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Actualités Politiques


katamiaw

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Je ne voie pas pourquoi on aurait honte de dire que l'on a voté UMP......

Personnellement je n'ai jamais été d'accord a 100% avec tel ou tel candidat mais j'ai toujours voté pour celui duquel je me sentais le plus proche, c'est logique.

Salut ,

Ce n'est pas une question de honte en soi , mais avec leur programme "social" et tout ce qui va en découler ,

peu de monde aura en mémoire d'avoir voté pour le "camp" qui leur paraissait pourtant proche ! .

Modifié par zoreglube
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Salut ,

Ce n'est pas une question de honte en soi , mais avec leur programme "social" et tout ce qui va en découler ,

peu de monde aura en mémoire d'avoir voté pour le "camp" qui leur paraissait pourtant proche ! .

C'est ainsi dans de nombreux cas, ceux qui se sont abstenu a la presidencielle ou aux législatives l'auront oublier également.

Proche du nabot ?

Je te plains !!

Tu as voté S.Royale ? qui a reconnue recement n'avoir pas cru a ce qu'elle nous disait........je ne suis pas sur que ce soit mieux..

Modifié par Vinces
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On se croirait sous la quatrième république avec tous ces politicards véreux qui sont prêts à renier pére et mère pour avoir un strapontin ministériél ou une présidence à l'assemblée nationale.

Et pendant ce temps là le petit peuple trime durement pour engraisser ces parasites...

Ces propos me rapellent ceux d'un homme qui dénonce le systéme politique et qui parle souvent du petit peuple!!

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Salut ,

Jacques nonmaisokok:Smiley_21::Smiley_36:

Reviens .... revoltageshelpsoso helpsoso

Salut,

Je ne pense pas que le retour de Jacques Martin auprès de Mme Sarkozy calme ses envies de dépenses étatiques. Tant qu'à "cinq minutes douches comprises" et sa murraine jaunie au laiton je ne pense pas que leurs agissements financiers plaident en leurs faveurs...

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  • 4 semaines plus tard...

Bonjour

J'exhume ce fil de discussion

Article trouvé sur le site http://sarkostique.over-blog.com/

La reconnaissance éternelle de Nicolas Sarkozy pour les médias

Nicolas Sarkozy n'a pas été élu avec ou pour un programme. Il aurait fallu qu'il en dispose et qu'il soit crédible. Les quelques semaines passées ont brillament montré le contraire. Le chiraquisme (méthode qui a pour principal outil la girouette climatique) continue à faire des ravages !

Nicolas Sarkozy a été élu par à peine 45% des électeurs grâce au marketing. Vous savez cette science qui consiste à créer le désir à partir du vide, du rien, du néant.

LCI une chaine du groupe Sarkozy

Nicolas Sarkozy est un pur produit marketing, au même titre qu'une lessive, des nouilles ou des couches. D'ailleurs son charisme de canard perclus d'arthrose est là pour nous le rappeler. Se montrer alcoolisé lors d'un de ses premiers rendez-vous internationaux, c'est quand même unique. Cela relève de la stature du président de comice agricole. Et encore, souvent dans ce milieu, on sait se tenir avec quelques verres dans le nez.

Lisez cette analyse argumentée du produit marketé Sarkozy. Vous ne le verrez plus jamais comme avant !

----------------------------------------

Nous avons eu, à de multiples reprises, le sentiment, pendant la campagne présidentielle, que les médias favorisaient plus ou moins nettement, Nicolas Sarkozy. Avant que la mémoire ne s’efface et que la polémique ne se dissipe, il est utile de dresser une liste précise des faits constatés et de s’interroger sur les conditions dans lesquelles se déroulera la prochaine campagne...

Pour exemples :

- La diffusion de reportages partiaux tels que celui diffusé par TF1 sur « La France des assistés » trois jours avant la fin de la campagne officielle et la veille du débat d’entre-deux tours

- La reprise des images de l’équipe de Nicolas Sarkozy pour l’ensemble de ses déplacements et meetings

- La diffusion d’images non révélatrices des déplacements et meetings de Ségolène Royal (toujours au pupitre, rarement dans la foule, seule, etc.)

