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Le Web des Cheminots

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ce qui me fait marrer (mais un peu en coin quand même), c'est qu'on nous a balancé il y a déjà un certain temps, que l'ouverture à la concurrence permettrait de s'affranchir des frontières, des relais de traction (locos et personnels), et simplifierait tout parce qu'un seul et unique opérateur ferait tout de bout en bout ( y compris en faisant dormir les ADC sur la loc ???)

voilà maintenant qu'on nous monte une organisation mirifique avec une OFP à un bout, une autre à l'autre bout, et entre les deux (s'il reste un peu de place d'ailleurs) un opérateur national ....

et il paraît que ça économise des frais généraux de structure (dixit km315 il y 10 mn sur l'autre fil)

il y en a qui prennent vraiment les gens pour des boeufs ! :)

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Invité Monsieur Le Baron

Monsieur Le Baron ose espèrer (pieusement) que les bonimenteurs ne tromperont plus grand-monde sur la camelote, maintenant que l'on sait à quoi s'en tenir sur les tenants et les aboutissants.

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ce qui me fait marrer (mais un peu en coin quand même), c'est qu'on nous a balancé il y a déjà un certain temps, que l'ouverture à la concurrence permettrait de s'affranchir des frontières, des relais de traction (locos et personnels), et simplifierait tout parce qu'un seul et unique opérateur ferait tout de bout en bout ( y compris en faisant dormir les ADC sur la loc ???)

voilà maintenant qu'on nous monte une organisation mirifique avec une OFP à un bout, une autre à l'autre bout, et entre les deux (s'il reste un peu de place d'ailleurs) un opérateur national ....

et il paraît que ça économise des frais généraux de structure (dixit km315 il y 10 mn sur l'autre fil)

il y en a qui prennent vraiment les gens pour des boeufs ! :)

qui nomme le pdg de la SNCF et qui veut privatiser les chemins de fer ? Nicolas Zarkozy

le pdg de VEOLIA ( entreprise spécialisée dans différents domaines gérés auparavant par les services publics ) H Proglio grand ami de Nicolas a été chargé de faire le boulot. Comme le fret ne l'intéressait pas et qu'il voulait les voyageurs, qui ne venait pas assez vite, il a tout revendu.

Tout ceci pour mettre en place une politique de casse de la SNCF et de ses cheminots où tout le monde est complice, direction de la SNCF et EF privé.

Avec la bénédiction de l'UE.

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Et durant mes recherches et demande de renseigements, notamment auprès d'élus, il s'est avéré que j'ai appris des choses dont une qui me consterne :

Comment expliquez-vous que la SNCF multiplie par 5 ses tarifs en un seul coup pour faire du trafic de bois sur le Morvan ??? Du coup le trafic s'est arrêté aussi net !!!

Ayant, sur le même principe, constaté à l'identique le même phénomene sur l'Indre, sur le Perigord, sur le Limousin, pour le même type de trafic ( Bois ), j'en ai conclu qu'un tel bond ne trouvait aucune justification réaliste.

Le fait même de trouver, au plus prés du terrain, des solutions adaptés au coup par coup, relevant certes les tarifs mais à la mesure du credible aurait déjà été un signe...

J'imagine qu'en haut lieu, il a été decidé de ne même pas financer ce genre d'étude, qu'il fallait tuer la bête.. une solution lethale telle que celle ci fut servie à l'ensemble du territoire, son nom: le plan Veron, qui aura été remercié pour sa "sale" tâche.

Pour se mettre à l'abri d'un tel centralisme, c'est bien en local qu'il faille oeuvrer, mais surtout pas n'importe comment...

Or pour le moment, aucune structure digne de se nom est capable de concilier service au rail et conditions sociales correctes : le service au rail, "elles" le meprisent... tout comme les conditions.

Les conditions d'un retour à une vraie structure unifiée, garante de conditions correctes, serait une possibilité que defendent ici quelques contributeurs, mais à la condition d'un changement assez radial

sur le fonctionnement de la société.

Nous n'en sommes pas encore ? là..le niveau de confort que nous avons atteint ( et depuis, dépassé ) préserve encore suffisement l'interêt particulier au detriment de la Société.

la boutade "Max Havelaar" de MLB me semble, oh combien, pleine de bon sens, et surtout lourde de conséquences. Mais attention nous vivons dans l'ère de la communication, et plus celle de la réalité...

Il faut faire rêver les gens, et ...empecher de se reveiller.

