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Messages recommandés

Invité Gnafron 1er

http://www.marianne2...al_a217132.html

Un handicap auquel ne seront pas confrontés les militants UMP tentés par une virée printanière dans la capitale, puisque leurs fédés ont immédiatement mis à leur disposition des bus gratuits pour le premier mai

la « grand messe » du « vrai travail » se déroulera finalement dans le cadre plus intime du Trocadéro

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heureusement que Poutou n'est pas passé :

il voulait que les travailleurs soient payés à la maison (LE REVE !!)

mais alors plus de travailleurs, donc plus de 1er mai :Smiley_06:

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Invité Gnafron 1er

heureusement que Poutou n'est pas passé :

il voulait que les travailleurs soient payés à la maison (LE REVE !!)

mais alors plus de travailleurs, donc plus de 1er mai :Smiley_06:

Hé non pour fêter cela , on n'aurait travaillé que le 1er Mai payé à 365 % ... w o u a r f !

Les années bisextiles le 366 éme jour aurait été considéré en grève , pour garder de bonnes habitudes :Smiley_03:

Modifié par Gnafron 1er
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Invité necroshine

Pour son rôle de président des activités automobiles de Renault, Carlos Ghosn a touché 2,89 millions d'euros en 2011. Un chiffre multiplié par 2,3 par rapport à 2010. La raison de cette augmentation sensible se nomme part variable.

http://www.autonews.fr/News/Economie/carlos-ghosn-salaire-2011-renault-augmentation-variable-nissan-316291/

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Invité Gnafron 1er

http://www.latribune...000-postes.html

Georges Plassat, nouveau patron du groupe, rencontrera les syndicats de Carrefour le 10 mai. Cette réunion alimente des rumeurs à propos de restructurations en cours. Le groupe dont les hypermarchés en France sont à la peine pourrait supprimer 3.000 à 5.000 emplois, selon Force Ouvrière. En France, Carrefour emploie plus de 65.000 personnes dans ses 232 hypermarchés.

Modifié par Gnafron 1er
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1er Mai : «Une réappropriation sauvage de Sarkozy»

http://www.liberation.fr/politiques/2012/04/30/sarkozy-effectue-une-reappropriation-sauvage-du-1er-mai_815362

Danielle Tartakowsky est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-VIII. Auteur de la Part du rêve : histoire du 1er Mai en France (Hachette littératures, 2005), elle revient sur l’histoire du 1er Mai et sa valeur symbolique.

Le débat autour du 1er Mai et du «vrai travail», selon l’expression utilisée puis niée par Nicolas Sarkozy, est-il nouveau ?

Oui, évidemment. Même s’il faut noter qu'à travers l’histoire, le 1er Mai s’est toujours confondu avec le calendrier politique. Dès 1892, il y a une coïncidence entre les deux, et on se demande alors s’il ne faudrait pas repousser les élections. Mais, globalement, le 1er Mai a eu assez peu d’incidence politique au cours du XXe siècle. Concernant les déclarations de Nicolas Sarkozy, les accents anti-syndicaux et sur le vrai travail ont déjà été entendus lors du régime de Vichy. Est-ce une allusion directe ? Je crois plutôt que Nicolas Sarkozy effectue là une réappropriation sauvage dont il a le secret.

Quelles sont les origines du 1er Mai en France ?

En 1889, à l’occasion de l’exposition internationale, les organisations ouvrières de plusieurs pays d’Europe décident d’un mouvement commun pour obtenir une législation en faveur de la journée de 8 heures. Le premier 1er Mai a lieu en 1890. C’est un mouvement international qui a quelque chose d’ahurissant pour l'époque, quand on pense à la faiblesse des moyens de communication. Dans le plus petit village, on sait qu’on appartient à quelque chose de plus grand. Il n’y avait pas de mot d’ordre commun : chacun faisait ce qu’il pouvait là où il était, car le droit de manifester n'était pas reconnu partout. En France, ce sont les Guedistes qui prennent la tête du mouvement. Ils appellent les ouvriers à «mettre en demeure» les députés sur la loi des 8 heures. Néanmoins, le mouvement reste très éclaté. Il faut attendre 1905 pour que la CGT prenne la direction du 1er Mai. La pratique sociale est donc préexistante aux partis et aux syndicats.

Quels étaient les objectifs à la fin du XIXe siècle ?

Au départ, il n'était pas du tout prévu que les actions du 1er Mai soient reconduites l’année suivante. Mais en 1892, la Deuxième Internationale décide d’en faire une journée pérenne avec trois objectifs : 1/ obtenir la journée de 8 heures 2/ se projeter vers l’avenir, construire un projet par l’image et le rêve. L’historien Eric Hobsbawm parle de «la seule fête qui ne commémore rien pour ne parler que du futur» 3/ lutter pour la paix et la solidarité internationale. Une dimension que l’on retrouve d’ailleurs encore aujourd’hui quand on lit le texte de l’intersyndicale.

Le succès est-il immédiat ?

A l'époque, les défilés regroupent quelques centaines de personnes. Il faut bien se dire que le 1er Mai n’est pas férié, et que pour manifester, il faut se mettre en grève. Dès 1892, il ne se passe plus grand-chose à Paris en raison du contrôle exercé par le préfet Lépine. En revanche, dans certaines villes de province, organiser un cortège du 1er Mai est plus aisé.

Est-ce que le 1er Mai effraie au sein des classes dirigeantes ?

Il y a en effet des moments de grande peur. Dès 1891, dans de nombreuses villes industrielles, les patrons demandent au pouvoir de mobiliser les troupes. Cela mène à des drames, comme la fusillade de Fourmies, qui fait neuf morts dans la foule. En 1906, toutes les boutiques parisiennes ferment alors que la CGT nouvellement créée appelle à manifester.

Quel rôle a joué le 1er Mai dans l’arrivée au pouvoir du Front populaire ?

