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Actualité sociale


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Les retraités manifestent pour leur pouvoir d'achat en France

PARIS (Reuters) - Des retraités ont manifesté jeudi dans une centaine de villes en France pour protester contre le report de la réforme de la dépendance et les mesures gouvernementales de réduction des déficits publics.

A Paris, 3.200 personnes, selon la police, ont manifesté de la place de la Bastille à la place de la Nation à l'appel des syndicats CFDT, CFTC, CGT, UNSA et FGR-FP.

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, était présent dans le défilé parisien.

Les syndicats dénoncent la décision du gouvernement de reporter à 2012 la réforme du financement de la perte d'autonomie.

Ils réclament "une prestation universelle de compensation de la perte d'autonomie quel que soit l'âge, prise en charge par la solidarité nationale dans le cadre de la sécurité sociale" et non par des assurances privées.

Les retraités estiment par ailleurs que les mesures anti-déficit annoncées le 24 août par le Premier ministre François Fillon, notamment la taxation des mutuelles, vont peser sur leur pouvoir d'achat, déjà dégradé.

Il réclament une revalorisation des pensions de retraite.

Sophie Louet, édité par Yves Clarisse

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Heureusement qu'on a l'actualité sociale pour rigoler un peu...!

Chez Securitas, la prime de 1000 euros a beaucoup rétréci

http://www.liberation.fr/economie/01012364344-chez-securitas-la-prime-de-1000-euros-a-beaucoup-retreci

Securitas «propose de redistribuer tout ou partie» du profit de «150.000 euros» enregistré par l’entreprise à ses «20.000» salariés,

soit «un montant de prime compris entre 3,50 et 7,50 euros»,

«dans une stricte application de la loi».

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a reconnu vendredi de grandes disparités dans le versement par les entreprises de la prime sur les dividendes, dénonçant une «plaisanterie de mauvais goût» de la société Securitas qui envisage de verser quelques euros à ses salariés.

«Je ne sais pas si c’est une plaisanterie dans cette entreprise mais si c’est une plaisanterie elle est de mauvais goût, et ça ne respecte ni la loi, ni l’esprit de la loi», a affirmé le ministre sur France Info, en allusion à la filiale française du groupe suédois de sécurité Securitas.

Contactée par l’AFP, l’entreprise a refusé de réagir dans l’immédiat aux propos de M. Bertrand, mais a indiqué dans un communiqué que «les négociations sur la prime sur les dividendes sont toujours en cours» et qu’«aucune décision n’est prise à ce jour».

Securitas «propose de redistribuer tout ou partie» du profit de «150.000 euros» enregistré par l’entreprise à ses «20.000» salariés, soit «un montant de prime compris entre 3,50 et 7,50 euros», «dans une stricte application de la loi».

M. Bertrand a précisé de son côté avoir «cherché à joindre le PDG de Securitas». «On m’a dit qu’après 17H00 ce n’était plus possible mais j’ai l’intention de recommencer aujourd’hui, je vais lui dire ce que je pense», a ajouté le ministre, selon qui «il ne faut pas afficher du mépris pour les salariés avec une prime à 3,5 euros».

Sur la prime en général, il a reconnu qu’«il y a des chiffres qui varient» selon les entreprises. «Pour certaines c’est 150 euros, d’autres 200, d’autres 600 mais entre nous c’est mieux que rien. S’il n’y avait pas eu cette loi, on ne toucherait rien du tout», a fait valoir M. Bertrand.

Il a rappelé que le gouvernement avait tenu à ce que les salariés des entreprises ayant augmenté leurs dividendes puissent toucher la prime dès 2011 mais que le montant de cette prime serait plus important en année pleine l’an prochain.

(Source AFP)

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Crédit Mutuel Arkéa : la grève est finie

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Credit-Mutuel-Arkea-la-greve-est-finie_39382-1997694_actu.Htm

Le mouvement de grève entamé depuis dix jours au Crédit Mutuel Arkéa(Bretagne, Sud-Ouest, Massif central) pour des augmentations salariales a pris fin vendredi après la conclusion d’un accord direction/syndicats, a-t-on appris de source syndicale.

Les salariés ont voté la fin de la grève à 17 h 15. Ils étaient encore environ 600 rassemblés devant le siège du Crédit Mutuel Arkéa aujourd’hui. Selon les dirigeants syndicaux, après dix jours d’un mouvement bien suivi, surtout en Bretagne, qui s’est traduit par la fermeture de nombreuses agences, un accord a été trouvé avec la direction.

Hausse de salaires

Les salariés obtiennent des hausses de salaires mensuels de 50 € à 100 € (pour ceux qui perçoivent moins de 40 000 € bruts par an). La mesure concerne 4 100 salariés. Par ailleurs, les 6 500 agents de Bretagne, Massif Central et Sud-Ouest percevront 300 € de prime.

«Une belle victoire»

Le mouvement était né de la contestation d’une mauvaise répartition des richesses entre cadres dirigeants et salariés, dans ce groupe qui affichait 270 millions d’euros de bénéfices en 2010.

Selon Romain Gergaud, élu CFDT, « c’est une belle victoire des salariés. On a réussi à démontrer les excès de la gouvernance, qui commençaient à être mal perçus par les dirigeants des caisses locales ». De 2009 à 2010, la rémunération des six cadres dirigeants avait augmenté de 80 %.

