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Je suis en train de penser à un truc, quand les députés aussi bien nationaux qu' européens sont absents de l'assemblée, ils sont sûrement en grève et ont posé leurs D2i

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Je suis en train de penser à un truc, quand les députés aussi bien nationaux qu' européens sont absents de l'assemblée, ils sont sûrement en grève et ont posé leurs D2i

Ben non.... eux, ils ont l'immunité.... :Smiley_55:

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Invité Gnafron 1er

Je suis en train de penser à un truc, quand les députés aussi bien nationaux qu' européens sont absents de l'assemblée, ils sont sûrement en grève et ont posé leurs D2i

Ils délèguent ....[j'ai pas dit :ils dégueulent.... :jesuisdehors: ]

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Douarnenez. Asteel : une victoire pour les salariés

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/ouest-cornouaille/douarnenez/douarnenez-asteel-une-victoire-pour-les-salaries-24-12-2011-1547805.php

Soulagement, hier après-midi, à l'annonce du jugement du tribunal à Quimper. «En condamnant Asteel et son P-DG, la justice nous a surtout donné raison», résumait l'avocat des salariés, Philippe Brun.

Soulagement et satisfaction hier après-midi dans la salle du Patronage de la Stella Maris. Les ex-salariés d'Asteel étaient venus en masse écouter leur avocat Me Philippe Brun lire et expliquer le jugement rendu par le conseil de prud'hommes de Quimper en tout début d'après-midi. Mais la nouvelle s'était déjà répandue comme une traînée de poudre : «On a gagné ! Asteel va payer». Alors qu'un violent coup de vent balayait la grande cour de la Stella, «c'est un avis de tempête sur Asteel», estimait Philippe Brun. Le jugement rendu hier concerne de manière identique les deux groupes de salariés d'Asteel Bretagne c'est-à-dire environ 115 employés.

«Licenciements abusifs»

Le groupe Asteel et son P-DG Gilles Benhamou ont été condamnés, hier, pour «licenciements abusifs». Devant une cinquantaine de salariés attentifs, l'avocat a expliqué que «C'est bien le groupe AsteelFlash qui paie et le fautif est bien Gilles Benhamou qui a été considéré comme co-employeur». Asteel a été condamné à payer, selon les cas particuliers «environ entre 30.000 € à 40.000 € pour chaque salarié». Selon Me Laurent Lecanet, avocat d'Asteel, les sommes cumulées correspondraient à environ 9 M€.

Mesure exécutoire

Le jugement sera notifié aux salariés «début janvier», mais déjà le juge a suivi la demande des avocats en ordonnant son exécution provisoire. Concrètement, «Et même si Asteel fait appel du jugement, tous les salariés vont percevoir avant le 15 janvier, environ 20.000 €» a souligné Philippe Brun. De même, le juge a condamné AsteelFlash à rembourser aux organismes sociaux les sommes versées aux salariés au titre de la garantie des salaires AGS). «Il faut se réjouir de cette victoire», disait encore Philippe Brun qui se donnait toujours la possibilité de faire appel du jugement en raison «d'indemnités qui pourraient être insuffisantes». Une réunion avec les salariés est déjà prévue le 20 janvier (*) et «nous verrons s'il faut faire appel ou pas».

Une longue histoire

Ce jugement vient partiellement terminer une longue et triste histoire pour les salariés de cette entreprise de Lannugat. L'entreprise a été mise en liquidation en septembre 2009, laissant ainsi plus de 130 salariés sur le carreau («À ce jour, à peine 10 % des salariés ont retrouvé un CDI»). Rapidement près de 70 ex-salariés d'Asteel ont fondé l'association «Avenir» pour attaquer le groupe devant le conseil de Prud'hommes. Ce dossier a été confié à Me Philippe Brun; un ténor du barreau de Reims qui a déjà fait plier de grandes firmes comme Michelin ou Total. Le second groupe d'anciens salariés a confié son dossier à l'avocate quimpéroise Dominique Le Guillou-Rodrigues.

