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Jeudi 19 mars 2009 Journée de mobilisation unitaire CGT CFDT FO CFTC CGC SOLIDIRES UNSA FSU soutenues par plus de 250 associations Salaires, emplois, retraite, services publics, protection sociale Environ 200 manifestations et rassemblements locaux sont prévus
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Le bénéfice de la SNCF en forte baisse
Dom Le Trappeur a répondu à www.webtrains.net situé dans Actualité ferroviaire générale
Communiqué adminstrateurs CGT au Conseil d'Administration SNCF 2009_03_11_cgt_fede_CDPadministrateurs_comptes2008epicSNCF.pdf -
Le bénéfice de la SNCF en forte baisse
Dom Le Trappeur a répondu à www.webtrains.net situé dans Actualité ferroviaire générale
Bénéfice net 2008 de la SNCF divisé par 2, inquiétudes pour 2009 Reuters La SNCF affiche un bénéfice net quasiment divisé par deux et indique que 2009 s'annonce difficile, confirmant cependant son intention de verser un dividende à l'Etat pour la deuxième année consécutive. Conséquence de la nouvelle détérioration de ses activités dans le fret et la logistique, particulièrement au quatrième trimestre, et d'éléments non récurrents à hauteur de 428 millions d'euros, le résultat net du groupe public a totalisé 575 millions d'euros l'an dernier, à comparer à 1,11 milliard d'euros en 2007. Le bénéfice opérationnel courant s'inscrit à 980 millions d'euros, contre 999 millions d'euros un an plus tôt, tandis que le chiffre d'affaires marque une croissance de 6,9% à 25,18 milliards. L'endettement augmente de 33% à 5,9 milliards d'euros. ????? Ces chiffres tiennent compte des activités du spécialiste de la logistique Geodis dont la SNCF a pris le contrôle en juillet dernier. "Ce sont des comptes rassurants pour la SNCF, nous sommes restés largement bénéficiaires, mais le contexte est inquiétant pour 2009", a déclaré Guillaume Pepy, son président, au cours d'une conférence de presse. "Il y a un vrai problème de visibilité actuellement. Notre obsession passera par le soutien au trafic loisirs qui progresse, le trafic professionnel étant encore très difficile. Dans cet environnement, il est compliqué de faire des prévisions", a-t-il expliqué. Le dirigeant a assuré que le plan stratégique 2012, qui fixe un chiffre d'affaires à 36 milliards d'euros et un bénéfice opérationnel courant à deux milliards d'euros, était maintenu. Dans un communiqué, la SNCF indique qu'elle versera un dividende de 183 millions d'euros sur la base de ces résultats. Un dividende de 207 euros, au titre du partage des bénéfices, sera accordé aux 201.340 salariés. Guillaume Pepy a ajouté qu'en dépit du ralentissement économique constaté ces derniers mois, l'entreprise maintiendrait ses investissements, lesquels ont atteint 2,1 milliards d'euros en fonds propres l'an dernier, et qu'elle poursuivrait ses embauches, notamment dans l'ingénierie. En 2007, la SNCF avait versé un dividende de 131 millions d'euros à l'Etat, le premier de l'histoire du groupe de transport ferroviaire. Matthias Blamont, édité par Jean-Michel Bélot -
Sarko et le numérique... "Je n'ai jamais vu Nicolas Sarkozy devant un écran d'ordinateur" LePost Quel rapport Nicolas Sarkozy entretient-il avec Internet? Alors que le Web devient un vrai sujet politique, notamment avec la loi Hadopi en débat au parlement, l'actuel chef de l'Etat est-il plus à l'aise avec cet outil que ne l'était son prédecesseur, Jacques Chirac et le "mulot"? Les divers interlocuteurs contactés par Le Post dessinent un portrait de Nicolas Sarkozy n'ayant pas de pratique personnelle du Web. Mais ce n'est pas pour cela "qu'il ne s'en occupe pas politiquement"... "Je n'ai jamais vu Nicolas Sarkozy devant un écran d'ordinateur", confie un journaliste ayant réalisé plusieurs enquêtes sur le chef de l'Etat. "Nicolas Sarkozy n'a jamais envoyé d'e-mail", assure un autre qui cotoie régulièrement le président de la République, notamment lors de ses déplacements. Deux journalistes vont même jusqu'à affirmer qu'il ne possède même pas d'adresse e-mail. Mais difficile de savoir si Nicolas Sarkozy a déjà envoyé des e-mails via son téléphone car "il en a plusieurs", observe un journaliste. "Il est certain qu'il est accro à son Nokia, limité à une utilisation strictement téléphonique" (avec les sms...), précise l'un d'eux. Selon un autre, le chef de l'Etat posséderait également un Blackberry [un téléphone permettant de recevoir et d'envoyer des e-mails, ndlr]. "Mais il est incapable de s'en servir. Il l'a sûrement acheté pour copier Obama", ironise un autre... Une certitude: "les SMS restent son moyen de communication favori", souligne un journaliste d'un grand quotidien. "Le seul outil numérique dont il sait se servir, c'est son Ipod [lecteur portatif de musique numérique, ndlr] quand il écoute de la musique dans l'avion, lors de ses déplacements", a remarqué un journaliste qui suit le chef de l'Etat. Sinon, quel est son rapport à la problématique Internet? "Tout ce qui touche à Internet le dépasse", assure un journaliste proche de l'Elysée. "Ce n'est pas son truc. Ce n'est pas sa culture. La presse non plus d'ailleurs, qu'il n'arrête pas de critiquer. Alors pour le