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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Comment l'antisarkozysme progresse LE MONDE | 07.03.09 | L'antisarkozysme est de retour. Ce qui n'était encore qu'une réaction des milieux les plus militants et radicaux aux débuts de la présidence de Nicolas Sarkozy devient un sentiment plus répandu dans l'opinion. Alors qu'il peine à convaincre de la pertinence de son plan anticrise, le chef de l'Etat cristallise un mécontentement croissant. Ce dernier s'exprime dans les grèves ouvrières contre les fermetures d'usines, mais aussi dans des catégories jusqu'ici relativement protégées : magistrats, avocats, médecins, enseignants, étudiants et cadres. "On assiste à une déception incontestable de l'électorat. Elle ne s'est pas encore transformée en désaffection. Mais la crise et la remontée du chômage ne peuvent que générer un mouvement social qui va se traduire par un antisarkozysme plus marqué", analyse Denis Pingaud, vice-président exécutif de l'institut Opinionway. Le refus d'une société mise en fiches, déshumanisée et au service de l'argent roi, s'est élargi. Multiforme, la contestation va des altermondialistes aux Verts, en passant par les militants anti-OGM et les opposants à l'incarcération de Julien Coupat dans l'affaire des sabotages des lignes SNCF. L'"Appel des appels" en est la traduction. Depuis son foyer d'origine (les milieux psychanalytiques), il a su fédérer une multitude de mécontentements via les collectifs "Non au fichier Edvige", "Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans", "Sauvons l'hôpital public", "Sauvons les Rased" (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté), "Sauvons la recherche", "Sauvons l'université"... L'initiative surfe sur les réformes tous azimuts voulues par M. Sarkozy. "Le temps est venu, de coordonner ces différents mouvements et d'en tirer tout le sens politique", préviennent les signataires de ce manifeste qui a déjà conquis 71 000 personnes. L'un de ses initiateurs, Roland Gori, psychanalyste, souhaite, lors d'une réunion à Paris, le 22 mars, transformer la pétition en "cahier des charges, comme les cahiers de doléances de 1789" et constituer un front uni des protestations. "CONVERGENCE DES LUTTES" D'autres expériences militantes témoignent de ce changement de climat. Leila Chaibi, une des animatrices de "l'Appel et la pioche", collectif de jeunes précaires et salariés proches du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), assure que les actions de réquisition qu'elle organise dans des supermarchés attirent de plus en plus de monde. "Les gens sentent bien que le pouvoir se fout d'eux et qu'on peut repousser les limites de la désobéissance civile", explique-t-elle. Le même écho provient des militants de Génération précaire, qui dénoncent les stages gratuits, ou de Jeudi noir dans le domaine du logement. "Les mauvaises réponses à la crise fédèrent contre Sarkozy, et le ras-le-bol monte", confirme Julien Bayou, qui participe à ces mouvements. Les politologues notent que Nicolas Sarkozy n'a plus le monopole du "mouvement" sur la scène politique, dont il disposait encore à l'automne 2008 malgré une popularité en baisse. L'aggravation de la crise économique et le sentiment que le plan de relance n'est pas à la hauteur ont changé la donne. "La logique du mouvement perpétuel voulue par Sarkozy est arrivée à épuisement. Elle ne marche plus parce que le mouvement social a réussi à faire le lien entre des mobilisations aussi différentes que celle des enseignants-chercheurs, celle contre les licenciements dans l'automobile ou dans le secteur hospitalier", résume Vincent Tiberj, chercheur à l'Institut d'études politiques de Paris. La montée de la contestation sociale, sectorielle, puis nationale avec l'entrée en scène des confédérations syndicales, a, semble-t-il, donné un sens au ressentiment anti-Sarkozy. La grande manifestation interprofessionnelle du 29 janvier en a été, à ce jour, l'expression la plus forte. "L'antisarkozysme fédérait tout", remarque Annick Coupé, porte-parole de Solidaires. "Le 29, s'est exprimé le rejet du mépris ressenti de la part du président. Le slogan "tu l'as vu ma grève ?" en était le symbole", renchérit Jérome Fourquet, directeur de l'IFOP. "C'est l'expression d'un anti-sarkozysme par le bas, d'un nouvel imaginaire politique inscrit dans le mouvement social", assure encore Stéphane Rozès, directeur général de l'institut CSA. Un climat dont profite la gauche radicale, M. Besancenot en tête. La victoire du Collectif LKP en Guadeloupe s'est inscrite dans ce paysage. Le maître mot est désormais la "convergence des luttes". Prochain rendez-vous : le 19 mars, nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle. Marc Dupuis et Sylvia Zappi