En 1936, il y a un important mouvement de grève partout en France. Mais à Paris, la CGT demande qu’il n’y ait pas de rassemblement le 1er Mai, afin de ne pas interférer avec les élections et l'éventuel changement de pouvoir. En revanche, en 1937, le défilé rassemble 500 000 personnes, selon les organisateurs. C’est la première fois qu’on ose donner de tels chiffres. Il s’agit d’un moment relais qui montre que la victoire est enfin possible. Mais, au final, le 1er Mai se confond rarement avec des moments de victoire. Le reste du temps, il permet surtout d’oublier les difficultés.

A cette époque, la droite se sert-elle du 1er Mai comme repoussoir ?

Au sein de la droite parlementaire, il y a un discours antirouge, mais qui n’a pas besoin du 1er Mai pour s’exprimer.

Le maréchal Pétain tente d’instaurer sous le régime de Vichy un 1er Mai qui serait «la fête du Travail et de la Concorde sociale». Comment cela se déroule-t-il ?

Pétain tente de s’approprier cette journée pour faire l’apologie du travail. Cette récupération politique n’est d’ailleurs pas une totale innovation. Dans l’entre-deux-guerres, de nombreux Etats, comme l’URSS ou l’Allemagne nazie, ont usé du 1er Mai pour en faire une fête nationale. Pétain tente une opération de syncrétisme avec des héritages plus anciens, voire disparus : des rites folkloristes dans les campagnes, censés inspirer le renouveau. Cela marche assez mal et illustre l'échec de Pétain à s’ancrer dans l’histoire. En outre, la France est occupée par l’Allemagne, qui exige une importante production industrielle. Le 1er Mai ne peut donc pas être complètement chômé. Il se limite à un arrêt de travail durant lequel les salariés se rendent devant un petit autel surmonté du portrait du Maréchal, où ils entendent son discours. Cela a aussi des effets pervers : à partir de 1942, des mouvements communistes et d’autres appellent à faire du 1er Mai une journée patriotique. De résistance, donc.

Comment le 1er Mai réinvestit-il le champ politique après-guerre ?

On évite soigneusement d’utiliser le terme de «fête du travail», trop associé à Pétain. La loi du 30 avril 1948 l’ancre comme une «journée fériée, chômée et payée». Dans l’usage courant, on privilégiera le terme de fête des travailleurs. Après la guerre, les premiers 1er Mai rassemblent plus largement, notamment des structures issues de la résistance. La guerre froide change la donne. De 1948 à 1950, le général de Gaulle organise des rassemblements à Bagatelle pour arracher le monopole du 1er Mai «aux séparatistes de la CGT».

Mais, globalement, à partir du moment où le 1er Mai devient férié, son histoire n’est pas linéaire. Ça dépend des contextes locaux, des vacances... Le dernier changement notable, c’est en 1988, lorsque Jean-Marie Le Pen tente d’opérer un syncrétisme avec la fête de Jeanne d’Arc. Cela a conduit d’ailleurs à une importante mobilisation anti-FN en 2002, quand Jean-Marie Le Pen a atteint le second tour de l'élection présidentielle. Cette année, le 1er Mai semble organisé sur des bases classiques. Il n’y a pas d’appel à battre Sarkozy dans le texte de l’intersyndicale.

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Invité Gnafron 1er

1er Mai : «Une réappropriation sauvage de Sarkozy»

http://www.liberatio...-1er-mai_815362

Danielle Tartakowsky est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-VIII. Auteur de la Part du rêve : histoire du 1er Mai en France (Hachette littératures, 2005), elle revient sur l’histoire du 1er Mai et sa valeur symbolique.

Le débat autour du 1er Mai et du «vrai travail», selon l’expression utilisée puis niée par Nicolas Sarkozy, est-il nouveau ?

Oui, évidemment. Même s’il faut noter qu'à travers l’histoire, le 1er Mai s’est toujours confondu avec le calendrier politique. Dès 1892, il y a une coïncidence entre les deux, et on se demande alors s’il ne faudrait pas repousser les élections. Mais, globalement, le 1er Mai a eu assez peu d’incidence politique au cours du XXe siècle. Concernant les déclarations de Nicolas Sarkozy, les accents anti-syndicaux et sur le vrai travail ont déjà été entendus lors du régime de Vichy. Est-ce une allusion directe ? Je crois plutôt que Nicolas Sarkozy effectue là une réappropriation sauvage dont il a le secret.

Quelles sont les origines du 1er Mai en France ?

En 1889, à l’occasion de l’exposition internationale, les organisations ouvrières de plusieurs pays d’Europe décident d’un mouvement commun pour obtenir une législation en faveur de la journée de 8 heures. Le premier 1er Mai a lieu en 1890. C’est un mouvement international qui a quelque chose d’ahurissant pour l'époque, quand on pense à la faiblesse des moyens de communication. Dans le plus petit village, on sait qu’on appartient à quelque chose de plus grand. Il n’y avait pas de mot d’ordre commun : chacun faisait ce qu’il pouvait là où il était, car le droit de manifester n'était pas reconnu partout. En France, ce sont les Guedistes qui prennent la tête du mouvement. Ils appellent les ouvriers à «mettre en demeure» les députés sur la loi des 8 heures. Néanmoins, le mouvement reste très éclaté. Il faut attendre 1905 pour que la CGT prenne la direction du 1er Mai. La pratique sociale est donc préexistante aux partis et aux syndicats.

Quels étaient les objectifs à la fin du XIXe siècle ?

Au départ, il n'était pas du tout prévu que les actions du 1er Mai soient reconduites l’année suivante. Mais en 1892, la Deuxième Internationale décide d’en faire une journée pérenne avec trois objectifs : 1/ obtenir la journée de 8 heures 2/ se projeter vers l’avenir, construire un projet par l’image et le rêve. L’historien Eric Hobsbawm parle de «la seule fête qui ne commémore rien pour ne parler que du futur» 3/ lutter pour la paix et la solidarité internationale. Une dimension que l’on retrouve d’ailleurs encore aujourd’hui quand on lit le texte de l’intersyndicale.