Web, vous imaginez....", confie un autre journaliste ayant suivi Nicolas Sarkozy pendant plusieurs années. S'appuyant sur les confidences d'une personne de l'entourage très proche du chef de l'Etat, la membre du Post Sabine Herold abonde dans le même sens, assurant que "Nicolas Sarkozy ne connaît, ni ne comprend, rien à l'informatique". Ce qui démontre chez lui "une absence totale de curiosité pour le monde qui l'entoure", selon la présidente d'Alternative libérale, qui finit son billet en interpellant directement Nicolas Sarkozy: "Avant de réglementer, apprenez à comprendre. Les internautes, vos compatriotes, vous en sauront gré." Même s'il n'utilise pas l'outil, plusieurs journalistes précisent au Post que le chef de l'Etat ne se désintéresse pas pour autant d'Internet, en restant quand même au courant de tout ce qui touche à ce domaine, via ses conseillers. "Le chef de l'Etat se fiche de savoir utiliser Internet car il n'en a pas besoin. Depuis qu'il est maire de Neuilly, il a sa disposition plusieurs personnes qui s'occupent de lui faire des revues de Web ou des notes sur l'économie numérique en général", explique un journaliste. "Surtout, il n'a pas le temps de surfer sur le Web. À ce niveau-là, le temps est compté à la minute près. Pour un chef d'Etat, c'est une perte de temps de naviguer sur Internet", estime-t-il. "Ce n'est pas parce qu'il ne se sert pas du Web qu'il ne s'en occupe pas politiquement", relativise un autre. "La preuve: Nicolas Sarkozy est très intéressé et impliqué dans le projet de loi sur le téléchargement illégal". Avant d'avancer un exemple: "Il ne boit pas de vin mais il a quand même demandé à Bachelot de rectifier son projet de loi sur l'alcool et les mineurs." En tout cas, Carla Bruni-Sarkozy semble quand même plus à l'aise que son époux en matière d'ordinateur. Même si elle reconnaît ne "pas être très brillante face à un ordinateur", et avoir besoin de "quarante minutes" pour taper une phrase dans un e-mail, elle se dit une "fan acharnée" de YouTube. Peut-être va-t-elle renforcer l'intérêt de son mari pour cet outil... Contacté par Le Post a plusieurs reprises depuis mardi, l'Elysée n'a toujours pas répondu à nos questions.
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Grève générale reconductible en Guadeloupe
Dom Le Trappeur a répondu à DavidKorner situé dans Brin de causette
Guadeloupe: le MEDEF recommande à ses adhérents d'accorder la prime de vie chère AP Le MEDEF de Guadeloupe a réaffirmé mercredi avoir recommandé à ses adhérents d'appliquer la proposition salariale permettant aux bas salaires "d'obtenir une prime de vie chère évoluant entre 200 et 250 euros par mois", malgré son refus de signer l'accord dit Bino. La proposition "remise à la table des négociations il y a plus de 15 jours" est "celle que nous avons recommandée unilatéralement d'appliquer à l'ensemble de nos adhérents", rappelle le MEDEF qui refuse en revanche de signer l'accord Bino "qui est inacceptable dans son préambule, dans la détermination des salariés éligibles à l'augmentation et dans sa convertibilité automatique". Dans un communiqué, Willy Angèle, président du MEDEF Guadeloupe, souligne que l'absence de son mouvement le 27 février dernier à la table des négociations "n'avait pas pour objectif de protester contre les augmentations de salaires demandées par le LKP (Liyannaj kont pwofitasyon, Ensemble contre la surexploitation, NDLR), mais bien pour objectif de protester contre les intimidations et les violences du LKP". Pour l'organisation patronale. "Ces pratiques répétées de façon systématique depuis le début du conflit nous ont semblé inacceptables". "Notre priorité est aujourd'hui de remettre en marche au plus vite notre économie afin de limiter les conséquences négatives des 44 jours de blocage que nous avons subis, notamment en termes de destructions d'emplois et d'activités", conclut M. Angèle. Cette mise au point intervient deux jours après les critiques lancées par la présidente du MEDEF Laurence Parisot à l'encontre du gouvernement, lui reprochant de ne pas avoir été équitable dans la gestion du conflit social dans ce territoire d'outre-mer. AP -
La FGAAC c'est fini!
Dom Le Trappeur a répondu à antoine situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Pour autant la loi sur la représentativité ne veut pas dire la disparition des "petites " organisation syndicales même si elle ne sont plus jugées représentatives au plan d'un CE (région SNCF) ou au plan national. Mais comme l'a dit Banda Bonoo plus haut, qu'elle est la représentativité d'une OS qui ne regroupe au mieux que 50 adhérents au plan national...? Bref on y verra plus clair. la nouvelle loi redonne du poid non seulement aux syndicats (force organiséen, repr=ésentativité, activité réelle à tous les niveaux -local, régional, national) mais aussi aux cheminots puisqu'il y aura un véritable enjeu autour des négociaztions et accords entre la direction SNCF et des syndicats réellement représentatifs: n'oublions pas que la CGT et Sud à eux seuls regroupent près de 60% des cheminots et peuvent donc s'opposer à la mise en oeuvre d'accords jugés insuffisants pour les cheminots. -
La FGAAC c'est fini!
