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Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Audience SUGE (Surveillance Générale) du 02 juillet 2009 CGT 2009_07_07_cgt_09_07_07_CR_audience_SUGE_du_02.07.09.doc
  2. Le PDG d'EDF souhaite une hausse de 20% des tarifs de l'électricité Reuters EDF demande au gouvernement une hausse de 20% des tarifs de l'électricité pour ne plus s'endetter, a déclaré son P-DG Pierre Gadonneix lors d'une interview à paraître jeudi dans Paris Match. "Pour cesser de nous endetter, il faudrait une hausse de 20% des tarifs. Mais elle peut s'étaler sur trois ans, par exemple, ou même un peu plus", a-t-il dit. "Nos activités internationales s'autofinancent. En France, Nous sommes contraints de nous endetter car nos tarifs ne suivent pas l'inflation. Si, depuis vingt-cinq ans le prix de l'électricité avait suivi cette dernière, il serait 40% plus cher. Pendant ce temps, le prix de l'eau a doublé, celui du téléphone triplé", a également fait valoir Pierre Gadonneix. Interrogé sur l'éventualité d'un refus du gouvernement d'augmenter les tarifs au niveau espéré par l'électricien public, il a ajouté : "Mais il n'y a pas de miracle ! Si nos tarifs n'augmentent pas, l'an prochain EDF réduit ses investissements." EDF et l'Etat ont signé en octobre 2005 un contrat de service public qui garantit jusqu'en 2010 une augmentation des tarifs de l'électricité contenue au niveau de l'inflation pour les particuliers. En 2008, les investissements opérationnels du groupe ont atteint 9,7 milliards d'euros, sur une enveloppe de 35 milliards sur la période 2008-2010. EDF prévoit d'investir 7,5 milliards d'euros en France en 2009, soit 2,5 milliards de plus qu'en 2008 et 4 milliards de plus qu'en 2007. L'endettement d'EDF, que le groupe cherche à réduire à travers un programme de cessions, s'élevait à 24,5 milliards d'euros à fin 2008 contre 16,3 milliards à fin 2007 après les acquisitions de British Energy et son projet de rachat d'une partie des actifs nucléaires de l'américain Constellation. "La priorité est de prolonger la durée de vie de nos centrales, tout en assurant les générations futures qu'elles bénéficieront de la relève technologique qu'est l'EPR", a en outre déclaré Pierre Gadonneix à Paris Match. Benjamin Mallet, édité par Matthieu Protard
  3. Compte rendu rapide CGT de la Commission Professionnelle centrale FRET du 07 juillet 2009 2009_07_07_cgt_CRrapideCPC_Fret__07.07.09.doc
  4. Attention il ne faut pas confondre les "réductions" et les "spectacles subventionnés"" Un accord sur les "réductions de prix de billets de spectacles" (cinéma, théâtre, musiques, festival, musée, sport...) permet un éventail large tant sur le plan culturel que géographique le CE prenant en charge l'organisation de la vente des billets ou des cartes de réduction au travers de son réseau (billetterie, annexes, antennes...) et l'information des salariés En règle générale le CE s'y retrouve financièrement entre les recettes et les dépenses en équilibre. Le CE ne fait pas vraiment un choix culturel, il s'adapte à l'offre présente sur le marché. Tout dépendra donc de la "force de frappe" du CE : nombre de salariés, implantation locales et géographique, pouvoir d'achat, niveau et besoins culturels... Le "spectacle subventionné" relève d'un autre choix qui ressort d'une démarche de politique culturelle au bénéfice des salariés de l'entreprise, le CE certes négocie l'achat de places en nombre élevé donc déjà à prix réduit et les revend à un prix encore plus bas voir les offre gratuitement aux salariés, la différence financière étant pris sur son budget activités sociales et culturelles.
