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Le Web des Cheminots

Accostage brutal à Saint-Martin-le-Vinoux (Grenoble)


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Jeudi 5 janvier.

Saint-Martin-le-Vinoux : accident ferroviaire à la gare de triage

Un accident s'est produit ce jeudi vers 14h30 sur le quai de manœuvres de fret de
la gare de Saint-Martin-le-Vinoux.

Dans le choc, un bulldozer qui était sur l'un des wagons est tombé sur la voie et
le conducteur du train de matières dangereuses se plaignant de douleurs dorsales
a été secouru par les sapeurs-pompiers mais le convoi n’a pas déraillé.

Selon la SNCF, "le choc a eu lieu dans le cadre d'une manœuvre visant à constituer
un train de fret. Pour une raison que nous tentons d'éclaircir, les wagons qui étaient
manœuvrés ont accosté de façon brutale le convoi auquel ils devaient être accrochés,
entraînant le chute d'un engin de chantier.

La suite dans Le Dauphiné Libéré


Photo Didier Sartor

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Invité technicentre

Si je comprends, c'est qu'il y a eu accrochage entre 2 trains, un train de matières dangereuses et un autre transportant des engins caterpillar... J'ai bon?

Quoi, un choc nécessairement latéral et ça fout par terre un bouteur de plusieurs dizaines de tonnes? J'espère juste que l'ancrage de ces engins a été revu parce que je n'ose imaginer ce qu'aurait donné un choc plus fort avec déraillement des trains...

Si il n'y avait qu'un seul et même convoi, un choc frontal aurait provoqué pareilles conséquences? C'est encore pire...

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C'est peut-être un mal pour un bien. L'arrimage des bulldozers semble très léger. Que se passerait-il en cas de choc anormal sur une double voie à grande circulation, avec un tgv qui arrive en face ? Il n'y a pas un règlement à respecter pour l'arrimage des engins de chantiers ? Ca devrait largement tenir à un "accostage brutal" qui n'est pas un choc gigantesque.

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C'est peut-être un mal pour un bien. L'arrimage des bulldozers semble très léger. Que se passerait-il en cas de choc anormal sur une double voie à grande circulation, avec un tgv qui arrive en face ?

Allez, encore un choc anormal. :Smiley_06: N'est ce pas ici qu'a lieu le chargement de ces engins, on peut peut être supposer que l'arrimage n'était pas fait ou terminé ?

Modifié par ADC01
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Ha mais, un deraillement en double voie est toujours possible... c'est bien pour celà qu'il existe des dispositions essentielles au reglement du RFN...

J'aimerais avoir confirmation que l'arrimage sur wagon concerne des conditions normales de circulation, pas les situations exceptionnelles....

cf les sollicitations en lateral, par ex, sont bien moindres, de même en longitudinal/ transport routier, facilement "demontrables" pour les futurs chanceux des transports en mode Macron....

Fabrice

Modifié par Fabr
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Ca devrait largement tenir à un "accostage brutal" qui n'est pas un choc gigantesque.

c'est là ou tu peches, à mon avis...

transferer l'energie de plusieurs tonnes, de vitesse certes faible, à 0, en un delta temps proche lui aussi de 0, est un choc trés violent, vu côté attaches..

l'adherence sur plancher bois, que ce soit sur pneumatiques, ou chenilles est faible, surtout si celui ci est humide....

Fabrice

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on a vu ce que cela donnait un arrimage plus qu'aléatoire dans le tunnel du Livernan.

Vieux sujet....

Erreur sur les attaches d'une tourelle pouvant pivoter, absence ( constructeur ) de mise en place d'une goupille de figeage en rotation de la dite tourelle...

Fabrice

Modifié par Fabr
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Je trouve que cela n’a rien d’étonnant que le bulldozer soit tombé du wagon. J’ai vu un choc à moins de 10 km/h, en cours d’un débranchement, sur un wagon Ss transportant un char AMX30 et celui-ci s’est retrouvé sur les tampons, prêt à tomber sur la voie, et ce, malgré le parfait calage et arrimage.

Dans un choc, un accostage brutal, ce qui compte, c’est le rapport entre la masse tamponneuse et la masse tamponnée, peut-être plus que la vitesse.

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Je trouve que cela n’a rien d’étonnant que le bulldozer soit tombé du wagon. J’ai vu un choc à moins de 10 km/h, en cours d’un débranchement, sur un wagon Ss transportant un char AMX30 et celui-ci s’est retrouvé sur les tampons, prêt à tomber sur la voie, et ce, malgré le parfait calage et arrimage.

Dans un choc, un accostage brutal, ce qui compte, c’est le rapport entre la masse tamponneuse et la masse tamponnée, peut-être plus que la vitesse.

oui tout a fait..rentre a 10km/h avec ta voiture dans un mur en béton tu verras les dégas...on doit être dans les lois de newton et leurs corollaires ..avec les accélérations , les masses, les centres d'inertie...mais c'est trop loin dans ma tête

en HS c'est incroyable ce que le dauph. suit les incidents de train ils ont un correspondant à la région ??

Modifié par jackv
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oui tout a fait..rentre a 10km/h avec ta voiture dans un mur en béton tu verras les dégas...on doit être dans les lois de newton et leurs corollaires ..avec les accélérations , les masses, les centres d'inertie...mais c'est trop loin dans ma tête

en HS c'est incroyable ce que le dauph. suit les incidents de train ils ont un correspondant à la région ??