«Beau cadeau de Noël»

Après plusieurs audiences et jugements repoussés (décembre 2010, février, mai et juillet 2011), le conseil de Prud'hommes a finalement demandé l'arbitrage d'un juge départiteur qui a rendu son jugement hier. En apprenant qu'ils allaient bientôt percevoir une partie de leurs indemnités, les salariés ont applaudi. D'autant plus que certains sont sans ressources depuis plusieurs mois. Mais ils ont surtout dit leur sentiment «d'avoir eu raison de se battre. Merci la CGT». «C'est le principe qui importe car la justice a dit que nous étions dans notre droit», disait un des salariés. Ému, un autre estimait que «c'est vraiment un très beau cadeau de Noël».

* Le 20 janvier, Me Philippe Brun sera à Quimper pour défendre les intérêts des salariés de l'entreprise Lagassé, qui est actuellement placée en redressement judiciaire.

Modifié par Dom Le Trappeur
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  • 2 semaines plus tard...

Fonction Publique

Les résultats des élections professionnelles des 3 fonctions publiques (Etat, Territoriales, hospitalière)

Conseil Commune la Fonction Publique ccfp

(Le CCFDP traite de la mobilité, des statuts de la FP, de l'évolution de l'emploi public...)

CGT 25,44% +2% 9 sièges sur 32

CFDT19,10% 6 sièges

FO 18,08% 6 sièges

UNSA 9,32% 3 sièges

FSU 8,21% 2 sièges

Solidaires 6,59% 2 sièges

CFTC 3,99% 1 siège

CGC 2,86% 1siège

Taux de participation 54,6%

A noter qu'il manque deux sièges ?

le total des pourcentages faisant 93,59 %

Il devrait y avoir d'autres syndicats (catégoriels, autonomes...)...

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18 Janvier 2012

Nicolas Sarkozy tente de déminer le front social

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/03/nicolas-sarkozy-tente-de-deminer-le-front-social_1625046_1471069.html

Nicolas Sarkozy a un objectif très clair pour le sommet social du 18 janvier : fairementir les pronostics de tous ceux qui dénoncent une simple opération de communication, vouée à l'échec à trois mois du premier tour de l'élection présidentielle. "J'écouterai les propositions de chacun et, avant la fin du mois de janvier, nous prendrons et nous assumerons des décisions importantes, car les enjeux sont cruciaux", a déclaré le chef de l'Etat lors de ses vœux aux Français pour 2012.

Dans la préparation de ce sommet, annoncé dans le discours de Toulon, le 1erdécembre 2011, Xavier Bertrand, le ministre du travail, et Jean Castex, leconseiller social du président, ont été en première ligne, s'entretenant un à un avec les partenaires sociaux, CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC côté syndical, Medef, CGPME et Union professionnelle artisanale (UPA) côté patronal.

Au moment d'entrer dans l'arène électorale, M. Sarkozy veut rendosser, tandis que le chômage risque de frôler le seuil des 10 % de la population active, les habits de président protecteur. "Mon devoir est de faire face et de vous protéger", a-t-il proclamé.

THIERRY MARIANI DÉSAVOUÉ

Cette stratégie amène M. Sarkozy à veiller à ce que les plans sociaux ne se multiplient pas à l'aube de la présidentielle, pour ne pas se retrouver dans la situation d'Alain Juppé qui, en 1997, au moment de la dissolution de l'Assemblée nationale, avait eu à faire face à la fermeture du site de Renault à Vilvorde (Belgique).

Elle explique aussi l'étonnante volte-face dans le dossier de SeaFrance. En soutenant le projet de coopérative porté par la CFDT et en demandant à la SNCF, l'actionnaire principal de sa filiale de ferries, d'instaurer une "indemnisation supralégale exceptionnelle" en faveur des salariés licenciés, M. Sarkozy a désavoué Thierry Mariani. Le ministre des transports avait dénoncé le projet du syndicat majoritaire, parlant de "jusqu'au-boutisme" et même de "fanatisme qui nous mène au suicide collectif".

Le président a aussi fait un geste en direction de la CFDT – dont les instances fédérales et régionales ont pourtant désavoué le projet de coopérative du syndicat de SeaFrance –, cette confédération apparaissant comme la plus ouverte à la négociation et au compromis.