Fabrice

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tout ça est bien dit Fabrice. Effectivement la tâche est très lourde, qui permettrait à une entreprise réintégrée de s'intéresser à nouveau à ce qui se passe à la base. C'est la démocratie économique autant que politique qui est en question. Et là, c'est pas gagné ......

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Dans l'absolu, il faut tout cramer ce qu'il reste et reprendre à zéro en prenant soin de nettoyer en profondeur pas mal de méthodes.

Je me demande, pourquoi s'occuper des marchandises de l'étranger, il n'y en a pas assez en France ?

Il faudrait commencer par là...

Vincent

Modifié par Léman-Express
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Invité Monsieur Le Baron

...il faut tout cramer ce qu'il reste et reprendre à zéro en prenant soin de nettoyer en profondeur...

Du passé, faisons table rase !

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Ayant, sur le même principe, constaté à l'identique le même phénomene sur l'Indre, sur le Perigord, sur le Limousin, pour le même type de trafic ( Bois ), j'en ai conclu qu'un tel bond ne trouvait aucune justification réaliste.

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la boutade "Max Havelaar" de MLB me semble, oh combien, pleine de bon sens, et surtout lourde de conséquences. Mais attention nous vivons dans l'ère de la communication, et plus celle de la réalité...

Il faut faire rêver les gens, et ...empecher de se reveiller.

Fabrice

revoltages Très bonne réflexion.

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Pourquoi s'occuper des marchandises de l'étranger, il n'y en a pas assez en France ?

Pour que le transport de fret par chemin de fer soit vraiment pertinent en terme à la fois de coût et de délais, il faut qu'il s'agisse de volumes très lourds ou de déplacements sur une longueur significative. En France, l'évolution du tissu industriel sur les dernières dizaines d'années fait que les flux industriels lourds se sont considérablement réduits ; et par ailleurs le très fort investissement public de développement du réseau routier fait que le train est souvent mis hors pertinence sauf situation très particulière (clients « captifs », etc.).

Ce n'est pas la SNCF qui choisit l'évolution de l'industrie et les choix que font la société.

Pour le marché intérieur, elle peut sans aucun doute s'organiser mieux pour une partie de trafics, mais on ne peut pas espérer de miracles sans choix politiques majeures pour rééquilibrer rail et route.

Par contre, en allant chercher plus loin des marchandises au travers des filiales à l'étranger, elle peut attaquer des marchés où le rail redevient pertinent grâce à la longueur des flux. Et pour ça elle n'a pas besoin d'attendre des choix politiques : l'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire en Europe est maintenant, qu'on le regrette ou non, une réalité partie pour durer ; la DB le fait avec ECR en France, nous serions stupides de rester dans notre coin à attendre de nous faire bouffer !

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Invité necroshine

Pour que le transport de fret par chemin de fer soit vraiment pertinent en terme à la fois de coût et de délais, il faut qu'il s'agisse de volumes très lourds ou de déplacements sur une longueur significative. En France, l'évolution du tissu industriel sur les dernières dizaines d'années fait que les flux industriels lourds se sont considérablement réduits ; et par ailleurs le très fort investissement public de développement du réseau routier fait que le train est souvent mis hors pertinence sauf situation très particulière (clients « captifs », etc.).

Ce n'est pas la SNCF qui choisit l'évolution de l'industrie et les choix que font la société.

Pour le marché intérieur, elle peut sans aucun doute s'organiser mieux pour une partie de trafics, mais on ne peut pas espérer de miracles sans choix politiques majeures pour rééquilibrer rail et route.

Par contre, en allant chercher plus loin des marchandises au travers des filiales à l'étranger, elle peut attaquer des marchés où le rail redevient pertinent grâce à la longueur des flux. Et pour ça elle n'a pas besoin d'attendre des choix politiques : l'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire en Europe est maintenant, qu'on le regrette ou non, une réalité partie pour durer ; la DB le fait avec ECR en France, nous serions stupides de rester dans notre coin à attendre de nous faire bouffer !

Ton message est dans le vrai !!!

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Pour que le transport de fret par chemin de fer soit vraiment pertinent en terme à la fois de coût et de délais, il faut qu'il s'agisse de volumes très lourds ou de déplacements sur une longueur significative. En France, l'évolution du tissu industriel sur les dernières dizaines d'années fait que les flux industriels lourds se sont considérablement réduits ; et par ailleurs le très fort investissement public de développement du réseau routier fait que le train est souvent mis hors pertinence sauf situation très particulière (clients « captifs », etc.).

Ce n'est pas la SNCF qui choisit l'évolution de l'industrie et les choix que font la société.