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Y'a du monde dans les rues en ce moment

Hier

Brest 2.500

Quimper 1.000

Morlaix 500

Quimperlé 300

Aujourd'hui

Handicap en Finistère.

Un millier de manifestants à Quimper pour plus de places d'accueil en foyers

http://www.ouest-fra...999579_actu.Htm

http://quimper.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/etablissements-specialises-plus-d-un-millier-de-manifestants-a-quimper-12-10-2011-1462414.php

Modifié par Dom Le Trappeur
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Brest. Une délégation de pompiers reçue par le ministre de la Fonction publique

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-une-delegation-de-pompiers-recue-par-le-ministre-de-la-fonction-publique-13-10-2011-1463633.php

Ordre infirmier. La FNI 29 appelle à la "désobéissance financière"

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/ordre-infirmier-la-fni-29-appelle-a-la-desobeissance-financiere-13-10-2011-1463601.php

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Sur le blog Le Monde le journaliste Noblecourt

(toujours à lire entre les lignes et avec un esprit critique)

Parfum de primaire syndicale chez les fonctionnaires

http://social.blog.lemonde.fr/2011/10/19/parfum-de-primaire-syndicale-chez-les-fonctionnaires/

L'évènement fait moins de bruit que la "primaire citoyenne" du Parti socialiste mais il n'est pas moins majeur sur l'échiquier syndical: 2,4 millions de fonctionnaires de l'Etat et 1,1 million d'agents de la fonction publique hospitalière sont invités à renouveler, jeudi 20 octobre, leurs représentants dans les commissions administratives paritaires - qui équivalent aux conseils de prud'hommes - et les comités techniques (CT) qui jouent à peu prés le même rôle que les comités d'entreprise dans le secteur privé. Pour la première fois, les contractuels de l'Etat peuvent participer au scrutin. Et dans l'éducation nationale, les 860 000 enseignants et les agents administratifs votent depuis le 13 octobre sur internet. Un vote électronique qui désoriente ces personnels au point que le principal syndicat d'enseignants du primaire, le SNUipp-FSU, constatant qu'à ce jour seuls 30% d'entre eux ont voté, a demandé à Luc Chatel, le ministre de l'éducation, de prolonger le scrutin de deux semaines au-delà de la clôture prévue le 20 octobre...Ce scrutin du 20 octobre a un double enjeu. En premier lieu, il permettra de mesurer les rapports de force entre les syndicats. En 2008, lors des précédentes élections, la Fédération syndicale unitaire (FSU), implantée essentiellement dans l'éducation nationale, était arrivée en tête dans la fonction publique d'Etat avec 20,6%, loin devant Force ouvrière (15,4%), suivie par la CGT (15,2%), l'Unsa (14,6%), la CFDT (11,3%) et Solidaires (9,6%). Dans la fonction publique hospitalière, c'est la CGT (31,5%) qui faisait nettement la course en tête, devant la CFDT (24,4%), FO (22,1%) et Solidaires (9,1%). Chez les fonctionnaires de l'Etat, la CGT espère repasser devant FO, laquelle s'est livrée à une lutte féroce avec la CFDT chez les hospitaliers pour tenter de lui ravir sa seconde place.

Tous les leaders confédéraux ont mouillé la chemise dans cette bataille de la représentativité. Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT) et Jean-Claude Mailly (FO) ont chacun fait un tour de France des départements, n'hésitant pas à l'occasion à polémiquer durement entre eux. Tous ont brandi les mêmes talismans pour gagner des voix: la dénonciation de l'austérité salariale, en l'absence de tout accord avec l'Etat, dont sont victimes à leurs yeux les fonctionnaires, et de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) qui prévoit le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. FO a même édité un "livre noir de la RGPP" pour mettre en lumière ses effets nocifs sur "le service public républicain". Plus généralement, FO se veut à l'avant-garde de la lutte contre toute rigueur imposée par la crise financière. "La dette n'étant pas celle des travailleurs, affirme Jean-Claude Mailly dans FO-Hebdo du 19 octobre, le comité confédéral national [le parlement du syndicat] affiche sa détermination à combattre toute austérité, de droite, de gauche ou syndicale". Avis à Nicolas Sarkozy et François Hollande...

Le second enjeu donne à ce scrutin un parfum de primaire. Nicolas Sarkozy qui a réformé les règles de la représentativité syndicale dans le secteur privé - loi du 20 août 2008 - a voulu faire de même, pour la plus grande satisfaction de la CGT et de la CFDT, dans la fonction publique. Le 2 juin 2008, la FSU, la CGT, la CFDT, l'Unsa, Solidaires et la CFE-CGC ont signé les accords de Bercy sur "la rénovation du dialogue social" afin d'ouvrir "une nouvelle ére de démocratie sociale dans la fonction publique". FO et la CFTC, hostiles aussi aux nouvelles règles dans le secteur privé, ont refusé de signer ce texte qui a été transposé dans la loi du 5 juillet 2010. Même si elle n'a pas été formellement écrite, les syndicats sont soumis désormais à la même règle que dans le secteur privé: seuls ceux qui auront atteint le seuil de 10% seront reconnus représentatifs et pourront donc négocier des accords avec l'Etat. Une recomposition syndicale va donc se profiler à compter du 20 octobre.