  2. Union CGT / SUD : dans la rue... parce que dans les bureaux...
  3. Nous sommes bien au cœur d'un remodelage et d'une recomposition syndicale engagé depuis des années. Il y a plusieurs niveaux de lecture : - loi sur la représentativité (lire le document qui vous a été adressé avec votre dernièr bulletin de paie...) - réalité du terrain : baisse du nombre d'adhérents et de militants donc moyens ... (15% de syndiqués à la SNCF, 6% au plan national...) - évolution du monde du travail et des réalités économiques et sociales etc... Notons que cette recomposition concerne l'ensemble du monde syndical et pas seulement à la SNCF et touche toutes les organisations. Ce qui me semble significatif c'est qu'on le veuille ou non commence à se poser la question de l'unité syndical structurelle en terme d'organisations (A ce titre l'exemple de la Guadeloupe est fort intéressante à suivre...), mais aussi que les polémiques ne sont pas près de s'éteindre puisque certains continuent de privilégier leurs intérêts archaïques catégoriels et personnels propres au détriment de la défense des intérêts sociaux et professionnels collectifs de l'ensemble des salariés et ce dans un contexte de crise aigüe. Mais à chacun ses choix et ses idées dans la mesure où demeure le respect des autres et des libertés...
  4. Toujours là Marc... Qu'est-ce qu'on rigole sur ce fil... :blush:
  5. Il n'y a rien de mal à se faire plaisir...
  6. Audrey est la bannière de ce forum... mieux que Jeanne d'Arc en espèrant qu'elle ne ne brûle jamais...
  7. C'est quoi et qui les idées loufoques et farfelues qui traînent sur ce forum ?
  8. Vu la niveau du débat autant tenter d'élever le débat... en s'émerveillant devant la beauté intérieure et extérieure de notre charmante modératrice, quitte à quelques dérives qui se veulent toutefois souriantes et amicales ...
  9. photo en tout bien tout honneur en plus c'était en hiver et Audrey était bien couverte, de la tête aux pieds... on voyait juste le bout de son nez et ses beaux yeux... okok
  10. Tu as une sacrée conception du débat démocratique et du respect des opinions des autres... Personnellement je ne pense pas que la pensée unique soit une solution. la diversité des opinions est une nécessité. Pour autant il faut aussi savoir être et rester positif. Après nous sommes dans un monde virtuel mazis je suis sur que les psy doivent en apprendre plus en lisant quelques pages de forum (au choix) sur les comportements humains...
  11. De mémoire (encore que j'ai une photo quelque part sur mon ordi...HiHiHi), Audrey est encore plus belle en vraie que dessinée... :blush:
  12. Chronologie du conflit social aux Antilles et à La Réunion AP Après un mois et demi de grève générale en Guadeloupe, le collectif LKP et les représentants de l'Etat ont signé le 4 mars à Pointe-à-Pitre un protocole d'accord appelant "à la reprise de l'activité normale". La grève générale "contre la vie chère et pour le pouvoir d'achat" entamée le 5 février se poursuit cependant en Martinique, tandis que 15.000 personnes ont manifesté jeudi à la Réunion pour les mêmes revendications. - 20 janvier 2009: une grève générale est lancée en Guadeloupe par le collectif LKP (Lyannaj kont pwofitasyon, Ensemble contre la surexploitation, composé de 49 organisations, partis et syndicats). Principale cible du mouvement: la vie chère. Le LKP demande, entre autres, une augmentation de 200 euros pour les bas salaires - 1er février: plus de dix jours après le début du mouvement, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo se rend en Guadeloupe et note des signes "d'apaisement" - 4 février: Yves Jégo annonce une baisse de 10% sur 100 produits de base dans les supermarchés guadeloupéens - 5 février: lancement d'une grève générale en Martinique, avec des manifestations quotidiennes - 9 février: un pré-accord est trouvé en Guadeloupe, prévoyant notamment une augmentation de 200 euros pour les bas salaires, principale revendication du LKP. Mais le départ précipité, sur