  5. Sur Paris Rive Gauche : un courrier régulier est adressé à chaque cheminot de la région à son domicile personnel Il y a je crois un accord sur l'utilisation du fichier sncf qui reste géré par la sncf. quid sur les autres régions ? Le CCE n’effectue pas d’envoie de catalogues et de journaux. Ceux-ci sont à votre disposition auprès de votre CER ou dans l’une de ses antennes. Vous pouvez aussi accéder à certaines informations du CCE en vous rendant sur le site http://www.ccecheminots.com/
  6. Donc si je suppose qu'ils parlent de 5% du trafic fret en train complets et si je compte bien : 1000 trains complets par mois = 5% 20.000 trains complets par mois = 100% j'avais lu quelque part que les EF privées faisaient 8% du trafic fret donc 8% = 1.600 trains complets par mois 92% = 18.400 trains = SNCF soit environ 600 trains complets /jour y compris les samedis dimanches sauf erreur de ma part
  7. 300 euros par an et par agent donc 25 euros par mois et par agent en activité
  8. Je n'ai pas répondu non plus au sondage car j'ai utilisé et utilise encore les activités des CE/CCE et si dans l'ensemble j'ai un avis positif sur l'ensemble il n'en demeure pas moins que j'ai un avis critique également et je rejoins dans l'ensemble BandaBono sur son analyse.
  9. De mémoire la dotation SNCF pour les activités sociales ça devrait correspondre à environ 15 euros par cheminot actif et par mois à laquelle s'ajoutera la participation des agents qui utilisent les activités Et avec ça il faudra réaliser pour les cheminots actifs, les cheminots retraités et leurs familles : les vacances enfants les vacances familles les cantines les bibliothèques les subventions aux clubs sportifs, culturels et de loisirs les centre de loisirs les arbres de noël les animations et évènements nationaux et régionaux les investissements et entretiens sans oublier de payer les personnels pour faire tourner et organiser tout ça... (en respectant les normes et les obligations légales...) etc... zrc
  10. Aïe Aïe L'histoire des pneus... Envoie la facture à ton Chef d'Etablissement (par la voie hiérarchique...) Avec tous mes encouragements... C'est tout mignon... Biz Dom
  11. Euh... et les bibliothèques et autres médiathèques... les clubs sportifs et culturels...
  12. Philosophons un peu «Le nom de Sarkozy provoque un pénible désir d’injure» Interview Outrage. Le juriste Stéphane Rials explique la multiplication des offenses au Président : Recueilli par ERIC AESCHIMANN Professeur à l’université Panthéon-Assas, membre senior de l’Institut universitaire de France, Stéphane Rials a publié Oppressions et résistances (PUF, 2008). Pour Libération, il analyse la multiplication des poursuites pour «offenses au chef de l’Etat», «outrages à fonctionnaires», voire «bruits et tapages injurieux». N’est-il pas inquiétant de voir un citoyen poursuivi parce qu’il a crié dans une gare «Sarkozy, je te vois» ? Notre société pénalise trop l’écrit et la parole. Elle fait feu de tout bois, jusqu’à recourir, dans le cas présent, même s’il y a relaxe, à une technique répressive inusuelle sanctionnant les «bruits et tapages injurieux» (art. R 623-2 du code pénal). Une communauté politique ne peut pas laisser tout dire. Elle peut choisir d’être plus restrictive lorsque le chef de l’Etat est visé. C’est au nom du sacré de la «majesté» qu’est né le délit d’offense envers le président de la République, institué par la loi de 1881 sur… la liberté de la presse, et utilisé par Nicolas Sarkozy dans l’étrange affaire du «Casse-toi…». Le juriste doit concilier des perspectives estimables. Mais dans une société de libertés, la liberté d’expression est éminente ; elle doit être défendue contre les puissances publiques et privées, les conformismes, la dilatation exagérée du sacré. C’est un élément d’équilibre, une garantie, un signe des institutions libérales. La pénalisation croissante prend aussi la forme du délit d’outrage. Il n’est pas absurde de défendre fonctionnaires et magistrats contre ce que l’article 433-5 du code pénal appelle «outrage» - l’outrage s’ajoute à deux délits envisagés de façon libérale, l’injure et la diffamation, visés eux aussi par la loi de 1881. Mais, du fait de certains