Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Les Papeteries de Condat abandonnent le fret SNCF


Messages recommandés

CONDAT (24) vient de confier un trafic de pâte à papier à ECR

cf. cet article dans Sud Ouest : http://www.sudouest.fr/2012/07/23/le-fret-sncf-abandonne-776755-2232.php

Si on faisait une liste de tous les trafics perdus par Fret SNCF depuis 2 ans ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pourquoi pas depuis l'ouverture à la concurence du transport ferroviaire des marchandises ? Et puis non, ce serait se faire du mal, tellement la liste doit être longue.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Article nul, le journaliste n'a rien compris .... Je voudrais bien voir le transport ferroviaire entre Condat et Le Lardin !!! Etc....

Comment ça ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La gare s'appelle Condat L e Lardin . En supposant que l'EP soit un peu distant de la gare, je ne vois pas quelle entreprise ferroviaire accepterait un transport entre les deux , pour remettre la marchandise à une entreprise routière ... Par ailleurs, on ne voit pas clairement si le trafic est repris par ECR ou par la route . Quelqu'un a-t-il des infos pertinentes ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir.

En effet, cette desserte semble avoir été reprise par Euro Cargo Rail, d'ailleurs voici le lien d'un article de passionnés de photos de trains où l'on voit des BB 67400 SNCF : http://forums.photos-de-trains.net/viewtopic.php?f=43&t=22640

Outre le site Sud Ouest, on constate un autre article sur le site WK : http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/56354/ofp-la-rochelle-double-son-offre.html. Et on parle de la papeterie en deuxième paragraphe, et d'ECR à la fin de l'article.

Bonne soirée.

Foudetrains.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le trafic en question circule entre le port de La Rochelle et Condat. C'est de la pate à papier destinée à l'usine de Condat. Trafic anciennement Fret, repris par ECR depuis le début du mois.

Mais en parallèle, il y a toujours eu des camions pour approvisionner l'usine en pate à papier, indépendamment du trafic ferroviaire.

Donc peut importe si les trains sont tirés par Fret ou ECR, l'usine fera tout de même appel à la route également.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les Papeteries de Condat abandonnent le fret SNCF

La direction des Papeteries de Condat a abandonné, depuis le 1er juillet, le transport de ses matières premières par le fret ferroviaire public.

L'entreprise papetière a désormais recours à une société privée, Cargo Rail, pour faire venir la pâte à papier. (photo Archives Jean-Christophe Sounalet/« so »)

«Le fret SNCF, c'est terminé à Condat. On entre maintenant dans une ère nouvelle marquée par le "tout camion" et la loi du marché. C'est scandaleux. » Le motif de la colère de Guy Bretout, délégué CGT des Papeteries de Condat ? La décision du groupe espagnol Lecta, propriétaire de l'entreprise, de confier, à partir du 1er juillet, le transport de la pâte à papier à la société privée Cargo Rail.

En 2005, le syndicat CGT cheminots avait obtenu la réorientation du transport des matières premières - pâte à papier - par le fret SNCF. « Le 6 juin dernier, la direction nous a dit lors d'une réunion du comité d'entreprise qu'elle ne renouvellerait pas le contrat avec la SNCF et confierait le transport des matières premières à Cargo Rail, raconte Guy Bretout. C'est comme si tous nos efforts de 2004 et 2005 n'avaient servi à rien. On a écrit une lettre au préfet et au président du Conseil général. On attend. »

Le groupe Lecta justifie quant à lui cette décision par « la nécessité de réduire les coûts de fonctionnement de l'entreprise ».

2,7 millions d'euros pour rien

Le fret privé plus rentable que le fret SNCF ? Cela semble bien être le cas depuis quelque temps en Dordogne. En 2004, la gare du Buisson-de-Cadouin, destinée au transport du bois et dont les travaux avaient été financés par le Conseil général, avait fermé. Les clients s'étaient désengagés au motif que les coûts de fonctionnement étaient trop élevés.

La situation à Condat est semblable. En 2006, à la demande de la SNCF et de l'entreprise, les pouvoirs publics - en majorité le Conseil général - financent, à hauteur de 2,7 millions d'euros, la mise en place d'un embranchement ferroviaire. Celui-ci doit alors permettre d'expédier une partie des produits finis de la papeterie vers la Société vézérienne de logistique (SVL), spécialisée dans le transport routier, qui est basée au Lardin.