demande de Matignon, d'Yves Jégo qui retournera sur place deux jours plus tard suscite incompréhension et colère - 10 février: François Fillon annonce le refus de l'Etat de prendre en charge les hausses des salaires. Deux médiateurs sont nommés pour tenter de trouver un accord - 12 février: les négociations entre le LKP et les médiateurs de l'Etat sont rompues. A la Réunion, un appel à la grève est lancé pour le 5 mars - 13 février: Nicolas Sarkozy annonce la création d'un conseil interministériel de l'Outre-mer, chargé de la "rénovation de la politique menée par l'Etat" dans les DOM-TOM - 16 février: une cinquantaine de manifestants sont arrêtés sur un barrage routier en Guadeloupe - 18 février: nuits de violences en Guadeloupe. Jacques Bino, un syndicaliste de la CGTG, membre du LKP, est tué par balle près d'un barrage à Pointe-à-Pitre dans la nuit du 17 au 18, alors qu'il revenait d'un meeting. Des commerces sont pillés et incendiés, ainsi que des véhicules. Trois policiers et trois gendarmes sont légèrement blessés. Le lendemain matin, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie annonce l'envoi de quatre escadrons de gendarmes mobiles, soit 300 hommes - 19 février: Nicolas Sarkozy reçoit à l'Elysée les élus d'outre-mer. Il promet de se rendre "dès le calme revenu" en Guadeloupe à l'occasion d'états généraux qui se dérouleront dans tous les départements d'outre-mer. Outre un "effort supplémentaire" de 580 millions d'euros pour les DOM, il annonce également que l'Etat est prêt à exonérer de charges sociales une prime mensuelle que les entreprises voudraient bien verser aux plus bas salaires - 22 février: plusieurs milliers de personnes assistent aux obsèques en Guadeloupe du syndicaliste Jacques Bino, en présence de Ségolène Royal, Olivier Besancenot et José Bové - 24 au 26 février: nuits de violences à Fort-de-France, en Martinique: magasins pillés, véhicules incendiés, automobilistes agressés. Les forces de l'ordre, qui déplorent plusieurs blessés, procèdent à plusieurs dizaines d'interpellations - 27 février: en Guadeloupe, signature entre le LKP et des organisations patronales minoritaires d'un accord sur les 200 euros d'augmentation pour les bas salaires. Le MEDEF rejette l'accord - 28 février: un homme de 35 ans, suspecté d'avoir tué Jacques Bino, est mis en examen pour "meurtre et tentative de meurtre" et écroué - 2 mars: le LKP examine un projet d'accord transmis par la préfecture - 3 mars: en Martinique, un "accord cadre" prévoyant une augmentation de 200 euros sur les plus bas salaires est trouvé entre le patronat, l'Etat, les collectivités locales et le "Collectif du 5-Février" à l'origine du mouvement. Tous les syndicats du collectif n'ont cependant pas signé l'accord et la population est invitée à "continuer la mobilisation" - 4 mars: après 44 jours de conflit en Guadeloupe, le LKP et les représentants de l'Etat signent un protocole d'accord appelant "à la reprise de l'activité normale". L'accord dit "Jacques Bino" sur les bas salaires lui est annexé - 5 mars: forte mobilisation à La Réunion contre la vie chère, à l'appel du Collectif des organisations syndicales, politiques et associatives de l'île (COSPAR). Au moins 10.000 personnes manifestent à Saint-Denis, et 5.000 à Saint-Pierre (sud) - 10 mars: nouvelle journée de grève à l'appel du COSPAR à La Réunion. AP
  13. A partir du moment de ton recrutement : tu es admis au Cadre Permanent dont tu bénéficies de tous les acquis et avantages du cheminot SNCF. Tu sera donc inscrit d'office à la Caisse de Prévoyance et de Retraite. Tu devrais donc recevoir ta nouvelle carte vitale vitale rapidement. (Tu pourras nous dire le délai à réception ?) Dans l'attente conserves ton ancienne carte Vitale CPAM : si tu tombes malade ou si tu as besoin de médicaments tu devrais toujours pouvoir l'utiliser. Je te conseille aussi de choisir rapidement une mutuelle cheminote pour ce qui n'est pas couvert par la Caisse de Prévoyance (lunettes, dents, hospitalisation etc...)