aspects de ce délit, on va trop loin aujourd’hui avec 15 000 condamnations annuelles dont 3 000 assorties de peines de prison ! Comment comprendre la stratégie de Nicolas Sarkozy ? Son comportement est plus révélateur de choses préoccupantes que réellement inquiétant en lui-même, même s’il n’est pas très… élégant - je pèse mes mots, vous le comprendrez. Comme l’écrivait l’avocat creusois Dareau au XVIIIe siècle, dans son Traité des injures, «il est digne de la majesté du Trône qu’on ne remarque pas» certains propos de peu d’importance… Au fond, avec ce prurit judiciaire, le «Trône» menace moins qu’il ne fait sourire. Se distingue-t-il de ses prédécesseurs ? La période gaullienne a été plus dure, avec environ 300 recours au délit d’offense et 130 condamnations. C’est que la définition de l’offense par la Cour de cassation est extensive. Il a fallu la volonté libérale de Pompidou et surtout de Valéry Giscard d’Estaing pour que tout change. Mais Giscard a payé sa largeur de vue - que l’on se rappelle l’injuste affaire des diamants ! D’un autre côté, la comparaison avec Mitterrand n’est pas, à cette heure, en défaveur de l’actuel président. Le recours trop systématique au juge vaut mieux que les Irlandais [de Vincennes, ndlr], le Rainbow Warrior, les écoutes, l’enlèvement, peut-être, pour le ridiculiser, du malheureux Jean-Edern Hallier… S’agit-il alors pour lui d’illustrer le thème du retour à l’autorité ? Le discours de la rupture s’accompagne chez le chef de l’Etat de comportements de rupture qui illustrent la crise du «respect» qu’il entend dénoncer. Le style présidentiel fait système avec l’époque : il y a quelque chose de circulaire dans l’irrespect et dans la brutalité de la lutte contre l’irrespect. Ce dont Sarkozy est le nom, il serait sage de s’en aviser, c’est de l’époque dans la plupart de ses aspects. Il réussit parce qu’il nous ressemble. Il a créé en particulier des souffrances, en affichant son mépris pour la littérature, les humanités, les chercheurs, etc. Il a aussi offensé les syndicalistes par son inutile ironie. L’effet de ces banderilles, c’est que l’on croise souvent désormais des gens raisonnables qui «disjonctent», comme on dit, dès que le nom de Sarkozy est prononcé. Il provoque chez beaucoup un pénible désir d’injure qui doit bien s’inscrire dans l’ensemble que domine sa façon de faire et de parler de la politique. Le sarkozysme est-il un autoritarisme ? Le sarkozysme accompagne une forme de révolution sociale, politique, culturelle qui rappelle, sous certains aspects, celle marquée par Andrew Jackson lors de son élection comme président des Etats-Unis en 1829. Jackson voulait en finir avec l’aristocratie à l’américaine. Sarkozy veut en finir avec plusieurs traits de l’exception française, notamment les restes d’un certain aristocratisme républicain qui trouve le marché vulgaire et lui préfère le service public et la véritable culture. Il veut abaisser l’élite des grands commis - la suppression du classement de l’ENA est une affaire importante. Il veut abolir le déclinant «pouvoir spirituel» des intellectuels. Il y a une dimension personnelle de cette entreprise. Mais le fond importe plus que la passion. Ce que veut le chef de l’Etat, quoi qu’on nous dise après le supposé «recentrage» de Versailles, c’est une économie globalement libérée du politique, étendue certes à l’écologie marchande, c’est aussi une politique rendue aux politiciens, avec promesse d’un système des «dépouilles» à l’américaine. Dans ce monde, la place des bons serviteurs de l’Etat ou de l’esprit sera étroite… Or ce combat n’est pas impopulaire. Comme Jackson, Sarkozy fait figure d’«ami de l’homme commun». Un populisme autoritaire, alors ? Oui, qui témoigne d’un irrespect particulier pour les formes parlementaires. Qui a besoin de taper sec, de faire un peu peur, de brouiller les cartes, de souligner la corruptibilité des hommes, de capter superficiellement les codes et les mots des autres, d’amuser la galerie (des Glaces…). Il fait tout cela. La lutte des classes, même lorsqu’il s’agit surtout de classes «supérieures» ou «moyennes supérieures», n’est jamais une partie de plaisir, et elle s’accompagne toujours d’un rideau de fumée !