Le succès est-il immédiat ?

A l'époque, les défilés regroupent quelques centaines de personnes. Il faut bien se dire que le 1er Mai n’est pas férié, et que pour manifester, il faut se mettre en grève. Dès 1892, il ne se passe plus grand-chose à Paris en raison du contrôle exercé par le préfet Lépine. En revanche, dans certaines villes de province, organiser un cortège du 1er Mai est plus aisé.

Est-ce que le 1er Mai effraie au sein des classes dirigeantes ?

Il y a en effet des moments de grande peur. Dès 1891, dans de nombreuses villes industrielles, les patrons demandent au pouvoir de mobiliser les troupes. Cela mène à des drames, comme la fusillade de Fourmies, qui fait neuf morts dans la foule. En 1906, toutes les boutiques parisiennes ferment alors que la CGT nouvellement créée appelle à manifester.

Quel rôle a joué le 1er Mai dans l’arrivée au pouvoir du Front populaire ?

En 1936, il y a un important mouvement de grève partout en France. Mais à Paris, la CGT demande qu’il n’y ait pas de rassemblement le 1er Mai, afin de ne pas interférer avec les élections et l'éventuel changement de pouvoir. En revanche, en 1937, le défilé rassemble 500 000 personnes, selon les organisateurs. C’est la première fois qu’on ose donner de tels chiffres. Il s’agit d’un moment relais qui montre que la victoire est enfin possible. Mais, au final, le 1er Mai se confond rarement avec des moments de victoire. Le reste du temps, il permet surtout d’oublier les difficultés.

A cette époque, la droite se sert-elle du 1er Mai comme repoussoir ?

Au sein de la droite parlementaire, il y a un discours antirouge, mais qui n’a pas besoin du 1er Mai pour s’exprimer.

Le maréchal Pétain tente d’instaurer sous le régime de Vichy un 1er Mai qui serait «la fête du Travail et de la Concorde sociale». Comment cela se déroule-t-il ?

Pétain tente de s’approprier cette journée pour faire l’apologie du travail. Cette récupération politique n’est d’ailleurs pas une totale innovation. Dans l’entre-deux-guerres, de nombreux Etats, comme l’URSS ou l’Allemagne nazie, ont usé du 1er Mai pour en faire une fête nationale. Pétain tente une opération de syncrétisme avec des héritages plus anciens, voire disparus : des rites folkloristes dans les campagnes, censés inspirer le renouveau. Cela marche assez mal et illustre l'échec de Pétain à s’ancrer dans l’histoire. En outre, la France est occupée par l’Allemagne, qui exige une importante production industrielle. Le 1er Mai ne peut donc pas être complètement chômé. Il se limite à un arrêt de travail durant lequel les salariés se rendent devant un petit autel surmonté du portrait du Maréchal, où ils entendent son discours. Cela a aussi des effets pervers : à partir de 1942, des mouvements communistes et d’autres appellent à faire du 1er Mai une journée patriotique. De résistance, donc.

Comment le 1er Mai réinvestit-il le champ politique après-guerre ?

On évite soigneusement d’utiliser le terme de «fête du travail», trop associé à Pétain. La loi du 30 avril 1948 l’ancre comme une «journée fériée, chômée et payée». Dans l’usage courant, on privilégiera le terme de fête des travailleurs. Après la guerre, les premiers 1er Mai rassemblent plus largement, notamment des structures issues de la résistance. La guerre froide change la donne. De 1948 à 1950, le général de Gaulle organise des rassemblements à Bagatelle pour arracher le monopole du 1er Mai «aux séparatistes de la CGT».

Mais, globalement, à partir du moment où le 1er Mai devient férié, son histoire n’est pas linéaire. Ça dépend des contextes locaux, des vacances... Le dernier changement notable, c’est en 1988, lorsque Jean-Marie Le Pen tente d’opérer un syncrétisme avec la fête de Jeanne d’Arc. Cela a conduit d’ailleurs à une importante mobilisation anti-FN en 2002, quand Jean-Marie Le Pen a atteint le second tour de l'élection présidentielle. Cette année, le 1er Mai semble organisé sur des bases classiques. Il n’y a pas d’appel à battre Sarkozy dans le texte de l’intersyndicale.

Précision , en 1936 , le 1er Mai était encore illégal .Il sera légalisé par Pétain comme fête du travail et de la concorde sociale , le 24 Avril 1941 .Il sera férié en 1947 (et payé) .Il ne sera appellé "fête du Travail " qu'en 1948

Pétain remplacera l'églantine rouge (symbole révolutionnaire et repris par la gauche à l'époque) par le muguet ,jour de la Saint Philippe !

Les syndicats ont revendiqué l'appellation "fêtes des travailleurs " pendant longtemps pour écarté l'historique Pétiniste ...sans succès

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légalisé par pétain ?

m....

va falloir le supprimer (le 1er mai, pas pétain, c'est déjà fait :Smiley_06: )puisque pétain n'est "bon" que pour les extrémistes de droite et qu'il doit être honni par le reste du peuple

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  • 2 semaines plus tard...

Déclaration de la CGT

Commission exécutive confédérale

Place au changement par le progrès social

mercredi 9 mai 2012

Une majorité de citoyens a élu un nouveau Président de la République le dimanche 6 mai 2012.

La participation importante des électrices et électeurs témoigne de leur mobilisation pour intervenir sur les choix à venir.

Le résultat de l’Election présidentielle exprime un « désaveu » pour Nicolas Sarkozy. Sa politique autoritaire et antisociale, son passage en force sur la réforme des retraites et sa façon de gouverner sont maintenant clairement sanctionnés.

La CGT s’en félicite.