Mais c'est l'étape suivante qui sera la plus importante. En 2014, les trois fonctions publiques - celle de l'Etat, l'hospitalière et celle des collectivités territoriales - voteront le même jour et les scrutins auront désormais lieu tous les quatre ans. A partir de cette date, une nouvelle règle de validation des accords entrera en vigueur. "Seuls les accords signés par une ou plusieurs organisations syndicales ayant recueilli au moins 50% des voix lors des dernières élections professionnelles seront valides". Jusqu'en 2013, une phase transitoire prévoit qu'un accord sera valide s'il est signé par deux syndicats représentant 20% des voix et en l'absence d'opposition des syndicats majoritaires. Ces élections sont donc un galop d'essai au parfum de primaire avant le grand saut de 2014. Cette année là, la révolution culturelle de la représentativité produira pleinement ses effets. Sans que ses acteurs sachent quelle recomposition syndicale en découlera.

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Des dizaines de milliers d’enseignants privés de vote ?

http://www.humanite.fr/societe/des-dizaines-de-milliers-d’enseignants-prives-de-vote-482038

A quelques heures de la clôture du scrutin (jeudi, 17 heures), le taux de participation dans l’éducation nationale s’annonce historiquement faible. Furieux, les syndicats accusent le ministère d’avoir bâclé l’organisation de ces élections, pour la première sous forme électronique.

Les syndicats de l’éducation avaient raison de s’inquiéter. Le taux de participation aux élections professionnelles, organisées entre le 13 et le 20 octobre, pour la première fois sous forme de vote électronique, s’annonce beaucoup plus faible que d’habitude. Hier matin, à la veille de la clôture du scrutin (jeudi, 17 heures), seuls 30% des enseignants s’étaient déplacés pour élire leurs représentants dans les comités techniques (CT) et les commissions administratives paritaires (CAP). Il y a trois ans, lors des dernières élections, ils étaient plus de 60%.

Une désaffection qui s’explique, selon les syndicats, par les nouvelles modalités de vote imposées par le ministère qui porte-là une « lourde responsabilité ». « On a multiplié les entraves et tout fait pour éloigner les enseignants de ce scrutin qui a été bâclé », accuse Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.

Listes électorales incomplètes, notices de vote perdues dans la nature, connexions impossibles au serveur du ministère... Parmi le million d'agents de l’éducation nationale, dont 860 000 enseignants, plusieurs dizaines de milliers ont été exclus du scrutin, assurent les syndicats. Que ce soit à cause d’un dysfonctionnement administratif ou de la complexité de la procédure.

« Beaucoup de personnels ne sont pas dans des conditions normales de vote, estime Patrick Désiré, secrétaire général de la CGT Educ'Action.Par exemple, des agents de laboratoire des académies de Nice et de La Réunion ne sont pas sur les listes électorales. »

Le choix du ministère de raccourcir la durée du scrutin - une semaine contre trois auparavant – et de l’organiser dans la foulée de la rentrée et non plus en décembre, n’a pas arrangé les choses. De fait, l’administration n’a pas eu le temps de se retourner et les personnels de s’informer correctement. « Le caractère collectif du scrutin s'est perdu,souligne Sébastien Sihr. Auparavant, il se déroulait dans l’école, sur une journée pour ceux qui ne votaient pas par correspondance, ce qui suscitait une émulation, une effervescence. »

Pour beaucoup, tout cela ne doit rien au hasard. Et relève clairement de la manœuvre politique. « Il y a une volonté d’affaiblir les syndicats et la parole des enseignants à un moment où ils sont très critiques envers le gouvernement », poursuit Sébastien Sihr, qui redoute déjà« l'interprétation politique » qui pourrait être faite de ce faible taux de participation par le ministère.

Les syndicats ne comptent pas en rester là. Dans un courrier aux ministres Luc Chatel et Laurent Wauquiez, Patrick Gonthier, de la fédération Unsa Education, « se réserve le droit d'intervenir (...) auprès des juridictions compétentes ». Même tonalité au Snes-FSU. « Lorsque les modalités d’organisation conduisent à perdre un votant sur deux, cela pose un problème politique et juridique », insiste Daniel Robin, co-secrétaire général du syndicat, qui « n’exclu rien », y compris une action devant les tribunaux.

Le SNUipp-FSU devrait également écrire à Luc Chatel pour lui demander, face à cette situation, d’étendre de deux semaines la période de vote. « Le ministère aime parler de ‘’morale’’, ‘’d’éducation civique’’ et se montre incapable d’organiser correctement ce grand moment démocratique que sont les élections professionnelles », peste Sébastien Sihr.

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Élections syndicales à la poste, la CGT arrive en tête

Les résultats des élections syndicales à la poste, qui ont eu lieu le 18 octobre, sont disponibles.

Les postières et les postiers ont élus leurs représentants syndicaux au comité technique national, qui vient d’être créé.

C'est la CGT 29,13% qui reste la première organisation syndicale, avec 7 points d'avance, avec 29,13% devant Sud, la CFDT et FO.