  14. Au fait : pas de lettre d'adhérent qui aurait quitté la CGT (ou SUD, FO...) pour rejoindre la CFDT-FGAAC ?
  15. Nous sommes dans le cas de la Guadeloupe (mais idem en Martinique) dans le cadre d'un mouvement social ( et je dirai mêmé à caractère révolutionnaire au sens des mouvements des sans-culottes de la révolution française) de grande ampleur où les pressions et manipulation sont réelles de part et d'autres : côté salariés et population avec le LKP où l'exaspération est latente côté patronat et Béké côté pouvoir avec l'utilisation de la force légale . sans parler des actes de délinquances menés par une minorité ... faut-il aussi rappeler qu'un syndicaliste du LKP a été assassiné ? des militants et de policiers blessés ? des magasins pillés par des délinquants etc... Nous avons souvent le même phénomène en France lors des mouvements sociaux et manifestations de grande ampleur (sans parler des provococations et des manipulations de tous ordres et toutes origines) C'est aussi le résultat des politiques libérales en cours, le manque de dialogue social (combien aura-t-il fallu de temps à Sarkozy pour recevoir les OS -et pas toutes d'ailleurs- depuis le début de la crise financière... Sans parler de l'exaspération et des mécontentements des populations par rapport à la vie chère, aux manques de salaires, au chômage, à la misère, aux ghettos culturels etc... Le tout résulte à l'évidence d'un climat social, économique, politique, culturel fortement dégradé qui touche TOUS les pays du monde (il suffit de regarder un tant soit peu les informations émanant de tous les pays du monde en ce moment). Dans le cas de la Guadeloupe ce qui est aussi significatif c'est la force et l'unité du mouvement populaire et social autour du LKP qui regroupe 49 organisations différentes : à quand la même chose en France ? Si tu relis mes posts depuis que je suis sur ce forum tu constateras que l'une de mes positions favorites réside justement dans la nécessité de l'unité des organisations syndicales et associatives face au pouvoir politique et économique (qu'il soit de droite ou de gauche) pour peser sur les décisions. Ce que nous avons besoin non seulement en France mais aussi en Europe et sur la planète c'est d'une véritable politique sociale et humaine (emploi, développement économique et culturel durable et écologique, paix) pour une planète de 7 milliards d'habitants (1 milliards en 1900 certainement 10/12 milliards en 2025...). Le problème c'est que pour se faire il faut en finir avec les dogmes libéraux-capitalistes tout en garantissant des idées de démocraties et de libertés.
  16. Avant 95, la stratégie du Pouvoir politique et de la direction SNCF étaient d'éclater la sncf ETet donc par conséquent de s'attaquer directement au statut des personnels SNCF. La grève de 95 contre le plan Juppé (RPR-UMP)d'une part sur les retraites et le plan d'entreprise (fermeture de 6.000 km de lignes entre autre ) a fait échec à cette stratégie issue faut-il le rappeler du traité de Maastricht de 92. Le retour de la gauche en 97 a créé un nouvel espoir vite déçu par la politique JOSPIN (PS) (absence de nesures sur les salaires et les retraites, absence d eluttes contre les licenciements, affaire des 35h...) qui a débouché sur les évènements de 2002. le retour de la droite (Chirac-Balladur-Villepin) en 2002 s'est concrétisé par une nouvelle stratégie : puisque le libéralisme ne peut s'attaquer directement aux cheminots dans une bataille frontale, faisons entrer un peu plus le privé par les fenêtres à l'image de ce qui s'était passé pour le sernam, les travaux équipement, le gardiennage, le nettoyage) d'où l'ouverture à la concurrence dans le FRET mais aussi les Télécom, la vente de la SHem etc etc... C'est ainsi qu'on a vu apparaître EFFIA filiale SNCF à 100% dirigé par des Cadres Supérieurs de la SNCF en fait souvent des personnels contractuels à contrats spéciaux et à forte rémunération aux résultats. Evidemmment