L’influence des thèses racistes et xénophobes a été omniprésente tout au long de la campagne. La CGT poursuivra son combat contre la division, les idées d’extrême-droite et les discriminations, pour « le travailler et vivre ensemble ».

L’élection de François Hollande est aussi l’expression d’une forte aspiration à un changement de politique économique et sociale. Elle s’était déjà exprimée dans les mobilisations sociales en 2009, 2010 et dernièrement lors du 1er mai 2012 contre les discriminations et pour la justice sociale.

Un contexte, a priori plus favorable à la satisfaction des revendications, est créé. Il doit se traduire par des décisions nouvelles, propres à changer le quotidien des salariés, retraités et privés d’emploi, à donner confiance aux jeunes dans leur avenir alors que les exigences patronales et celles des marchés financiers sont toujours aussi présentes.

L’intervention et l’action syndicale doivent être renforcées. Dans l’immédiat, tous les syndicats doivent refuser l’extension de la flexibilité exigée par le MEDEF au travers des accords dits « compétitivité emploi ».

Un véritable changement passe par la création d’emplois, l’augmentation des salaires, la reconnaissance et la revalorisation du travail, de son contenu et de sa finalité, le développement des services publics sur l’ensemble du territoire, un haut niveau de protection sociale et une véritable politique industrielle.

La réponse aux enjeux économiques et sociaux passe par une autre répartition des richesses au service du développement humain durable.

L’avenir de l’Europe ne peut se construire par la mise en concurrence sociale et fiscale entre pays, il faut une Europe solidaire et sociale axée sur la croissance et la coopération et non sur l’austérité généralisée imposée à l’ensemble des salariés.

La CGT continuera à être active pour le progrès social indispensable pour sortir de la crise et entend créer les conditions de l’action syndicale unitaire pour y parvenir.

Dans cette situation nouvelle et ouverte, la CGT appelle les salariés, les retraités, les privés d’emploi à rester mobilisés, à s’organiser, à se syndiquer à la CGT pour poursuivre leur action au travail, dans la vie, dans la cité pour faire aboutir leurs revendications.

Montreuil, le 9 mai 2012

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ELECTIONS Syndicales

POUR LES SALARIÉS

DES TRÈS PETITES ENTREPRISES

La CGT part en campagne

Dans les organisations territoriales et professionelles de la CGT,

la campagne pour les premières élections de représentativité des salariés

des Très Petites Entreprises commence à monter en puissance.

Ce scrutin se déroulera du 18 au 22 nov 2012.

Lundi 14 mai à 11h00, la fédération CGT du Commerce et des Services et la Confédération vont donner le coup d’envoi de cette campagne

avec l’inauguration de ce site et le lancement du bus "Info-Droits"

par Michèle Chay, dirigeante nationale de la CGT et secrétaire générale de la fédération CGT Commerce et Services

Ce bus aux couleurs de la campagne TPE va sillonner la France du 14 mai au 11 juin

pour rencontrer les salariés du particulier employeur (assistantes maternelles, aides à domicile, notamment).

Tous les renseignements sur les étapes de ce bus sur www.commerce.cgt.fr.

Lundi 14 mai, il sera stationné au pied de l’immeuble de la CGT au 20 avenue Benoît Frachon entre 8 heures et 16 heures.

http://www.commerce.cgt.fr/spip.php?rubrique382

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  • 2 semaines plus tard...

Bon on en a parlé un peu plus haut...

la stratégie de la cooptation...

Le Monde aujourd'hui...

Bernard Thibault mis en minorité à la direction de la CGT

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a été mis en minorité, vendredi 25 mai, à la commission exécutive de la confédération.

Celle-ci a rejeté la candidature de Nadine Prigent, que lui soumettait M. Thibault pour sa succession

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Règlement des comptes...

SeaFrance : le ministre des Transports met en cause le précédent gouvernement

http://www.liberation.fr/societe/2012/05/25/seafrance-le-ministre-des-transports-met-en-cause-le-precedent-gouvernement_821381

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Bon on en a parlé un peu plus haut...

la stratégie de la cooptation...

Le Monde aujourd'hui...

Bernard Thibault mis en minorité à la direction de la CGT

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a été mis en minorité, vendredi 25 mai, à la commission exécutive de la confédération.

Celle-ci a rejeté la candidature de Nadine Prigent, que lui soumettait M. Thibault pour sa succession

Va falloir faire des primaires... :Smiley_03:

Bernard Thibault propose que Nadine Prigent lui succède à la CGT

http://fr.news.yahoo.com/bernard-thibault-propose-que-nadine-prigent-lui-succède-104214942.html

PARIS (Reuters) - Bernard Thibault a proposé vendredi NadinePrigent pour lui succéder à la tête de la CGT en 2013 mais ce choix se heurte aux cadres favorables à Eric Aubin, le spécialiste des retraites de la centrale, a-t-on appris de source syndicale.

Le Comité confédéral national (CCN), le parlement de la CGT, prévu les 30 et 31 mai devra se prononcer avec le risque de tensions si l'option de Bernard Thibault n'était pas validée. La bataille pourrait durer jusqu'au congrès de Toulouse en 2013.

L'emblématique leader de la CGT, qui dirige la première centrale française depuis 1999, a annoncé son choix devant la commission exécutive, le "gouvernement" de la confédération.

Le "patron" de la CGT avait annoncé en janvier dernier sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat lors du prochain Congrès de Toulouse en mars 2013.

Un autre syndicat majeur, la CFDT, changera également de tête en 2014, date à laquelle François Chérèque laissera son siège, après douze années passées au poste de secrétaire général. Laurent Berger, 43 ans, semble devoir lui succéder.

La succession de Bernard Thibault s'annonce complexe car aucune personnalité n'a émergé d'une façon incontestée et plus qu'une opposition de ligne, la bataille se résume à un duel de personnalités.

Pour Bernard Thibault, Nadine Prigent, 54 ans, responsable de la fédération de la santé jusqu'en juin 2011, a l'avantage d'être une femme.