Dom Le Trappeur a répondu à antoine situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Etre représentative donne à une OS le droit de désigner des délégués syndicaux. Ce sont eux qui représenteront leur syndicat face à la direction de l'entreprise dans les négociations qui ont lieu aux différents niveaux. Un syndicat devra donc avoir obtenu au moins 10% des voix au premier tour de scrutin CE pour garder le droit de négocier des accords, de signer des accords ou s'opposer à l'application d'un accord qu'elle désapprouve. Un syndicat ne peut négocier un accord que si il est représentatif. un accord ne sera valable que s'il est signé par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli au moins 30% des voix lors des élections CE un ou plusieurs syndicat peuvent s'opposer à la mise en oeuvre d'un accord si ils sont représentatifs et si ils ont recueilli au moins 50% des voix aux élections CE En y regardant de près, le système pourrait permettre d'améliorer le dialogue social SNCF-OS Cheminots pour obtenir des accords majoritaires sans que pour autant un ou plusieurs syndicats représentant au moins 50% aient la possibilité de s'y opposer : on verra comment la direction SNCF se positionnera sur cette question tout autant que les grands syndicats qui resteront sur le terrain : CGT, SUD, UNSA et peut être CFDT-FGAAC ou FO au plan national. -
La FGAAC c'est fini!
Dom Le Trappeur a répondu à antoine situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Le représentativité : une organisation syndicale sera jugée représentative si elle obtient au moins 10% des voix au premier tour des élections pour les comités d'Etablissement. Avec 10% des suffrages obtenus dans un CE une OS est représentative au niveau de ce CE Avec 10% des voix obtenues au niveau national (tous CE confondus) une OS est représentative à l'échelle de l'entreprise. Il se pourra donc qu'à l'issue du vote une OS soit représentative dans un certain nombre de CE sans l'être au niveau national qu'une OS soit représentative à l'échelle nationale sans l'être dans tous les Comités d'Etablissement -
[NOTES] On s'est vraiment fait avoir!
Dom Le Trappeur a répondu à Train-Corail situé dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Libéralisme et racket... -
Internet : le texte Albanel trouble la majorité en plus de braquer la gauche AFP Samir TOUNSI Le texte "diffusion et protection des oeuvres sur internet" de la ministre de la Culture Christine Albanel, dont l'examen doit commencer -dans le meilleur des cas- mercredi à l'Assemblée, trouble la majorité, en plus de braquer la gauche. "En l'état, je ne le vote pas", affirme tout de go le jeune député UMP Lionel Tardy. L'élu de Haute-Savoie rejette la disposition centrale, à savoir la suspension de l'abonnement des internautes qui téléchargent illégalement, après deux avertissements. Pendant les débats, M. Tardy va plaider pour remplacer cette suspension, d'une durée d'un an maximum, par une amende. Il a notamment le soutien du député Nouveau centre (NC, partenaire de l'UMP), Jean Dionis du Séjour, et du président du groupe NC François Sauvadet. "Si Dionis est là, à mon avis il y a moyen de faire passer l'amendement sur l'amende plutôt que la coupure", affirme M. Tardy, dont l'amendement a déjà été voté en commission des Affaires économiques saisie pour avis, avec le soutien de l'opposition. "C'est une chose sur laquelle on va se bagarrer", confirme Jean Dionis du Séjour, qui veut aussi en finir avec ce qu'il appelle "une provocation vis-à-vis des jeunes" : l'article prévoyant que l'internaute devra continuer de payer son abonnement en cas de suspension, sauf s'il le résilie dans les conditions prévues par son contrat. "Il faut vraiment qu'on sorte de l'Assemblée en ayant corrigé cela", affirme le député-maire d'Agen. L'amendement Tardy pro-amende et anti-suspension a été co-rédigé par un autre député UMP, Alain Suguenot, qui défend aussi "une rémunération nouvelle pour le cinéma et la musique en sollicitant les fournisseurs d'accès". Quels sont les rapports de force au sein de la majorité avant le début de l'examen du texte? "On n'est pas à se compter. Mais quand on explique à nos collègues les enjeux, il y a un vrai trouble", affirme M. Suguenot. Pour déminer le terrain, Christine Albanel doit rencontrer les députés UMP mercredi en début d'après-midi. Le président du Mouvement pour la France, Philippe de Villiers, qui ne siège pas au Palais-Bourbon mais peut compter sur deux députés, a aussi jugé mardi "scandaleuse" la mesure d'interruption automatique d'internet prévue dans le texte. Contrairement à leurs collègues sénateurs fin octobre, les députés PS voteront contre "ce mauvais texte qui oppose les artistes à leur public", selon l'un de leurs orateurs, Patrick Bloche. Une exception : l'ex-ministre de la Culture de François Mitterrand, Jack Lang, a apporté son soutien au texte, une démarche saluée par l'UMP. "C'est notre agent à La Havane", ironise un député PS, au sujet de M. Lang, nommé "émissaire spécial" par Nicolas Sarkozy à Cuba.