- La reprise systématique de la moindre voix discordante au sein du PS

- La couverture exceptionnelle accordée à Eric Besson en comparaison de celle accordée à Azouz Begag

- La non-diffusion de communiqués de presse d’élus socialistes, etc.

- La diffusion de dépêches AFP, AP et Reuters partiales

- L’absence de contradiction des journalistes face aux élus UMP et à Nicolas Sarkozy

- La volonté évidente de « coincer » Ségolène Royal ou d’autres élus socialistes sur des éléments secondaires

- La concentration des journalistes sur les divisions internes au Parti Socialiste et sur les thématiques souhaitées par Nicolas Sarkozy

- La dérision sur toute nouvelle mesure de Ségolène Royal

- Le 100 minutes pour convaincre offert par Arlette Chabot la veille du début du décompte officiel du CSA, qui a permis au candidat ministre de l’intérieur de passer deux fois sur cette émission pendant que son adversaire n’y passait qu’une fois.

Les faits marquants de la concentration des médias et des liens avec Nicolas Sarkozy sont les suivants :

- France Télévisions (l’Etat français : France 2, France 3, France 4, France 5, RFO, France 24, France ô) est présidé par Patrick de Carolis (soutien de Nicolas Sarkozy), et contrôle une diffusion réalisant plus de 40% de l’audience française

- TV5 est présidé par François Bonnemain, un proche de Jacques Chirac et un soutien de Nicolas Sarkozy

- Radio France (France Info, France Inter, France Culture, France Bleu, France Vivace, Le Mouv’), est présidé par Jean-Paul Cluzel, longtemps collaborateur de Jacques Chirac, soutien de Nicolas Sarkozy

- Bouygues détient TF1, LCI, TV Breizh et a des participations importantes dans Metro, TMC, RTL 9, NT1, etc. (Martin Bouygues est le parrain du fils de Nicolas Sarkozy) : plus de 40% de l’audience. N.B. : Laurent Solly, directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy a été engagé sur TF1. C’est une nomination demandée directement par l’Elysée.

- M6 est présidé par Nicolas de Tavernost, c’est un soutien de Nicolas Sarkozy. Via une holding, Vincent Bolloré -ami de ce dernier- est un des principaux actionnaires de la chaîne

- Lagardère (Arnaud Lagardère considère Nicolas Sarkozy « comme son frère ») et Editis (propriété de Wendel : présidé par Ernest-Antoine Seillière) réalisent plus des 2/3 de la production littéraire française

- Lagardère est le premier éditeur mondial de magazines, détient de très nombreux journaux, magazines et radios, tels que Paris Match, Le Journal du Dimanche, Elle, Télé 7 Jours, Europe 1, BFM, MCM, Europe 2 TV, a des participations dans Le Monde et dans Le Parisien, est opérateur des NMPP

- Dassault détient de nombreux quotidiens et magazines, comme Le Figaro et Valeurs Actuelles (Le fils Olivier Dassault est député UMP, Serge Dassault est sénateur UMP et un très proche de Nicolas Sarkozy)

- Bolloré détient les « gratuits » Directs Soir et Matin Plus, la chaîne Direct 8, est indirectement un des principaux actionnaires de M6, possède le groupe publicitaire Havas, possède 44% de l’Institut de sondages CSA (ce qui par ailleurs remet en cause la crédibilité du sondage CSA déclarant que les Français n’étaient « pas choqués » du séjour de Nicolas Sarkozy sur le yacht d’ « un ami industriel »)

- Bernard Arnault (témoin du mariage de Nicolas Sarkozy) possède notamment le journal La Tribune et Radio Classique Analyse succincte du résultat de l’élection présidentielle de 2007 –

- Alain Minc (soutien affiché de Nicolas Sarkozy) préside le Conseil de surveillance du groupe Le Monde (avec notamment Télérama, Midi Libre) –conseil où siège désormais Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’Etat- et conseille de nombreux patrons de médias (Edouard de Rothschild –Libérationnotamment)

- Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) est présidé par Michel Boyon, ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin

- 60% de la diffusion de la presse magazine sont réalisés par Lagardère, Mondadori France (Silvio Berlusconi) et Dassault

- Agences de presse : il n’y a que 3 agences mondiales : AP (presse US), Reuters (en France, lié à l’Etat français) et AFP (présidé par Pierre Louette, ancien du cabinet d’Edouard Balladur et soutien de Nicolas Sarkozy)

Tous ces groupes ont des intérêts croisés : administrateurs et/ou actionnaires communs. Un grand nombre de leurs dirigeants proviennent de cabinets ministériels, et réciproquement. Chaque parlementaire mentionné a voté la loi DADVSI.

Le Parti Socialiste n’a pas modifié la législation sur la concentration de certains groupes, lorsqu’il était aux responsabilités. Désormais, il est essentiel de s’attaquer de façon constructive à cet état. Surtout, cela doit être diffusé massivement en parallèle d’une proposition de loi contre la concentration des médias, pour l’indépendance journalistique et pour le respect de sa déontologie.

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  • 3 semaines plus tard...

On sait qu'on peut faire dire aux sondages ce qu'on veut

mais quand même

lisez ci-dessous ... ça promet...

et certains parlent d'une rentrée sociale chaude

je n'en suis pas persuadué...

L'action de Nicolas Sarkozy jugée positive par 71% des Français

Reuters - PARIS (Reuters) -

Plus de sept Français sur dix jugent positivement l'action de Nicolas Sarkozy depuis son arrivée à l'Elysée il y a 100 jours, selon un sondage TNS/Sofres pour RTL et Le Figaro.

(publicité)

D'après cette enquête réalisée les 22 et 23 août auprès de 1.000 personnes, 71% des sondés jugent l'action du chef de l'Etat "assez" ou "très positive". Ils sont 25% à la qualifier d'"assez" ou de "très" négative. Quatre pour cent ne se prononcent pas.

Parmi les sympathisants de gauche, la proportion de Français satisfaits est de 46%. A droite, c'est un plébiscite, avec 96% de personnes contentées.

Pour 69% des Français (contre 30%), la politique menée par le chef de l'Etat depuis trois mois "marque une rupture" avec les politiques précédentes, conformément au souhait affiché du président pendant sa campagne électorale.

La proportion grimpe à 83% lorsqu'il s'agit de constater la rupture entre Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs.

Au chapitre des qualités du président, les sondés le trouvent énergique (93%), courageux (88%) et ouvert au dialogue (82%). Ils sont 69% à le trouver sincère.

Dans le détail, les sondés sont particulièrement satisfaits de l'action de Nicolas Sarkozy en faveur de la place de la France dans le monde (75%).

Pour 71% d'entre eux, le chef de l'Etat a agi positivement pour la rénovation de la vie politique et en matière de politique étrangère.

Ils sont moins d'un tiers (28%), en revanche, à approuver sa politique de relance du pouvoir d'achat.

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Sarkozy mange son chapeau chez les Bretons okok

Des élus s’offusquent des propos qu’il aurait tenus lors de sa visite en mai. okok

Libération lundi 27 août 2007

Nicolas Sarkozy contraint de recevoir les élus bretons, victimes… de ses propres propos?

Pour l’instant, un coup de fil passé samedi soir par l’Elysée à la rédaction du Télégramme pourrait suffire…

«Nicolas Sarkozy n’a jamais tenu ces propos. Il aime la Bretagne et il apprécie les Bretons.»

De quoi s’agit-il? De la colère d’élus, de Jean-Yves Le Drian (président de la région), à Marylise Lebranchu (député du Finistère), en passant par Bernard Poignant (député européen), qui ont dénoncé ce week-end le dédain présidentiel pour leur contrée, repéré dans le livre (1) que Yasmina Reza consacre à Nicolas Sarkozy.

Les propos, tels que rapportés, remontent au 1er mai, lors de sa visite de campagne au Cross-Corsen de Plouarzel (Finistère): «Qu’est-ce qu’on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar ? […] Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte! […] Derniers jours de campagne dans une salle à voir une carte ! Grand sens politique vraiment!», se serait énervé le candidat Sarkozy.