Le dirigeant souhaite en effet qu'une femme puisse diriger le syndicat après son départ. Mais une partie des cadres soulignent que cette ex-infirmière connaît mal le privé.

Son challenger, Eric Aubin, 49 ans, qui dirige la fédération de la construction et s'occupe du dossier retraites, se voit reprocher par les proches de Bernard Thibault d'avoir critiqué la direction actuelle.

Sa candidature a pris de l'ampleur ces derniers mois, la majorité des fédérations le soutenant, selon Le Monde.fr, pour qui les partisans d'Eric Aubin n'excluent pas de mettre le leader de la CGT en minorité devant le CCN.

Dans le cas contraire, la crise interne risque de durer jusqu'au congrès de mars 2013.

Gérard Bon, édité par Patrick Vignal

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Ou bien l'ouverture d'un vrai débat interne sur la question ... ?

Bernard Thibault désavoué pour sa succession à la CGT

http://www.liberation.fr/societe/2012/05/25/bernard-thibault-propose-nadine-prigent-pour-lui-succeder-a-la-cgt_821415

Le secrétaire général du syndicat, qui a proposé l'ex-infirmière Nadine Prigent pour lui succéder a été mis en minorité à la Commission exécutive. La décision finale est attendue la semaine prochaine.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a proposé vendredi Nadine Prigent, ex-infirmière, pour lui succéder en 2013 à la tête de la centrale, mais a été mis en minorité à la Commission exécutive, a indiqué la CGT dans un communiqué.

Lors de la Commission exécutive («gouvernement» de la CGT) réunie vendredi, «Bernard Thibault, suite au processus de consultations engagées depuis plusieurs mois, a proposé la candidature de Nadine Prigent comme future secrétaire générale de la CGT», selon le communiqué du syndicat.

«La Commission exécutive confédérale n’a pas approuvé cette proposition par 20 voix pour, 21 voix contre et 5 abstentions», ajoute la centrale dans son communiqué. La CGT a ainsi confirmé une information obtenue par l’AFP de source interne.

La décision finale sur le choix du futur numéro un de la centrale reviendra au Comité confédéral national (CCN, le «parlement» de la CGT), qui se réunira les 30 et 31 mai prochains. Il ne sera donc pas saisi d’une proposition du numéro un sortant.

Nombre de dirigeants du syndicat préfèrent Eric Aubin, chargé du dossier de la retraite et qui est candidat au poste de secrétaire général.

C’est en janvier dernier que Bernard Thibault avait annoncé sa décision de ne pas briguer, lors du prochain congrès à Toulouse en mars 2013, un nouveau mandat à la tête de la confédération, qu’il dirige depuis treize ans.

Il avait émis le souhait qu’une femme prenne les rênes de la CGT. Mais sa succession s’est avérée d’emblée douloureuse, alors qu’aucune personnalité incontestée n’a émergé pour prendre la relève et qu’une crise interne secoue la centrale depuis plusieurs mois.

(AFP)

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Certes Noblecourt ne porte pas la CGT dans son coeur

mais quand même son anlyse est perttinente sur plus d'un point...

Bernard Thibault mis en minorité sur sa succession

Michjel Noblecourt Le Monde

http://social.blog.lemonde.fr/2012/05/25/bernard-thibault-mis-en-minorite-sur-sa-succession/

Coup de théâtre à la CGT : Bernard Thibault a été mis en minorité, vendredi 25 mai, sur sa succession, lors de la réunion extraordinaire de la commission exécutive, qui compte 54 membres. Un communiqué officiel fait état de cette grave défaite du secrétaire général : "Bernard Thibault, suite au processus de consultations engagées depuis plusieurs mois, a proposé la candidature de Nadine Prigent comme future secrétaire générale de la CGT. La commission exécutive confédérale n'a pas approuvé cette proposition par 20 voix pour, 21 voix contre et 5 abstentions."

Conséquence de cet échec : M. Thibault ne pourra pas présenter la candidature de Mme Prigent lors de la réunion du comité confédéral national (CCN) qui doit se prononcer, le 31 mai, sur le ou la dirigeant(e) qui lui succédera à l'issue du congrès de Toulouse, en mars 2013. Tandis qu'une majorité d'organisations soutient la candidature d'Eric Aubin, 50 ans, secrétaire général de la fédération de la construction, M. Thibault pourrait, selon des sources internes, présenter la candidature d'Agnès Naton, 53 ans, retraitée de La Poste, directrice de La Nouvelle Vie ouvrière, l'hebdomadaire confédéral.

OBSTINATION

Le plus étrange dans cet épisode, c'est l'obstination de M. Thibault, cette volonté de passer en force pour imposer Nadine Prigent, 54 ans, ancienne infirmière (elle sera retraitée en 2013), secrétaire générale de la fédération de la santé. Le 17 avril, lors d'une précédente réunion de la commission exécutive consacrée à sa succession, il avait calé in extremis, et avait renoncé à faire part de son choix. Il avait alors annoncé une nouvelle phase de consultation des organisations de la CGT, ce qui l'avait conduit, jusqu'à ces derniers jours, à participer à neuf rencontres interrégionales.

C'est la raison pour laquelle M. Thibault a été très absent de la scène nationale, au moment même de l'entrée en fonctions de François Hollande et du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Ces consultations lui ont confirmé qu'Eric Aubin tenait la corde.Le "monsieur retraites" de la CGT a bâti sa popularité interne, non sur une différence de ligne – comme Mme Prigent et Mme Naton, il partage l'orientation "moderniste" de M. Thibault –, mais sur une critique acerbe de la "centralisation" du pouvoir par la direction confédérale, s'engageant à redonner de l'espace aux fédérations. Cette position explique que M. Aubin bénéficie du soutien d'une majorité de fédérations, dont celle des cheminots, dont est issu M. Thibault.