Pour le marché intérieur, elle peut sans aucun doute s'organiser mieux pour une partie de trafics, mais on ne peut pas espérer de miracles sans choix politiques majeures pour rééquilibrer rail et route.

Par contre, en allant chercher plus loin des marchandises au travers des filiales à l'étranger, elle peut attaquer des marchés où le rail redevient pertinent grâce à la longueur des flux. Et pour ça elle n'a pas besoin d'attendre des choix politiques : l'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire en Europe est maintenant, qu'on le regrette ou non, une réalité partie pour durer ; la DB le fait avec ECR en France, nous serions stupides de rester dans notre coin à attendre de nous faire bouffer !

Je n'aime, c'est semantique, cette notion de client "captif", et d'abord est elle vraiment exacte ?

Sur les trafics lourds, concentrés en bassins industriels, la voie d'eau s'est considerablement repositionnée grâce aux infrastructures navigables qui y sont présentes.

Le client ne choisirait le rail parcequ'obligé ? de mon avis, c'est beaucoup trop reducteur vis à vis de la pensée de ces derniers. Le rail posséde beaucoup d'avantages, pas seulement économiques, societaux aussi. Même si le modéle economique que l'on nous agite devant les yeux est un modèle type ultralibéral, est il le seul à exister ? les Dirigeants sont ils tous de ce moule ?

J'ai connaissance de dossiers où les chargeurs ne voient que la route, sans même oser penser "rail", et d'autres qui souhaiteraient "malgré tout" s'y lancer et ...pas de transporteurs à mettre en face. Pour le coup, le client est captif de ..la route, par défaut !!!

Questions coûts, alors...même pas sûr !! pas envie de mouiller la chemise, tout simplement (hormis le coup d'esbrouffe ECR..qui se recentre déjà)

Il est alors bien plus simple d'aller chasser les coûts, toutes EF confondues, sur les conditions salariales et autres, ainsi que leurs applications. un peu à la manière des radars en bas de côte : argent facile....

Pas evident, alors, de redorer l'image, bien en peine, du Fret Ferroviaire en France.

Fabrice

Modifié par Fabr
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  • 3 semaines plus tard...
Invité necroshine

http://www.wk-transp...-de-retard.html

L'opérateur ferroviaire de proximité (OFP) Ferovergne, détenu à 30% par un transporteur routier auvergnat, ne démarrera pas son exploitation, au mieux, avant septembre 2010. En cause des problèmes techniques et la grogne des cheminots SNCF.

Au moins six mois de retard : c'est le délai qu'accuse Ferovergne, l'opérateur ferroviaire de proximité (OFP) de la région Auvergne, pour démarrer son exploitation. Prévue pour fin avril 2010, celle-ci est repoussée, au mieux, à septembre 2010.

"Nous allons prochainement déposer les statuts de l'OFP dont les Transports Combronde (Puy-de-Dôme) détiennent 30% du capital et la SNCF 15% comme prévu lors de la signature du protocole d'accord en février 2010", rappelle Jean-François Frère, directeur financier du groupe Combronde. Et de confirmer que la SNCF va non seulement prêter à l'OFP sa licence ferroviaire et son certificat de sécurité, mais aussi mettre à sa disposition des salariés de l'entreprise.

Les syndicats de cheminots hostiles

Un prêt que des syndicats de cheminots auvergnats de la SNCF, CGT et Sud Rail notamment, dénoncent depuis quelques mois avec vigueur, avec pour ambition de retarder, voire empêcher, la création de cet OFP.

Leur argument : "Cet OFP ne va pas prendre de nouveaux trafics ou des trafics perdus par les entreprises ferroviaires. Il va prendre, avec la bénédiction de notre direction, 80% des marchés que Fret SNCF réalise aujourd'hui, et ce en allant chercher des subventions régionales, nationales et européennes que SNCF ne pourrait obtenir, explique un syndicaliste. Nous demandons donc un débat public régional et le non-versement de subventions publiques à cet OFP qui ne garantit pas qu'il ne passera pas demain une partie des flux ferrés sur la route". Et il semble bien que le conseil régional ait suspendu (temporairement ?) l'étude du versement de subventions.