  13. Et quelle est ta position sur l'agression (un jour de grand départ en vacances...C'est vrai ils auraient pu choisir un autre jour...) ?
  14. Le train Paris-Cahors déraille: mais comment cette charrette de foin s'est-elle retrouvée sur les voies? LePost Un parcours semé d'embûches Décrit par le secrétaire d'Etat aux transports, sur LCI: "C'est un accident absolument invraisemblable puisque la charrette de foin qui est venue tomber entre la locomotive qui tirait le train et la première voiture de ce train Paris-Cahors a semble-t-il dévalé plus de 600 mètres. Cette remorque «a roulé tranquillement sur 600 mètres, évité un petit bois, défoncé un grillage et est venue se mettre à l'à-pic du train. C'est absurde mais ça entraîne que la charrette tombe sur le train et donc évidemment un gros choc et des blessés graves." Invraisemblable aussi pour le président de la SNCF, Guillaume Pépy, cité par 20minutes.fr: "En vingt ans de SNCF, je n'ai jamais vu un accident de cette nature." (Source: France 3 Limousin) Quelle est la version de l'agriculteur? Il affirme avoir vu sa remorque bouger alors qu'elle était calée dans son champ, l'a vue tomber sur la voie et a aussitôt prévenu les gendarmes. Mais le délai était trop court: le temps que les gendarmes préviennent à leur tour la SNCF, le Paris-Cahors avait heurté la charette. L'agriculteur a été placé en garde à vue et entendu par les gendarmes. Une chance dans le malheur "Fort heureusement, l'accident s'est produit dans une portion où la vitesse des trains est limitée à 110 km/h, ce qui a limité la violence de l'impact" explique un gendarme sur lexpress.fr. La vidéo du dégagement de la voie n'en demeure pas moins impressionnante. (Source: France 3 Limousin)
  15. Pas le moral notre très Cher président ? En 2009, l'UMP a perdu une partie des électeurs frontistes conquis en 2007 LE MONDE | 04.07.09 | D'une élection à l'autre : avec 27,7 % des suffrages exprimés au dernier scrutin européen, l'UMP a enregistré un recul limité (3,5 points) par rapport au score recueilli par Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle de 2007. Toutefois, entre les deux scrutins, l'électorat de la majorité présidentielle a enregistré des évolutions contrastées selon les territoires. C'est ce qui ressort d'une étude inédite réalisée canton par canton pour l'IFOP par Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion et stratégies d'entreprise, en lien avec le laboratoire MTG de l'université de Rouen. Dans la partie ouest du pays, plus favorable en 2007 à Ségolène Royal et à François Bayrou, les listes de l'UMP ont renforcé leurs positions. En revanche, elles ont accusé un fort recul dans le Nord, l'Est et le Sud-Est, zones d'implantation historique du Front national (FN). L'un des facteurs du succès de M. Sarkozy à la présidentielle tenait au fait qu'il avait su agréger à l'électorat de droite traditionnel une partie des électeurs du FN et d'un électorat populaire déçu de la gauche. Ce sont ceux-là qui, aujourd'hui, se détournent de l'UMP. Sans nécessairement retourner au FN. Les pertes qu'enregistrent les listes de l'UMP par rapport au score de M. Sarkozy sont sensibles dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie, en Moselle, dans le Haut-Rhin, ainsi que dans l'Eure, les deux départements de Savoie, en Isère et en Provence Côte d'Azur. "Tout se passe comme si, dans ces endroits, une part non négligeable de l'électorat gagné sur le FN à la présidentielle avait abandonné l'UMP", note M. Fourquet. Le cas des Alpes-Maritimes est éclairant : en 2007, M. Sarkozy y avait enregistré un score supérieur de 21,6 points à celui obtenu cinq ans plus tôt par Jacques Chirac. Dans le même temps, Jean-Marie Le Pen avait perdu 12,6 points. Le 7 juin, l'UMP a reculé de 8,5 points sans que pour autant l'électorat retourne à l'extrême droite. "L'électorat populaire et/ou anciennement frontiste déçu du sarkozysme s'est aujourd'hui placé en retrait du terrain électoral", analyse M. Fourquet. Ce phénomène de déshérence électorale, en partie liée à la nature du scrutin européen traditionnellement marqué par un fort taux d'abstention, n'est pas irréversible. L'élection municipale d'Hénin-Beaumont, avec ses particularismes locaux, peut avoir un effet de cristallisation. Le résultat de cette élection sera regardé de près par l'UMP. C'est en effet dans ce type de régions populaires que le parti présidentiel espère enregistrer des gains lors des élections régionales de 2010. Il lui faut pour cela récupérer l'électorat qui le boude aujourd'hui. Patrick Roger <Le Monde "
  16. Chapeau l'Artiste peintre... Comme quoi il serait possible de décorer les rames avec des oeuvres de qualité... J'adore le logo SNCF Serait-ce une œuvre de commande ?