Mais les relations entre M. Sarkozy et François Chérèque sont, depuis l'origine, teintées de méfiance. Dans cette période électorale, le secrétaire général de la CFDT est ouvertement soupçonné par l'Elysée de rouler pour François Hollande. La CFDT met en garde contre les risques d'instrumentalisation – "la ficelle est un peu grosse, c'est une corde", assure Laurent Berger, successeur désigné de M. Chérèque – et, si elle est prête à discuter de mesures conjoncturelles, elle réclame, comme les autres syndicats, l'abandon de la défiscalisation des heures supplémentaires.

LES SYNDICATS SCEPTIQUES

Le chômage partiel, la formation des chômeurs, la "TVA sociale", les accords d'entreprise associant temps de travail et salaires, sont au menu de ce sommet social. Mais les syndicats, qui ont noté que M. Hollande entamerait, à partir du 9 janvier, des rencontres officielles avec eux, ne cachent pas leur scepticisme.

"Personne n'est dupe", souligne Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, qui a décidé de participer à ce sommet avec l'idée de s'en servir comme d'une tribune pour afficher son désaccord avec la politique économique et sociale du gouvernement. La CGT a décidé d'organiser seule une journée de mobilisations le 18 janvier.

Les syndicats risquent de se présenter en ordre dispersé. L'UNSA, la FSU et Solidaires n'y sont pas conviées. Et M. Thibault ne cache pas ses "réelles divergences" avec la CFDT, à laquelle il reproche d'avoir signé un document avec le Medef sur la compétitivité de l'économie qui acte la nécessité d'une réforme du financement de la protection sociale. Il soupçonne la CFDT de vouloir arracher à tout prix des résultats contractuels, quitte à "définir des revendications dont on sait qu'elles sont acceptables par le patronat".

"Je ne me fais pas beaucoup d'illusions", souligne, de son côté, Jean-Claude Mailly. Le secrétaire général de FO rappelle que ce sommet, "où il y a beaucoup de communication, n'est pas notre tasse de thé". M. Mailly se rendra à ce rendez-vous, "car on ne refuse pas une invitation du président de la République", mais il expliquera d'abord ses désaccords avec les politiques d'austérité en Europe.

LA TVA SOCIALE, "C'EST UN OXYMORE"

Sur le chômage partiel, les partenaires sociaux – qui doivent se retrouver pour enparler le 6 et le 13 janvier – font observer qu'ils sont sur la même longueur d'onde. M. Mailly, qui souligne que l'Allemagne consacre dix fois plus d'argent que la France (6 milliards d'euros, contre 600 millions) au chômage partiel, note qu'une réunion avec le ministre du travail aurait suffi.

Sur la "TVA sociale", même présentée comme une fiscalité antidélocalisation, les syndicats sont unanimement contre. M. Chérèque, qui préférerait une augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG), dénonce l'injustice d'une mesure qui est d'abord "anti-redistributive". La TVA sociale, "c'est un oxymore", martèle M. Mailly, qui juge "qu'on ne règle pas ce type de sujet à trois mois d'une élection présidentielle".

Le secrétaire général de FO, en se basant sur des rapports parlementaires, insiste sur le fait que depuis 1990, la part prise en charge par la protection sociale "a baissé de 17 points pour les cotisations sociales et a augmenté de 21 points pour les impôts".

Valérie Pécresse, ministre du budget, a pourtant affirmé, mardi matin, sur France Info, que la mesure sera instaurée "avant la présidentielle".

Les syndicats qui, selon M. Mailly, vont se concerter d'ici au 18 janvier, mettent en avant une autre préoccupation : comment l'Etat peut-il agir avec des caisses vides et alors que l'économie française entre en récession ? Même en période électorale, l'argent ne tombe pas du ciel.

Michel Noblecourt

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Côtes-d'Armor. Une ancienne salariée de Mc Do obtient plus de 250.000 euros de rattrapage de salaires

http://saint-brieuc....012-1554389.php

Une jeune femme de 33 ans, ancienne salariée de plusieurs restaurants Mc Donald’s des Côtes-d'Armor appartenant au même directeur franchisé, a obtenu de son ancien employeur le paiement de plus de 250.000 euros au titre d’heures supplémentaires et de congés non reconnus par ce dernier.