...

http://www.humanite.fr/social-eco/elections-syndicales-la-poste-la-cgt-arrive-en-tete-482070

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Plérin. Le conflit perdure à l’institut de sondage Ipsos

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Plerin.-Le-conflit-perdure-a-l-institut-de-sondage-Ipsos_40825-2003333_actu.Htm

Plus de 80 % des salariés vacataires de Plérin et de Bordeaux de l’institut de sondage Ipsos ont refusé cet après-midi les nouvelles propositions faites par leur direction. Les négociations bloquent notamment sur le paiement des jours de grève. La grève a commencé le 6 octobre. Le mouvement porte sur la prime de partage des profits.

La « prime Sarkozy », comme elle est autrement appelée, est une disposition obligatoire pour les entreprises de plus de cinquante salariés ayant versé un dividende en progression par rapport à la moyenne des deux dernières années. Concrètement, cela équivaut à un bonus pour quelque 4 millions de salariés du privé. Mais si cette prime est obligatoire, son montant est variable et doit être négocié entre les syndicats et la direction.

Au moment de l’annonce de la mesure au printemps, François Baroin, alors porte-parole du gouvernement, promettait 1 000 € de prime par salarié.

Du côté de Ipsos, on est bien loin de la somme annoncée. La direction générale a d’abord proposé une prime de 6 € avant de monter à 24 €.

« Cette base est si indigne que nous avons décidé de rompre les négociations », expliquent les syndicats.

Ipsos France emploie 1 200 personnes dont 600 permanents et autant de vacataires.

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Invité Gnafron 1er

Du côté de Ipsos, on est bien loin de la somme annoncée. La direction générale a d’abord proposé une prime de 6 € avant de monter à 24 €.

Une augmentation de 400 % , tout de même...... lotrela

wouharf !

Modifié par Gnafron 1er
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Sobrena à Brest : le PDG a dormi avec les grévistes

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Sobrena-a-Brest-le-PDG-a-dormi-avec-les-grevistes_39382-2003210_actu.Htm

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Brest. Sobrena : accalmie avant la table ronde

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-sobrena-accalmie-avant-la-table-ronde-22-10-2011-1473890.php

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La CGT obtient un score historique dans la Fonction Publique Hospitalière (communiqué)

http://www.humanite.fr/fil-rouge/la-cgt-obtient-un-score-historique-dans-la-fonction-publique-hospitaliere-communique

Les résultats des élections professionnelles dans la Fonction Publique Hospitalière confirment et renforcent la CGT comme première organisation syndicale.

Elle progresse fortement depuis 2007 en enregistrant un score de 36,78%, se positionnant loin devant les autres organisations syndicales.

Même si l’intégralité des résultats de l’Assistance Publique-hôpitaux de Paris ne sont pas remontés, on peut d’ores et déjà constater une forte progression de l’audience de la CGT et affirmer qu’un salarié sur trois a voté CGT.

Les résultats pour les organisations syndicales à ce jour sont :

--> 36,78% pour la CGT

--> 22,86% pour la CFDT

--> 21,93% pour FO

--> 8,46% pour Sud Santé

--> 4,16% pour UNSA

--> 2,75% pour la CFTC

--> 1,04% DIVERS

--> 0,66% pour la CNI

--> 0,56 % pour la CGC-CFE

--> 0,47% pour le SNCH

Pour la CGT Santé Action Sociale de l’Essonne (hors APHP), les salariés ont fais confiance à la CGT en la positionnant 2ème organisation syndicale, dans l’ensemble des collèges, cadres, techniciens, employés et ouvriers (A, B, C).

Dans la Santé Publique avec l’APHP, la CGT est première organisation syndicale sur le département de l’Essonne.

Les résultats dans la Fonction Publique Hospitalière démontrent une nouvelle fois toute la confiance que portent les salariés en la CGT.

Consciente de ses responsabilités, les salariés pourront compter sur une CGT renforcée afin de tout mettre en oeuvre pour gagner sur leurs revendications.

Notre organisation remercie ses syndicats, ses militants et ses syndiqués pour le formidable travail accompli dans tous les établissements afin de gagner l’influence de la CGT et appelle les salariés a renforcer l’organisation syndicale.

Communiqué de la CGT Santé Action Sociale de l'Essonne

Évry le 25 octobre 2011

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La CGT en hausse dans la Fonction Publique (communiqué)

http://www.humanite.fr/fil-rouge/la-cgt-en-hausse-dans-la-fonction-publique-communique

Les résultats partiels de représentativité dans la Fonction publique de l’Etat et Hospitalière issus des scrutins du 20 octobre, qui viennent s’ajouter à ceux de la Fonction Publique Territoriale de 2008, confirment la CGT comme première organisation sur l’ensemble des trois versants de la Fonction publique (4,5 millions d’agents titulaires et non titulaires), avec une tendance en progression de son audience.

D’ores et déjà, à partir de la remontée de plus de 80 % des résultats, une progression de la CGT se dessine : la totalité des résultats en précisera la hauteur.

Elle progresse fortement au ministère des Finances et dans la Fonction Publique Hospitalière, ainsi que dans une moindre mesure dans l’Education Nationale et dans nombre de ministères et administrations nationales ou déconcentrées.

Elle maintient son influence au ministère de la Défense et malgré un tassement elle reste très largement première organisation à la Poste.