Des problèmes techniques

En revanche, Ferovergne tient à souligner que le retard pris n'est pas imputable aux actions entreprises par les syndicats, mais lié à des problèmes techniques. Il s'inscrit en faux concernant un transfert des trafics de Fret SNCF : "Nous allons capter des flux qui ne sont pas opérés par l'entreprise nationale. Un seul exemple : Volvic veut voir passer de 35/40% à 60% ses expéditions par fer à court terme. Nous négocions actuellement avec l'industriel, et sommes donc en concurrence avec SNCF et ECR, pour essayer de capter au moins 10% de ces nouveaux trafics, explique Jean-François Frère. "L'OFP doit permettre de retirer 3 000 poids lourds des routes auvergnates. Ce n'est pas pour les remettre dans quelques années".

Des arguments auxquels les syndicats de cheminots ne sont pas réceptifs, bien décidés à multiplier les actions de mobilisation contre l'OFP Ferovergne. Lequel, impassible, vise le transport de 740 000 t la première année et prévoit d'investir 15 millions d'euros en matériel roulant sur deux ans.

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Invité Monsieur Le Baron

Monsieur Le Baron constate que même côté chargeurs, la politique destructrice de la SNCF (afin de faire la part belle au privé, surtout sous forme de camion) fait ruer dans les brancards, voir ceci : http://www.cheminots.net/forum/index.php?/topic/24760-expression-des-chargeurs-concernant-loffre-sncf-multi-lots-multi-clients/page__view__getnewpost

Edifiant, n'est-il pas ?

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Invité necroshine

Tract tres interessant,

mais comme je le dis souvent, avec la politique actuelle de flux tendus,

hyper tendus meme, la seule reponse pertinente serait de faire que du fret en FAC....

Mais les degats pour les cheminots concernés seraient considerable,

aucune vision sur les tournées a venir.... Aucun salaire prévisible a l'avance....

La SNCF réagit avec cette offre, en demandant aux chargeurs de s'engager sur des flux,

resultat des comptes, les chargeurs fuient....

A moins que le but inavoué serait de transferer ces circulations de l'Epic aux filiales....

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si on se place du côté du client, le fait d'avoir à s'adapter aux impératifs de la SNCF, plutôt qu'aux besoins propres du client, ça peut choquer : seule compte les impératifs de Sa Majesté SNCF...

:blush:

le client est prié de s'adapter, ou bien d'aller voir ailleurs...

ça ne vous choque pas ?

moi si... nonmais

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l'optimisation du processus de production n'est pas forcément dans la seule adaptation aux quatre volontés des clients ... la SNCF a des impératifs de production, tout comme EDF, tout comme n'importe quelle entreprise, le client y compris !!

la SNCF pourrait bien avoir un appareil de production gigantesque pour répondre à chaque instant à chaque volonté de chaque client. Ce même client sera le premier à refuser d'en payer le prix ..

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l'optimisation du processus de production n'est pas forcément dans la seule adaptation aux quatre volontés des clients ... la SNCF a des impératifs de production, tout comme EDF, tout comme n'importe quelle entreprise, le client y compris !!

la SNCF pourrait bien avoir un appareil de production gigantesque pour répondre à chaque instant à chaque volonté de chaque client. Ce même client sera le premier à refuser d'en payer le prix ..

réponse typique... :blush:

mais aller voir et écouter les doléances des clients (qui assurent une part non négligeable de la paye des cheminots, faut-il le rappeler ?), ce serait peut être bien, pour changer, non ?

EDF, et bien d'autres entreprises, ont entrepris des remises en question afin d'être plus à l'écoute du client. à la SNCF, on en est resté aux voeux pieux...

c'est ballot...

les transporteurs routiers ont compris depuis longtemps tout l'intérêt d'être proches des clients et à l'écoute de leurs besoins.

à la SNCF, les clients ne sont souvent vus que comme des emmerdeurs, que ce soit fret ou voyageurs, d'ailleurs...

sans doute est-ce une des raisons qui fait refuser à certains cheminots d'appeler "clients" ce qu'ils préfèrent appeler "usagers" ?

c'est un autre vieux débat... :blush:

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réponse typique... :blush:

mais aller voir et écouter les doléances des clients (qui assurent une part non négligeable de la paye des cheminots, faut-il le rappeler ?), ce serait peut être bien, pour changer, non ?

écouter oui, s'y plier non .....

EDF, et bien d'autres entreprises, ont entrepris des remises en question afin d'être plus à l'écoute du client. à la SNCF, on en est resté aux voeux pieux...

EDF vend du gaz, GDF vend de l'électricité ... tu as vu les tarifs ??? Là, pour l'usager lambda, EDF ou GDF ne se mettent pas en quatre et ne s'occupent pas des souhaits de leurs clients ... ils coupent un point c'est tout ... pas tout à fait, on met à pied les agents qui se permettent de remettre malgré tout l'électricité à ceux qui n'ont plus un radis !!!

les transporteurs routiers ont compris depuis longtemps tout l'intérêt d'être proches des clients et à l'écoute de leurs besoins.

au point d'en devenir les esclaves , effectivement !