RÉFLEXE DE LÉGITIMITÉ

Cet état des lieux aurait dû conduire M. Thibault à opérer un repli stratégique. Mais, d'après différentes sources, il espérait, face à une commission exécutive composée à sa main et comptant sur un réflexe de légitimité, emporter la conviction de cette instance.

"Il pensait gagner le morceau", indique un dirigeant, qui explique qu'il a pris le risque de demander un vote – qui n'était que consultatif – tout en sachant que cette instance était divisée. "S'il avait eu un vote positif, ne serait-ce que d'une voix, il aurait pû tenter le tout pour le tout devant le comité confédéral national", poursuit ce responsable cégétiste. Mais M. Thibault a été mis en minorité, et c'est un battu qui va se présenter le 31 mai devant le parlement de la centrale, qui lui avait déjà infligé un sévère revers en 2005, lorsqu'il lui avait imposé d'appeler à voter non au référendum européen.

"TRÈS CASSE-GUEULE"

Toutes les cartes sont rebattues. M. Thibault ne peut plus défendre la candidature de Mme Prigent devant le parlement cégétiste, composé des représentants des fédérations et des unions départementales. Obligé de battre en retraite, il apparaît toujours décidé à ce qu'une femme lui succède, ce qui pourrait le conduire à présenter la candidature d'Agnès Naton. "C'est un calcul très casse-gueule", observe un dirigeant.

La directrice de l'hebdomadaire confédéral, qui est retraitée et a une personnalité peu charismatique, semble avoir peu de chances de l'emporter. En revanche, M. Aubin se trouve indéniablement conforté. Pour l'heure, M. Thibault a complètement manqué sa sortie. Et les dégâts sont considérables : la crise de la CGT s'est aggravée, et quelle que soit l'issue, elle laissera des traces, et la centrale se retrouve, en pleine alternance politique, totalement hors jeu.

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Invité Gnafron 1er

Certes Noblecourt ne porte pas la CGT dans son coeur

mais quand même son anlyse est perttinente sur plus d'un point...

Bernard Thibault mis en minorité sur sa succession

Michjel Noblecourt Le Monde

http://social.blog.l...-sa-succession/

Coup de théâtre à la CGT : Bernard Thibault a été mis en minorité, vendredi 25 mai, sur sa succession, lors de la réunion extraordinaire de la commission exécutive, qui compte 54 membres. Un communiqué officiel fait état de cette grave défaite du secrétaire général : "Bernard Thibault, suite au processus de consultations engagées depuis plusieurs mois, a proposé la candidature de Nadine Prigent comme future secrétaire générale de la CGT. La commission exécutive confédérale n'a pas approuvé cette proposition par 20 voix pour, 21 voix contre et 5 abstentions."

Conséquence de cet échec : M. Thibault ne pourra pas présenter la candidature de Mme Prigent lors de la réunion du comité confédéral national (CCN) qui doit se prononcer, le 31 mai, sur le ou la dirigeant(e) qui lui succédera à l'issue du congrès de Toulouse, en mars 2013. Tandis qu'une majorité d'organisations soutient la candidature d'Eric Aubin, 50 ans, secrétaire général de la fédération de la construction, M. Thibault pourrait, selon des sources internes, présenter la candidature d'Agnès Naton, 53 ans, retraitée de La Poste, directrice de La Nouvelle Vie ouvrière, l'hebdomadaire confédéral.

OBSTINATION

Le plus étrange dans cet épisode, c'est l'obstination de M. Thibault, cette volonté de passer en force pour imposer Nadine Prigent, 54 ans, ancienne infirmière (elle sera retraitée en 2013), secrétaire générale de la fédération de la santé. Le 17 avril, lors d'une précédente réunion de la commission exécutive consacrée à sa succession, il avait calé in extremis, et avait renoncé à faire part de son choix. Il avait alors annoncé une nouvelle phase de consultation des organisations de la CGT, ce qui l'avait conduit, jusqu'à ces derniers jours, à participer à neuf rencontres interrégionales.

C'est la raison pour laquelle M. Thibault a été très absent de la scène nationale, au moment même de l'entrée en fonctions de François Hollande et du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Ces consultations lui ont confirmé qu'Eric Aubin tenait la corde.Le "monsieur retraites" de la CGT a bâti sa popularité interne, non sur une différence de ligne – comme Mme Prigent et Mme Naton, il partage l'orientation "moderniste" de M. Thibault –, mais sur une critique acerbe de la "centralisation" du pouvoir par la direction confédérale, s'engageant à redonner de l'espace aux fédérations. Cette position explique que M. Aubin bénéficie du soutien d'une majorité de fédérations, dont celle des cheminots, dont est issu M. Thibault.

RÉFLEXE DE LÉGITIMITÉ

Cet état des lieux aurait dû conduire M. Thibault à opérer un repli stratégique. Mais, d'après différentes sources, il espérait, face à une commission exécutive composée à sa main et comptant sur un réflexe de légitimité, emporter la conviction de cette instance.

"Il pensait gagner le morceau", indique un dirigeant, qui explique qu'il a pris le risque de demander un vote – qui n'était que consultatif – tout en sachant que cette instance était divisée. "S'il avait eu un vote positif, ne serait-ce que d'une voix, il aurait pû tenter le tout pour le tout devant le comité confédéral national", poursuit ce responsable cégétiste. Mais M. Thibault a été mis en minorité, et c'est un battu qui va se présenter le 31 mai devant le parlement de la centrale, qui lui avait déjà infligé un sévère revers en 2005, lorsqu'il lui avait imposé d'appeler à voter non au référendum européen.

"TRÈS CASSE-GUEULE"

Toutes les cartes sont rebattues. M. Thibault ne peut plus défendre la candidature de Mme Prigent devant le parlement cégétiste, composé des représentants des fédérations et des unions départementales. Obligé de battre en retraite, il apparaît toujours décidé à ce qu'une femme lui succède, ce qui pourrait le conduire à présenter la candidature d'Agnès Naton. "C'est un calcul très casse-gueule", observe un dirigeant.