A de multiples reprises, la CGT et nombre de ses organisations ont alerté les pouvoirs publics sur de graves disfonctionnements dans l’organisation de ce scrutin.

La participation des agents, si elle reste globalement forte, s’en est ressentie, notamment dans l’Education nationale, où les conditions dans lesquelles le vote exclusivement électronique a été organisé, ont entraîné une chute de 25 % des votants.

Quoique puisse en dire le Gouvernement, ces résultats confirment que les agents n’adhèrent pas aux différentes réformes en cours. Ils pourront compter à l’avenir sur une CGT renforcée par cette confiance renouvelée pour qu’elle agisse avec eux pour la satisfaction de leurs revendications.

Communiqué de la CGT

Montreuil, le 24 octobre 2011

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Brest. 200 personnes manifestent leur inquiétude devant la sous-préfecture

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/brest-200-personnes-manifestent-leur-inquietude-devant-la-sous-prefecture-25-10-2011-1477832.php

Environ deux cent personnes, dont les salariés de la Sobrena, se sont rassemblées ce mardi, à partir de 11 h, devant la sous-préfecture de Brest à l'appel de la CGT.

Celle-ci demande à l'Etat des réponses rapides sur l'avenir de la réparation navale.

Les salariés ont allumé un feu de pneus devant la sous-préfecture. Une voiture stationnée à proximité risquait de chauffer assez vite. Ils l'ont déplacé à bout de bras sur la rue.

Ensuite, grâce une lance branchée dans la sous-préfecture, ils l'ont arrosée, ainsi qu'un autre véhicule stationné à proximité.

A midi, sans qu'il y ait eu de débordement, les manifestants ont décidé de redescendre sur le port.

Les pompiers sont alors intervenus pour sécuriser le périmètre.

La propriétaire de la voiture déplacée était à ce moment sur place.

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Les femmes des « Sobrena » aussi dans la tourmente

http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Les-femmes-des-Sobrena-aussi-dans-la-tourmente_fil-2023907_actu.Htm

Ce mercredi matin, les salariés de la Sobrena bloquent l’entrée de Brest

http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Ce-mercredi-matin-les-salaries-de-la-Sobrena-bloquent-l-entree-de-Brest_fil-2024111_actu.Htm

Gros barrage filtrant par la Sobrena à l’entrée de Brest

http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Gros-barrage-filtrant-par-la-Sobrena-a-l-entree-de-Brest_fil-2024171_actu.Htm

Les salariés de la Sobrena prennent possession de la place de la Liberté, à Brest

http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Les-salaries-de-la-Sobrena-prennent-possession-de-la-place-de-la-Liberte-a-Brest_fil-2024232_actu.Htm

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Brest. Nouvelle manifestation de la Sobrena

l'appel de la CGT et de la CGC, des salariés de la Sobrena ont une nouvelle fois manifesté ce matin, entre 7h30 et 9h30, aux abords de Pen-ar-C'hleuz; gênant considérablement l'accès à Brest.

Pendant près de deux heures, la circulation n'a ainsi pu se faire que sur une voie, engendrant plusieurs kilomètres de bouchon. Des feux de palettes et une distribution de tracts ont accompagné le mouvement.

Vers 9 h 30, la manifestation était levée et la circulation redevenait progressivement fluide.

Les salariés de la Sobrena, très inquiets quant à l'avenir de la réparation navale à Brest, se sont ensuite dirigés vers la Place de Liberté, où ils ont apporté l'étrave de l'espoir, symbole du conflit de 1987. Vers 11 h 30, le cortège, d'environ 150 personnes, était sur place.

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-nouvelle-manifestation-de-la-sobrena-26-10-2011-1479072.php

http://www.letelegramme.com/tag/sobrena

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/sobrena-climat-pesant-sur-la-reparation-navale-18-10-2011-1468294.php

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Lorient. Ex-SBFM : Pierre Le Ménahès le fondeur frondeur se livre

http://lorient.letel...011-1478829.php

Son face-à-face télévisé avec Nicolas Sarkozy sur TF1 en janvier2010 lors de l'émission «Paroles de Français» a marqué les esprits. «Je suis encore interpellé par les passants quand je me balade dans la rue», confie Pierre Le Ménahes. À la suite de cette très médiatique passe d'armes, les projecteurs se sont braqués sur le leader CGT de la SBFM.

Et un an et demi plus tard, le syndicaliste revient sur cet épisode dans son livre. «La maison d'édition m'a contacté en mai dernier. J'ai consulté les militants CGT de la SBFM. Ils ont émis un avis positif. J'ai donc décidé de relever le défi.J'ai rendu ma copie mi-août».

«Achetez un sonotone monsieur le président»

Son ouvrage coup de poing revient bien évidemment sur les coulisses de cet épisode. Comme par exemple ce persiflage adressé au Président de la République peu après l'émission «Achetez-vous lunettes et sonotone pour mieux voir et entendre les revendications des salariés du pays!»

Pierre Le Ménahes n'a pas sa langue dans sa poche, ni froid aux yeux. Si son livre est une charge contre la politique «antisociale» de Nicolas Sarkozy, c'est aussi un récit sur «la lutte exemplaire des salariés», c'est-à-dire celle des ouvriers de la SBFM qui a permis de sauver la fonderie au printemps 2009.