Endettés jusqu'au cou pour les individuels, avec des horaires et des cadences déments pour les salariés des grosses boîtes .....

à la SNCF, les clients ne sont souvent vus que comme des emmerdeurs, que ce soit fret ou voyageurs, d'ailleurs...

sans doute est-ce une des raisons qui fait refuser à certains cheminots d'appeler "clients" ce qu'ils préfèrent appeler "usagers" ?

c'est un autre vieux débat... :blush:

et effectivement, c'est le débat. On peut être usager d'un système de transport bien structuré et ne pas avoir à s'en plaindre ou bien client d'un système qui va satisfaire une minorité choyée en laissant les autres en plan (voir plus haut, EDF, les pauvres et les industriels).

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Invité Monsieur Le Baron

Pour Monsieur Le Baron, même le Figaro a ses abonnés, et les médecins leurs patientèles...

Y'a que le pognon dans la vie ?

Ne sont-ce pas les hétaïres qui ont des clients ? C'est sans doute pour celà que ceux qui veulent empoisonner la SNCF avec la culture "privé", vendent leur cul, et encore pour une poignée de cacahuètes (voir l'article de l'Express).

Modifié par Monsieur Le Baron
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écouter oui, s'y plier non .....

le monolithe a parlé...

ça rappelle beaucoup le dialogue de sourds entre Direction SNCF et syndicats !

et pendant ce temps, le client se sent méprisé, et va voir ailleurs...

EDF vend du gaz, GDF vend de l'électricité ... tu as vu les tarifs ??? Là, pour l'usager lambda, EDF ou GDF ne se mettent pas en quatre et ne s'occupent pas des souhaits de leurs clients ... ils coupent un point c'est tout ... pas tout à fait, on met à pied les agents qui se permettent de remettre malgré tout l'électricité à ceux qui n'ont plus un radis !!!

Il y a aussi des conseillers qui essayent de trouver le contrat le plus approprié, voire des conseils pour des équipements intéressants, comme les photopiles voltaïques...

au point d'en devenir les esclaves, effectivement !

Endettés jusqu'au cou pour les individuels, avec des horaires et des cadences déments pour les salariés des grosses boîtes .....

C’est le cas des artisans-chauffeurs routiers... mais les employés des grandes boites, ça ne se passe plus vraiment comme ça : les prudhommes, ça existe aussi, et l’inspection du travail surveille de plus en plus : même des monstres comme Calberson craignent leur visites !

il n'y a que les chauffeurs routiers des ex pays de l'Est à subir cet esclavage... ça ne saurait durer éternellement : même les chinois revendiquent des retraites, des augmentations, et des syndicats indépendants du Parti au pouvoir...

et effectivement, c'est le débat. On peut être usager d'un système de transport bien structuré et ne pas avoir à s'en plaindre ou bien client d'un système qui va satisfaire une minorité choyée en laissant les autres en plan (voir plus haut, EDF, les pauvres et les industriels).

les « trente glorieuses » sont loin derrière nous...

à trop refuser la moindre évolution, certains vont se retrouver dans une « réserve ferroviaire », garnie de CC 6500, BB 9200, X 2800, BB 16500, A1A A1A 68000, Z 5100 et quelques RIB-RIO, etc.

Un beau petit circuit peuplé de BMU, BAPD, BAM, de la VU en pagaille, quelques sémaphores Lartigue, etc.

avec des animations spéciales, genre quelques grèves et occupations des voies, banderolles et feux de traverses, barbecues garnis de merguez (sponsorisé par Ricard)

il y aura des grillages et des écriteaux : « ne pas envoyer de cacahuètes aux cheminots, leur taux de cholestérol ne le permet pas ! »

une fois la visite terminée, les familles rentreront chez elle en TER Kéolis ou VFLI...

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Invité Monsieur Le Baron

[...]une fois la visite terminée, les familles rentreront chez elle en TER Kéolis ou VFLI...

conduits par des ex-tégévistes TB3-19 retraités (sans décôte) de la SNCF. Monsieur Le Baron compléte.