À l’époque de l’activité du triage de Villeneuve-Saint-Georges, il y avait un agent SNCF (1) qui renseignait un journaliste du Parisien sur les moindres faits et gestes du triage.

(1) un cheminot qui s’était présenté plusieurs fois à la députation dans les années 90 ; ça créé des liens.

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Ci-joint un fichier, pour celui qui sait décoder la théorie.

Ce que je retiens, c'est que la masse tamponneuse arrivant à une vitesse V, va s'immobiliser au moment du choc, tandis que la rame tamponnée arrêtée est chassée à cette même vitesse.

Dans le cas d'une rame freinée à l'air qui est tamponnée, elle ne se déplacera pas, mais les chargements vont encaisser toute l'énergie de la masse tamponneuse.

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les autres sont de travers

regarde bien

C'est pas évident de conclure ça, la voie est en biais et probablement en contre-courbe. Les autres engins ne semblent pas de travers par rapport à leur wagon, ce qui est logique si l'arrimage a tenu.

On dirait plutôt que le bulldo a versé.car les élingues ont laché seulement sur celui-là.

Je trouve que cela n’a rien d’étonnant que le bulldozer soit tombé du wagon. J’ai vu un choc à moins de 10 km/h, en cours d’un débranchement, sur un wagon Ss transportant un char AMX30 et celui-ci s’est retrouvé sur les tampons, prêt à tomber sur la voie, et ce, malgré le parfait calage et arrimage.

Si le char a bougé, comment conclure que le calage et l'arrimage était parfaits ? On peut seulement dire que l'arrimage n'a pas résisté à un choc de moins de 10km/h. Pour ce genre de transport, qui définit l'arrimage et sa résistance ? la sncf ou l'armée ? Et qui le fait, le vérifie, le garantit ? Je suppose que ça devait être bien réglementé dans le passé vu qu'il y avait encore beaucoup de trains militaires.

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C'est pas évident de conclure ça, la voie est en biais et probablement en contre-courbe. Les autres engins ne semblent pas de travers par rapport à leur wagon, ce qui est logique si l'arrimage a tenu.

On dirait plutôt que le bulldo a versé.car les élingues ont laché seulement sur celui-là.

Si le char a bougé, comment conclure que le calage et l'arrimage était parfaits ? On peut seulement dire que l'arrimage n'a pas résisté à un choc de moins de 10km/h. Pour ce genre de transport, qui définit l'arrimage et sa résistance ? la sncf ou l'armée ? Et qui le fait, le vérifie, le garantit ? Je suppose que ça devait être bien réglementé dans le passé vu qu'il y avait encore beaucoup de trains militaires.

Le calage et arrimage des trains militaires était réalisé par l’armée et la vérification faite par un agent SNCF.

Il y avait dans les gares d’embarquement comme à Mourmelon-le-Petit, un document qui reprenait toutes les manières d’arrimages des véhicules et engins militaires sur les wagons, qui s’appelait le « carnet de croquis ».

Dans le cas de l’AMX30 qui s’est retrouvé sur les tampons (façon de parler), ce n’était pas a nous de vérifier comment si le chargement avait été correctement réalisé, on se contentait d’amener le wagon au chantier (VIT) de rectification des chargements où il y avait du personnel pour ce travail et même une grue, mais dans le cas de matériel militaire, il fallait appeler l’Armée à Versailles-Matelot et le travail de rectification était effectué sur place par des militaires.

Concernant l’AMX30, le choc s’est produit à la suite de ce qu’on appelait dans notre jargon, un « rattrapage » en cours de débranchement. La masse tamponneuse était importante par rapport à la masse tamponnée, il me semble que l’AMX était sur un wagon isolé (ce wagon avait été différé d’un train militaire suite à une rupture d’attelage sur la GC).

Sur le document plus haut, il est indiqué qu’un choc d’une rame longue contre wagon isolé, la vitesse de la rame tamponneuse est peu modifiée ; par contre le wagon isolé est chassé à une vitesse 2 V : 2 fois la vitesse de la rame tamponneuse.

Modifié par VSG
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Le calage et arrimage des trains militaires était réalisé par l’armée et la vérification faite par un agent SNCF.

Il y avait dans les gares d’embarquement comme à Mourmelon-le-Petit, un document qui reprenait toutes les manières d’arrimages des véhicules et engins militaires sur les wagons, qui s’appelait le « carnet de croquis ».

Merci pour ce vécu, et ces infos. Tu aurais une photo d'un carnet de croquis, ou un exemple de schéma d'arrimage ? A l'époque ils avaient du calculer tout ça pour que ça tienne en circulation normale.

Ca devrait être toujours pareil maintenant, car à part les AMX30 (presque totalement) disparus et remplacés par l'énorme Leclerc, pour les autres véhicules ça n'a pas du changer.

Un leclerc sur wagon, ça dépasse un peu le gabarit non ? http://www.sncf.com/fr/actualit%C3%A9s/chars-leclerc

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ça a de la gueule tout de même ... ça fait quelle masse sur rail l'ensemble ?

il y a même des clignotants sur les Leclerc ..le luxe

Sources Wikipédia

Largeur 3,60 m

Hauteur 3,06 m

Masse au combat

série 1 : 54,5 tonnes

série 2 : 56,3 tonnes

série XXI : 57,7 tonnes

Tropicalisé : 57 tonnes

Longueur

EMAT : 7,57 m (10,61 m avec le canon et les fûts largables)

Tropicalisé : 7,03 m (10,08 m avec le canon)

Modifié par fabrice
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