Règlements de compte

"Tout s'est terminé dans une explosion de joie. Mais si la réponse de Renault avait été négative le 26juin, je n'ose imaginer la déflagration de la colère», confie leur porte-parole qui s'est imposé comme un véritable tribun tout au long du conflit. «On avait peut-être placé la barre haut en s'opposant au moindre licenciement et à la fermeture. On a maintenu le cap. Toutes les causes ne sont pas automatiquement perdues.»

Pour le secrétaire général du syndicat CGT de la SBFM, la mobilisation sans faille et la détermination des salariés ont permis d'arracher cette victoire, pourtant improbable au coeur de l'hiver. «Les négociations avec les ministères concernés n'auraient pas abouti sans la lutte des salariés qui était à la hauteur des revendications».

S'il rend un hommage à ses compagnons de route, l'homme au «parler cash» en profite aussi pour régler ses comptes avec quelques soutiens considérés comme trop frileux. Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional, et Bernard Thibault, premier secrétaire CGT, ne sont pas épargnés par les charges brutes de fonderie du fondeur frondeur. Dans son viseur: la droite dure et la gauche molle.

Soutien de Besancenot et Lavilliers

«Les instances syndicales sont moins à l'écoute du terrain. Il ne suffit pas de se syndiquer, encore faut-il combattre pour inverser cette politique!» Pierre Le Ménahès ne se fera pas que des copains avec ce pamphlet contre «Sarkoland». Mais il en a cure. Il reste fidèle à ses convictions et assène ses vérités comme on envoie un uppercut. «À l'école du syndicat CGT SBFM, on n'apprend pas, on se bat!».

Cette devise inspirée d'une chanson de Léo Ferré est apposée sur la porte de son bureau au-dessus d'un portrait de Che Guevara. Dans son combat, il a aussi gagné des amis, notamment Olivier Besancenot et Bernard Lavilliers. Le célèbre facteur lui rend un vibrant hommage dans le livre. Et le chanteur lui a dédié sa chanson «Les Mains d'or» en préface de l'ouvrage.

Le livre «La France d'en bas face à Sarkozy», aux éditions Favre, sera en vente dans les librairies à partir de jeudi au prix de 12€.

  • Patrick Hernot

http://www.editionsfavre.com/

Modifié par Dom Le Trappeur
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Mon indignation du jour...

Elle risque le licenciement pour avoir ramassé un ticket de caisse

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Elle-risque-le-licenciement-pour-avoir-ramasse-un-ticket-de-caisse_39382-2004973_actu.Htm

En ramassant un ticket de caisse pour pouvoir profiter d'une réduction, une caissière de la grande surface Cora à Mondelange (Moselle), au nord de Metz, risque d'être licenciée.

Les faits, rapportés par Le Républicain Lorrain, se sont produits il y a deux semaines. La caissière, également représentante du personnel à la CGT, prend un ticket de caisse laissé par un client. Ce ticket comporte un bon de réduction pour un fast-food.

« Une voleuse de ticket de caisse »

« Je suis une voleuse d'un ticket de caisse » dit-elle au micro de France Inter, révoltée. Elle pensait faire plaisir à son fils en lui offrant un sandwich. « J'ai détaché [le bon] à vue de tout le monde (...) Juste après, à la fin de mon service, on m'a interpellé. La chef de caisse me disant que c'était la propriété de Cora. »

La grande surface a porté plainte pour vol. Sommée de s'expliquer à la gendarmerie, elle écope finalement d'un rappel à la loi. Mais son employeur ne s'arrête pas là. Elle est convoquée le 7 novembre pour un entretien préalable au licenciement.

Un « bad buzz » qui fait mal

Devant ces faits, le groupe facebook de Cora a été inondé de critiques acerbes. « Des méthodes dignes d'un autre temps (encore un coup pour se débarrasser d'une syndicaliste). La direction de Cora Mondelange doit etre punie » note un internaute, comme des centaines d'autres.

Sur twitter, où l'esprit y est généralement plus taquin, les voix s'élèvent également. C'est le cas de Maître Eolas, avocat influent, qui s'attaque au motif de Cora : « Non,un ticket de caisse est la propriété du client dès l'instant où on lui tend.S'il l'abandonne c'est une res derelicta, chose sans maitre. »

Cora n'a pour l'instant répondu que par un communiqué laconique sur sa page facebook. «Sachez que nous sommes actuellement en contact avec la direction de l’hypermarché cora de Mondelange afin de clarifier cette situation. Nous ne manquerons pas de vous informer dans les meilleurs délais de l’issue de cette mise au point et des dispositions qui en découleront. »

Mondelange : menacée de licenciement pour un ticket de caisse

En ramassant un banal ticket sur son tapis de caisse, une employée du magasin Cora de Mondelange n’imaginait pas les suites qu’aurait son geste, a priori, anodin. Les faits se sont produits il y a deux semaines environ. La représentante du personnel CGT, qui est également caissière, récupère un ticket laissé par un client au dos duquel figure une offre promotionnelle pour un sandwich. Peu après, cette salariée protégée a été convoquée à la gendarmerie d’Uckange où elle a dû expliquer son geste. Finalement, elle en est ressortie avec un rappel à la loi émanant du procureur de la République de Thionville. Parallèlement, la salariée a été convoquée à un entretien préalable au licenciement qui devrait avoir lieu très prochainement. Contacté, M e Ralph Blindauer, avocat de l’employée, a d’ores et déjà fait opposition au rappel à la loi.