La directrice de l'hebdomadaire confédéral, qui est retraitée et a une personnalité peu charismatique, semble avoir peu de chances de l'emporter. En revanche, M. Aubin se trouve indéniablement conforté. Pour l'heure, M. Thibault a complètement manqué sa sortie. Et les dégâts sont considérables : la crise de la CGT s'est aggravée, et quelle que soit l'issue, elle laissera des traces, et la centrale se retrouve, en pleine alternance politique, totalement hors jeu.

Naton ...........> à la retraite .On peut être aussi utile et actif en "bénévole " qu'autrement , na ! c'est dit

Non mais :Smiley_03:

Pringent ...> retraite en 2013 ...>idem que Naton

et de 2 habilée pour l'hiver .

Des jeunes , bordel !

Modifié par Gnafron 1er
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La CGT dresse sa liste noire des plans sociaux à venir

http://www.liberation.fr/economie/2012/05/27/la-cgt-dresse-sa-liste-noire-des-plans-sociaux-a-venir_821711

Le syndicat remettra ce document au ministre Arnaud Montebourg, mardi. Près de 45000 emplois sont menacés, selon ce recensement.

La CGT remettra mardi au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, une liste destinée au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, de 46 entreprises en redressement ou en liquidation, soit près de 45.000 emplois menacés en France.

Ce recensement «des plans sociaux, redressements et liquidations» effectué par les fédérations CGT, dont fait état dimanche Le Journal du Dimanche, «montre que ce que l’on avait craint – c’est-à-dire qu’il y avait des consignes pour ne pas annoncer de plans sociaux avant la présidentielle – se vérifie», a souligné auprès de l’AFP Mohamed Oussedik, en charge de l’industrie à la CGT.

La CGT doit être reçue mardi par le Premier ministre, qui a convié successivement tout au long de la journée les leaders des syndicats et du patronat pour fixer l’agenda des réformes sociales. La centrale enverra ensuite au ministre du Redressement productif cette liste, ainsi que ses propositions pour l’emploi, a précisé Mohamed Oussedik.

La liste «intègre des PME, mais elle n’est pas exhaustive», relève le secrétaire confédéral, alors que les procédures de sauvegarde prononcées par les tribunaux (redressement ou liquidation) concernent traditionnellement dans leur très grande majorité les micro-entreprises de moins de 10 salariés.

Elle «ne prend pas en compte aussi les 35.000 emplois perdus dans le BTP sous forme de départs volontaires et ruptures conventionnelles», précise le secrétaire confédéral en insistant sur cette forme «déguisée» de licenciements que représentent selon lui les ruptures conventionnelles (12% des sorties de CDI, selon les chiffres officiels, le double des licenciements économiques).

Arnaud Montebourg, qui retrouvera dans cette liste un grand nombre d’entreprises aux difficultés connues (PSA, Petroplus, Carrefour, Arcelor, EON Francve, etc.), planche sur un «plan de reconquête industrielle» qu’il soumettra à Jean-Marc Ayrault «dans les semaines qui viennent».

La CGT lui fera notamment des propositions pour multiplier par cinq les financements du chômage partiel, renforcer les droits des salariés dans les conseils d’administration, mettre en place un «droit de préemption» à la reprise d’entreprises en difficulté et restructurer l’appareil industriel pour répondre au plan de transition énergétique promis par le président François Hollande.

(AFP)

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Nouveau procès par appel de Guinot contre Gérard Filoche

RV le 5 juin à 12h30 face au Palais de justice de Paris, M° Cité

Procès à 13h30 devant la 31e chambre TGI de Paris

Chaque présence comptera et fera chaud au coeur

> Ça fait huit ans que ça dure. Hélas.

Il faut une dernière mobilisation pour en finir avec le patron de chez Guinot, membre de l’UIC proche de l’UIMM, un patron de combat, déjà condamné pour « abus de droits sociaux », qui ne paie pas les heures supplémentaires, qui manipule un CE, qui multiplie les prud’hommes, qui a l’habitude de traquer ses salariés pour « abus du droit d’ester en justice » et qui mène une invraisemblable campagne depuis huit ans pour essayer selon les dires de son avocat bien choisi, Me Varaut, de faire qu’un inspecteur du travail « fasse moins le fier »…

>

Ce patron de la rue de la Paix, a décidé de s’acharner depuis 2004 contre l’inspecteur du travail qui voulait l’empêcher de multiplier les infractions et délits.

>

Mais en premier jugement, le 12 octobre 2011, l’inspecteur a été relaxé et le Parquet (qui l’avait un temps suivi, on se demande pourquoi ?) a renoncé à toute poursuite. Le patron Guinot lui s’est entêté. Et le jugement en appel, la nouvelle audience GUINOT CONTRE FILOCHE pour une prétendue “entrave au CE” de Guinot aura lieu :

Le mardi 5 juin à 13 h 30 devant la 31e Chambre d’appel de Paris.

> Les tenants et aboutissants de cette invraisemblable poursuite sont connus : alors que l’inspecteur du travail faisait son travail, normalement, pour rétablir l’ordre public social violé dans cette entreprise, le patron a inventé qu’il y aurait eu « entrave au CE », non pas par lui, mais par l’inspecteur. Un CE d’un seul membre, qui ne fonctionne pas, qui est entre les mains dudit patron par le biais d’un salarié disons… soumis. L’inspecteur du travail avait refusé l’autorisation de licenciement d’une jeune femme déléguée syndicale, de retour de congé maternité 3 fois de suite pour « discrimination ». Il y a eu 12 procédures depuis, autour de cette affaire : la salariée a gagné TOUTES ces procédures étalées en 7 ans.