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Hadopi : des mesures coûteuses pour les FAI LeMonde.fr S'il est adopté, le projet de loi création et Internet sur le téléchargement illégal nécessitera d'importants investissements, notamment pour les fournisseurs d'accès à Internet (FAI). D'après un rapport de décembre 2008, élaboré par le Conseil général des technologies de l'information (CGTI) et révélé par Les Echos, les FAI devront en effet débourser entre 60 millions et 70 millions d'euros, entre 2009 et 2012, pour adapter leur infrastructure au nouveau dispositif légal. Une estimation 'minimale', selon le CGTI, qui dépend de Bercy. Même si l'internaute suspendu doit s'acquitter de son abonnement, les modifications sur l'infrastructure nécessaires à l'identification des contrevenants, à la suspension de leur accès, et au filtrage des sites imposent un coût élevé. Ces chiffres ont toutefois été minimisés par le ministère de la culture, qui évalue pour sa part le coût technique du projet de loi pour les FAI à 20 millions d'euros. Cette estimation, contrairement à celle du CGTI, est fondée sur une série d'entretiens avec les fournisseurs d'accès. Le projet de loi automatise les mesures à l'encontre du téléchargement illégal. Chaque jour, dix mille emails d'avertissement, trois mille lettres recommandées devront être envoyés, selon le ministère, par la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) quand mille décisions pouvant aller jusqu'à la suspension de l'accès à Internet seront rendues par la Haute Autorité. Au total, le CGTI estime que cent quatre-vingt mille abonnés à Internet pourraient faire l'objet d'une suspension par an. HADOPI, 6,7 MILLIONS D'EUROS PAR AN EN FRAIS DE FONCTIONNEMENT Premier opérateur avec 8,3 millions d'abonnés et près de 50 % de parts de marché sur Internet, Orange devrait débourser plus de 16 millions d'euros en trois ans, juge le CGTI, dont 8,5 millions pour identifier les 'pirates'. Ces données rejoignent les estimations faites par l'entreprise de télécommunication, qui table sur des investissements de 13 millions d'euros, pour mettre en place la riposte graduée. 'Le fait qu'un opérateur dispose de deux fois moins d'abonnés ne réduit pas de moitié les coûts d'infrastructure', souligne Jean Berbineau, coauteur de l'étude du CGTI, contacté par Le Monde.fr. De fait, SFR, qui représente environ 25 % du marché donc deux fois moins qu'Orange devra tout de même investir environ 12,6 millions d'euros. A ces nouveaux coûts structurels pour les FAI, s'ajoutent les dépenses de fonctionnement de l'autorité elle-même. D'après le budget présenté par la ministre de la culture, Christine Albanel, en septembre 2008, 'le budget annuel de l'Hadopi est estimé à 6,7 millions d'euros'. En comparaison, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), autorité chargée de garantir le respect de la vie privée, est dotée de 11,33 millions d'euros, d'après les chiffres de 2008. Si les coûts totaux induits par le projet de loi s'élèvent donc à près de 90 millions sur trois ans, les modalités de financement demeurent floues. Les fournisseurs d'accès devront-ils s'acquitter seuls des sommes nécessaires aux investissements ou bénéficieront-ils de subventions de l'Etat ? Pour M. Berbineau, 'l'avenir des réseaux est à la différenciation des flux'. 'Une partie des montants imposés par le projet de loi Hadopi peuvent donc être conçus comme une anticipation des sommes que les opérateurs devront investir pour rénover leurs réseaux en ce sens', conclut l'expert.
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Le PS votera contre le texte sur le piratage sur internet Reuters Les députés socialistes voteront contre le projet de loi de lutte contre le piratage sur internet, qui prévoit une "riposte graduée" dont le principe est contesté par l'opposition et les associations de consommateurs. Ce texte envisage des sanctions pouvant aller jusqu'à la suspension de l'abonnement en cas de récidive de téléchargement illégal. Prévu mardi, son examen par les députés devrait finalement débuter mercredi, après le vote solennel de la réforme de l'hôpital pour laquelle restaient quelque 500 amendements. Inspiré des accords de l'Elysée signés par les professions artistiques en novembre dernier et d'un rapport de Denis Olivennes, alors P-DG de la Fnac, le texte a été adopté par le Sénat à la quasi-unanimité le 30 octobre, mais les débats s'annoncent houleux à l'Assemblée nationale. Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a souhaité que l'Assemblée nationale envoie elle aussi "un message clair de soutien à l'exception culturelle française". Mais l'opposition socialiste a déjà dit son intention de ne pas voter ce texte qui porte atteinte, selon elle, aux libertés publiques et individuelles. "Ce texte est une fable archaïque que l'on sert aux artistes mais qui est une illusion sécuritaire", a estimé mardi le député PS Christian Paul. "C'est un mauvais texte qui présente beaucoup d'inconvénients, qui oppose les artistes aux internautes. Il ne sera sans doute jamais appliqué", a déclaré de son côté Patrick Bloche, porte-parole du groupe PS de l'Assemblée dans ce débat. Ses propos font écho aux critiques formulées dans Libération par le député UMP Lionel Tardy qui a jugé la "philosophie du projet contraire au plan numérique 2012" et à l'idée qu'internet est "un service universel". PRÉSOMPTION D'INNOCENCE Le président du groupe UMP Jean-François Copé s'est dit "désespéré" par la décision du