Monsieur Le Baron a le souvenir en effet qu'au milieu de ces scènes de zoo (professées d'ailleurs par des gens mal inspirés car rappelons que les OFP c'est la concurrence de la SNCF), il y avait à l'époque où l'on ne parlait pas de "clients" mais de "voyageurs" ou de "chargeurs" :

- des trains luxueux (matériels entretenus confortables et avec belles finitions, service de restauration princière, salon de coiffure, secrétaires, etc... Pour ne penser qu'au Capitole par exemple), et des dessertes riches tant en destinations qu'en horaires.

- des embranchements un peu partout, et un service de messagerie performant intégré qui permettait de trimballer du lingot de plomb au paniers d'oeufs de la Mère Michel...

Et qu'aujourd'hui on parle de "clients" mais :

- Le réseau ferré n'en fini pas de fermer des lignes et des gares, il faut bien souvent partir la veille pour aller quelque part (là où y a encore une gare) avec une nuit d'hotel, tant les dessertes (notamment la nuit) sont inexistantes ou au mieux squelettiques.

- C'est TGV ou téoz tape-cul dégueulasses tout plastique avec en tout est pour tout un chariot de boissons ou un compartiment-bar hors de prix (et encore c'est privé !).

- C'est le régne de sa majesté Ortie 1ère dans beaucoup d'EP depuis.

- Et au final les tarifications sont devenues illisibles (comme tout ce qui a été privatisé) et c'est cher, très cher.

Monsieur Le Baron aimerait que l'on sorte de la sacro-sainte dévotion putassière auprès de "la clientèle". Le Chemin de Fer est un système rigide parceque jamais en effet on réalisera le montage machine-rame-personnel-sillon (merci RFF) en un claquement de doigts, le système est aussi rigide parcequ'il en va bien souvent de LA SECURITE (Monsieur Le Baron s'excuse d'avoir écrit un gros mot).

Le système est aussi rigide (et de plus en plus) parcequ'il est lui même vérolé par cette politique libérale que vous voulez lui infligez : ce n'est pas RFF, la gestion par activités, la concurrence, et les contraintes que génére toute cette somme de "clients" a faire passer ensemble, sur le même réseau dans lequel chacun veut jouïr de la PRESTATION qu'il a payé sans entrave par exemple du retardataire, qui va aider à les satisfaire les attentes de vos fameux clients. Esbrouffe !

Marchands du Temple !

Modifié par Monsieur Le Baron
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le monolithe a parlé...

ça rappelle beaucoup le dialogue de sourds entre Direction SNCF et syndicats !

et pendant ce temps, le client se sent méprisé, et va voir ailleurs...

.. trouver quelqu'un qui acceptera l'inacceptable ?

monolithe, non, j'ai bien écrit : écouter le client , ce qui n'est ni le mettre à la porte, ni accepter toutes ses exigences, si elles ne sont pas réalistes (genre surcharge ou dépassement de gabarit ... ce que la route se permet sans trop de souci ....)

Il y a aussi des conseillers qui essayent de trouver le contrat le plus approprié, voire des conseils pour des équipements intéressants, comme les photopiles voltaïques...

ah oui, c'est vrai, j'oubliais ! proposer un équipement photovoltaïque à une famille raz du porte-monaie !! la trouvaille .. avec le crédit qui va bien .... les impayés .. la saisie et on se sert sur ce qui reste .... tu n'as pas mieux pour l'écoute des clients ??? Là , excuses, mais tu dis n'importe quoi !

PS : ma frangine en est à l'étape 2, juste avant les impayés, pour une installation impayable, une vraie arnaque !

C’est le cas des artisans-chauffeurs routiers... mais les employés des grandes boites, ça ne se passe plus vraiment comme ça : les prudhommes, ça existe aussi, et l’inspection du travail surveille de plus en plus : même des monstres comme Calberson craignent leur visites !

tu fais un petit progrès, malheureusement tu te trompes sur les salariés. Il sont bien rarement en état de résister. D'ailleurs, hélas, les grèves de routiers ont bien trop souvent comme thème la levée des limitations diverses qui existent encore sur le TRM.

il n'y a que les chauffeurs routiers des ex pays de l'Est à subir cet esclavage... ça ne saurait durer éternellement :

tu t'avances à découvert, camarade ! L'Espagne (entre autres) n'est pas à l'Est de l'Europe ! Pourtant ses chauffeurs sont célèbres pour leur grand respect des normes de sécurité et d'horaires, malgré le parti au pouvoir !

... à trop refuser la moindre évolution ...

il n'y a pas trois jours, tu traitais les instances parce que les rames TGV 2N2 seraient des 800 au lieu de 700 ... lotrela

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Invité JLChauvin

conduits par des ex-tégévistes TB3-19 retraités (sans décôte) de la SNCF. Monsieur Le Baron compléte.