Jean-Yves Le Drian (PS), dans le Télégramme, peine à y croire : «Si ces propos sont exacts, ils sont à la fois choquants et méprisants. Ils méritent pour le moins excuse et réparation à l’égard des Bretons.»

Marylise Lebranchu (PS), elle, oscille entre deux sentiments: «Quelqu’un de fatigué peut dire des bêtises.» Mais «c’est peut-être un cri du cœur finalement. Il s’en fout peut-être vraiment de la Bretagne et du Cross-Corsen».

Bernard Poignant s’énerve, lui, de découvrir ces propos au lendemain du passage de Sarkozy aux obsèques du marin du Sokalique à Plouescat: «Il se fiche de notre gueule!»

Et de rappeler que Charles Pasqua, avant Sarkozy, s’était illustré en déclarant en 1992 que «les Bretons, c’est comme les cochons…»

Morale de l’histoire:

ce n’est pas demain la veille

que le «roi de Maubeuge» sera roi de Bretagne.

(1) L’Aube, le soir ou la nuit, Flammarion.

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S'il fallait compiler toutes les co**eries dites plus ou moins discrètement par les hommes politiques... " Mais, bien entendu, c'est off... "

Modifié par Roukmoute
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S'il fallait compiler toutes les co**eries dites plus ou moins discrètement par les hommes politiques... " Mais, bien entendu, c'est off... "

Bien sur. Qu'ils soient de droite ou de gauche, de toute façon, il est certain que la moindre visite sur le terrain est une réelle corvée.

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Bien sur. Qu'ils soient de droite ou de gauche, de toute façon, il est certain que la moindre visite sur le terrain est une réelle corvée.

T'imagines toi : rencontrez les 10 péquins du Cross Corsen qui passent leur temps le nez sur les radars à surveiller les côtes françaises et en particulier le rail d'ouessant et ce 24 heures sur 24 ! nonmais

Ah ouai et en plus ce sont des fonctionnaires de militaires pour la plupart ... !

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Un article d'Anicet Le Pors dans l'Humanité du 27 Août 2007

Anicet Le Pors fut, me semble-t-il, ministre communiste de la Fonction Publique sous le premier septenat de Fançois Mitterand de 1981 à 1984 (gouvernement Mauroy avec Charles Fiterman et Jacques Ralite). C'est l'un des spécialiste français de la constitution.

Dérive bonapartiste

Par Anicet Le Pors, ancien ministre

Point de vue.

La décision prise par l’Élysée de refuser l’audition de Cécilia Sarkozy par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la libération des infirmières bulgares n’est que le dernier avatar de la démarche d’un président décidé à ouvrir une nouvelle ère de la Ve République.

Que le président de la République considère son épouse comme une simple excroissance de lui-même est à la fois indécent pour la femme et la citoyenne et juridiquement infondé. Aucun constitu- tionnaliste n’a d’ailleurs cautionné cette interprétation saugrenue.

Mais l’affaire prend sens si on la situe dans la nouvelle pratique de l’exercice du pouvoir que tend à instaurer Nicolas Sarkozy, pratique marquée par une succession d’initiatives significatives.

C’est d’abord la mise sous éteignoir du premier ministre et du gouvernement, en contradiction avec l’article 20 de la Constitution au terme duquel c’est ce dernier qui « détermine et conduit la politique de la nation ».

C’est le nouveau rôle dévolu au secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, qui ne détient aucun mandat du peuple, mais intervient à l’égal d’un premier ministre sur les dossiers les plus importants de la nation, y compris dans les médias, phénomène tout à fait nouveau.

C’est l’activisme du président qui occupe le terrain quotidien sur toute question susceptible de capter l’attention de l’opinion sur une base émotionnelle ou affective, doublant sans ménagement les ministres et dictant leur comportement pour la seule mise en valeur des postures présidentielles.