à Effia on ne prend pas au départ n'importe qui : ce seront des CDD, des intérimaires recrutés par les boîtes d'intérim, des étudiants pour des job à durée limité le tout sous une forte politique managériale type McDo pour faire simple avec un turn over impressionnant de l'ordre de 75% de personnel par an... Mais peu à peu en fonction des besoins en augmentation d'activités et de de personnel les organisations tendent à se stabiliser sous les pressions des personnels EFFIA plus satbles mais aussi des cheminots des localités et du rôle des syndicats, de l'inspection du travail et des procès prud'hommes. On retrouve là la même logique stratégique que pour les boîtes de gardiennage et de nettoyage avec les contrats bi-annuels, appels d'offre et changement de prestataires. Donc normal que le personnel d'Effia s'organise , se struture ( à partir d'un certain seuil de personnel, les structures de représentations de personnel (DP CE OS) deviennent obligatoires et légales et se mettent en place ce qui change la donne te le rapport de force. De plus les liens avec les cheminots et donc avec les militants syndicaux se renforcent et ça commence à bouger à revendiquer. On a la même situation dans d'innombrables entreprises privés appartenant au groupe SNCF. La logique défendu par plusieurs Organisations syndicales : c'est que tous les salariés du groupe SNCF dispoosent d'un statut identique approchant et renforçant le Statut des cheminots SNCF; cette même logique se défend pour les cheminots des Entreprise Ferroviaires Privées. Mais n'oublions pas qu'en face on a un gouvernement de droite qui n'hésitent pas à mettre en oeuvre les directives libérales de la Commission de Bruxelles avec un parlement européen à tendance de droite et un MEDEF hyper puissant qui influe considérablement sur le pouvoir et les parlementaires UMP qui a en son sein nombre de patrons et de libéraux.
  17. Tu as peur de l'effet Guadeloupe ?
  18. ou peut être quelqu'un de tout simplement honnête ?
  19. Et surtout le Medef et l'UMP que l'on mérite... ...53% en 2007 après les 82% de chirac en 2002...
  20. Vive le capitalisme... Travailler plus...
  21. Déjà plus de 180 manifestations et rassemblements recensés sur le territoire national.
  22. Reçu par liste de diffusion e-mail aujourd'hui Je vous laisse l'adresse e-mail vous pourrez ainsi vérifier vous-même la véracité de cette lettre. De : Vincent Frileux [mailto:macfrile@hotmail.fr] Envoyé : lundi 2 mars 2009 15:34 À : dominique hertz; federation@fgaac.org; fede cgt Objet : J'ai constaté que la FGAAC communiquait sur le fait que M. POUPAT serait l'auteur de mon courrier. Vous vous doutez sûrement que je n'ai pas à titre personnel de réseau de diffusion aussi important qu'une OS. J'ai donc envoyé mon courrier à M. POUPAT pour demander à la CGT de l'aide en terme de diffusion. Ceci me paraît logique dans le sens ou j'entend militer dans cette structure. Celà dit je comprend que vous n'aimiez pas être renvoyé à vos responsabilité. Soyez assuré que je ferais le nécéssaire pour dissiper ce malentendu auprès des agents et veuillez agréer l'expression d'aucun sentiment distingué à votre égard. FRILEUX Vincent
  23. "Le LKP est un collectif qui regroupe 49 partis, syndicats, associations… Il puise sa force dans ce lien (liyannaj) établi entre les milieux culturels, politiques, syndicaux, associatifs (défense de l’environnement, aide aux plus défavorisés…). Nombre de petits chefs d’entreprise ont aussi soutenu ouvertement le LKP." Manifestement , les 49 organisations ci-dessus ont réussir à s'unir et à mener un mouvement populaire et rassembleur soutenus par une large majorité des Guadeloupéens. Normal qu'il y ait des opposants virulents à ce mouvement (le medef, les békés, l'Ump...)... Maintenant sera-t-on capable en métropole de créer les conditions d'un large rassemblement et de faire vivre cette union pour faire avancer les revendications ? Le 19 mars peut être ?