Monsieur Le Baron a le souvenir en effet qu'au milieu de ces scènes de zoo (professées d'ailleurs par des gens mal inspirés car rappelons que les OFP c'est la concurrence de la SNCF), il y avait à l'époque où l'on ne parlait pas de "clients" mais de "voyageurs" ou de "chargeurs" :

- des trains luxueux (matériels entretenus confortables et avec belles finitions, service de restauration princière, salon de coiffure, secrétaires, etc... Pour ne penser qu'au Capitole par exemple), et des dessertes riches tant en destinations qu'en horaires.

- des embranchements un peu partout, et un service de messagerie performant intégré qui permettait de trimballer du lingot de plomb au paniers d'oeufs de la Mère Michel...

Et qu'aujourd'hui on parle de "clients" mais :

- Le réseau ferré n'en fini pas de fermer des lignes et des gares, il faut bien souvent partir la veille pour aller quelque part (là où y a encore une gare) avec une nuit d'hotel, tant les dessertes (notamment la nuit) sont inexistantes ou au mieux squelettiques.

- C'est TGV ou téoz tape-cul dégueulasses tout plastique avec en tout est pour tout un chariot de boissons ou un compartiment-bar hors de prix (et encore c'est privé !).

- C'est le régne de sa majesté Ortie 1ère dans beaucoup d'EP depuis.

- Et au final les tarifications sont devenues illisibles (comme tout ce qui a été privatisé) et c'est cher, très cher.

Monsieur Le Baron aimerait que l'on sorte de la sacro-sainte dévotion putassière auprès de "la clientèle". Le Chemin de Fer est un système rigide parceque jamais en effet on réalisera le montage machine-rame-personnel-sillon (merci RFF) en un claquement de doigts, le système est aussi rigide parcequ'il en va bien souvent de LA SECURITE (Monsieur Le Baron s'excuse d'avoir écrit un gros mot).

Le système est aussi rigide (et de plus en plus) parcequ'il est lui même vérolé par cette politique libérale que vous voulez lui infligez : ce n'est pas RFF, la gestion par activités, la concurrence, et les contraintes que génére toute cette somme de "clients" a faire passer ensemble, sur le même réseau dans lequel chacun veut jouïr de la PRESTATION qu'il a payé sans entrave par exemple du retardataire, qui va aider à les satisfaire les attentes de vos fameux clients. Esbrouffe !

Marchands du Temple !

Monsieur Le Baron à bien parlé...

Se faire donner des leçons de morale par des ex-tégévistes TB3-19 retraités (sans décôte) de la SNCF qui veulent se faire passer pour les sauveurs du rail, alors qu'ils cautionnent des parcours de 400 kms par les dits "Opérateurs Ferroviaires (dits) de PROXIMITÉ" aux conditions sociales qu'ils n'auraient pas tolérée pour eux-même, çà devient vraiment du Grand-Guignol! La pension + la paye, évidemment on voit les choses autrement que le CRMP qui voit le boulot lui passer sous le nez et les locos de son entreprise OFFERTE aux EF qui lui sortent le pain de la bouche!

Il faudrait dire merci, en plus?

Quelqu'un sur ce forum nous parlait de décence, il n'y a pas si longtemps?

Modifié par JLChauvin
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Monsieur Le Baron à bien parlé...

Se faire donner des leçons de morale par des ex-tégévistes TB3-19 retraités (sans décôte) de la SNCF qui veulent se faire passer pour les sauveurs du rail, alors qu'ils cautionnent des parcours de 400 kms par les dits "Opérateurs Ferroviaires (dits) de PROXIMITÉ" aux conditions sociales qu'ils n'auraient pas tolérée pour eux-même, çà devient vraiment du Grand-Guignol! La pension + la paye, évidemment on voit les choses autrement que le CRMP qui voit le boulot lui passer sous le nez et les locos de son entreprise OFFERTE aux EF qui lui sortent le pain de la bouche!

Il faudrait dire merci, en plus?

