statut. Et c'est pas le dernier jour d'existance de ce statut qu'il faudra se révolter, se sera bien trop tard.

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Salut à tous

Le syndicalisme fiction trés bien, mais ce n'est pas cet exercice qui nous sauvera de la concurence dans les années à venir !

Alors qui fera quoi et comment pour améliorer les coûts salariaux de notre entreprise qui sont de 30% supérieur à ceux des EF privées, pour ne donner qu'un exemple !

Donc les OS au boulot !

C'est un peu de hors sujet non ?

après si tu pense que les OS sont là pour faire de la cogestion et réduire les coûts salariaux pour gagner dans l'univers impitoyable de la concurrence et bien je t'assure que ton choix est parfait : Surtout ne quitte pas la FGAACFDT !

Tu nous permettra de penser différemment bien sûr :cool:

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Effectivement pas de la conduite, surtout du mécano et de l'agent de manœuvre!

En tout cas, il va y avoir des têtes qui vont tomber au Fret avant l'été croyez moi, CGT ou pas CGT en tête. Geodis a commencé a s'installer à la direction, puis maintenant dans le domaine commercial. Je m'accroche pour ne pas perdre mon job, et c'est déjà pas mal. En revanche si on touche a notre statut, ça sera la révolution...

encore du hors sujet :cool:

j'ai rien contre le fret, ouvrez un sujet la dessus, mais là ça n'a rien à voir avec l'évolution des syndicats suite aux élections.

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Salut, entièrement d'accord avec toi, sauf sur la révo si on touche au statut. Cette révolution devrait avoir lieu depuis longtemps alors, quand on voit tout ce qui a été retouché au statut. Et c'est pas le dernier jour d'existance de ce statut qu'il faudra se révolter, se sera bien trop tard.

Ce n'est pas faux. Seulement je n'ai que 3 ans dans l'entreprise et tout change tellement vite! Je n'aurai jamais pu faire la révolution avant :cool:

Si on pouvait garder le peu d'acquis qu'il nous reste, ça serait déjà énorme...

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Ce n'est pas faux. Seulement je n'ai que 3 ans dans l'entreprise et tout change tellement vite! Je n'aurai jamais pu faire la révolution avant :cool:

Si on pouvait garder le peu d'acquis qu'il nous reste, ça serait déjà énorme...

Les garder c'est déja une chose, et pourquoi pas en gagner d'autres? pourquoi faire évoluer à notre avantage ( salariés ) ceux qu'ils veulent tant nous reprendre? C'est pas simple, c'est certain, en tout cas, ce n'est pas une révolution " cheminote" qui arrêtera la société d'évoluer. Par contre pousser ( tous les cheminots? ) dans le même sens, en mettant en avant que notre statut ne coute pas plus cher qu'un autre quand il est utilisé au mieu ( pas par des annes ), se sera déja une bonne marche de franchie.

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Salut à tous.

Trés bien, trés bien, mon petit post fait réagir.

Tout d'abord, le post précédent n'était pas hors sujet. Une OS ne sert pas qu'à dénoncer, refuser, menacer, lancer des appels à la grêve.Je trouve ce rôle trés réducteur. Elle doit surtout,à mon humble avis, permettre aux salariés qu'elle défend de continuer à vivre dignement de leur travail au sein de leur entreprise même dans un monde ultra concurrentiel où il est demandé aux entreprises de service public de produire le moins cher possible car pour le TER, par exemple, ce sont les citoyens qui payent par le biais de leurs impots, notre travail à tous.

Alors pour pérenniser nos emplois que compte faire et comment, les OS qui ont été élues aux derniéres élections? La question demeure plus que jamais d'actualité.

Personnellement, je suis délégué suppléant depuis peu et je me suis occupé durant dix années de la commission roulement de mon Unité de Commande bénévolement car je suis conducteur avant tout et ne suis pas payé pour bâtir des roulements de service (et pourtant j'ai du m'en occuper sérieusement). Je n'ai donc jamais attendu du ciel un quelconque cadeau. Je suis même assez connu sur mon dépôt et aux alentours pour être quelqu'un d'assez réactif vis à vis des décisions de ma hiérarchie (au point d'avoir pris 3 jours de mise à pied avec 9 autres de mes collégues pour l'affaire des BB 17000 mais les prud'hommes s'occupent de nous. J'ai été également descendu de machine 3 semaines car je me suis engueulé fortement avec un CUP car les conditions de travail sur l'axe PNO-BVS se sont dégradées sérieusement à bord des trains)

Bon voilà pour une brêve présentation de ma personne un peu hors sujet,comme dirait certain, je l'admets mais indispensable pour que les collégues qui me lisent et peuvent me trouver critique vis à vis du travail des OS au sein de la SNCF, puissent mieux me cerner.

Alors la CGT est majoritaire au sein de la SNCF, trés bien, mais comment va-t-elle utiliser cette force pour assurer l'avenir des cheminots de la maison mére ?

Car pour le FRET, c'est bien mal embarqué pour le moment et VFLI a de beaux jours devant elle comme KEOLIS pour le TER demain! Que dire alors d'EUROSTAR qui souhaite un statut privé de son personnel.

Les OS ont vraiment du pain sur la planche et ce n'est pas la grêve, la grêve et que la grêve qui régleront nos gros problémes et nous permettra de combattre efficacement TRANSDEV, VEOLIA, ECR, AIR FRANCE, EURAIL CO, et j'en passe car je ne parle même pas de la concurrence interne à la SNCF.

30% de coût de fonctionnement supérieur à ceux des EF privées ne viennent évidemment pas du personnel d'exécution de la SNCF qui est, pour beaucoup d'entre-eux, mal payé, pour répondre aux collégues qui réagissaient aux posts précédents.

Sur ce dossier, les OS ,dont la CGT majoritaire, ont du travail, car tout le monde sait trés bien que nos structures sont bien trop lourdes et trop chéres.

Alors, bien qu'étant à la FGAAC, je suis trés heureux du score de la CGT, qui a voté la loi sur la représentativité syndicale, et qui, si elle gaffe, verra cette loi se retourner contre elle et faire le jeu d'autres OS.

Modifié par djef3
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. En revanche si on touche a notre statut, ça sera la révolution...

Révolution de palais en ballerine ... !

Tu as loupé des épisodes .Et la 1éré dilation est passée , les autres vont suivre . :happy:

Quand , tu as la date , tu me dis ...pour que je me prépare .

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