> La Cour d’appel du tribunal administratif a confirmé en 2010 qu’il y avait bel et bien discrimination et elle a donné raison à l’inspecteur du travail contre sa hiérarchie qui avait cassé le refus de licenciement : elle a même ordonné la ré intégration de la salariée. La salariée a même bénéficié d’une transaction avantageuse de la part de l’entreprise condamnée qui a renoncé à aller en Conseil d’état comme elle l’avait un temps proclamé.

> Mais ça ne fait rien, le patron persiste, dans un dernier round, sa vendetta contre l’inspecteur. Cet acharnement de Guinot doit être pris au sérieux, il vise, au-delà de l’inspecteur d’ailleurs en retraite, toute l’inspection : il mérite qu’on s’acharne à renverser définitivement cette incroyable accusation.

> 42 000 signataires, tous les syndicats de l’inspection, et de nombreuses personnalités de toute la gauche ont exprimé leur totale solidarité avec Gérard Filoche. Dix témoins clefs (dont Jean Auroux, Benoît Hamon, Gilbert Dupraz, Philippe Royer, Pierre Mériaux…) avaient déposé en sa faveur le 6 juillet 2011.

> Nous aurons donc à nouveau besoin du maximum de présents l’après-midi du 5 juin pour venir en soutien à partir de 12 h 30 devant le Palais de justice de Paris, l’audience débutant à 13 h 30 à la 31e chambre correctionnelle (soyez munis d’une carte d’identité).

> Venez nombreux, par solidarité, par soutien, pour peser aussi. Chaque présence comptera et fera chaud au coeur.

> Beaucoup ont déjà donné, encouragé, aidé, et nous les en remercions chaleureusement.

Mais tout soutien par signature de la pétition et messages de soutien est encore et toujours bienvenu. Mais aussi, hélas, encore une fois, car les frais de cet appel sont à nouveau à charge de Gérard Filoche, toute aide financière sera soulageante et précieuse :

  • chèques à l’ordre de « solidarité-filoche » C/O Gérard Filoche, 85 rue Rambuteau, 75001 Paris

> Le tract intersyndical de soutien à Gérard Filoche pour le 5 juin

> Le site de soutien à Gérard Filoche, la pétition (plus de 40 000 signatures), les messages de soutien (plus de 1800 !) : solidarite-filoche.fr

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Syndicats-patronat. Ayrault engage le dialogue

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/syndicats-patronat-ayrault-engage-le-dialogue-29-05-2012-1718400.php

C'est aujourd'hui que Jean-Marc Ayrault engage la concertation avec les syndicats et le patronat. Au menu: trois grands chantiers sociaux, l'emploi, les retraites, et les salaires.

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Thibault : les salariés veulent "des décisions les plus rapides et les plus concrètes"

http://www.humanite.fr/social-eco/thibault-les-salaries-veulent-des-decisions-les-plus-rapides-et-les-plus-concretes-497479

Le secrétaire générale de la CGT, Bernard Thibault, s’est entretenu ce mardi avec le Premier ministre. Il l’a informé de l'"impatience" des salariés, de leur souhait de mesures "rapides", "qui modifient le quotidien". Le leader de la centrale syndicale s’est affiché plutôt satisfait au sortir de cet entretien.

"On n’est pas mécontents que ce ne soient pas les mêmes interlocuteurs" et "on a même la faiblesse de penser qu'on y est pour quelque chose", a même ajouté Bernard Thibault après sa rencontre avec Jean-Marc Ayrault à Matignon. La CGT avait appelé à faire battre Nicolas Sarkozy. Bernard Thibault a aussi invité le gouvernement à s'appuyer "sur les forces vives qui ont souhaité le changement".

"Déjà sur la méthode, l'ambiance change, c'est déjà important". "Nous avons un gouvernement qui affirme haut et fort sa volonté de dialogue et de concertation avant toute décision. Nous ne pouvons que nous en féliciter (mais) ça ne veut pas dire pour autant que par avance nous allons nous féliciter de toutes ses décisions", a-t-il averti.

Les priorités sociales

"On n'a pas caché l'impatience qu'il y avait chez les salariés d'avoir des décisions les plus rapides et les plus concrètes (...) qui modifient le quotidien", a-t-il déclaré à la presse. "C'est une majorité de salariés qui a contribué au changement", a insisté M. Thibault. Ce premier contact officiel a permis selon lui "un tour d'horizon" des sujets à ses yeux prioritaires: salaires, Smic, obligations des entreprises, mise à plat des aides publiques, rétablissement de l'Allocation équivalent retraite et retour à la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler tôt.

Sur le décret en préparation sur les retraites, "la porte n'est pas totalement fermée à une modification du champ d'application" du décret "mais on ne peut pas vous en dire plus aujourd'hui. Le gouvernement nous a entendu", a-t-il dit.

45 000 emplois menacés

Bernard Thibault a confié au Premier ministre une liste de 45000 emplois actuellement menacés dans 46 entreprises en France. Au-delà de "l'urgence de se pencher sur certaines situations", il réclame une loi pour "permettre aux salariés de contrarier la décision des gestionnaires lorsqu'il n'y a pas de bien-fondé économique aux licenciements".

Parmi les entreprises citées figurent le constructeur automobile PSA, le groupe pharmaceutique Sanofi, Carrefour ou Fralib, filiale du géant anglo-néerlandais Unilever que le distributeur de presse Presstalis.

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Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/06/01/victoire-aux-prud-hommes-du-salarie-de-tf1-licencie-pour-un-courriel-anti-hadopi_1711085_651865.html#xtor=RSS-3208

Victoire aux prud'hommes du salarié de TF1 licencié pour un courriel anti-Hadopi

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Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/06/05/france-telecom-les-actionnaires-votent-massivement-en-faveur-du-dividende-a-1-4-euros_1713299_3234.html#xtor=RSS-3208

France Télécom : les actionnaires votent massivement en faveur du dividende à 1,4 euros

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Invité
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