Le conseil de prud’hommes de Guingamp a condamné le 6 décembre l’employeur à verser 116.336 euros au titre d’heures supplémentaires effectuées au restaurant de Langueux de mars 2006 à août 2009, de 125.508 euros au titre de repos compensateurs pour la même période, et de 11.633 euros au titre de congés payés sur ces mêmes heures supplémentaires, soit un total de 253.477 euros.

En revanche, la plaignante, soutenue par la CFDT, a été déboutée de sa demande de 50.000 euros de dommages et intérêts pour troubles de la vie quotidienne, mise en danger de la vie d’autrui et et non respect des dispositions légales relatives à la durée du travail. L’employeur a interjeté appel.

Modifié par Dom Le Trappeur
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Leader CGT des ex-salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise), Xavier Mathieu, poursuivi pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d'ADN, a appelé lundi les "présidentiables de gauche" à le soutenir contre le fichage des syndicalistes.

http://www.leparisie...012-1796296.php

Modifié par Dom Le Trappeur
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  • 5 semaines plus tard...

Vive la République laïque

Vive la Sociale !

Retraites. Trois ex-religieuses gagnent en justice

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Retraites.-Trois-ex-religieuses-gagnent-en-justice_39382-2040442_actu.Htm

La haute cour leur a donné raison : leur période de postulat et noviciat compte pour calculer leur retraite.

Trois anciennes religieuses, dont deux d’origine morbihanaise (Gourin et Auray) viennent d’obtenir gain de cause devant la Cour de cassation. Elles demandaient que soit prise en considération, pour le calcul de leur retraite, la période passée entre leur entrée dans leur congrégation et le prononcé de leurs vœux. Les trois femmes, qui ont quitté les ordres peu après les vœux, y avaient d’abord passé plusieurs années comme postulantes, puis novices.

L’une était entrée en 1958 à la congrégation des Filles de Sainte-Marie de la Présentation à Broons (Côtes-d’Armor) avant de prononcer ses vœux en 1961. Une autre était entrée en 1964 chez les Filles de Jésus à Plumelin (Morbihan), avant de prononcer ses vœux en 1967. La troisième était entrée en 1957 à la congrégation des Oblates de Sainte-Thérèse, à Rocques (Calvados) et avait prononcé ses vœux en 1960.

Elles avaient effectué quotidiennement des activités au service de la communauté

La Caisse d’assurance vieillesse, invalidité et maladie des cultes (Cavimac) et les congrégations soutenaient que les périodes de postulat et de noviciat ne pouvaient pas être prises en compte dans le calcul des droits à la retraite. En 2010, les cours d’appel de Rennes et Chambéry (l’une des trois plaignantes demeurant en Haute-Savoie), avaient donné tort à la Cavimac et aux sociétés religieuses.

La chambre sociale de la Cour de cassation a confirmé ces appréciations le 25 janvier. Elle a observé que les intéressées avaient pris l’habit religieux et changé de nom dès leur arrivée dans la congrégation. Elles avaient effectué quotidiennement des activités au service de la communauté, se trouvant ainsi dans une situation équivalente à celle de membres de la congrégation. La haute cour a ajouté que la loi de séparation de l’Église et de l’État n’empêchait pas le juge d’apprécier objectivement les droits à la protection sociale reconnus par la loi aux membres d’une congrégation.

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Invité Gnafron 1er

Vive la République laïque

Vive la Sociale !

Retraites. Trois ex-religieuses gagnent en justice

http://www.ouest-fra...040442_actu.Htm

La haute cour leur a donné raison : leur période de postulat et noviciat compte pour calculer leur retraite.

Trois anciennes religieuses, dont deux d’origine morbihanaise (Gourin et Auray) viennent d’obtenir gain de cause devant la Cour de cassation. Elles demandaient que soit prise en considération, pour le calcul de leur retraite, la période passée entre leur entrée dans leur congrégation et le prononcé de leurs vœux. Les trois femmes, qui ont quitté les ordres peu après les vœux, y avaient d’abord passé plusieurs années comme postulantes, puis novices.