Quelqu'un sur ce forum nous parlait de décence, il n'y a pas si longtemps?

seul problème : je ne cautionne pas vraiment, pour un OFP, des parcours sortant de leurs périmètres d'action... quant aux "conditions sociales que je n'aurais pas toléré pour moi-même", on est à la limite du procès d'intention, voire du propos diffamatoire. lotrela

désolé, mais le PGM a toujours eu plus d'importance pour moi, dans mes connaissances ferroviaires, plutôt que le P4R... pour certains de mes collègues, c'était plutôt l'inverse, ce qui ne les a pas empêché de monter au TGV, bien aidé, il est vrai, par leur statut de délégué syndical... ces mêmes collègues, si doués pour donner des cours de morale, qui n'ont pas hésité à faire du rab, à bloquer des places en roulement, etc. ou bien se faire embaucher ailleurs une fois en retraite... mais passons !

ce que la SNCF veut faire avec son OFP Auvergne (avec du trafic Clermont-Paris), pour moi, ce n'est rien d'autre qu'un VFLI-bis déguisé, qui va déshabiller pas mal de trafics fret SNCF (en essayant de choper au passage quelques subventions...)

les bécanes SNCF (enfin, AKIEM) ne sont pas offertes, que je sache, mais bien plutôt louées au prix fort, et donc ça rapporte des sous à la SNCF... mais j'oublie toujours que certains purs et durs préfèreraient les voir prendre la poussière à Sotteville, plutôt que de "passer à l'ennemi !"

sauveur du rail ? absolument ! et j'aime me regarder dans la glace tous les matins... lotrela

ceci dit, j'estime que si j'étais parti bosser comme chauffeur-livreur chez Géodis-Calberson, là j'aurais contribué un peu plus à la mort du chemin de fer ! revoltages

mais ça, c'est une réalité que beaucoup de mes détracteurs ne peuvent admettre : le seul et unique ennemi du rail, c'est la route... pas la libéralisation du chemin de fer...

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Invité Monsieur Le Baron

Monsieur Le Baron à bien parlé...

Monsieur Le Baron souhaite le bonsoir à son ami Maître Chau.

seul problème : je ne cautionne pas vraiment, pour un OFP, des parcours sortant de leurs périmètres d'action... quant aux "conditions sociales que je n'aurais pas toléré pour moi-même", on est à la limite du procès d'intention, voire du propos diffamatoire. Smiley_52.gif

Monsieur Le Baron a bien compris que (comme d'habitude, Monsieur Le Baron se souvient des périmètres d'action des CRMV/CRMP/CRML à leurs débuts et ce que c'est devenu...) que le périmètre des OFP cà s'exprime... En centaines de km, bonjour la proximité !

désolé, mais le PGM a toujours eu plus d'importance pour moi, dans mes connaissances ferroviaires, plutôt que le P4R... pour certains de mes collègues, c'était plutôt l'inverse, ce qui ne les a pas empêché de monter au TGV, bien aidé, il est vrai, par leur statut de délégué syndical...

Nous y voilà...

ce que la SNCF veut faire avec son OFP Auvergne (avec du trafic Clermont-Paris), pour moi, ce n'est rien d'autre qu'un VFLI-bis déguisé, qui va déshabiller pas mal de trafics fret SNCF (en essayant de choper au passage quelques subventions...)

Monsieur Le Baron trouve que Cercy-Dijon, ce n'est pas mal non plus, et l'OFP du Morvan il ne crache pas non plus sur les subventions (paraît-il).

les bécanes SNCF (enfin, AKIEM) ne sont pas offertes, que je sache, mais bien plutôt louées au prix fort, et donc ça rapporte des sous à la SNCF... mais j'oublie toujours que certains purs et durs préfèreraient les voir prendre la poussière à Sotteville, plutôt que de "passer à l'ennemi !"

"Vaut-il mieux laisser le fusil se couvrir de poussière dans la vitrine, ou le remettre entre les mains de son bourreau (même au prix juteux d'une location) ?" : telle est la réflexion du soir de Monsieur Le Baron.

sauveur du rail ? absolument ! et j'aime me regarder dans la glace tous les matins... cool.gif

Miroir, mon beau miroir...

ceci dit, j'estime que si j'étais parti bosser comme chauffeur-livreur chez Géodis-Calberson, là j'aurais contribué un peu plus à la mort du chemin de fer ! angry.gif

Monsieur Le Baron imagine un grand état de détresse, pour en être réduit à devoir rempiler comme chauffeur-livreur chez Géodis (ou un autre).

mais ça, c'est une réalité que beaucoup de mes détracteurs ne peuvent admettre : le seul et unique ennemi du rail, c'est la route... pas la libéralisation du chemin de fer...

Monsieur Le Baron est convaincu qu'en effet la libéralisation du rail est un bienfait : pour le capitalisme et une poignée de frustrés de la Traction SNCF... Mais en aucun cas pour ceux qui sont embauchés à la SNCF (ou dans une EF) aujourd'hui.

Modifié par Monsieur Le Baron
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