PS et n'a pour l'heure pas l'assurance d'avoir le soutien du Nouveau Centre (NC). Comme certains parlementaires de l'UMP, le groupe NC est en effet hostile à la suspension d'abonnement et préférerait une amende, a expliqué son président François Sauvadet. "C'est infiniment mieux de faire une coupure temporaire que d'imposer une amende", a rétorqué le "patron" du groupe majoritaire. "Les artistes sont des gens qui ont besoin de vivre. On est entrain de les ruiner. Il faut réagir, Il faut avoir le courage d'assumer." Comme l'opposition, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce un texte "répressif et stigmatisant". Le projet de loi, présenté par la ministre de la Culture, Christine Albanel, prévoit une "riposte graduée" en trois temps. Un premier avertissement serait envoyé par courriel puis une deuxième mise en garde devrait être adressée dans les six mois par lettre recommandée en cas de récidive. Si l'internaute fraude à nouveau, il pourra voir son abonnement suspendu pour deux mois à un an avec l'interdiction de s'inscrire chez un autre fournisseur pendant cette période. Les associations de consommateurs s'inquiètent de voir des internautes de bonne foi subir le piratage des adresses IP - le numéro d'identité d'un ordinateur - et de la constitution de fichier des personnes sanctionnées. "Le principe de la présomption d'innocence est bafoué dans la mesure où (...) c'est à (l'internaute) qu'il revient de faire la preuve de sa bonne foi", s'indigne l'UFC-Que Choisir. Le collectif La Quadrature du Net a quant à lui appelé en février la campagne de protestation "black-out" qui consiste à draper son site ou sa page personnelle de noir et a reçu mardi le ralliement de Daniel Cohn-Bendit, tête de liste d'Europe Ecologie en Ile-de-France. L'association Consommation logement et cadre de vie (CLCV) dénonce quant à elle l'absence des "conditions nécessaires au développement d'une offre légale de qualité". Dans un entretien au Journal du Dimanche, la ministre de la Culture a fait état d'avancées sur l'offre légale et s'est dite prête à agir par décret pour accélérer la mise à disposition des oeuvres si la concertation avec les professionnels échouait. L'examen du texte devrait durer deux ou trois jours. Grégory Blachier et Emile Picy, édité par Yves Clarisse
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La contestation monte face au texte de loi réprimant le piratage sur internet
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Brin de causette
La contestation monte face au texte de loi réprimant le piratage sur internet AFP Pascale MOLLARD-CHENEBENOIT La contestation monte face au projet de loi réprimant le piratage des oeuvres culturelles sur internet: des acteurs de l'économie numérique ont réclamé un moratoire tandis que des associations de consommateurs et d'internautes protestent à la veille de son examen par les députés. L'association pour le commerce et les services en ligne (Acsel), présidée par Pierre Kosciusko-Morizet, a créé la surprise mardi en réclamant un "moratoire de 6 mois" sur la mesure de suspension de l'accès à internet prévue en cas de récidives. Le texte de loi "date un peu et n'est pas tellement adapté", a estimé M. Kosciusko-Morizet, PDG du site de commerce en ligne Price.minister.com et frère de la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet. Interrogé par l'AFP, il a déclaré qu'il n'avait "pas parlé avec sa soeur" de ce sujet. "Je représente l'Acsel, pas ma soeur", a-t-il souligné. L'Acsel est une association de réflexion sur l'économie numérique qui regroupe quelque 180 entreprises et organismes. On y trouve notamment plusieurs opérateurs de télécom (France Télécom, SFR), signataires des Accords de l'Elysée de novembre 2007 qui ont servi de base à l'actuel projet de loi contre le piratage voulu par Nicolas Sarkozy. Au ministère de la Culture, on relativisait la position de l'Acsel. "Nous n'avons pas l'impression que ce soit autre chose qu'une position personnelle de Pierre Kosciusko-Morizet qui n'a jamais engagé le moindre dialogue avec nous", déclarait-on au cabinet de Christine Albanel. Des collectifs d'internautes comme la Quadrature du Net ou les Audionautes sont mobilisés contre le texte depuis plusieurs semaines. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir est montée à son tour au créneau mardi pour fustiger le projet de loi qui va créer selon elle "un bourbier juridique". Au nom de la défense de la création, le texte vise à dissuader l'internaute de télécharger illégalement des contenus (musique, films, cinéma), d'abord en lui envoyant des avertissements par courriel puis en suspendant son accès à internet en cas de récidives. Cette sanction sera prononcée par une haute autorité administrative créée par la loi. Le gouvernement crée un "monstre juridique", a affirmé Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir, à l'occasion d'une conférence de presse. "Dans ce processus, c'est au consommateur de faire la preuve de son innocence et cette possibilité ne lui est offerte qu'en bout de course", estime l'association qui avait déjà combattu le texte lors de son adoption par le Sénat fin octobre. L'UFC-Que Choisir a fait constater par un huissier qu'il était "très facile" d'usurper l'adresse IP (liée à l'ordinateur) de quelqu'un à partir d'une connection wifi et de télécharger illégalement des fichiers, à l'insu de l'abonné, a indiqué M. Bazot. "Il y aura des recours massifs de consommateurs auprès des tribunaux et l'UFC-Que Choisir les aidera", a prévenu M. Bazot. Lors de la séance des questions à l'Assemblée, mardi, la ministre de la Culture Christine Albanel a souligné que le projet de loi avait une visée "d'abord pédagogique", avec "un mail, un deuxième mail, puis une lettre recommandée, la sanction n'arrivant qu'ensuite". "Il est légitime de persuader, de convaincre, avant de sanctionner, mais de sanctionner de manière mesurée", a-t-elle dit. "Cela résultera d'un dialogue entre l'internaute et la haute autorité", a-t-elle indiqué. -