L'ancien directeur de la papeterie, Frédéric de Agostini, avait parlé de « catastrophe » en 2007 au sujet du fonctionnement de l'embranchement. « Il n'a jamais été utilisé, corrige Guy Bretout. Il y a bien eu quelques essais effectués, mais la direction de Condat ne les a pas jugés concluants. En réalité, elle voulait encore économiser de l'argent. Les produits finis ne sont donc pas livrés à la société SVL par le rail, mais par une navette. »

Depuis 2006, le syndicat CGT de Condat a lancé plusieurs pétitions pour dénoncer cette gabegie. Ses délégués ont même été reçus par le préfet à Noël. « On se sent bien seuls face à cette situation où l'argent public a été dilapidé », glisse Guy Bretout.

Pouvoirs publics impuissants

« Les pouvoirs publics sont impuissants. » Telle une anaphore, cette formule revient régulièrement dans la bouche des délégués CGT des Papeteries de Condat. Mais s'agit-il vraiment d'une impuissance ou bien plutôt d'une incurie ? « C'est extrêmement regrettable et dommageable mais c'est la loi du marché, les entreprises vont vers le plus rentable, juge Serge Eymard, conseiller général (PS) du canton de Terrasson. Peut-être que nous n'avons pas été assez contraignants avec l'entreprise. »

« On a fait confiance aux acteurs. C'était peut-être une erreur, confesse pour sa part Arnaud Sorges, directeur général adjoint des services du Conseil général. Le problème est qu'il n'y avait pas de contrat liant juridiquement la papeterie et la SNCF. » Et sans contrat, il n'y a pas de possibilité pour le Conseil général de demander à la société une indemnisation des sommes qu'il a engagées.

De toute façon, pour Germinal Peiro, député de la circonscription dont dépend Condat, ce n'est pas souhaitable. « L'entreprise connaît depuis quelques années des difficultés. Cela pourrait mettre en péril des emplois. »

En Dordogne, le retour de la puissance publique, ce n'est pas pour tout de suite.

Source: http://www.sudouest.fr/2012/07/23/le-fret-sncf-abandonne-776755-2232.php

Modifié par nobodyuse
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité necroshine

Tu aurais pu le poster dans Fret SNCF la fin......

Mais a lire l'article, l'entreprise a financé, ou fait financer un ITE,

afin d'obtenir quelques subventions, et, elle ne l'a jamais utilisé....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais a lire l'article, l'entreprise a financé, ou fait financer un ITE,

afin d'obtenir quelques subventions, et, elle ne l'a jamais utilisé....

Et ça ne choque personne, à part les syndicats !

« On a fait confiance aux acteurs. C'était peut-être une erreur, confesse pour sa part Arnaud Sorges, directeur général adjoint des services du Conseil général. Le problème est qu'il n'y avait pas de contrat liant juridiquement la papeterie et la SNCF. » Et sans contrat, il n'y a pas de possibilité pour le Conseil général de demander à la société une indemnisation des sommes qu'il a engagées.

Une "erreur" ? Qui peut croire ça ? Il n'y a pas de juriste spécialiste des contrats au Conseil général ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne comprends pas bien cette histoire d'EP.

Je pense que la subvention doit plutôt concerner des aménagements à l'intérieur de l'usine pour que l'EP serve à expédier les produits finis, puisqu'il y a déjà un EP qui sert pour l'approvisionnement en pâte à papier.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans le même registre mais plus grave.

RFF vient de refuser à Fret SNCF un trafic de 600 trains de matériaux à faire en 1,5 an au départ d'une carrière embranchée en Hte Vienne à destination d'Angoulême, de Coutras et de Bordeaux pour le chantier de construction de la ligne nouvelle Tours Bordeaux.

Motif: les voies Limoges - Angoulême et Limoges - Périgueux seraient en trop mauvais état pour supporter ce trafic de 1 ou 2 trains par jour ! Pas le bout du monde quand même.

Conséquence: 45.000 camions sur la route (!) contre le gré des industriels et pour pour chantier ferroviaire, et un trafic perdu par la SNCF( 18 mois de travail pour une dizaine de cheminots) !

Quelle horreur mais pour qui roule RFF et que fait il donc ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans le même registre mais plus grave.

RFF vient de refuser à Fret SNCF un trafic de 600 trains de matériaux à faire en 1,5 an au départ d'une carrière embranchée en Hte Vienne à destination d'Angoulême, de Coutras et de Bordeaux pour le chantier de construction de la ligne nouvelle Tours Bordeaux.