  24. Le surprenant succès du LKP, objet politique non identifié Outre-mer. Comment le collectif guadeloupéen est devenu un acteur incoutournable. Libération ÉRIC FAVEREAU et ANTOINE GUIRAL Trois lettres qui ont changé la Guadeloupe et donné des sueurs froides à Paris depuis six semaines. LKP pour Liyannaj kont pwofitasyon («union contre l’exploitation outrancière») est un collectif qui regroupe 49 partis, syndicats, associations… Il puise sa force dans ce lien (liyannaj) établi entre les milieux culturels, politiques, syndicaux, associatifs (défense de l’environnement, aide aux plus défavorisés…). Nombre de petits chefs d’entreprise ont aussi soutenu ouvertement le LKP. «C’est cela qui a tout changé. Quand on voit les gens du LKP, c’est la Guadeloupe, toute la Guadeloupe. Il y a des professeurs, des gens du bâtiment, des agriculteurs, des employés municipaux, des syndicalistes. On a l’impression de se voir», explique Servais Vilovar, directeur d’un centre de formation à la retraite. Le LKP est-il indépendantiste ? A aucun moment la thématique de l’indépendance n’a été soulevée par le collectif. Elle ne figure pas dans la plateforme en 120 points rédigée par le LKP et remise au préfet de la Guadeloupe. La question de l’indépendance reste un véritable chiffon rouge pour une majorité de Guadeloupéens favorables au maintien du lien avec la métropole et ses subsides. Il n’était donc pas question de se couper d’une partie de la population en évoquant l’indépendance ou même une autonomie élargie de l’archipel. Le LKP compte pourtant en son sein nombre de formations ouvertement indépendantistes ou autonomistes. A commencer par l’UGTG - le premier syndicat de l’île, indépendantiste et considéré comme «dur et radical» par l’Etat. Son secrétaire général, Elie Domota, est directeur général adjoint de l’ANPE et porte-parole du LKP. Pour Rozan Mounien, ex-secrétaire général de l’UGTG et figure du LKP, «il ne faut pas prendre la place des gens. Le LKP est un mouvement démocratique dont la préoccupation du moment n’est pas l’indépendance. Cette question sera peut-être la prochaine. Le cadre juridique et institutionnel, le peuple sait à quel moment le choisir pour assumer son destin». Le LKP veut-il se transformer en parti politique ? C’est la grande crainte des responsables politiques locaux de tous bords. Très discrédités dans la population, ils soupçonnent le LKP de vouloir chercher des débouchés politiques dans les urnes à l’occasion des élections régionales de 2010. Une hypothèse exclue, pour l’heure, par Elie Domota : «Moi, je n’ai aucune intention de faire de la politique, je le dis et je le répète, cela ne m’intéresse pas du tout.» Et ne voit pas comment le LKP pourrait être «récupéré puisqu’il y a toutes les représentations politiques en son sein». Mais il reconnaît que «le LKP a vocation à durer» : «Peut-être d’une autre façon, moins visible, avec des groupes de travail, on verra…» Comment fonctionne le LKP ? «A l’automne, on s’est vus, comme on se voit tous les ans, raconte Elie Domota. Et d’ordinaire, on n’est jamais d’accord. Là, cette fois-là, il y a eu comme un déclic. En trois heures, on est tous tombés d’accord sur la plateforme. C’est que cela devait être le bon matin.» Le visage du LKP est incarné par Elie Domota. Cet homme calme et déterminé a acquis au fil des semaines une aura qui ne lui monte guère à la tête. Le collectif dispose d’un imposant service d’ordre et de militants de choc qui durant six semaines ont contraint les magasins à baisser rideau. Rompus aux conflits longs, les syndicats dominent au sein du LKP. Mais la voix des associatifs est aussi écoutée. Notamment celle de l’ensemble musical Akiyo, très populaire dans l’archipel. Dans les négociations, «Elie Domota a un rôle essentiel, c’est lui qui parle et répond presque tout le temps», assure le préfet. Un des deux médiateurs envoyés par Paris raconte : «En arrivant, on nous disait qu’il fallait contacter des gens qui étaient les conseillers de l’ombre du LKP. C’était bidon. Face à nous, on avait vraiment les vrais négociateurs.»
  25. Lettre d'un ex Militant Fgaac Ex secrétaire du syndicat FGAAC de Montparnasse. Ajout Par rapport aux deux posts ci-dessous : il suffit de faire un copier-coller entre deux documents word par exemple pour modifier les données de référence du document. Ensuite comment ce document a été diffusé ... ? dieu seul le sait mais il fait le tour de France c'est tout donc normal qu'il parvienne sur ce forum... La lettre étant signée, il suffit de demander à son auteur confirmation ou infirmation. 2009_02_28_LettreExMilitantFGAAC.pdf
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