Le forum, c'est vous (les membres) qui le faites
Dom Le Trappeur a répondu à Roukmoute situé dans Le site www.cheminots.net
Ce fil a tout l'avenir devant lui... :Smiley_40: -
3 membres fêtent leur anniversaire ce jour nekro(35), Emy(29), technicentre(45) Bon Anniversaire
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L'accident du Stade de France
Dom Le Trappeur a répondu à kerguel situé dans Actualité ferroviaire générale
Une porte ouverte incriminée pour l'accident du RER Reuters La voie empruntée par les supporters fauchés samedi par un RER près du Stade de France était ouverte et ne comportait pas de signalisation sur un danger potentiel, a conclu la police après les premières constatations et dépositions dans l'enquête. L'accident survenu samedi soir après le match de football de Ligue 1 Lille-Lyon non loin du Stade de France, près de la gare de La Plaine-Stade de France (Seine-Saint-Denis), a fait deux morts - un enfant de dix ans et un adolescent de 18 ans -, trois blessés graves et un blessé léger. L'enquête de police est susceptible de déboucher sur des poursuites pénales si des responsabilités ou des manquement à des obligations de sécurité sont établis. Une information judiciaire va être ouverte "dans les prochains jours" par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a dit à Reuters une source judiciaire. Les policiers ont constaté que la porte qui conduisait aux voies où le drame s'est produit était ouverte, alors qu'elle aurait dû être verrouillée. La porte a été saisie et placée sous scellés, a-t-on précisé de même source. Le pêne avait été scié et ne permettait plus le verrouillage de la porte, disent les enquêteurs dans un rapport que Reuters a pu consulter. On ignore la date de cette dégradation. Il n'y avait ni signalisation, ni éclairage. "TRANSPARENCE ABSOLUE" Ces constatations correspondent aux témoignages des survivants du groupe de supporters lillois percutés par la rame. Ils rejoignaient leur car après le match et semblent s'être fourvoyés dans les accès routiers, ce qui lui a conduit à emprunter un raccourci. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a souhaité lundi que toute la lumière soit faite. "Nous n'avons qu'un seul but, la clarification totale des circonstances de cette tragédie quelles qu'elles soient", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. "Il y aura une transparence absolue pour tout ce qui concerne la SNCF", a promis Guillaume Pepy, ajoutant que "nous avons l'obsession, la religion de la sécurité". L'enquête déterminera si le portillon en question était ouvert et, dans ce cas, s'il a été vandalisé, forcé ou "laissé d'une manière ou d'une autre ouvert", a dit Guillaume Pepy. "La règle, c'est que le portillon soit tenu fermé", a précisé le directeur de l'activité infrastructures de la SNCF, Pierre Izard. La dernière visite de contrôle, le 2 mars, n'a pas relevé d'anomalie, a-t-il ajouté. Le conducteur du train a expliqué qu'il avait freiné en urgence après avoir vu une forme blanche sur la voie, sans pour autant éviter la collision, a précisé la source judiciaire. L'accident s'étant produit en pleine nuit, sa responsabilité ne semble pas être engagée. Thierry Lévèque et Grégory Blachier, édité par Jean-Loup Fiévet -
Lettre d'un ex Militant
Dom Le Trappeur a répondu à Jay17 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
C'est la mobilisation générale ? lotrela -
Suite recours contre la Caisse de Prévoyance et de Retraite
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Informations syndicales
Suite recours contre la Caisse de Prévoyance et de Retraite Echange de lettre Ministère Transport-CGT Mars 2009 2009_03_09_cgt_fede_2009.03.06_Tract_Recours_contre_la_CPRP.pdf -
Facilités de Circulation Bilatérale SNCF-CGT Mars 2009 2009_03_09_cgt_fede_09.03.06_CR_bilat_rale_FC_du_6_mars_Tract.pdf
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L'accident du Stade de France
Dom Le Trappeur a répondu à kerguel situé dans Actualité ferroviaire générale
RER: un accident "sans précédent" selon Guillaume Pepy AFP 08/03/2009 La mort de deux jeunes supporteurs lillois heurtés samedi soir par un RER après un match de football au Stade de France est un accident "sans précédent", a affirmé dimanche le président de la SNCF Guillaume Pepy. "C'est un accident qui est sans précédent (...) jamais on n'a eu un accident de cette nature", a affirmé M. Pepy au Grand rendez-vous Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France, évoquant "un drame épouvantable". "Jamais, jamais, sous aucun prétexte on ne peut marcher sur les voies sans y être vraiment expressément invité par un agent SNCF, c'est extraordinairement dangereux. Et même nous, les cheminots, lorsqu'on le fait on demande dans la plupart des cas l'interruption de la circulation", a-t-il fait valoir. La zone où se trouvaient les supporteurs lorsqu'ils ont été happés par la rame vide de RER, qui "devait rouler à 60 km/h" selon lui, était grillagée et interdite au public, a ajouté le président de la SNCF. Réfléchissant à d'éventuelles nouvelles mesures de sécurité, M. Pepy a évoqué une piste qui "consisterait à surveiller à distance par des caméras ou des caméras infrarouges cette zone autour du Stade de France pour que si jamais quelqu'un franchit le grillage, on puisse couper automatiquement la circulation". Deux jeunes supporteurs lillois de 10 et 17 ans ont été tués et onze autres personnes blessées, dont trois grièvement, percutés par un RER alors qu'ils cheminaient le long d'une voie ferrée pour tenter de regagner leur autocar après le match de football Lille-Lyon samedi soir au Stade de France. -