C’est une hyperactivité qui concentre sur sa personne tout ce qui relève de la gestion des affaires publiques dans une précipitation qui, d’une part, laisse à l’improvisation la réponse à des questions essentielles qui auraient nécessité une longue réflexion et une préparation sérieuse, mais qui, d’autre part, empêche le débat contradictoire et condamne aussi toute réplique consistante de l’opposition dans la frénésie des thèmes qui se succèdent.

C’est la réforme institutionnelle engagée et déjà fortement encadrée avant les conclusions d’une commission qu’il a nommée : présidentialisation ouverte du régime, expression du président au moins une fois par an devant le Parlement (ce qui est aujourd’hui interdit), maintien des articles 16 (pleins pouvoirs dans des circonstances exceptionnelles) et 49-3 (adoption d’une loi sans vote) de la Constitution.

Par ailleurs, l’exécutif présidentiel a la haute main sur la plupart des principaux organismes constitutifs du sommet de l’État. Ainsi, tous les membres du Conseil constitutionnel, sauf un, ont été nommés par la droite et si le Conseil vient de déclarer non conforme à la Constitution une disposition d’aide à l’accession à la propriété d’un logement pour rétroactivité non fondée, en revanche il a validé deux dispositions de la loi sur le service minimum dans les transports de voyageurs (déclaration préalable de quarante-huit heures et consultation au bout de huit jours de grève) estimées de constitutionnalité plus que douteuse par la plupart des constitutionnalistes.

Tout cela a un sens. Sur les fonts baptismaux, la Ve République a été présentée comme un modèle de « parlementarisme rationalisé ». Les cohabitations survenant, on a pu parler alors de « monarchie aléatoire ». C’est donc une autre phase qui s’ouvre aujourd’hui, mais dont les prémices sont anciennes.

La Ve République portait en elle, dès l’origine, ce qu’elle devient sous nos yeux. Nous avons souvent présenté l’histoire constitutionnelle de la France comme la combinaison de deux lignes de force : l’une démocratique, dont le modèle est la constitution de 1793, l’autre césarienne, celle de Louis Napoléon Bonaparte du 14 janvier 1852.

Nous sommes incontestablement aujourd’hui sur le second terrain. Il a été initié par l’instauration de l’élection du président de la République au suffrage universel en 1962 et consacré, sous le gouvernement de la gauche plurielle, par le vote du quinquennat, par référendum, en septembre 2000, dans une malheureuse indifférence (69 % d’abstentions), avec inversion du calendrier faisant précéder les élections législatives de l’élection présidentielle dont tout dépend désormais.

Comme le déclara alors Giscard d’Estaing : « Il faut commencer par l’essentiel avant de se prononcer sur l’accessoire. »

Mais il est possible que tout cela finisse mal. Le rythme imposé par le président de la République s’essoufflera. Les difficultés grandiront. Les contradictions s’exacerberont.

Nicolas Sarkozy n’a ni la stature historique du général de Gaulle, ni la solidité de Georges Pompidou, ni l’intelligence de Giscard d’Estaing, ni la culture politique de François Mitterrand, ni l’enracinement de Jacques Chirac.

Son talent s’exprime dans la sphère médiatique, espace instable et précaire s’il en est.

Le risque est que, face aux oppositions, grandisse chez lui la tentation du passage en force.

Si le scénario bonapartiste n’est pas fatal, disons que sa probabilité vient de croître sensiblement au cours des cent derniers jours.

La gauche de son côté peut mesurer aujourd’hui, s’agissant des institutions, ce qu’il en coûte d’abandonner des positions de principe.

L’erreur est humaine, mais il serait diabolique de persévérer.

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Un article d'Anicet Le Pors dans l'Humanité du 27 Août 2007

Anicet Le Pors fut, me semble-t-il, ministre communiste de la Fonction Publique sous le premier septenat de Fançois Mitterand de 1981 à 1984 (gouvernement Mauroy avec Charles Fiterman et Jacques Ralite). C'est l'un des spécialiste français de la constitution.

Dérive bonapartiste

Par Anicet Le Pors, ancien ministre

Anicet Le pors étant un ancien ministre (PC ?) il n'est pas, bien sur, impartial - Ceci dit aucun homme politique n'est impartial lorsqu'il parle d'un adversaire politique.

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