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/10/26/menacee-de-licenciement-pour-un-ticket-de-caisse

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Brest. Sobrena : les manifestants repeignent "l'étrave de l'espoir"

Voir le reportage photo :

http://brest.leteleg...011-1479072.php

A l'appel de la CGT et de la CGC, environ 200 salariés de la Sobrena ont une nouvelle fois manifesté ce matin, entre 7h30 et 9h30, aux abords de Pen-ar-C'hleuz, gênant considérablement l'accès à Brest. Puis, dans une impressionnante procession, la symbolique "étrave de l'espoir" a été acheminée place de la mairie et repeinte.

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Jeudi 27 octobre 2011

Sobrena : à Brest, les salariés manifestent devant Meunier SA

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Sobrena-a-Brest-les-salaries-manifestent-devant-Meunier-SA_40779-2005299_actu.Htm

Les salariés de Sobrena, Société bretonne de réparation navale manifestent depuis ce matin devant Meunier SA, rue Gustave-Zede dans la zone d'activités de Kergaradec. Meunier SA appartient à François Meunier, Pdg de la Sobrena. Cette entreprise est spécialisée dans la mécanique de précision et compte 106 salariés. Ce matin, à l'arrivée des manifestants de la Sobrena, ceux-ci ont préféré faire valoir leur droit de retrait.

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Mon indignation du jour...

Elle risque le licenciement pour avoir ramassé un ticket de caisse

http://www.ouest-fra...004973_actu.Htm

En ramassant un ticket de caisse pour pouvoir profiter d'une réduction, une caissière de la grande surface Cora à Mondelange (Moselle), au nord de Metz, risque d'être licenciée.

Sur le site d'Atlantico connu pour son positionnement libéral...

C'est tout dire !

Il y a sûrement dans cette interview des choses à retenir pour le management à la SNCF...

Cora symbolique de ces entreprises

qui oublient que mépriser l'humain

est économiquement contre-productif

http://www.atlantico...ter-211835.html

Une procédure de licenciement a été lancée contre une caissière pour "vol d'un coupon de réduction sur un ticket de caisse", puis abandonnée face à la mobilisation d'internautes choqués. La grande distribution a-t-elle un management à côté de la plaque ?

Atlantico : A l'aune de l'affaire Cora, soit la tentative de licenciement avortée d'une caissière pour "vol" d'un coupon de réduction d'un ticket de caisse abandonné, pensez-vous que l'humain est oublié dans le monde de la grande distribution ?

Norbert Alter : La décision prise par la direction de Cora est assez logique. Je ne dis pas qu'elle est légitime, je dis qu'elle est cohérente par rapport à une politique de gestionqui correspond malheureusement assez souvent à ce type d'univers.

Ce que ne comprennent pas ces entreprises c'est que la caissière donne beaucoup plus que ce que stipule son contrat de travail. Elle donne son ingéniosité pour que le travail soit fait et de la flexibilité de son temps de travail, elle accepte de changer de magasin, voire de se déplacer dans des banlieues lointaines.

Ils négligent tellement le facteur humain, qu'ils ont inventé, pour cause d'ignorance, le « SBAM », sourire, bonjour, au revoir, merci. Tout ça dans un temps court selon une procédure bien précise, afin qu'elles ne perdent pas de temps. L'entreprise oublie tout ce que donne la personne et rationalise son travail à l'extrême.

Pourquoi un tel décalage entre la décision de la direction de Cora et la perception de celle-ci par l'opinion publique ?

L'opinion publique n'a pas supporté la décision extrêmement cruelle qui a été prise par l'entreprise. Aujourd'hui, il semble que ce type de management soit devenu absolument illégitime pour la plus grande partie des citoyens et que seules, de manière complètement isolée, quelques directions aient le sentiment que ces méthodes sont bonnes.

Malheureusement ce n'est pas le cas, ni au plan humain, ni au plan commercial. Le manque de lien social peut générer de grandes souffrances ainsi que des risques psycho-sociaux, et en outre, ce genre d'affaire entache l'image de l'entreprise. S'y ajoute, ces dernières années, beaucoup d'affaires d'enrichissement personnel sur l'engagement collectif des salariés par des patrons de grandes entreprises. Et la plupart du temps, si elles ont été médiatisées, l'argent n'a pourtant pas été rendu.

Il y a des phénomènes qui, aujourd'hui, pénètrent les consciences collectives et qui font que ce type de circonstances est de moins en moins bien accepté. Cela pose un problème aux entreprises qui continuent à manager de cette manière. Il est impératif qu'elles s'en rendent compte pour des raisons humaines mais également pour des raisons économiques, sinon les affaires vont mal aller pour elles.

Comment expliquer la négligence managériale à l'égard du facteur humain ?

C'est un problème de management qui n'est pas spécifique à la France. La formation des managers les amène à penser que plus on est cohérent, rationnel et économe dans l'organisation du travail et plus on limite la place du lien social, plus l'entreprise sera performante. Ce qui est une erreur complète en matière de connaissance des réalités managériales.