L’une était entrée en 1958 à la congrégation des Filles de Sainte-Marie de la Présentation à Broons (Côtes-d’Armor) avant de prononcer ses vœux en 1961. Une autre était entrée en 1964 chez les Filles de Jésus à Plumelin (Morbihan), avant de prononcer ses vœux en 1967. La troisième était entrée en 1957 à la congrégation des Oblates de Sainte-Thérèse, à Rocques (Calvados) et avait prononcé ses vœux en 1960.

Elles avaient effectué quotidiennement des activités au service de la communauté

La Caisse d’assurance vieillesse, invalidité et maladie des cultes (Cavimac) et les congrégations soutenaient que les périodes de postulat et de noviciat ne pouvaient pas être prises en compte dans le calcul des droits à la retraite. En 2010, les cours d’appel de Rennes et Chambéry (l’une des trois plaignantes demeurant en Haute-Savoie), avaient donné tort à la Cavimac et aux sociétés religieuses.

La chambre sociale de la Cour de cassation a confirmé ces appréciations le 25 janvier. Elle a observé que les intéressées avaient pris l’habit religieux et changé de nom dès leur arrivée dans la congrégation. Elles avaient effectué quotidiennement des activités au service de la communauté, se trouvant ainsi dans une situation équivalente à celle de membres de la congrégation. La haute cour a ajouté que la loi de séparation de l’Église et de l’État n’empêchait pas le juge d’apprécier objectivement les droits à la protection sociale reconnus par la loi aux membres d’une congrégation.

je vais voir pour faire valider mes années chez les curés ...

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Une décision inique... !

Xavier Mathieu: Toujours plus d’acharnement contre le militant de la CGT

La cour d’appel d’Amiens vient de condamner, à une amende de 1200 euros, Xavier MATHIEU, militant de la CGT Continental qui avait refusé de se soumettre à des prélèvements ADN, lors de la mobilisation des ouvriers contre la fermeture de leur usine.

Elle infirme donc, la décision de relaxe prononcée par le tribunal de Compiègne en juin dernier qui considérait que des syndicalistes qui défendent leurs emplois ne peuvent figurer sur un tel fichier et ne doivent donc pas être assimilés à des délinquants.

La CGT dénonce l’acharnement du gouvernement qui a enjoint le parquet d’Amiens de continuer les poursuites à l’encontre de ce militant CGT.

La CGT continuera d’agir contre la criminalisation de l’action collective et la défense des droits fondamentaux des salariés. L’action syndicale est légale et légitime.

Elle réitère son exigence d’abrogation immédiate des dispositions sur le fichage des syndicalistes et le retrait de ceux-ci des fichiers ADN existants.

Presque trois ans après la fermeture, en mars 2009, de l’usine de pneus de Continental, à Clairoix, alors que seuls 212 des 1.110 salariés Conti ont retrouvé un emploi en CDI, la CGT apporte son soutien à Xavier Mathieu et à tous les salariés en lutte pour leur emploi et leurs conditions de travail.

Communiqué de la CGT

Montreuil, le 3 février 2012

http://www.humanite.fr/fil-rouge/xavier-mathieu-toujours-plus-dacharnement-contre-un-militant-de-la-cgt

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Aérien: large appel à la grève à partir de lundi, notamment parmi pilotes et hôtesses.

Les syndicats de l'aérien, fortement opposés à une proposition de loi encadrant davantage les conflits, ont lancé un large appel à la grève de lundi à jeudi, notamment auprès des pilotes et hôtesses ou stewards, ce qui devrait occasionner des perturbations dans les aéroports

photo : Jean-Philippe Ksiazek, AFP

Le principal syndicat de pilotes, le SNPL, les syndicats Unac, SNPNC et Unsa d'hôtesses, ainsi que les fédérations FO, CFDT, Unsa et CGT de l'aérien appellent les personnels des compagnies et de leurs prestataires (agents en escale, avitailleurs, bagagistes, etc.) à se mobiliser.