Motif: les voies Limoges - Angoulême et Limoges - Périgueux seraient en trop mauvais état pour supporter ce trafic de 1 ou 2 trains par jour ! Pas le bout du monde quand même.

Conséquence: 45.000 camions sur la route (!) contre le gré des industriels et pour pour chantier ferroviaire, et un trafic perdu par la SNCF( 18 mois de travail pour une dizaine de cheminots) !

Quelle horreur mais pour qui roule RFF et que fait il donc ?

Peux tu nous révéler ta source ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le lobbying routier et tellement puissant... Il ne faut pas oublier que le patron de fret SNCF est avant tout un routier.

Modifié par Jojo le rateur fou
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans le même registre mais plus grave.

RFF vient de refuser à Fret SNCF un trafic de 600 trains de matériaux à faire en 1,5 an au départ d'une carrière embranchée en Hte Vienne à destination d'Angoulême, de Coutras et de Bordeaux pour le chantier de construction de la ligne nouvelle Tours Bordeaux.

Motif: les voies Limoges - Angoulême et Limoges - Périgueux seraient en trop mauvais état pour supporter ce trafic de 1 ou 2 trains par jour ! Pas le bout du monde quand même.

Conséquence: 45.000 camions sur la route (!) contre le gré des industriels et pour pour chantier ferroviaire, et un trafic perdu par la SNCF( 18 mois de travail pour une dizaine de cheminots) !

Quelle horreur mais pour qui roule RFF et que fait il donc ?

Bonjour,

Info ? ... Intox ? ... il nous faut une source pour commenter ton texte ! ... Merci d'avance !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir

C'est le message sur la Papeterie de Condat qui m'a amemé à communiquer .

Je suis un de ces défenseurs du ferroviaire et nombreux citoyens qui ont ras le bol des camions sur les routes et des déclarations d'intention de tous ces politiques et autres institutions sans aucune réelle volonté de faire évoluer le sujet.

L'info, 100 % véridique et si rien n'est fait la réalité le démontrera dans peu de temps

Que les cheminots du secteur de Limoges s'intéressent à ce cas de la carrière proche de chez eux sur la ligne d'Angoulême et ils sauveront peut être ce trafic et leur travail

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour simplifier, la logique de RFF est que pour 1 € investit, il doit lui revenir 1 € au bout de 5 ans en vente de sillon

Si l’équation n'est pas bonne, il n'y aura pas d'investissement.

Après il y a le coup de pouce des politiques locaux pour financer, ou pas, l'aide a la rénovation, et alléger la mise de RFF

Bref, il faut, je penses bien connaitre toutes les ficelles de ce dossier pour pouvoir y voir clair, et émettre un jugement.

  • J'adore 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir

Je suis un de ces défenseurs du ferroviaire et nombreux citoyens qui ont ras le bol des camions sur les routes et des déclarations d'intention de tous ces politiques et autres institutions sans aucune réelle volonté de faire évoluer le sujet.

Vous souhaitez réellement defendre le rail, alors je vous suggére de créer un comité et de demander aux elus d'avoir l'amabilité de reverser les fonds routiers vers la maintenance de l'infrastructure ferroviaire!.......qui en a bien besoin. Gueuler à juste titre est une chose..obtenir un réel changement sur le sujet, une autre.

Fabrice

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Info ? ... Intox ? ... il nous faut une source pour commenter ton texte ! ... Merci d'avance !

J'aurais tendance à penser Intox interne à Fret SNCF ( RFF devient pratique dans ce cas ) et refiler ensuite le bébé à VFLI, qui exerce déjà dans le secteur...

Fabrice

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mes commentaires:

1: KM 315 . RFF est un Etablissement Public dont une de ses missions est de mettre à disposition une infrastructure exploitable pour répondre aux besoins du EF et assurer le développement du ferroviaire, et non pas de la laisser péricliter pour ensuite refuser les trafics. Je ne paratge pas cette logique de rentabilité avec un retour sur investissment en 5 ans soit 20 % ! Le principe des infrastructures et du ferroviaire est sur 15 ou 20 ans.Le verdict est là => pas de trains au détriment de la SNCF et des industriels => du camion qui règle le sujet ferroviaire

2. Fabrice. J'ai fait avec quelques maigres succès mais pas à la hauteur de l'effort déployé.

3. Pascal 45.Non, pas intox , mais réel et ni VFLI ni qui que ce soit est psurle coup qui de toute façon rencontretait le même problème.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.