Une entreprise qui se porte bien est une entreprise qui laisse de la place pour le lien social, même pour la flânerie, pour que les caissières puissent dire bonjour et au revoir spontanément et dans tous les cas, ce n'est pas le résultat d'un management qui contrôle tout. Il faut que les directeurs de ces entreprises comprennent que l'humain dans l'entreprise n'est pas un problème mais une ressource, que c'est en l'accompagnant, en le fortifiant que l'entreprise sera performante et que cela évite des scandales de ce type.

Quelles solutions pour remédier à cette négligence ?

Il faut que les managers soient mieux formés à la valeur du lien social dans les entreprises et à la question des risques psycho-sociaux. C'est un problème de formation et d'expérience sociale car souvent ils ne connaissent pas le terrain. S'ils passaient quelques mois dans une position de caissier ou de caissière, ils comprendraient mieux la réalité du travail et l'intérêt du lien social, l'intérêt économique et humain dans ces circonstances.

Le problème général est que l'on n'accepte pas l'idée que si les organisations fonctionnent bien, c'est parce que les gens donnent plus que ce qui est prévu par le contrat de travail. Il est nécessaire, pour que les choses soient un peu plus agréables à vivre, qu'il existe du contre-don dans l'autre sens au lieu d'appliquer une règle étroitement économique.

La tendance se traduit avec les jeunes diplômés, qui sont considérés comme moins engagés que la génération précédente car ils comprennent que la prédominance du contrat rend l'entreprise ingrate et que par conséquent, pour se protéger de son ingratitude, il ne faut pas trop donner.

Modifié par Dom Le Trappeur
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Brest - Réparation Navale - Les salariés de la SOBRENA en lutte.

L'Espoir II. Un baptême et deux rendez-vous

http://brest.leteleg...011-1481974.php

Modifié par Dom Le Trappeur
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Réaction de la CGT au sommet européen et au discours de Nicolas Sarkozy

28 octobre 2011

Les rodomontades du Président ne trompent personne. Les décisions du Sommet du 26 octobre, loin de sauver l’Europe et la France, enfoncent un peu plus le continent dans l’impasse.

On ne desserre pas l’étau de la dette. On continue d’alimenter les marchés financiers, on les alimente par de nouveaux endettements. Le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) au lieu de servir de pare-feu va nourrir l’incendie.

Tout le continent est mis à l’heure de l’austérité au risque d’aggraver la récession qui s’annonce. Les pays seront de moins en moins à même de faire face au poids de la dette. La crise financière va être relancée par les perspectives de faible croissance.

Aucun moyen nouveau n’est dégagé pour soutenir l’activité. La recapitalisation des banques n’est pas le problème. Les gouvernements demandent aux banques d’enregistrer une partie des pertes sur la dette grecque. Mais on ne leur demande pas de financer l’activité économique, ce qui serait leur rôle.

Ainsi, le jour même où les chiffres du chômage battent un nouveau record les cours de la Bourse s’envolent !

Le Président de la République annonce un nouveau plan d’austérité de l’ordre de 8 milliards. Sa mise en œuvre est confiée à François Fillon qui répète sans arrêt au mépris de la réalité, que « les Français vivent au dessus de leurs moyens ». De nouvelles amputations du pouvoir d’achat sont à l’ordre du jour concernant les allocations, minima sociaux et remboursements de la Sécurité sociale. Une augmentation de la TVA est clairement à l’ordre du jour. C’est pourtant l’impôt le plus injuste puisqu’il est identique sur la consommation des riches et des pauvres. Les fonctionnaires continuent d’être présentés comme des « budgétivores ».

C’est l’austérité au goutte à goutte. D’abord la réforme des retraites, ensuite la mise au régime sec des services publics, puis la réduction des indemnités journalières, le prélèvement sur les mutuelles, l’augmentation de la CSG sur les salaires… Faute de pouvoir présenter l’addition en une seule fois, le gouvernement la découpe en tranches qui se succèdent de plus en plus vite.

Nicolas Sarkozy ne masque pas son intention de relayer la revendication du patronat de bouleverser les modalités de financement de la Sécurité sociale au nom de la compétitivité des entreprises et pour mettre un terme "à l’assistanat". C’est un pilier essentiel du contrat social qui est menacé.

Dans la philosophie présidentielle les entreprises sont exonérées de toutes responsabilités, ce qui est un comble.

Cerise sur le gâteau, les gouvernements prétendent imposer la fameuse « règle d’or » qui privera tous les pays, en corsetant les dépenses publiques, d’un levier décisif de politique économique. Au lieu « d’encadrer les marchés financiers », les gouvernements européens sont en train de « limiter la démocratie » !

La CGT réaffirme ses dix exigences pour une autre répartition des richesses créées :

1 - Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux.

2 - Contrôler les aides publiques aux entreprises

3 - Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements

4 - Supprimer des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires

5 - Stopper les suppressions d’emplois

6 - Développer les politiques publiques et les moyens des services publics

7 - Réformer la fiscalité en profondeur

8 - Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour

9 - Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

10 - Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique

Plus que jamais, la CGT appelle l’ensemble des salariés, retraités et demandeurs d’emploi à s’organiser dans la CGT et à se mobiliser pour faire prendre en compte leurs revendications légitimes.

Communiqué de la CGT

Montreuil, le 28 octobre 2011

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