  17. Déraillement d'un train de voyageurs en Haute-Vienne: cinq blessés AP Cinq personnes ont été blessées vendredi soir dans le déraillement d'un train de voyageurs au sud de Limoges, a-t-on appris auprès de la gendarmerie de la Haute-Vienne. Le Corail Paris-Cahors, qui avait quitté limoges à 20h30, a déraillé à une dizaine de kilomètres au sud de cette ville après avoir percuté la remorque chargée de foin d'un tracteur qui s'était renversée sur les voies, précisait-on de même source. La locomotive et deux wagons ont déraillé à 20h40. Le conducteur du tracteur ne fait pas partie des victimes, a annoncé la gendarmerie, en précisant que l'évacuation des passagers était en cours en fin de soirée. Des moyens importants ont été déployés, et la SNCF a mis en place un PC opérationnel. Une enquête a été ouverte. AP
  18. 1er Mai : un procès pour avoir dénoncé des policiers déguisés Justice. Un manifestant accusé de jet de cannette a été relaxé. Par ISABELLE HANNE Jean-Paul a sauté de joie à l’annonce du délibéré. Relaxé, après une audience éclair en correctionnelle au tribunal de grande instance de Paris, mardi. Cet élu syndical, administratif à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), n’avait pourtant rien à se reprocher. A part, peut-être, d’avoir été un peu trop avisé. Panoplie. Ier mai 2009. Ambiance fin de cortège, bon enfant et ensoleillé. Il est autour de 19 h 30 quand Jean-Paul, sa femme et une amie quittent le défilé. Quelques pas plus loin, au début du boulevard Richard-Lenoir, ils remarquent un curieux manège : une dizaine d’hommes en civil sort d’un car de CRS. Crânes rasés, foulards, capuches, autocollants CGT ou «Rêve générale» - la panoplie complète du manifestant. La femme de Jean-Paul prend des photos. Escortés discrètement par les CRS, les hommes se dispersent par groupe de deux ou trois et déboulent place de la Bastille. Au même moment, des gendarmes mobiles sont en train de déloger un groupe de jeunes, «un peu punks» selon Jean-Paul, assis sur les marches de l’opéra. La tension monte d’un coup. Des slogans éclatent - «Police partout, justice nulle part» ; «Casse-toi pauv’ con» -, des projectiles volent. Ce sont les étranges manifestants, ceux qui s’étaient changés dans un car de CRS, qui invectivent les gendarmes. Les jeunes entrent dans leur jeu. Les CRS s’en mêlent. Jean-Paul comprend : ces manifestants sont, selon ses mots pendant l’audience, des «policiers déguisés en manifestants». «Là, on a compris qu’ils voulaient piéger les jeunes en les chauffant, raconte-t-il. On était purement et simplement devant une provocation policière.» Jean-Paul tente d’empêcher l’affrontement, hurle qu’il s’agit d’un coup monté. «Les faux manifestants ont été déstabilisés. Mais, en même temps, comme on a crié, ils nous ont repérés.» Selon le quinquagénaire, quelques-uns des «jeunes punks» se font embarquer. «Quand je suis arrivé au métro, j’étais dégoûté, très en colère, se souvient l’élu syndical. De rage, j’ai balancé par terre un gobelet en carton qui était sur la rambarde.» Quelques secondes plus tard, on le pousse violemment dans la bouche de métro. Puis trois hommes l’attrapent. «Tu bouges pas, sinon on te fait très mal.» Ce sont des policiers. Ils l’accusent d’avoir jeté une canette de bière à la tête d’un de leurs collègues. Ils lui passent les menottes et l’embarquent dans un fourgon, direction le commissariat du XIIe. Ils prennent sa carte d’identité, essayent de lui faire signer une déposition préremplie. Il refuse. Demande qu’on lui desserre les