Air France prévoit néanmoins d'assurer 80% de ses vols court et moyens-courriers ainsi que 85% de ses vols longs-courriers. Toutefois la compagnie avertit que ces pourcentages veut être revus en fonction du nombre de personnels qui se présenteront au travail, ceux-ci n'étant pas contraints de se déclarer grévistes.

Pour sa part, easyJet déclare "ne pas prévoir de perturbations majeures sur ses vols au départ ou à destination des aéroports français", malgré l'appel à la grève.

"Nous appelons à la grève, du 6 au 9 février inclus, dans toutes les compagnies aériennes françaises, en métropole et hors métropole", a indiqué vendredi soir à l'AFP Yves Deshayes.

"Le gouvernement a choisi de passer en force, nous n'avons pas d'autre choix aujourd'hui que d'entrer en conflit", a-t-il ajouté en faisant état d'un rendez-vous avec le gouvernement cette semaine et d'"une fin de non-recevoir sur nos préoccupations".

Le SNPL a précisé que parmi les personnels au sol certains feraient grève et que d'autres seraient "dans l'action via d'autres moyens" comme des rassemblements.

La proposition de loi du député UMP Eric Diard a été adoptée en première lecture le 24 janvier à l'Assemblée et saluée par le ministre des Transports Thierry Mariani comme un progrès pour "le droit des passagers".

Le texte prévoit notamment d'imposer aux grévistes l'obligation de se déclarer individuellement 48 heures à l'avance, une mesure jugée "inacceptable" par les syndicats qui y voient une atteinte au droit de grève.

Il prévoit aussi un devoir d'information pour les compagnies avec des prévisions de trafic 24 heures à l'avance.

Ce texte est inspiré de ce qui existe dans les transports terrestres depuis 2007, notamment à la SNCF et la RATP où il n'y a pas de service minimum à proprement parler (pas de réquisitions possibles) mais un service optimisé grâce à une organisation en amont des moyens humains disponibles.

Là, il s'appliquerait au secteur privé, où il n'y a ni monopole, ni obligation de service public, à l'exception de quelques dessertes (Corse, Dom-Tom).

La SNCF ouvre aux chercheurs sur la Shoah ses archives pour la période 1939-1945

Les syndicats de l'aérien ont formé un front inédit. "De mémoire de syndicaliste, il n'y a jamais eu une telle unité syndicale du monde aérien dans un conflit", a souligné Yves Deshayes.

Le SNPL, qui avait réuni vendredi ses instances nationales, a entériné la reconduction de la grève au-delà du 9 février, immédiatement ou à un autre moment en février.

Le Sénat doit examiner le texte le 15 février, en première lecture. En cas de rejet -probable- se réunira une commission mixte paritaire, avant une dernière lecture par l'Assemblée.

Les vacances scolaires d'hiver s'étalent du 11 février au 11 mars.

"On ne va pas appeler à une grève dure de quatre jours au sol, mais il y aura un temps fort le lundi 6 et après on décidera au jour le jour", a indiqué David Ricatte, responsable CGT à Air France.

Pour Yves Deshayes (SNPL), "au moment où Air France dénonce tous les accords collectifs d'entreprise, le gouvernement veut restreindre le droit de grève, je crois que les salariés ont pris conscience du piège et que la mobilisation sera très forte".

Des rassemblements sont prévus lundi matin à Roissy et Orly, ainsi que sur d'autres plateformes aéroportuaires.

http://actu.orange.fr/economie/aerien-large-appel-a-la-greve-a-partir-de-lundi-notamment-parmi-pilotes-et-hotesses-afp_463870.html

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Invité Gnafron 1er

Oui , car je leur ait "tor..é " le c.l ....ça doit compter comme aide ménagère , non ?Peut être même compter comme double campagne....car en suit sorti sans hémorroïdes !

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Invité Gnafron 1er

Robert n'est pas venu se faire payer un canon ?

Par contre , on notera la présence de Marc Ogeret....vvohaurf !

Modifié par Gnafron 1er
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Invité
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