Souriez, vous êtes filmés. C'est intéressant, impressionnant et inquiétant à la fois. Voici une photo de la cérémonie d'investiture de Barack OBAMA du 20 janvier dernier, dans laquelle on peut distinguer nettement chaque personne dans la foule. Pointez quelque part sur la foule. Utilisez la petite main pour agrandir la photo (ou curseur sur le +). Attendez quelques secondes que la mise au point se fasse. Zoomez à volonté. Cette photo a été prise avec une caméra-robot de 1474 mégapixels. Une seule photo et la possibilité de "ficher" un million de personne. Pour vous faire une idée de cette technologie, cliquez sur le lien : http://gigapan.org/viewGigapanFullscreen.p...6648c2b4b06233c
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Grève générale reconductible en Guadeloupe
Dom Le Trappeur a répondu à DavidKorner situé dans Brin de causette
Enquête judiciaire après les propos de Domota à Télé-Guadeloupe AFP Le parquet de Pointe-à-Pitre a annoncé samedi avoir ouvert une enquête judiciaire, notamment pour provocation à la haine raciale après les déclarations du leader du LKP, Elie Domota, qui avait affirmé que les entreprises appliqueraient l'accord ou quitteraient la Guadeloupe. "J'ai ouvert une enquête hier (vendredi) que j'ai confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, Jean-Michel Prêtre. "C'est une enquête qui est relative aux propos tenus par M. Elie Domota jeudi soir dans le cadre du journal télévisé du soir sur RFO-Télé Guadeloupe, des propos dont les termes sont de nature à constituer un délit", a ajouté le procureur. Cette enquête vise le chef de "provocation à la discrimination, à la haine et à la violence contre des personnes ou des catégories de personnes en raison de leur origine ou en raison de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion, visant notamment et spécifiquement les personnes désignées par le vocable Béké et les entreprises que ces personnes dirigent", a-t-il précisé. Elle vise également celui, selon lui de "provocation à l'extorsion de signature par contrainte s'agissant des accords dits Jacques Bino". "Soit ils appliqueront l'accord (prévoyant une augmentation salariale mensuelle de 200 euros), soit ils quitteront la Guadeloupe", avait affirmé Elie Domota jeudi soir sur Télé-Guadeloupe au sujet des entreprises bloquées par des piquets de grève ou groupes mobiles de manifestants. "Nous sommes très fermes sur cette question là. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage", avait-il ajouté. Dans le cadre de cette enquête, les gendarmes ont saisi samedi les enregistrements des propos tenus par M. Domota, a de son côté indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Gérard Gachet. "Des consignes fermes et précises" ont selon lui été données aux forces de l'ordre pour que la mise en oeuvre des accords se fasse sans violences ni menaces. ***************************************************************** Elie Domota visé par une enquête pour provocation à la haine raciale AP Une enquête judiciaire pour provocation à la haine raciale a été ouverte à Pointe-à-Pitre vendredi contre Elie Domota, le leader du collectif LKP, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Elle vise les propos tenus lors du journal télévisé de RFO jeudi soir. L'enquête a été confiée aux gendarmes de la section de recherche de Pointe-à-Pitre qui ont saisi les enregistrements de l'émission concernée. Le leader de Liyannaj kont pwofitasyon (Ensemble contre la surexploitation) Elie Domota avait déclaré au cours du JT du soir: "Nous sommes dans une phase de suspension de conflit mais au moment où je vous parle, il y a des grèves qui sont en train de démarrer ou qui ont démarré depuis ce matin dans notamment les entreprises dirigées par les békés (...) où ils refusent d'appliquer l'augmentation de salaire". AP ************************************************************************ Elie Domota: "Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage" Vendredi 6 mars, 11h26 Le Post Qui ? Elie Domota, leader du LKP, mouvement de lutte contre la vie chère, en Guadeloupe. Quand ? Ce jeudi, à Télé Guadeloupe, relate Le Point. Le contexte : Un accord a été signé dans la nuit de mercredi à jeudi qui prévoit notamment la reprise du travail et l'augmentation des plus bas salaires de 200 euros. Mais l'accord n'a pas été signé par les représentants du Medef. Ce qui énerve le syndicaliste. Bonus-tracks : - "Soit ils appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe." - "Nous n'arrêterons pas et je l'ai dit ce soir au préfet. Nous sommes très fermes sur cette question-là. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage." - "Hors de question, aujourd'hui, d'aller faire des courses dans des entreprises qui exploitent des Guadeloupéens, dans les entreprises qui ne donnent pas 200 euros à leurs salariés. (...) Nous demandons aux Guadeloupéens de ne pas aller dans ces entreprises-là, de ne pas aller à Match, Carrefour, Cora, de ne pas faire de courses dans les entreprises qui n'appliquent pas l'accord." ************************************************* Domota: les entreprises appliqueront l'accord ou quitteront la Guadeloupe AFP Le porte-parole et leader du LKP, Elie Domota, a affirmé jeudi soir à propos des manifestations et blocages d'entreprises qui se sont poursuivis durant la journée que "soit ils appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe". "Nous n'arrêterons pas et je l'ai dit ce soir au préfet" a déclaré M. Domota, qui s'exprimait jeudi soir sur Télé-Guadeloupe. "Soit ils appliqueront l'accord (prévoyant une augmentation salariale mensuelle de 200 euros), soit ils quitteront la Guadeloupe" a-t-il poursuivi au sujet des entreprises bloquées par piquets de grève ou groupes mobiles de manifestants. Le leader du LKP a souligné: "Nous sommes très fermes sur cette question là. "Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage" a-t-il poursuivi en citant deux opérateurs économiques locaux qu'il a nommés, "et tous les autres". "Il faut qu'ils appliquent l'accord: nous demandons son extension sur le plan juridique mais, sur le terrain, nous n'arrêterons pas tant qu'ils n'appliqueront pas l'accord, singulièrement dans l'hôtellerie", a ajouté M. Domota. Selon lui, il est "hors de question, aujourd'hui d'aller faire des courses dans des entreprises qui exploitent des Guadeloupéens, dans les entreprises qui ne donnent pas 200 euros à leurs salariés". "Nous demandons aux guadeloupéens de ne pas aller dans ces entreprises là, de ne pas aller à Match, Carrefour, Cora, de ne pas faire de courses dans les entreprises qui n'appliquent pas l'accord". Interrogé pour savoir s'il ne craignait pas les conséquences de son appel pour les personnels de ces entreprises, M. Domota a répondu: "Ils trouveront du travail". "De toute façon, quand leurs patrons auront mal, ils feront en sorte d'appliquer l'accord", a-t-il aussitôt ajouté. Durant toute la journée de jeudi, un groupe d'une centaine de manifestants très mobiles a bloqué à plusieurs reprises des carrefours au Gosier (à 6 km de Pointe-à-Pitre), où sont situés de nombreux hôtels de tourisme. Les manifestants se dispersaient sans incidents lors de l'arrivée des forces de l'ordre, avant d'investir la chaussée quelques centaines de mètres plus loin, avait constaté l'AFP. A Baie-Mahault, un centre commercial a du fermer dans le courant de la matinée de jeudi avant que les boutiques qui y sont implantées puissent ouvrir de nouveau, avait-on appris sur place. Les grévistes d'un hypermarché Carrefour et de plusieurs supermarchés spécialisés de ce centre commercial en ont, par contre, interdit les accès durant toute la journée. Jeudi toujours, la fédération patronale du BTP, adhérente du Medef-Guadeloupe, a "adhéré à l'accord" augmentant les salaires de 200 euros, a confirmé à l'AFP son président, José Gaddarkan. -
Un conducteur de train SNCF relaxé après la mort d'un passager en 2003 Lundi 2 mars, AFP Un conducteur de train SNCF jugé pour "homicide involontaire" après la mort en 2003 d'un passager traîné sur le quai de la gare de Chelles (Seine-et-Marne), son vêtement coincé dans des portes du train, a été relaxé lundi par le tribunal correctionnel de Meaux. Lors de ses réquisitions, le procureur s'en était remis à "la sagesse du tribunal", estimant l'affaire "bien difficile". Pour le président du tribunal, le conducteur, Pascal Lefebvre, a "respecté toutes les obligations en vigueur à la SNCF", ne commettant "aucune faute de maladresse ou de négligence". La "responsabilité contractuelle" de la SNCF, qui commence "dès la montée dans le train", a été reconnue par le président. La SNCF a donc été condamnée à verser plus de 165.000 euros pour le préjudice à la famille du défunt, Joseph Perez, dont 58.650 euros de préjudice moral pour sa veuve. A la sortie de l'audience, M. Lefebvre s'est dit "soulagé", rappelant qu'il avait "bien appliqué la réglementation" le jour de l'accident. Le 13 octobre 2003, Joseph Perez, 70 ans, après avoir tenté de monter dans un RER à la gare de Chelles au moment où les portes se refermaient, avait été traîné sur 380 mètres, coincé dans les portes, avant d'être projeté sur le ballast. Il était mort 9 jours plus tard, le 22 octobre, à la suite de "problèmes cardiaques accélérés par l'accident", avait expliqué le procureur lors du procès. M. Lefebvre avait déclaré au tribunal "avoir appliqué le règlement de la SNCF: après la fermeture des portes du train, les yeux du chauffeur doivent être braqués sur la voie et non plus sur les écrans de contrôle, c'est ce qu'(il) a fait. Seul le déclenchement d'un signal lumineux alerte le chauffeur mais ce jour-là il n'y a pas eu de signal". La CGT-cheminots s'est "félicitée" du jugement, qui remet en question le développement de l'Equipement agent seul (EAS), c'est-à-dire des trains sans contrôleurs. "La SNCF veut par ce biais réaliser des gains de productivité mais c'est un raisonnement à court terme car l'insécurité augmente, de même que la fraude et les déprédations", a déclaré le secrétaire général Didier Le Reste à l'AFP. Pour Sud-Rail aussi, la SNCF "doit maintenant entendre" les revendications sur "l'équipement en personnel des trains et des gares". ***** Je n'arrive plus à retrouver le fil ouvert à ce sujet, si un modo passe par là il pourra peut être fusionner les deux sujets merci Dom