menottes. Ils répondent qu’ils ont perdu la clé. Ils démontent son téléphone portable, espérant y trouver des photos de l’incident. Mais c’est sa femme qui les a prises. Il n’est relâché que vingt-quatre heures plus tard, après cinq fouilles au corps, une garde à vue et un placement au dépôt - «une humiliation totale». Le chef d’accusation ? «Violence sur personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions, en l’espèce un fonctionnaire de police non identifié.» Déféré au parquet, il est placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre dans une manifestation publique. «C’était une procédure totalement disproportionnée par rapport à l’infraction, c’est-à-dire un jet de canette sans victime ! s’est indignée Dominique Noguères, l’avocate de Jean-Paul, pendant sa plaidoirie. C’est à la limite du bon sens.» «Pertes et profits». Jean-Paul a eu quinze jours d’arrêt de travail. Son médecin l’a mis sous traitement. «C’est toujours pertes et profits dans ce genre d’histoires, se désole l’avocate. Tout le monde se fout de ce que vous avez vécu : fouilles, gardes à vue, dépôt. Il n’y a pas vraiment de procédure d’indemnisation.» Et les faux manifestants-vrais flics ? Selon la préfecture de police de Paris, il s’agirait de policiers de la Direction de l’ordre public, en charge de l’encadrement et du service d’ordre sur toutes les manifestations, festives ou revendicatives. La préfecture de police ne nie pas l’existence de ces policiers en civil aux abords des manifestations. En revanche, elle «conteste formellement la thèse selon laquelle il y aurait eu provocation».
  19. PN La solution radicale...
  20. Félicitations. Embauché sur quel grade, qualification ?
  21. Juste une boisson pétillante sans alcool...?
  22. Communiqué de l'Union Départementale CGT sur le sujet... COMMUNIQUE_CGT_PARIS.doc
  23. La gare Saint-Lazare plongée dans le noir... LePost Il y a en ce moment de très fortes perturbations à la gare Saint-Lazare relate Le Monde.fr. Plus de Courant Depuis 18 h 15, la gare est en effet privée de courant, station de métro comprise. Où vais-je? "C'est un peu la panique : les gens montent dans des trains sans savoir où ils vont, puisqu'il n'y a plus aucun panneau d'affichage qui fonctionne" dit un voyageur au Monde.fr Une partie des trains est bloquée, car la signalisation n'est pas entièrement fonctionnelle. 2ème gare d'Europe On peut facilement imaginer les perturbations occasionnées sachant que cette gare est la deuxième gare d'Europe avec 450 000 voyageurs par jour. Titre des journaux demain matin : La SNCF n'est pas une lumlière...
  24. Commission Professionnelle Centrale Transport-Mouvement Compte-rendu rapide CGT - 25 juin 2009 "Schéma directeur des compétences Pilotage filière Transport-Mouvement CREATION D’UNE DIRECTION CIRCULATIONS FERROVIAIRE (DCF) ET DE 21 ETABLISSEMENTS INFRA CIRCULATION (EIC). NOUVEAU REGLEMENT « S9 »." Communiqu__CTN_EX__chos_CPC_Mouvement_du_25_juin_2009.doc
  25. Elysée: le premier ministre Irakien ne veut pas de vin... le repas est annulé LePost On vient de l’apprendre… En mai dernier, à l’occasion de la visite du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki en France, un "incident diplomatique" s’est produit à l’occasion du déjeuner prévu à l’Elysée. Quand le Premier ministre irakien a constaté que du vin allait être servi, il a exigé que celui-ci soit retiré de la table. Et quand il s'est rendu compte que les Français refusaient de le retirer… le repas a été annulé !
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